Tout simplement géant. Bien que la PS1 n'ait pas les mêmes capacités que la SATURN à l'époque, CAPCOM ont donné tout ce que la console avait dans le ventre pour nous offrir ce jeu. Super attaques titanesques, nombre très grand de personnages issus de chaque série, combos à gogo, décors superbes. Les points négatifs découlent de la faible capacité de mémoire comparée à la SATURN, c'est-à-dire que les décors sont un peu vides et les temps de chargement sont incroyablement longs. Mais une fois que nous nous trouvons au coeur de l'action, on ne se concentre plus que sur les super-attaques et autres combos complètement fous.

Ce qui fait le charme de ce jeu par rapport à ses successeurs (Marvel vs Capcom) c'est qu'on a l'impression de jouer à un street fighter détraqué dans lequel on a une liberté provisoire, donc le fait de goutter à cette fausse liberté c'est ça qui excite et qui donne l'envie d'y jouer et d'y rejouer sans cesse! Puisque le jeu n'est pas abouti, on a quelques bugs qui permettent de faire des infinite combo, ce qui rallonge davantage l'interet de ce jeu parce que ces infinites combos ne sont pas faciles à effectuer et cela renforce notre désir de jouer à ce jeu, on se dit: Mince au prochain match je lui file ce combo et à chaque fois on peine à le faire et on re-éssai une fois de plus, jusqu'à la fin. C'est peut-etre le meilleur Marvel vs Capcom de la série, à cause de ses défauts qui sont aussi des qualités! Domage que la version PSOne soit aussi dépouillée, ce qui me fait lui donner la note de 14/20 contre 18/20 pour la version arcade/saturn

Après deux sympathiques jeux de combat estampillés Marvel, Capcom voit encore plus large en faisant s’affronter X-Men et Street Fighter, pour le premier cross-over d’une longue lignée. Le casting contient seize personnages de base : huit X-Men parmi lesquels on retrouve Wolverine, Cyclope, Storm, Juggernaut, Magneto, accompagnés de Rogue, Gambit et Sabretooth, puis huit personnages directement issus de Street Fighter Alpha 2 avec Ryu, Ken, Charlie, Chun Li, Zangief, Dhalsim, Bison et même Cammy. En haut du character select se cache Akuma, et en maintenant select cinq secondes avant de le sélectionner en mode versus, il est possible de jouer avec Apocalypse, le boss gigantesque qui prend la moitié de l’écran, sprite vraiment impressionnant à l’époque. Le jeu innove avec des combats à deux contre deux, les personnages étant interchangeables en plein combat en appuyant sur HP + HK en arcade et sur Saturn, avec chacun leur barre de vie. La PlayStation manquant grandement de ram, le deuxième personnage ne peut rester en soutien pour des contres ou pour effectuer une super attaque en duo. Cependant, un code permet de jouer en pouvant intervertir les deux personnages en mode versus, à condition de prendre le même duo dans un ordre différent.

La jouabilité est toujours aussi bonne, fun comme tout sans qu’on s’y perde, et les environnements sont de toute beauté, avec des animations parfois changeantes entre les rounds, comme le niveau raging inferno qui prend feu au deuxième round. La bande-son contient de superbes remix musicaux pour les personnages de Street Fighter, plus percutants encore que ceux des premiers Street Fighter Alpha, avec une petite intro reprenant un passage lointain des musiques d’origine. Le gameplay des personnages de Street Fighter a été adapté pour qu’ils obtiennent la souplesse de ceux de Marvel, notamment les coups spéciaux qui se veulent bien plus impressionnants et avec une bien meilleure portée, comme la yoga flamme de Dhalsim qui prend presque toute la largeur de l’écran, la super boule de feu de Ryu qui rivalise avec un rayon de Cyclope et Charlie qui envoie énormément de sonic booms en même temps lors de sa super attaque. Le mode arcade se parcourt aisément (un peu trop même, plutôt facile avec quatre étoiles), Apocalypse est très original à combattre à la manière d’un gros boss de jeu d’action plates-formes et le final se la joue Double Dragon en nous faisant affronter notre binôme, mais sans gonzesse à la clé.

