Comment vont les joueurs ? Une vaste question teintée de nuances importantes. Confinement, effets bénéfiques, toxicité, crunch... Il y a du bon et du moins bon et il est l’heure de faire le point à l’occasion des Semaines d'information sur la santé mentale.

“Trophées”, “succès” ou encore “achievement”, ces petites récompenses virtuelles sont octroyées après avoir accompli certaines actions précises dans un jeu vidéo. Alors que beaucoup d’entre elles servent surtout à féliciter l’avancée des joueurs, d’autres concernent des comportements étranges ou des échecs cuisants, et c’est ce que nous allons voir ensemble !

Vous le savez, des jeux, il y en a pléthore ! Action, stratégie, horreur, il en faut pour tous les goûts ! Mais il y a une catégorie un peu spéciale qui réserve toujours son lot de surprises : les jeux What The Fuck. Scénarios lunaires, concepts originaux et ambiances particulières, voici notre TOP 10 des jeux vidéo les plus WTF.

Alors que le nombre de jeux vidéo disponibles sur le marché ne fait que grandir à un rythme effréné, il peut être compliqué de savoir où commencer. Vous voulez vous initier au jeu vidéo ou faire découvrir la pratique à un proche mais ne savez pas quoi lui proposer ? Voilà une sélection de titres faciles à appréhender.

Et c'est déjà reparti pour une nouvelle semaine de jeux gratuits sur l'Epic Games Store. GoNNER ou encore Offworld Trading Company laissent la place à trois nouveaux titres comme A Short Hike, Mutazione et Anodyne 2 : Return to Dust, ainsi qu'à un tout nouveau programme pour la semaine prochaine.

