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News JVTech De retour sur Shadow : On refait le point sur le service de Cloud Gaming français
Profil de Kracou,  Jeuxvideo.com
Kracou - Journaliste jeuxvideo.com

De retour sur Shadow : On refait le point sur le service de Cloud Gaming français

Aujourd’hui, le monde du cloud gaming se divise en deux catégories d’acteurs : d’un côté, il y a ceux qui s’appellent Amazon, Microsoft, Google ou Tencent, qui ont de gros moyens, et qui tous, aspirent à devenir selon l’expression maintenant consacrée les NetFlix du jeu vidéo. Et de l’autre, il y a ceux qui ont une pelle et qui creusent, espérant bien faire leur trou au milieu de tous ces géants. La société française Blade entre sans conteste dans cette seconde catégorie, et loin d’être impressionnée par le défi, elle continue de développer son offre Shadow, en annonçant la semaine dernière un remaniement de ses offres commerciales, et la sortie d’une nouvelle « box » baptisée Shadow Ghost. Il ne nous en fallait pas plus pour nous replonger dans les méandres d’un service qui a l’air d’avoir bien muri, et qui pourrait surprendre à l’avenir s’il devait poursuivre dans cette voie.

À moins que vous n’ayez passé les derniers mois en retraite dans un monastère, loin de tout média d’information, vous savez sans doute que le prochain Eldorado des géants des nouvelles technologies se nomme Cloud Gaming. Sous cette appellation se cachent différents services qui visent un même but : vous permettre de jouer à des jeux vidéo sur des plateformes qui n’auraient en principe pas la puissance nécessaire pour les faire tourner, en utilisant des ressources de calcul déportées et une bonne connexion à internet. Parmi quelques exemples concrets, le cloud gaming veut voir un joueur disposant d’un PC vieillot ou même d’un simple smartphone profiter de Metro Exodus en toute transparence. Dans un autre registre (et complètement au hasard), on peut imaginer utiliser cette technologie pour délivrer des jeux Xbox One sur Switch… Ou inversement.

De retour sur Shadow : On refait le point sur le service de Cloud Gaming français

Dans ce schéma, l’offre Shadow lancée dès 2015 fait figure d’exception. Pas seulement parce que la société qui la porte, Blade, est loin d’avoir le profil des groupes industriels cités en introduction. En vérité, c’est surtout la philosophie de son service qui détonne par de nombreux aspects. Ainsi, beaucoup d’acteurs du marché s’attachent pour le moment à proposer l’accès à un catalogue fini de titres, qui peut être centré ou pas sur une thématique particulière (la rétrocompatibilité par exemple, ou le rétrogaming). Chaque service Cloud reste par ailleurs taillé pour accompagner une plateforme ciblée : GeForce Now fait ainsi partie du package Shield TV, tandis que le PSNow est longtemps resté la chasse gardée des consoles de Sony, avant de s’ouvrir un peu.

Quid de Blade ? Eh bien pour commencer, Blade n’est pas un éditeur de jeu, mais un pur pourvoyeur de service. À ce titre, la société n’entend pas vous limiter à un catalogue de jeu. Son offre Shadow vous propose un accès à un environnement Windows complet, et grâce à lui, les utilisateurs du service peuvent lancer ce qui leur chante : des jeux issus des plateformes Steam, Uplay, ou Origin, mais aussi des applications plus bureautiques ou créatives, Word, Excel, ou Photoshop. De ce point de vue, Shadow est bien plus assimilable à du Cloud Computing qu’à du simple Cloud Gaming, cette dernière composante découlant principalement de la puissance de l’environnement déployé : derrière votre machine dématérialisée, ce sont un CPU 6 cœurs et une GTX 1080 qui s’affairent. De quoi couvrir une grosse majorité de jeux PC récents en 1080P et en réglages maximum. Dernière particularité : l’environnement Shadow est accessible depuis une box commercialisée par Blade, ou disponible sur PC (Windows ou MacOS) via une application, ou sur smartphone / tablette.

