Microsoft enclenchera la seconde en 2020 pour le déploiement du Projet xCloud, sa plateforme de cloud gaming. Testée aux États-Unis, en Corée du Sud et au Royaume-Uni depuis le mois d'octobre, elle s'étendra à travers le monde, y compris en Europe de l'Ouest, l'année prochaine.
La version "preview" du Project xCloud sera lancée au Canada, en Inde, au Japon et en Europe de l'Ouest en 2020. Si les tests techniques sont conduits sur appareils mobiles pour le moment, Microsoft rappelle que son objectif est de "fournir aux gens toujours plus de façons de jouer". La plateforme sera ainsi accessible sur PC Windows 10 l'année prochaine, et la firme de Redmond annonce collaborer avec plusieurs partenaires pour continuer à s'étendre "sur d'autres appareils". Les manières de jouer vont également évoluer : en plus de la manette Xbox One, seul moyen de jouer sur Project xCloud pour le moment, d'autres périphériques Bluetooth deviendront compatibles, dont les manettes DualShock 4 et certaines manettes Razer.
Si vous résidez dans l'un des pays pour le moment concernés par les tests et que vous vous êtes préinscrit, surveillez votre boîte mail : Microsoft a envoyé une nouvelle vague d'invitations. Vous pourrez ainsi accéder sans aucun frais à Halo 5 : Guardians, Sea of Thieves ou encore Gears 5, mais aussi à plus de 50 jeux tiers qui seront bientôt ajoutés, dont Devil May Cry 5, Tekken 7, Shadow of the Tomb Raider ou encore Subnautica.
Bien entendu, lorsque le Project xCloud sera officiellement lancé, les jeux que vous pourrez streamer sur vos appareils compatibles seront ceux que vous posséderez déjà ou que vous achèterez, et les abonnés au Xbox Game Pass pourront également streamer les titres proposés dans le catalogue du service. Microsoft annonce par ailleurs que plus de 3500 jeux Xbox One et 1900 jeux en développement sont déjà fonctionnels avec xCloud. "Le contenu est la clé pour une bonne expérience de jeu en streaming", insiste la firme américaine. Aucune date de sortie officielle n'est indiquée pour le moment, mais Microsoft avait précédemment expliqué que les tests dureront jusqu'à ce que les utilisateurs fassent état d'une expérience qui réponde aux standards de qualité attendus.