Sommes-nous libres de nos actes dans les jeux vidéo ? Le concept de liberté ludique n’est-il pas soumis aux règles imposées par les game-designer ? Les exemples de manipulations et d’illusions du choix sont assez nombreux pour nous faire douter de notre capacité à réellement influencer le cours d’une aventure. Malgré la tendance actuelle de l’industrie à nous abreuver de mondes ouverts et de prétendus choix narratifs, le joueur n’est-il pas une simple marionnette entre les mains d’un créateur n’ayant laissé aucune place à l’imprévu ? L’illusion du choix Il existe en réalité plusieurs manières de faire croire au joueur qu’il est libre de ses actions même si, au final, il ne fait que répondre à un schéma préétabli. Une bonne illusion passe avant tout par un travail prévisionnel méticuleux de la part d'un créateur. Il faut pouvoir faire croire que chacune des actions réalisée par un joueur résulte d'une liberté d'action de sa part. Si le joueur finit par se rendre compte que son choix s’est avéré futile, il sera probablement déçu, voire frustré de s’être laissé duper par une décision sans réel impact. La chose se produit par exemple régulièrement dans un grand nombre de titres purement narratifs tels que les productions Telltale où certaines décisions, en apparence capitales sur le moment, n’affectent pas du tout le déroulement de l’aventure. Il serait alors facile de pester contre ce genre de pratiques si et seulement si nous étions vraiment et à tout moment conscients de nous faire manipuler de la sorte. À la vérité, l’illusion est telle qu’elle passe totalement en dessous de notre radar dans la majorité des cas. Mieux encore, la mécanique de choix illusoires vient répondre de façon tout à fait intelligente à un simple fait : aucun jeu ne peut offrir une totale liberté au joueur. J’en entends certain brandir la bannière de l’open-world et du sandbox comme autant de genres propices à offrir au joueur un champ des possibles suffisamment vaste pour lui donner l’impression de liberté. S’ils proposent de nombreuses façons d'expérimenter l'aventure, des titres comme Minecraft, GTA, Skyrim ou encore ArcheAge disposent tout de même d'une frontière à leur liberté. Cette dernière réside dans le nombre forcément limité de mécaniques de jeu mises en place par les créateurs. Il existera toujours un moment où le joueur sera confronté à un situation où le titre refusera de se plier à sa propre volonté. Etre incapable de franchir des barreaux entre lesquels nous pourrions pourtant nous faufiler sans problème, être bloqué par un mur, ne pas pouvoir interagir de la façon désirée avec un PNJ, malgré la débauche de moyens mis en œuvre par certains studios, la liberté totale ne peut exister dans le cadre fermé d’un jeu vidéo. L'émergent gameplay Loin d’être pessimiste, cette déclaration ne signifie néanmoins pas que le joueur se retrouve constamment enfermé dans le cadre préétabli par les mécaniques d’un jeu. Son libre-arbitre va régulièrement le pousser à la désobéissance. De la transgression des règles est né le concept de gameplay émergent qui, si on souhaite le résumer de manière simple, représente l’appropriation du jeu par le joueur lui-même. Le gameplay émergent est une forme d’imprévu dans la règle, un détournement volontaire de mécaniques dans le but d’en créer une ou plusieurs autres. C’est grâce à l'émergent gameplay que des joueurs réalisent par exemple des speedrun de certains titres ou résolvent des énigmes de manière tout à fait inattendue comme l’illustre parfaitement les sanctuaires du dernier The Legend of Zelda : Breath of the Wild. La liberté conférée par l’émergence du gameplay s’accorde pourtant très mal avec l’exigence de planification d’un jeu vidéo. Certains penseront que même l’imprévu peut être rationalisé et anticipé par un créateur si ce dernier se penche avec insistance sur les multiples interactions de ses systèmes de jeu. Mais les expériences opérées par les joueurs vont parfois si loin que la manœuvre reviendrait presque à vouloir prévoir l’imprévisible. Le bunny hop, le rocket jump ou le no-scope sont autant d’exemples de pratiques émergentes aujourd’hui devenues régulières dans le jeu vidéo. La transgression des règles est donc une forme de liberté pour le joueur qui, à chaque instant, peut (et doit ?) se poser la question suivante “Que se passe-t-il si je fais ceci ?”. Tout va bien si le jeu nous répond de manière logique, mais s'il réagit de façon imprévue, cela ouvre probablement les portes du gameplay émergent. Désobéir pour être libre ? La désobéissance est donc au cœur de plusieurs titres dont l’un des meilleurs représentant serait The Stanley Parable. Opposé à la volonté d’un narrateur tout-puissant, le joueur dispose de deux alternatives de base : suivre ses indications ou, au contraire, ne pas se soumettre à ses règles. Il résultera de ces choix une multitude d'embranchements narratifs remettant sans cesse en question le déterminisme propre au jeu vidéo. Toute l’intelligence de The Stanley Parable est de pousser à son paroxysme le concept d’illusion du choix en permettant au joueur de prendre des décisions en apparence imprévues, mais qui pourtant ont toujours été pensées à l’avance par le créateur du jeu. De ces désobéissances naissent un tas de situations cocasses, où le joueur, marionnette malgré lui, prend un malin plaisir à mettre des bâtons dans les roues du narrateur afin de remettre en cause l’acte de jouer lui-même. Certains jeux adoptent une approche tout à fait consciente de leur statut manipulateur et jouent avec cet état de fait pour créer la surprise. On citera ici des titres comme Portal (1 et 2) dans lequel le joueur est forcé de suivre les instructions d’une IA tout-puissant avant de parvenir à s’émanciper du protocole pour le détourner de l’intérieur. Le prochain Prey d’Arkane Studios tire des ficelles quelque peu similaires en début de partie en nous mettant dans la peau d’un Morgan Yu cobaye au sein d’une immense simulation de vie quotidienne. Face à une batterie de tests de laboratoire, le joueur est contraint de se plier aux règles imposées par une armée de scientifiques en blouse blanche. Appuyer sur un bouton, répondre bêtement à un questionnaire, aucun choix n’implique vraiment ici le sacrifice d’une autre option, nous sommes à la merci des intentions du jeu sans jamais pouvoir les contourner. Le profond sentiment de frustration provoqué par cet enfermement forcé permet au moment de libération de prendre encore plus d’ampleur. C’est à partir de ce moment bien précis (14:40 min dans la vidéo ci-dessous) que le joueur va pouvoir profiter de toutes les interactions de capacités et d’armes accordées par l’approche systémique de Prey. On y retrouve l’héritage d’un certain Deus Ex avec ses mods et améliorations offrant au joueur la capacité de se forger un avatar adapté à sa façon de jouer. En fonction de nos envies, la station spatiale Talos 1 pourra être explorée d’une façon ou d’une autre sans autre barrière que notre capacité à franchir certains obstacles. La remise en question du concept de liberté ludique nous offre l’opportunité de repenser la notion de choix dans le jeu vidéo. Si comme nous l’avons constaté, le libre-arbitre ludique total n’est qu’illusion, il convient aujourd’hui de s'interroger sur la capacité des créateurs à l’entretenir de manière à la fois crédible et immersive. Conscient de son état de marionnette, le joueur devient alors capable de s’approprier les règles du jeu pour mieux les détourner et créer ainsi une foule de nouveaux usages inattendus.

