Après l'affaire UFC-Que Choisir / Steam en France, une question se pose : si un marché de l'occasion doit s'ouvrir pour les jeux dématérialisés, sous quelle forme ? Epyon rejoint le plateau du Journal pour apporter quelques éléments de réponse.
Ce n'est pas nouveau, les éditeurs de jeu vidéo se passeraient bien du marché de l'occasion. Ils se battent contre depuis les débuts de notre média, puisqu'ils ne touchent pas d'argent sur la revente d'un jeu. Et leurs méthodes ont été variées : consoles entièrement dématérialisées comme la PSP Go, des pass online, des DLC, des season pass, des jeux associés à un compte ou à une console, des modes multijoueurs pour faire durer l'intérêt des jeux sur le temps et éviter que les joueurs ne les revendent (Uncharted 2, Assassin's Creed : Brotherhood par exemple), la Xbox One qui devait au départ ne pas permettre de revendre ses jeux ...
Mais aujourd'hui, les jeux dématérialisés n'étant plus une minorité, la question de leur revente fait débat. Des sites comme Robot Cache permettent déjà de revendre des jeux dématérialisés, avec des commissions pour l'éditeur, mais pour le faire, vous devez mettre votre PC à disposition de mineurs de cryptomonnaies. Pas sûr que ce soit si rentable que ça ... Quant à Steam, il est probable que, même si l'appel de Valve est rejeté, ils préfèrent payer des amendes plutôt que d'accéder à la requête de la justice.
On vous laisse regarder la chronique d'Epyon pour comprendre comment un marché dématérialisé de l'occasion pourrait voir le jour, et comment les éditeurs gèreront ce nouveau marché.