Sur le PS Blog, Éric Chahi dessine les contours de ce nouveau projet réalisé avec le soutien financier de Sony. Un projet pour le moins curieux, articulé autour du thème du Big Data et d'un monde qui en aurait émergé. Le développeur français explique :

Dans les profondeurs d’un serveur de données, un écosystème s’est développé. Des décennies durant, du code et des algorithmes perdus se sont accumulés dans les tourbillons et autres remous d’Internet. Une petite bulle de vie s’est éveillée. Paper Beast est né. Avec Paper Beast, nous voulions créer un écosystème complet avec une faune et une flore uniques. Nous souhaitions reproduire l’excitation que peut ressentir un explorateur en découvrant une terre inexplorée, un endroit encore inconnu de l’Homme. Quand on observe les animaux dans la nature, leurs déplacements et leurs réactions ont quelque chose de spécial. Ils affichent une vitalité intense qui rend l’exploration encore plus enrichissante. Vous interagirez avec les créatures et tisserez des liens puissants avec elles.

Avant tout, Paper Beast se présente ainsi comme un jeu d'aventure et d'exploration. Un "voyage individuel" dans un monde rempli de curiosités et "d'animaux excentriques sortis tout droit des vestiges d'internet." Une histoire sera contée, mais tout comme Another World, il n'y aura ni textes ni dialogues, mais des interactions et des manipulations de l'environnement.

Chaque élément de gameplay est bâti sur une simulation qui cache chaque détail, du terrain au déplacement des animaux. Vous pouvez interagir avec l’environnement comme s’il s’agissait d’un univers ludique et immersif. Les créatures s’adapteront au comportement que vous, joueur, utiliserez pour interagir avec le monde. Paper Beast n’est pas une simulation de divinité, mais nous en avons incorporé quelques ingrédients.

Pour renforcer l'immersion, Paper Beast sera jouable sur PlayStation VR. La sortie est prévue pour cette année. Il sera ensuite jouable sans VR sur PS4 dès 2020.