Apparu en 2011, The Stanley Parable est une "fiction interactive" indépendante ayant marqué de nombreux joueurs grâce à une ambiance étrange et un scénario audacieux. Alors que le papa du titre sortait il y a quelques semaines son Beginner’s Guide qui ne semblait pas vraiment au niveau de son prédécesseur, c'est au tour de l'autre créateur de dévoiler ses nouveaux travaux...

Les joueurs ayant eu la possibilité de s'essayer à The Stanley's Parable s'en souviennent très certainement, il s'agit d'une expérience particulièrement marquante. Parler de jeu serait un peu étrange, puisque cette œuvre qualifiée de "fiction interactive" vous proposait d'incarner un employé dont le sens de l'obéissance était mis à rude épreuve dans un scénario à embranchements multiples...

Cette semaine, le site Humble Bundle vous propose The Humble Jumbo Bundle avec pas loin de 7 jeux. Comme tout bundle, vous payez ce que vous voulez pour une association, et cette semaine ce sont Charity Water et Save the Children qui bénéficient de vos dons. Pour 1 $ : * Outland * Fallen enchantress : Legendary Heroes * Mercenary Kings Rajoutez 5 $ pour : * Endless Space * The Stanley Parable * The Incredible Adventures of Van Helsing II Payez 18 $ au total pour débloquer : * Space Engineers Rendez-vous sur la page de The Humble Jumbo Bundle pour retrouver le pack.

En partenariat avec la chaîne Arte, nous commençons à partir d'aujourd'hui la diffusion du documentaire Let's Play, composé de cinq chapitres s'attardant sur la scène du jeu vidéo indépendant européen. L'occasion d'en savoir un peu plus sur cet univers, si cher à notre At0mium national, comprenant ses personnalités, ses codes et son énergie créatrice et débordante.

En constante opposition avec les Républicains et les Démocrates, le héros de la série House of Cards trouve du répit dans le footing et... les jeux vidéo. House of Cards, série développée par Netflix, est une des plus reconnues et populaires actuellement. Centrée sur le personnage de Frank Underwood, incarné par Kevin Spacey (Oscar pour American Beauty), elle a pour habitude de placer de nombreux produits high-tech à l'écran. Dans la saison 3, on voit ainsi un personnage (identité secrète afin de vous éviter un ignoble spoiler) manipuler un Nokia, alors que l'on trouve des produits Bonne Maman ou de célèbres marques d'alcool dans sa cuisine. Les jeux vidéo ne sont pas en reste dans House of Cards. Frank Underwood est un joueur comme vous et moi. Il s'y détend. Chaque saison propose des titres différents. Dans la première saison, Frank s'amuse sur Killzone 3 (qu'il retrouve dans la saison 2). Dans la seconde, il demande à un de ses gardes du corps de lui allumer God of War : Ascension. La très attendue saison 3 est arrivée fin février. "FU", pour les intimes, y a lâché la manette et s'amuse sur sa tablette. C'est le jeu indépendant Monument Valley qui est à l'honneur. Il y a néanmoins une petite subtilité : le jeu participe à l'intrigue. C'est en lisant une critique de ce titre, écrite par l'écrivain et journaliste Thomas Yates (incarné par Paul Sparks), que Frank décide d'y jouer, alors que cela n'est pas du tout son type de jeu. Il décide alors de travailler avec l'écrivain, satisfait de sa capacité à convaincre les plus réfractaires. Pour les créateurs de Monument Valley ce fut une grande surprise et un joli cadeau : les ventes du jeu ont augmenté depuis fin février. Toujours dans la saison 3, au cours d'une conversation entre Tom et Frank, le jeu The Stanley Parable est évoqué. Les personnages font un parallèle entre le titre et la vie politique américaine. Partie intégrante du quotidien de nombreux Terriens, les jeux vidéo trouvent donc leur place (et une jolie place) dans House of Cards, série ancrée dans la réalité, les marques n'y étant guère cachées. Le jeu n'y est pas caricaturé, bien au contraire. Nous sommes bien loin du cliché hollywoodien du geek diablement équipé jouant à un FPS le son à fond dans une chambre hautement high-tech et improbable. Terminons par un clin d'oeil : Frank Underwood est passé du joueur au protagoniste, puisque Kevin Spacey est devenu Jonathan Irons, personnage de Call of Duty : Advanced Warfare. > Retrouver des contenus similaires sur notre rubrique Cross Media.