De retour sur Shadow : On refait le point sur le service de Cloud Gaming français

Sur la base de ces arguments, l’offre Shadow est donc très ouverte et couvre de multiples usages. Mais fonctionne-t-elle au point de mériter le titre de « PC du futur » que voudraient lui accoler les équipes de Blade ? Notre précédent essai approfondi du service remonte à juin 2017, et à l’époque, nous pointions un service prometteur, mais qui nécessitait encore de murir : vis-à-vis du support des multiples périphériques qui gravitent dans l’univers PC, vis-à-vis de la faible capacité de stockage disponible, vis-à-vis d’une qualité d’affichage parfois mis en défaut, et même le boitier n’était pas entièrement satisfaisant. Mais presque un an et demi plus tard, on ne peut que constater le net bon en avant opéré par la marque.

Commençons par aborder les deux points centraux d’un service qui entend se positionner sur une clientèle de joueurs : la qualité d’affichage et la réactivité. Là-dessus, les améliorations sont flagrantes : auparavant, l’image transmise par Shadow pouvait souffrir d’un léger effet de flou lorsque l’on poussait les résolutions au-delà du 1080P, de même que dans certains cas, des éléments présentant un fort contraste pouvaient être rendus avec une précision discutable. Aujourd’hui, ces problèmes se conjuguent au passé et le flux vidéo délivré par Shadow renvoie des visuels impeccables en 1080P ou en 4K, sur le bureau Windows 10 ou en jeu. La différence avant / après est particulièrement visible sur la finesse des éléments textuels. Par ailleurs, nous avions le souvenir d’une expérience assez « laggy » en résolution 4K. Là encore, c’est du passé.

De retour sur Shadow : On refait le point sur le service de Cloud Gaming françaisDe retour sur Shadow : On refait le point sur le service de Cloud Gaming françaisDe retour sur Shadow : On refait le point sur le service de Cloud Gaming français

À la précision du rendu, on note que Shadow a gagné une touche de flexibilité, avec la possibilité pour l’utilisateur de configurer son flux de stream selon ses préférences et les possibilités de sa liaison internet : des options sont présentes dans le panneau de configuration Shadow afin de moduler la bande passante, de privilégier la qualité sur la fluidité ou l’inverse, ou de choisir son format d’encodage, H.264 ou H.265. On peut aussi laisser faire le système qui va alors trouver le meilleur compromis automatiquement. Porté par toutes ces améliorations, le service Shadow se montre maintenant très largement convaincant, et ce, que l’on passe par le boitier dédié, ou par l’application, sur un PC portable en Wifi ou sur un PC de bureau en filaire. Certes, nous avons bien eu de temps à autre quelques décrochages, et les brusques changements visuels (par exemple, un Alt TAB qui inflige le basculement d’une session du jeu au bureau Windows) restent délicats à gérer pour l’algorithme de compression, mais ces quelques défauts n’ont représenté qu’une faible exception au milieu d’un service majoritairement très propre. Notez tout de même que les exigences en matière de flux de données sont toujours assez hautes si l'on vise un fonctionnement optimal: comptez entre 10 et 30 Mbits/sec en usage bureautique, et entre 35 et 50 Mbits en jeu ou en vidéo. Sur une connexion à 15-20 Mbits, la qualité sera plus variable, mais le service restera viable, grâce à la fameuse souplesse de l'algorithme de compression, dont nous vantions les mérites pun peu plus haut.

De retour sur Shadow : On refait le point sur le service de Cloud Gaming françaisDe retour sur Shadow : On refait le point sur le service de Cloud Gaming français

Shadow ouvre parfois la voie à des usages originaux. Ici, nous utilisons donc un PC en local pour lancer Shadow, via lequel nous allons ensuite démarrer une session de League of Legends sous GeForce Now. D'un point de vue vidéoludique, ça n'a pas vraiment d'intérêt, mais cela donne une idée de l'ouverture et des possibilités voulues par Blade.

