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Journal de bord Avatars : les maitres du Sel

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Djidane01 - Contributeur jeuxvideo.com

Avatars : les maitres du Sel

Nous sommes à une heure où il est de bon ton de brûler les grosses productions pour porter aux nues les plus artisanales, ou celles qui en ont l’air. Salt and Sanctuary, qu’on vous a déjà dépeint dans ces colonnes, est de celles-là. Très pro dans sa réalisation (tant qu’on ne gratte pas trop en profondeur) mais faisant remonter des sensations nostalgiques aux amateurs d'un Symphony of the Night, cette aventure peut aussi bien enchanter que décevoir, et ce au sein d’une même partie. C’est pour cela que j’ai souhaité résumer les sensations éprouvées par mes avatars dans un journal de bord moins formaté qu’à l’accoutumée.

Avant propos

Ce journal de bord n'a pas vocation à offrir un roleplay exhaustif de la vingtaine d'heures de jeu que peut durer une première partie de Salt and Sanctuary. Il tentera en revanche de donner une idée de la diversité d'expérience et d'amusement que peuvent montrer les jeux de ce style. En effet, s'il tient plus du metroidvania légèrement épicé que d'un monument comme Dark Souls, le jeu offre pléthore de choix en matière d'évolution du personnage. Des choix qui influencent complètement ce que le joueur retirera de sa partie et des parties suivantes.
Notez également que j’ai opté pour la succession de nouveaux personnages plus que pour le NG+ qui n’a, pour moi, aucun intérêt ici.

Je m'éveille à la conscience à bord d'un bateau voguant sur des flots déchainés. Qui suis-je ? Que fais-je là ? Il me semble me souvenir vaguement d'une princesse à protéger, mais rien d'autre. Pas le temps d'y songer de toutes façons puisqu'une ribambelle de pirates choisit ce moment précis pour nous aborder. J’avise alors mon bouclier et ma lourde masse, qui complètent mon armure de plate – je suis de toute évidence un paladin – et m’élance vers le pont, pourfendant l’envahisseur, à la recherche de mon hypothétique damoiselle. Arrivé là-haut, c’est avec effroi que je constate la présence d’une créature monstrueuse, irréelle, une sorte d’énorme Kraken d’ébène. Il n’y a pas de combat. Encore étourdi par mon récent éveil à la conscience, je ne suis pas totalement maître de mon corps, et à peine ai-je esquissé un geste que l’Indescriptible Profondeur m’envoie par le fond avec le bateau. Est-ce déjà la fin de mon voyage ?

Avatars : les maitres du Sel

Les vieux c'est vachement mystérieux

Apparemment pas. Par je ne sais quel miracle, j’ai échoué sur une ile, tous mes membres sont intacts, sans même que ma lourde armure ne me fasse couler à pic. Il doit y avoir un bon dieu… D’ailleurs je rencontre un vieux qui semble tenir à me baptiser et me demande ce à quoi je crois parmi les divinités qui ont cours en ces lieux, à savoir les Trois, la Lumière de Devara, ou les Apôtres du Fer. Toujours dans le coaltar et pas vraiment rompu à la religion, je ne suis pas plus avancé pour autant sur la réponse à donner. Et je l’enverrais bien voir là-bas si j’y suis, mais le vieux ne semble pas disposé à me lâcher sur la question. Je décide donc au hasard de me présenter comme fidèle des Trois, et me voilà porteur d’un chandelier à trois branche, officiellement confirmé dans une nouvelle foi.

Avatars : les maitres du Sel
Ni la première ni la dernière des morts.

Je trouve d’ailleurs rapidement un sanctuaire à consacrer, quoique je n’en voie pas vraiment le bénéfice pour le moment. Mais après quelques mètres, je tombe dans un traquenard : une demi-douzaine de malandrins me tombent sur le râble, qui ne trouvent que les pointes de ma masse sur le coin de la tronche. Pas d’état d’âme, c’est eux ou moi. Seulement quelques lieues plus loin, rebelote avec une nouvelle horde. J’ai beau lutter, mes forces s’amenuisent et un mauvais coup mal placé me fait tomber à terre, laissant les ennemis déchainés profaner mon corps. Ah, peste, je meurs, maman au secours, les dieux, mon chat resté à quai (j’imagine du moins, c’est une pensée positive pour un amnésique) je tombe dans un soupir qui me… Ah ben non tiens, un vieux (oui encore) traine ma dépouille vers le sanctuaire et me voilà subitement frais comme un gardon. Je ne sais pas comment tout cela marche mais à l’évidence, je suis immortel. En tout cas ça va m’être bien pratique pour triompher des embûches, d’autant que j’ai également croisé quelques morts-vivants sortants de terre ; au moins le combat sera équilibré.