A la base, The Stanley Parable était un remake d'un mod d'Half-Life 2 gratuit sorti en 2011 et développé par Davey Wreden. Concept barré à l'humour cynique omniprésent, le jeu avait très rapidement dépassé la barre des 100.000 ventes, quelques jours seulement après sa sortie. Après Space Engineers, c'est maintenant au tour de The Stanley Parable d'atteindre le million de copies vendues. Le développeur Galactic Cafe annonce d'ailleurs, par l'intermédiaire du compte Twitter de Davey Wreden, la grande fierté d'avoir atteint un tel chiffre : Il y a moins d'un an, personne ne savait qui j'étais. Aujourd'hui, The Stanley Parable s'est vendu à un million de copies. Merci. * Notre test de The Stanley Parable

Les joueurs Mac peuvent avoir le sourire, The Stanley Parable, que dis-je l'excellent The Stanley Parable, est enfin disponible à l'achat sur Steam. Intelligent et drôle à la fois, ce jeu nous pousse constamment à questionner nos habitudes de joueurs à travers une aventure pleine d'ironie que nous vous invitons à jouer au plus vite. Le test de The Stanley Parable est là pour vous donner plus d'informations, au risque tout de même de vous gâcher le plaisir de la découverte.

Il ne vous aura pas échappé que The Stanley Parable est l'un des ovnis vidéoludiques de cette fin d'année. Noté 18/20 dans nos colonnes, ce titre mettant à mal les principes du joueur est bourré de références parodiques qui n'ont visiblement pas toujours fait l'unanimité. L'une d'entre elles est une image montrant un businessman blanc allumant la cigarette d'un jeune garçon noir qui se met alors à prendre feu. Elle est extraite d'une vidéo parodiant les annonces du service public américain des années 50, réalisées dans un contexte de guerre froide (un style d'ailleurs très présent dans la série Fallout et représenté par le Vault Man). Bien que la vidéo abordait la question du choix autour de l'exemple d'un orphelinat et que la couleur de peau du jeune homme n'avait ici aucun impact, plusieurs personnes dont le journaliste Oliver Campbell ont demandé son retrait, prétextant un message à caractère raciste. Davey Wreden (le créateur du jeu) a confirmé auprès de nos confrères de Kotaku qu'il tiendrait compte de ces remarques : Je n'ai pas d'affinités particulières avec ce gag, il n'est pas indispensable dans cette section, et nous avons toujours voulu que le jeu puisse être joué par des personnes de tous âges. Si une personne se sentait mal à l'aise en montrant le jeu à son enfant, alors ça ne me pose aucun souci de corriger cela. The Stanley Parable sera donc patché et l'image retirée. * The Stanley Parable franchit les 100.000 ventes

Lorsqu'on évoque les jeux matures qui sont censés faire avancer le média "jeu vidéo", ce sont généralement les mêmes titres qui reviennent. Et puis en parallèle, sortent des jeux beaucoup plus confidentiels mais qui n'en sont pas moins essentiels en termes d'originalité et de réflexion. The Stanley Parable, dont nous vous proposerons le test très bientôt, est indéniablement de ceux-là. Ainsi, Galactic Cafe, développeur et éditeur, est fier de nous annoncer que son bébé a dépassé les 100.000 unités vendues. D'ailleurs, si la démo avait été téléchargée plus de 200.000 fois, les développeurs se disent agréablement surpris par le succès du jeu. Dans tous les cas, bravo à eux.

Si vous aimez les expériences de jeux uniques, nous ne pouvons que vous conseiller de faire un tour sur Steam pour télécharger la démo de The Stanley Parable qui vient tout juste d'arriver. Parler de The Stanley Parable efficacement est très compliqué, la démo elle-même tourne autour du pot sans réellement dévoiler la teneur du titre si ce n'est qu'il est question de libre arbitre. Le mieux est donc de récupérer ladite démo et de découvrir par vous-même l'ampleur de la chose. Le jeu complet sortira pour sa part le 17 octobre. Il s'agira d'une réimagination du premier Stanley Parable déjà disponible depuis un moment.