Vous n'êtes sans doute pas sans savoir que Pokémon GO propose à ses utilisateurs de se déplacer dans le monde réel afin de s'adonner aux joies de la capture de créatures virtuelles. Un concept qui amène les dresseurs en herbe à s'aventurer un peu partout, quitte à violer parfois le concept de propriété privée, ce qui n'est pas du goût de citoyens nord-américains qui ont décidé de mener une action collective (via Variety).
À l'origine de cette action collective se trouve notamment Jeffrey Marder, habitant du New Jersey ayant la malchance d'habiter à l'emplacement d'un PokéStop, un point d'intérêt qui a rapidement incité plusieurs joueurs à venir toquer à sa porte afin de pénétrer dans son arrière-cour, pour capturer des Pokémon. Des plaintes du même genre se sont multipliées à travers le pays, ce qui a mené à une action collective, amorcée peu de temps après le lancement de Pokémon GO, en juillet 2016. Elle a finalement été présentée au tribunal de Californie jeudi dernier. Si elle est acceptée, Niantic s'engagerait à retirer sur demande et sous quinze jours les points d'intérêt présents sur une propriété - ou proches de 40 mètres - et à éviter de placer de nouveaux points sur des espaces privés. L'entreprise américaine devrait également mettre en place un formulaire sur son site web afin de faciliter les demandes de retrait pour les utilisateurs. Enfin, un message d'avertissement serait intégrée directement dans l'application lors de raids impliquant plus de dix personnes, les incitant à faire preuve de respect.
Pokémon GO nous explique le fonctionnement des combats de dresseurs