Il ne peut en rester qu'un

Avatars : les maitres du Sel

Galvanisé par cette trouvaille utile quoique perturbante, je repars à l’assaut du chemin. Soldats zombies, archers qui me harcèlent, j’ai l’impression que le monde entier m’en veut. Je meurs beaucoup mais apprends de mes erreurs, d’autant plus qu’à chaque essai mon retour à la vie remet l’ensemble du monde comme il était quelques minutes avant, comme si le sanctuaire maintenait l’île et ses habitants dans un état quasiment figé. Je traverse une sorte de village plongé dans la pénombre, passe devant une sorte de grand candélabre et m’aperçois qu’un peu plus loin se trouve un gigantesque soldat trempé des pieds à la tête. Son énorme épée m’envoie valser à l’autre bout de l’arène comme une vulgaire poupée de chiffon mais il en faut plus, bien plus pour m’arrêter. Après une première mort, je parviens à esquiver ses coups téléphonés et à occire l’outrecuidant chevalier. Victoire ! Il s’effondre dans un râle et se désagrège en une fine cendre, que je m’empresse de recueillir dans mon paquetage. C’est peut-être crade et peu respectueux mais on ne sait jamais, ça pourra peut-être servir.

Avatars : les maitres du Sel

Je me remets en route et franchis les prochains obstacles : encore des morts-vivants, bandits et leurs sangliers apprivoisés, divers types de pièges qui m’envoient ad patres quand je ne m’y attends pas, et de nouveaux ennemis surpuissants, semblant disposés là dans le seul but de tester ma puissance. La seule bonne âme que je rencontre dans ce monde de brutes vient d'un Chevalier sans maîre. Il n'a pas vu ma princesse mais me confie vouloir s'attaquer au château qui barre la route à l'est, et tuer le dragon qui y réside. Malheureusement que ce soit lui ou moi, personne ne peut en franchir le seuil devant l'absence de pont. Rien à faire pour le moment, et j'ai déjà tout un village abandonné à explorer. Je laisse donc là mon compagnon d'infortune et me remets en route. Le village en question est plutôt vide et son architecture m'échappe un peu — les gens qui vivaient là n'avaient certainement jamais entendu parler d'ergonomie, ni d'hygiène d'ailleurs car de nombreux pendus pourrissants égayent le bord des rues. Ambiance. Et alors que je ne suis déjà pas rassuré, je suis soudainement invectivé par une espèce d'épouvantail, un corps crucifié sur deux planches de bois, les bras ballants. La chose est apparemment douée de parole, mais ne fait pas d'efforts pour être compréhensible. J'acquiesce donc pour être poli et poursuit ma route l'air de rien. Le bois que je traverse et le donjon qui suit n'ont rien d'exceptionnel, si l'on exclut que le monde entier semble vouloir ma peau. Pas de bol pour eux, je suis immortel.

Nouveau look pour une nouvelle mort

Ma petite masse a par contre bien du mal à tenir la distance depuis quelques heures, même contre de simples péons. Je commence aussi à sérieusement envisager de laisser tomber mon bouclier qui m'entrave plus qu'il ne me protège, en vérité. Mais au profit de quoi ? Les courtes épées ne me semblent pas plus adaptées à ma personne que les fourches ou l'arc que j'ai pourtant ramassés, par principe plus que par utilité. C'est donc probablement la divine providence qui met sur ma route un énorme marteau de guerre. Tellement énorme que je ne peux l'agiter qu'à deux mains. Et je me sens soudainement puissant. N'y voyez pas un symbole de virilité mal placée, mais plus l'arme rêvée pour un gros costaud comme moi. Grâce à elle je reprends confiance, et je commence à littéralement pulvériser les créatures vaguement insectoïdes qui m'assaillent et me donnaient bien du mal tantôt. Vengeance !

