C'est en effet ce que l'on apprend de la part de nos confrères de La Tribune, qui ont pu approcher le studio dans le cadre d'un article. Ainsi, on sait désormais que 35 personnes travaillent sur le jeu, avec objectif de 50 employés au total. Si vous étiez inquiets de l'avenir du jeu, sachez que les contrats avec Sony courent toujours, et que rien ne semble, pour le moment les remettre en cause. C'est ce que déclare Céline Tellier, co-fondatrice et directrice de ce studio où figure Michel Ancel :

Avec Sony, nous avons un accord appelé "second party". La multinationale n'a pas de parts dans la société, mais prend en charge les frais de développement du jeu grâce à des contrats renouvelés régulièrement, liés aux étapes d'avancement du projet. Il faut faire la différence avec un accord "first party", qui est un rachat total de la société indépendante ou un accord "third party", qui accorde une exclusivité limitée dans le temps à la maison mère.

Concrètement, cela signifie que Sony continue de financer le projet tant que les exigences de qualité et des délais raisonnables sont maintenus. Actuellement, maintenir le studio montpelliérain à flots coûte 300 000 euros par mois, studio qui s'est par ailleurs installé dans de nouveaux locaux de 650m².

Petite interrogation toutefois, l'article ne mentionne jamais la PS4 mais "les consoles PlayStation". Cela signifie-t-il que le titre a basculé vers la prochaine génération ? Rien n'est sûr, mais quand on relève que Wild Sheep recrute actuellement des programmeurs seniors, on serait tenté de le penser.