Second élément important qui nous avait marqués lors de notre première évaluation : le support des périphériques. De ce côté aussi, nous n’avons pu que mesurer le chemin parcouru. D’une compatibilité aléatoire au niveau des écrans et des pilotes de périphériques, nous sommes arrivés à un presque sans faute : nous avons bien remarqué quelques écrans noirs étranges sur l’un de nos moniteurs en passant par le boitier Shadow Ghost, ou une reconnaissance imparfaite de certaines résolutions en 21/9ème, ou en 1440P via l’application Windows, mais dans l’ensemble le service a reconnu et a su piloter tous les périphériques que nous lui avons présentés : clavier Roccat, souris Logitech, gamepad PlayStation ou Xbox, et même un volant T300RS. En fait, la seule véritable limite concernait les mises à jour de firmware : le T300RS en nécessitait par exemple une, qui ne passait pas sur Shadow. Nous avons du nous en remettre à un bon vieux PC en local pour cette délicate opération.

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Au-delà de ces arguments fondamentaux, les équipes de Blade ont travaillé un axe que nous n’avions pas identifié précédemment, mais qui nous a paru fort à propos après coup : l’aspect informatif. Sur les premières versions de l’interface, lorsque les choses se passaient mal (un démarrage Windows qui ne débouchait sur rien, une mise à jour bloquante, un BSOD), nous étions un peu livrés à nous-mêmes et sans autre recours que d’appeler le service support. Aujourd’hui, l’environnement Shadow inclut de nombreux systèmes informatifs, qui ne permettront pas d’identifier tous les problèmes, mais qui peuvent s’avérer très utiles. Par exemple, le process de démarrage du PC Shadow intègre maintenant des prévisualisations de ce que fait votre machine virtuelle durant le chargement de Windows, avant l’apparition du bureau. De fait, si le démarrage se trouve ralenti par une mise à jour quelconque, on peut le visualiser, et attendre patiemment, plutôt que de relancer le Shadow en pensant qu’il est planté, avec le risque de créer un problème là où il n’y en avait pas. Dans le même ordre d’idée, l’interface Shadow offre un accès à des outils de monitoring afin de vérifier l’état de la bande passante, le fonctionnement des composants du PC virtuel, etc…

Bref… En ce qui nous concerne, Shadow a (enfin) atteint l’âge de raison, dirons-nous. Cela veut-il dire que vous devez l’envisager dans tous cas, en remplacement de votre PC ? Pas tout à fait. D’abord, il reste le souci du stockage : Shadow n’a pas évolué à ce niveau et limite toujours l’utilisateur à 250 Go d’espace disponible, auquel il faut retirer la place de l’OS. C’est peu, beaucoup trop peu à notre sens, d’autant qu’à ce manquement s’ajoute la question de la gestion des disques externes, et autres clés USB : si vous en utilisez très régulièrement, la vitesse de transfert depuis ces périphériques sera dépendante de votre bande passante… qui sera déjà chargée par l’utilisation du Shadow. Il faudra donc souvent vous armer de patience.

De retour sur Shadow : On refait le point sur le service de Cloud Gaming français
Deux mots sur l'expérience Android

Une manette, un téléphone ou une tablette, et une bonne liaison à internet, voilà qui devrait vous suffire en théorie pour profiter de vos derniers jeux PC, dans les transports en commun, ou dans le confort de votre canapé, pendant que madame ou que les enfants réquisitionnent l'écran familiale. En pratique, l'expérience Shadow est certes particulièrement grisante sur Android, même si elle ne fera office que de solution de secours. Si la plupart des jeux tournent de manière acceptable, l'input lag peut parfois être prononcé, selon la qualité du réseau Wifi ou 4G.