Avatars : les maitres du SelAvatars : les maitres du Sel

C'est alors qu'au détour d'une place, je vois un petit être déguisé en bouffon, suspendu au plafond la tête en bas. Je dois attirer les tarés, c'est formidable. De son charabia, je tire une proposition de me marquer la peau au fer rouge, supposée m'aider dans ma progression. Il y a des choses qui ne se refusent pas. Me voilà heureux propriétaire de cloques vaguement artistiques sur le dessus de la main, mais celles-ci me permettent inexplicablement d'inverser la gravité de ma personne dès que je touche un de ces obélisques noirs. D'ailleurs il me semble me rappeler qu'il y en avait un aux portes du château, voilà qui n'est probablement pas une coïncidence. Arrivé au fameux obélisque, je me retrouve effectivement collé au plafond, et n'ai plus qu'à tranquillement marcher jusqu'à la porte opposée. C'est quand même beau la technologie moderne. Pas grand-chose à dire sur le château sinon qu'on y rencontre pêle-mêle d'énormes chevaliers en armure, des cranes volants, et une Vouivre cracheuse de feu. La routine en somme. J'y rencontre aussi le chevalier bien content que je me sois débarrassé de sa proie sans qu'il n'ait à se fatiguer, ainsi qu'une voleuse qui m'apprend à rebondir contre les murs comme si de rien n'était, mais je ne m'étonne plus de rien arrivé à ce stade.

Avatars : les maitres du SelAvatars : les maitres du Sel

Et la routine s'installa

Avatars : les maitres du Sel

Les zones s'enchaînent, combat, escalade, combat. Je traverse tour à tour des cavernes, une geôle remplie d'instruments de torture et une sorte d'énorme pyramide en bord de plage. J'ai eu beau emprunter une petite embarcation pour traverser un bras de mer, je reste bloqué sur cette maudite île, me retrouvant sans cesse dans des endroits déjà visités. Comme l'impression d'être perdu dans un gigantesque labyrinthe. Grâce à mes nouveaux pouvoirs, je virevolte jusqu'à un petit château inexplicablement fixé au beau milieu du ciel. Le frisson de la découverte n'a duré qu'un moment et j'ai repris ma route. Je ne m'amuse plus. L'effet de mon marteau peut-être, mais les combats sont soporifiques, au point que j'en néglige mon armure. Peut-être aussi que sans peur de mourir on ne ressent plus le frisson du combat. J'ai laissé tomber mes trois dieux au profit de la Maison des Splendeurs, qui m'a appâtée avec ses colifichets, ses armes clinquantes et ses Vins dorés qui me revigorent. Je ne sais si j'en tirerai la vérité, mais je n'en ai jamais trop.

En parlant de vérité, j'ai pu discuter avec mes compagnons d'infortune, le chevalier et la voleuse, tout aussi dépités que moi. Cette dernière m'a même confié qu'elle était, elle aussi, chargée par la couronne d'escorter un noble durant la traversée des mers. Mais à force de fureter sur l'île, elle n'a trouvé que son cadavre. Un cadavre portant la marque des esclaves. Cette révélation, si tant est qu'elle s'applique à ma princesse — comment en serait-il autrement — me glace le sang : quelqu'un envoie donc des mercenaires dans des missions de pacotilles et les bloque sur cette maudite île. Mais dans quel but se donner tout ce mal ? Ne pas le savoir, c'est probablement le pire.

Avatars : les maitres du SelAvatars : les maitres du Sel

Soudain au sortir d'un bois, le bout de la route. Les confins de l’ile se font sentir, je n’irai pas plus loin dans la seule direction horizontale. Pas ici du moins. Il y a bien plus loin un grand type hostile, une ombre patibulaire qui fait jaillir des pieux du sol et me rappelle étrangement une rencontre de mon moi passé, mais le combat est vite expédié. Plus loin je rencontre le chevalier sans Maitre. Lui en a soupé de cette quête qu’il ne comprend pas, et décide de s’arrêter là – personnellement j’ai d’autres idées en tête. En repartant dans l’autre sens, vers le lac de Siam, je me rappelle d’un passage encore inexploré. J’y trouve une sorte de complexe industriel ultramoderne, comme les restes d’une civilisation plus avancée. Moins ragoutant, des sortes de gros yeux globuleux me barrent la route en me fixant du regard (ou du moins regardent dans ma direction générale) et me sautent dessus dans un bruit de chair molle. Une fois ceux-ci réduits à l’état de gros nerfs optiques inoffensifs, je repars dans un réseau de tuyaux d’air pulsés m’emmenant vers les profondeurs, jusqu’à atterrir dans une crypte. On n’y voit goutte ici, mais j’ai l’habitude. Les robots géants et hommes de pierre tapent fort mais ne sont pas non plus du genre à m’arrêter, quelques coups de marteau ont raison de leurs velléités sur ma personne. De même pour un trio constitué d’un roi, d’un juge et d’un Chevalier à la tronche pourrie, et d’un grand dragon en suivant. Mais dans la pièce d’après, l’air a changé.

