On reprend conscience. Où sommes-nous ? Ah mais oui, c'est chez nous. Cet objet nous dit quelque chose. On le touche, il nous rappelle un souvenir : quand nous avons rencontré Dylan, notre mari. Où est-il d'ailleurs ? Les affiches au mur, les photos... quand nous nous rapprochons, nous finissons par nous rappeler peu à peu. Mais pourquoi tous ces post-it partout ? Qui est cette personne qui a laissé un message sur le répondeur et semble nous connaître ? Où sont les toilettes, déjà ? Qu'avions-nous prévu de faire aujourd'hui ? Où est Dylan ?
Une heure (durée réelle du jeu) dans la peau d'une personne lambda qui a commencé à tomber dans la démence, probablement la maladie d'Alzheimer. On doit à la fois comprendre le présent et remonter le fil des événements passés. Le monologue intérieur, les flashbacks et la musique sont d'une justesse impressionnante, et on ressort de l'expérience avec l'estomac noué.
Un jeu rare dans son intention comme dans sa réalisation, qui laisse des traces.