Dans un autre registre, le boitier continue de nous laisser perplexes. Le nouveau Shadow Ghost dispose d’un design plutôt avenant, et il se pare de quelques nouvelles fonctionnalités intéressantes, comme le support d’une connexion Wifi et des périphériques Bluetooth. On note également que la connexion vidéo passe maintenant par un port HDMI 2.0 plus répandu, tandis que deux ports USB 3.0 font leur apparition aux côtés de 2 ports USB 2.0. Enfin, la consommation n’a rien à voir avec celle d’un PC classique, puisqu’elle se limite à 4 à 5 Watts au maximum. Cependant, l’aspect connectique du boitier Shadow Ghost reste limitant. Pour peu que l’on fasse l’impasse sur l’utilisation du Bluetooth, un clavier, une souris et un gamepad ne laisseront plus qu’un port USB disponible, obligeant à quelques jonglages. Là encore, c’est trop peu, notamment pour un usage gaming. Enfin, il n'y a toujours aucune gestion multi-écran. Ca n'impactera pas tout le monde, mais mieux vaut en être averti.

De retour sur Shadow : On refait le point sur le service de Cloud Gaming français

Entre cet argument et la question du stockage, Shadow ne sera donc pas une solution qui conviendra à tout le monde. Selon notre opinion, et en l’absence d’un boitier plus fonctionnel, le service proposé par Blade n’est pas encore suffisamment abouti pour se substituer complètement à un PC classique. A contrario, si vous disposez déjà d’une machine valide, et que vous envisagez soit son remplacement, soit sa mise à jour, notamment pour récupérer de la puissance de calcul, alors Shadow est une possibilité que vous devriez étudier. Votre PC y gagnera une seconde jeunesse, pour un investissement relativement modéré, et le fait de pouvoir profiter de votre environnement cloud aussi bien sous Windows que sous Android ouvre des perspectives intéressantes. Et l’offre étant sans engagement, il sera facile de revenir vers une bonne vieille tour si le besoin ou l’envie revenait. Qu’il en soit, Shadow se positionne aujourd’hui comme un service de qualité, et devance la plupart des services de cloud gaming actuellement disponible, exception faite peut-être de GeForce Now, dont il faut cependant rappeler qu’il est plus spécialisé (ce n’est vraiment QUE du cloud gaming) et qu’il semble engager dans une phase bêta privée de (très) longue durée.

De retour sur Shadow : On refait le point sur le service de Cloud Gaming français

L’avance prise par ce service français ne signifie pas pour autant que la partie est gagnée. Pour commencer, l’expansion de Shadow reste subordonnée au développement du très haut débit en France, ce qui explique sans doute les ambitions internationales affichées par Blade ces derniers mois, afin de trouver de nouveaux leviers de croissance. Également, comme nous le soulignions en introduction, Blade n’aura pas en face d’elle des entreprises qui lui ressemblent : sous peu, des Google, des Tencent ou des Microsoft font se lancer concrètement dans le cloud gaming, et les moyens qu’ils peuvent déployer pour s’imposer sont sans commune mesure avec ceux de Blade. C’est sans doute pour cela qu’il faudra rapidement peaufiner l’existant, en y ajoutant de nouvelles fonctionnalités. Par exemple, nous aurions apprécié de disposer d’une gestion de différents profils, afin d’adapter le démarrage du Shadow et de son Windows à la plateforme physique qui la reçoit (tablette, téléphone Android ou PC). C'est en partie l'idée derrière le projet Shadow Beyond, une interface consultative de son PC Shadow dédiée à Android, mais cette dernière n'était pas accessible lors de nos essais. C’est de toute façon l’absence d’une solide offre de stockage qui manque le plus dans l'immédiat. Nul doute qu’avec des fondamentaux aussi maitrisés, cette nouvelle étape devrait être franchie rapidement.

Commentaires
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bygpygg bygpygg
MP
Niveau 5
le 16 mars 2019 à 23:22

Pour les utilisateurs de Shadow qui jouent à la manette bluetooth : pas trop de latence entre la pression des boutons et l'action à l'écran ? (Sur du 60fps par exemple)

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