Vers l'infini et au delà

Avatars : les maitres du Sel

Le palais plongé dans la pénombre, mais où luit une lueur blafarde, semble figé dans l'éternité. Plus de monstres, plus un bruit. Juste un escalier au-devant duquel se trouve un vieux. J'en ai tellement rencontré, des vieux, que je ne sais pas si c'est toujours le même ou une personne différente à chaque rencontre - mais suis-je toujours le même, moi ? J’ai l’impression d’avoir vécu cent vies et pourtant quelque chose me dit que cela ne fait qu’une grosse quinzaine d’heures que j’ai débarqué sur l’ile. Il s’en est passé des choses, tellement que j’en ai perdu la notion du temps en plus de la raison, conséquence de tous ces décès successifs. Je sens pourtant au profond de mon âme que j'arrive à la fin du périple. Le vieil homme confirme, me signifiant qu'au bas des marches m'attend un dieu anonyme qu'il me faudra vaincre. Mais en fait de dieu, je n'y trouve qu'un grand type en armure comme j'en ai tant tué. Le combat ne fait pas un pli et le Dieu sans Nom, comme le désignait le vieux, s’effondre dans un râle. Soit il était fragile, soit c’est moi qui suis particulièrement aguerri désormais. Plus loin ne se trouve qu’un puits à la profondeur abyssale, seule porte de sortie évidente. Je ne sais pas si c’est ce qu’on attend de moi mais au pire, que risquons-nous, moi et mon immortalité ? Sans plus y réfléchir, je saute.

Avatars : les maitres du Sel

Puis je tombe dans le néant. Cela dure des heures, j'y perds la notion du temps, de mon existence, de mon moi tout entier. Lumière aveuglante. J’entends en mon esprit une voix, lointaine, qui fait écho à mon existence vénale, comme si mes choix importaient peu et que tout mon périple se résumait à la croyance en la Maison des Splendeurs. Mon corps de sel semble retourner à la terre, libre de tout but, paisible…

Avatars : les maitres du Sel

Même joueur joue encore

… mais pas mon esprit qui continue de fonctionner à plein régime. Je n'ai pas l'impression d'avoir accompli mon destin, c'est peut-être ce qui me pousse, par je ne sais quel miracle, à m'éveiller à nouveau. Je suis revenu sur le bateau d'antan, d'avant la catastrophe. Étrange comme ma lourde armure d'autrefois a laissé la place à des nippes rappelant la tenue habituelle des mages. D'autant que mes bras jadis si épais sont désormais ceux d'une frêle femme, tout juste capable de soulever une branche d'arbre-sel, et que coule dans mes veines une puissance qu'on jurerait magique. Peu importe pour le moment, la créature des profondeurs s'impatiente. Si combat il y a cette fois, celui-ci finit à nouveau par tourner en ma défaveur. Je ne m'en fais pas, ma conscience intacte me rappelle que j'arriverai tout de même au rivage, intact.

Tiens, un vieux. Il avait failli me manquer...

Avatars : les maitres du Sel

Parlons-en de cette conscience... J'ai beau me rappeler de mes actions passées et des embuches à venir, cela n'explique pas mes connaissances poussées en une foultitude de sujet, comme l'emplacement d'armes ou d'objets qu’il ne me semble pourtant jamais avoir utilisé. Comme si une force omnisciente était en communication constante avec mon esprit. J'en profite pour tracer mentalement la carte de ce que je vais accomplir et me met en marche.

