Depuis que Alf Condelius a indiqué qu'Ubisoft ne pouvait pas se permettre d'être politique, et qu'Alex Hutchinson a déclaré que les équipes savent très bien qu'il y a de la politique dans leur travail, Ubisoft est en première ligne sur ce sujet.
Au cours d'une interview accordée à GamesIndustry, le patron d'Ubisoft a été interrogé et est donc revenu sur le sujet. Sans surprise, Yves Guillemot a joué la carte de la prudence en indiquant que, chez Ubisoft, le jeu vidéo devait avant tout rester un divertissement.
Nos jeux ont pour objectif de vous faire réfléchir aux différentes possibilités. Nous voulons montrer les différentes opinions qui existent, et vous devez ensuite vous faire la vôtre. Vous ne pouvez pas montrer tous les points de vue, mais ce n'est pas parce que vous jouez un Ghost (dans Wildlands et Breakpoint) que vous ne comprenez pas ce que vivent et voient les autres. (...) Maintenant, ce que les gens peuvent faire, c'est sortir du jeu et aussi obtenir plus d'informations sur la situation. Nous devons faire attention à rester divertissants. (...) Il y a d'autres médiums qui peuvent vous en dire plus sur différents sujets. Le but est chaque fois de rendre cela crédible, mais toujours amusant et intéressant. C'est une ligne mince. Comment pouvons-nous faire en sorte que les gens sentent que cela peut arriver, tout en restant amusant et pas trop sérieux ?
Ainsi, pour le PDG du développeur / éditeur, la question se situe essentiellement au niveau de l'équilibre entre ce que le jeu apporte en termes de réflexion, et le divertissement qu'il procure. Une réponse qui aidera peut-être à calmer les choses pour le moment, mais les sorties de Ghost Recon Breakpoint et Watch Dogs Legion pourraient relancer le débat.