Il n'y a pas vraiment d’énigme dans Lost at Sea... à la manière d'un What Eemains of Edith Finch, vous explorez, vous écoutez, vous découvrez, vous comprenez. L'île est plutôt grande et la boussole sera indispensable pour trouver tous les objets et donc, reconstituer les étapes de la vie de cette famille décharnée. Alors pour débloquer lesdits objets, ce ne sont pas des puzzles à résoudre...mais plutôt des sortes de mini-jeux, des actions pas toujours très bien foutues d'ailleurs, mais rien non plus qui gâche le plaisir de l'exploration. Ce n'est pas non plus tout à fait relaxant puisqu'une menace persiste et vous empêche de mener à bien cette quête. Difficile de développer sans spoiler, mais sachez qu'il est possible de mourir à tout moment... sans être une contrainte pour la progression. Quant au scénario, il est assez poignant. Il pose les bonnes questions, c'est un portrait de la mort érigé en art de vivre. La rigueur aiguë des métaphores, c'est ce qui m'a le plus marqué. Notamment les dessins pendant les flashbacks, ils sont magnifiques. J'avais reproché au jeu Call of the Sea son côté fantastico-potache et ses puzzles un peu trop difficiles. Seulement j'avais adoré la richesse visuelle de ses décors. Ici, c'est tout l'inverse. Pour moi l'histoire ne se plante jamais mais techniquement, ça pique un peu. Surtout sur la nouvelle génération ! Un petit peu d’indulgence pour apprécier à sa juste valeur, ce court jeu narratif à l'ambiance morose mais jamais déplaisante. Un bon moment ! Et un bon jeu indé.
Il n'y a pas vraiment d’énigme dans Lost at Sea... à la manière d'un What Eemains of Edith Finch, vous explorez, vous écoutez, vous découvrez, vous comprenez. L'île est plutôt grande et la boussole sera indispensable pour trouver tous les objets et donc, reconstituer les étapes de la vie de cette famille décharnée. Alors pour débloquer lesdits objets, ce ne sont pas des puzzles à résoudre...mais plutôt des sortes de mini-jeux, des actions pas toujours très bien foutues d'ailleurs, mais rien non plus qui gâche le plaisir de l'exploration. Ce n'est pas non plus tout à fait relaxant puisqu'une menace persiste et vous empêche de mener à bien cette quête. Difficile de développer sans spoiler, mais sachez qu'il est possible de mourir à tout moment... sans être une contrainte pour la progression. Quant au scénario, il est assez poignant. Il pose les bonnes questions, c'est un portrait de la mort érigé en art de vivre. La rigueur aiguë des métaphores, c'est ce qui m'a le plus marqué. Notamment les dessins pendant les flashbacks, ils sont magnifiques. J'avais reproché au jeu Call of the Sea son côté fantastico-potache et ses puzzles un peu trop difficiles. Seulement j'avais adoré la richesse visuelle de ses décors. Ici, c'est tout l'inverse. Pour moi l'histoire ne se plante jamais mais techniquement, ça pique un peu. Surtout sur la nouvelle génération ! Un petit peu d’indulgence pour apprécier à sa juste valeur, ce court jeu narratif à l'ambiance morose mais jamais déplaisante. Un bon moment ! Et un bon jeu indé.