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Sachant pertinemment les avantages que j’y gagnerai, je me décide à épouser la cause de la déesse Devara, dans un premier temps du moins : les premiers pas sur l’ile pour une mage, si sujette à la fatigue mentale, seront facilités par les attributs revigorants offerts à ses apôtres. Et je compte bien cette fois exploiter tout l’arsenal disponible pour changer mon destin. Si ma petite épée est bien pratique pendant quelques lieues, la maigre flammèche qui sort de ma baguette s’avère en revanche tout à fait inutile. Je me débrouille donc pour obtenir l’une de ces effigies de pierre représentant un mage, et la présente à l’autel du sanctuaire. Un marchand enturbanné survient sur ces entrefaites et me propose quelques grimoires et baguettes magiques ; je me décide pour une cane gravée d’incantations que je tiendrai à deux mains, et un sortilège de foudre. Bien m’en a pris : les combats suivants sont un massacre, puisque je crame toute vie sur vingt mètres sans même m’essouffler. Je me surprends moi-même.

Avatars : les maitres du SelAvatars : les maitres du Sel

Imma firin mah lazor !

J’avance facilement, mais au moins je m’amuse. J’ai obtenu un nouveau grimoire dans le château, qui me permet désormais d’envoyer de petites billes de foudre dans la direction que je veux. Prises séparément cela ne fait pas grand dégât, mais quand je mets la dose pas grand-chose n’y résiste. Cela me permet même, avec de l'entraînement, de me soustraire momentanément à la gravité pour me maintenir hors de portée des monstres. Ni Vouivres, ni cyclopes, pas plus les alchimistes dérangés que l’espèce de pirate avec les tripes à l’air ou les diverses abominations. Je peux même m’invoquer un petit familier de flamme pour bruler les effrontés. Je pourrais y prendre gout, mais j’aimerais revenir à une action plus directe.

Avatars : les maitres du Sel

Je hèle donc un alchimiste et lui fournis ma vieille épée ainsi que quelques ingrédients, l’oreille d’un de ces spadassins fantômes ainsi qu’un diamant brut, en plus d’un peu de sel. Son affaire faite, il me tend une sorte de longue arme blanche orientale et affutée comme un rasoir. En la prenant en main, je sens la magie déferler et sais d’instinct que c’est là l'arme rêvée pour une combattante telle que moi, qui se voit en épéiste magique. Je complèterai ma panoplie en transmutant ma cane avec une oreille de la sorcière du lac. Me voilà presque paré. Tournant le dos au lac, j’entreprends de gravir les marches éphémères apparaissant dans la lumière. L’ascension est rude et je trépasse plusieurs fois en chutant, mais je finis par atteindre les Gardiens du Feu et du Ciel. Reniant mon obédience de courte durée, je travaille d’arrache-pied pour me voir récompensé de cristaux et potions à même d’amplifier ma magie, et d'un sort aussi puissant qu'un souffle de dragon.

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Si je découvre quelques lieux encore inconnus de mes anciennes vies, notamment un gouffre sans fond, je ne fais pas dans le détail et me hâte vers la crypte recelant mon dernier adversaire. Le combat, moins facile à mon gout que d’ordinaire, n’en tourne pas moins à mon avantage et je m’avance serein vers le puits de renaissance. Il m’avait semblé entrapercevoir la silhouette de l’épouvantail, au loin, mais ce n’était peut-être qu’un mirage. A nouveau le néant m’embrasse, faisant cette fois résonner l’appel des cieux à ceux de mon clan. Ce n’est pas encore aujourd’hui que j’aurai des réponses claires.

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Saurai-je jamais qui je suis ? Combien de boucles me faudra-t-il pour comprendre les tenants et aboutissants de ma quête – si tant est qu’ils existent – et quel est l’instigateur de ce complot ? Impossible à dire tant il me semble être baladé dans le noir complet. J’ai par contre peur d’avoir pris gout à cette sensation, qui d’appréhensions en échecs aboutit à la toute-puissance avant d’en faire table rase pour recommencer d’un sel à nouveau pur. Peut-être était-ce là le but ultime, en définitive.

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Commentaires
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popdog34 popdog34
MP
Niveau 10
le 05 juin 2016 à 23:11

Ca va, jeuxvideo.com se fait plaisir sur les références pop-culturels dans leurs sous-titres :

Les vieux c'est vachement mystérieux > Kaamelott
Il ne peut en rester qu'un > Highlander
Nouveau look pour une nouvelle mort > Christina cordula
Vers l'infini et au delà > Toy story
Même joueur joue encore > Pub orangina rouge
Imma firin mah lazor ! > Cell dans Dragon Ball Z

Oui je sais vous êtes impressionnés par mes connaissances... hmm pas d'autographes !

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