La version définitive de ce chef d'oeuvre avec en prime le hero d'origine, un nouvel arc scénaristique et une fin inédite qui apporte beaucoup au lore.

Mais un jeu qui a malheureusement le défaut de nous faire faire beaucoup d'allers retours et a etre poussif au niveau de l'obtention de ses différentes fins. N'en reste pas moins un jeu culte qui est a mon sens bien supérieur a Automata que se soit dans son univers, ses personnages ou son scenario et qui possede l'une des plus belles musiques du jeu video: Kainé Salvation.

Une tuerie mis à part le début avec les allées retour à la bibliothèque le gameplay rien a dire les graphismes sont aussi bien que automata et l histoire une dinguerie vraiment je suis pas dessus

En dehors du fait que les quetes secondaires soient sans interet et les aller-retours tres nombreux, ce jeu est une pure merveille. Le gameplay est top, la narration exceptionnelle et l'ost divine.

J'ai du respect pour Yoko Taro, bien que j'ai trouvé l'intégralité de ses jeux surestimé ( une manière de narrer "originale" ne suffit pas à faire un bon jeu quand tout le reste pèche ) Il possède indéniablement une patte bien à lui le plaçant à coté d'autres créateurs emblématique, comme Swery, Suda 51 et la compagnie.

Malheureusement comme indiqué entre parenthèse, ses jeux sont tout le temps remplis de tares derrière les qualités de la narration, et ce Replicant ne fait pas exception à cette règle.

J'avais déjà commencé l'aventure à l'époque sur PS3, les allées retours à répétitions avaient finis par avoir raison de moi. Mais me voilà aujourd'hui avec des années en plus, prêt à redonner une chance à ce jeu dans sa version remasterisé, au final, le gamedesign, qui était déjà terriblement mauvais et daté à l'époque, l'est encore + aujourd'hui.

Encore une fois, l'histoire est très agréable à suivre, elle n'a rien d'incroyable mais c'est surtout dans sa manière d'être raconté et narré très "Kojimesque" dans l'esprit, avec du brisage de 4 eme mur en veux tu en voilà, du jeu qui s'auto critique, le fait que rien n'est tout noir ou tout blanc que l'expérience ce démarque, Yoko Taro est définitivement très bon pour raconter des histoires de manière original.

De plus comment ne pas saluer les musiques de Keiichi Okabe, qui sont de véritables chefs d'oeuvres et qui participent à rendre les NieR si unique.

Malheureusement, c'est ici que les points positifs s'arrêtent, le plaisir de jeu fut pour moi inexistant. Le game design général digne d'un jeu PS2 (et encore, du début de l'ère PS2) est une souffrance à parcourir, le jeu est insultant envers notre temps libre, les allers retours ne s'arrêtent absolument jamais (vraiment, jamais) la difficulté est mal calibré (on roule sur le jeu en normal, en difficile on ne prends pas + de dégats, en revanche les ennemis deviennent des Sac à PV rendant les combats interminable), la moindre quête annexe nous renvois au pire fedex du pire MMO et on finira vite par se concentrer uniquement sur celles qui donnent des armes pour jeter les autres à la poubelle. On passe notre temps à retourner aux mêmes endroits, encore, et encore, et encore toute l'aventure.

Il y'a des aberration de design comme le fait de devoir retourner 5000 fois dans la même bibliothèque se trouvant dans le village, avec à chaque fois un chargement à la clé, pour rentrer et sortir, alors qu'il aurait été sans doute possible de charger cet intérieur avec le Village.

Le fait de nous faire aller à un point A, qui nous dira d'aller à un point B, qui nous dira de retourner au point A.

Vraiment, les allés retours m'ont totalement flingué l'expérience. Le pire étant que le jeu s'en moque souvent au travers du grimoire Weiss, se plaignant de devoir gambader de gauche à droite en permanence, malheureusement donner un coté self aware au jeu ne fait pas disparaitre le défaut.

Le pire étant que le système de fin, pourtant une excellente idée à la base, vous obligera à refaire encore et encore l'acte 2 jeu 3 fois ( deux si vous gardez une sauvegarde de coté ) cinématiques et dialogues inclus, et la toute dernière fin vous fera refaire la moitié de l'acte 1 dans son intégralité. Ce qui n'apporte absolument rien en dehors d'étirer artificiellement et inutilement la durée de vie du jeu, en plus d'appuyer encore plus sur le défaut déjà ridicule des allers retours intempestif et de l'impression d'être la bonne à toute faire du village.

Il aurait été largement possible de combiner les runs B et C ensemble, vu le peu qu'elles apportent indépendamment l'unes de l'autres, largement possible de ne pas avoir besoin de nous proposer de refaire autant de fois les même passages du jeu, de nous proposer de les skipper, même la fin E n'avait pas du tout besoin de nous faire refaire 2 heures de l'acte 1, Il y'a des errance de gamedesign inexplicable et je peine à croire qu'elles ont toute été conservé dans ce remaster. Il y'avait moyen de rendre le jeu 2x plus digeste et agréable à parcourir.

Bref, pour résumer si la narration made in Yoko Taro fait toujours mouche, si la musique est un véritable délice pour les oreilles, je trouve que toute la partie "jeu vidéo" pur du soft est raté, mal pensée, inutilement étiré (en dehors des quêtes fedex le rikiki open world n'apporte strictement rien), les allers retours, le fedex, devoir retourner dans les même lieux une tonne de fois, on a vraiment l'impression de faire un bond 20 ans en arrière niveau construction.

Je ne saurais même pas si je dois le recommander ou non, je me dis que se mater l'histoire sur youtube et s'écouter l'OST à coté serait surement un gain de temps considérable.

Une parodie de jeu-vidéo.
Gameplay brouillon et imprécis, répétitif et peu varié. Beaucoup d'inutilité pour essayer de camoufler la pauvreté du système de combat. Mais le pire restant la construction répétitive du jeu, qui n'apporte que frustration et dégoût.
Histoire incohérente malgré sa construction alambiquée qui essaye de raccrocher les wagons.
Personnages imbuvables, plein de contradictions, afin de combler la superficialité du lore par un pathos lourdingue et grandiloquent.

C'est typiquement ce que je déteste dans la création moderne, du bling-bling conceptuel, sans moyen, sans réflexion, allant jusqu'à l'absurde involontaire.

Je mets 5 pour la BO, grandiose, contrairement à tout le reste du jeu.