Les coups spéciaux des personnages de Street Fighter évoluent également pour offrir plus de possibilités dans le nouvel espace proposé, bien plus en hauteur. Charlie peut par exemple effectuer un flash-kick inversé depuis les airs, Cammy obtient un double saut, un contre, un coup de pied vers l’avant et vers le bas depuis les airs, sans oublier des manipulations simplifiées pour certains coups. Le plus frappant est sans doute les boules de feu dans les airs, valables pour Ryu, Ken (boule de feu vers la diagonale bas-avant mais plus courte) et Dhalsim. Ken peut même effectuer son dragon-punch depuis les airs et Dhalsim sa téléportation, tandis que Zangief peut effectuer une choppe aérienne en fonçant vers le diagonale haut-avant. Bison est également remanié, exempt de tornade mais envoie une boule de feu en cuvette vers le bas et qui remonte, une boule de feu explosive vers l’avant, son salto et ses charges bas-haut pouvant également s’effectuer depuis les airs ; ruse intéressante, lors de sa téléportation, huit Bison apparaissent et seul le vrai subsiste selon le choix de placement effectué. X-Men versus Street Fighter donne aussi la particularité de pouvoir enchaîner plusieurs super attaques à la suite, moyennant une jauge une plusieurs niveaux : envoyer une deuxième furie alors que la première n’est pas encore terminée devient alors intense et très utile, comme le feront ensuite les Street Fighter Ex Plus Alpha.

Les fins des personnages mélangent le scénario des deux univers de manière souvent comiques, comme Magneto qui prend la place de Bison en partant avec Balrog, Vega et Sagat, Ken qui joue avec son fils à la console, Chun Li qui rejoint l’école des mutants qui lui disent qu’elle est aussi mignonne que Jean, Apocalypse qui se retrouve tout petit auprès de Juggeraut qui lui raconte comment il avait botté le cul de Hulk, ou Rogue qui ne se sent pas humaine et Chun Li qui la rassure en lui disant qu’elle peut lancer des boules de feu. On voyait déjà Charlie se faire enlever par Shadaloo pour lui faire subir on ne sait quoi, et le petit caméo de Guile fait plaisir. Plus complet que ses prédécesseurs, X-Men versus Street Fighter est une belle réussite et Capcom n’hésitera pas à enchaîner les jeux comme à l’époque de Street Fighter II, en voyant toujours plus large.

Ce premier cross over des personnages de Capcom et de Marvel est une franche réussite. Le jeu est séduisant, dynamique et le roster judicieusement choisi pour les deux camps. Chaque joute est un véritable régal si bien qu'on y revient fréquemment pour des parties enflammées, seul ou à deux joueurs. Un must.

Que d'heures passées sur ce jeu à s'éclater. Celui-ci était une référence en terme de combat hyper dynamique, pour moi l'un des meilleurs jeu de combat de l'époque. Fan des marvel ,ce jeu nous a ravi au plus haut point.

Tout simplement le meilleur jeu de combat de tous les temps tous support confondu!! D'accord la réalisation est très mauvaise, la playstation étant une console pourrie (pas assez puissante pour faire de la 3D correcte et pas assez de mémoire pour faire de la 2D).
Mais cette note est pour le jeu dans sa version originelle, j'y ai jouer sur arcade, une véritable tuerie! Mention spéciale pour les bruitage, je n'ai jamais vu mieux, même à ce jour!!
Dommage que la version psx soit si pourrie((.
Bref 20/20, parce que je ne peux pas mettre plus(.

Que d'heures passées sur ce jeu à s'éclater. Celui-ci était une référence en terme de combat hyper dynamique, pour moi l'un des meilleurs jeu de combat de l'époque. Fan des marvel ,ce jeu nous a ravi au plus haut point. J'ai rarement vu de jeu de cette qualité, même encore aujourd'hui.