Après Stanley Parable, encore un jeu qui me laisse dans l'incompréhension quant à l'intérêt qu'il suscite.

Papers, Please est un jeu de réflexion et de gestion de paperasse teinté d'aventure narrative. On y incarne un agent de l'immigration qui doit gagner sa vie en contrôlant quotidiennement un maximum de papiers tout en prenant garde de ne pas faire trop d'erreurs pour subvenir aux besoins des membres de notre famille. Plutôt drôle et sympa les premières minutes voir une heure, le caractère ludique lié à la découverte et l'originalité se transforme rapidement en corvée, tant le gameplay se montre pénible et affreusement répétitif. Et malheureusement, les situations variées et les choix moraux auxquels on doit faire face ne change pas fondamentalement la donne.

Comment peut-on qualifier cette purge de chef-d'œuvre ? C'est une question à laquelle je n'ai pas la réponse. Ce que je trouve particulièrement amusant et curieux par contre, c'est que la plupart de ceux qui l'ont apprécié au point de le considérer comme tel (chef-d'œuvre) trouveraient certainement très chiant de faire la même chose dans la réalité et se passeraient probablement la corde autour du cou au bout de quelques jours, allez comprendre.

Tout n'est cependant pas à jeter, l'aspect communiste au travers de cette patte graphique minimaliste et de ces couleurs ternes est bien retranscrit, tout comme les graphismes, les musiques sont en parfaite adéquation avec cet univers, la durée de vie est longue (pas forcément un bon point), et le gameplay est paradoxalement intelligent bien qu'ennuyeux et prise de tête.

Cette création (satire) audacieuse de Lucas Pope n'est pas mauvaise, mais je la trouve très surcotée. Le concept novateur de Papers, Please mérite le détour, mais l'originalité de ce dernier n'est hélas pas vecteur de plaisir et d'amusement.

Comme tous les jeux dans sa veine, il s'agit d'un jeu qui, même si il n'est pas forcément à mettre entre toutes les mains, reste extrêmement abordable de par les différentes occurrences qui s'exécutent tout le long de l'expérience vidéoludique que l'on extrait lors de la première partie.

Si certains détracteurs aiment souvent mettre en lumière les défauts évidents qui ont été maintes et maintes fois exposées à l'époque, il faut savoir passer outre ces détails pour apprécier le jeu à son plein potentiel.
D'autres vous diront surement que bien que les qualités évidentes du titre ne compensent pas complètement les couacs lors du développement, il n'en reste pas moins un opus très agréable à parcourir, pour peu que l'on sache faire la part des choses et montrer un peu plus de bienveillance à l'égard du jeu

S'il ne fallait ne retenir qu'un mot pour le décrire : surprenant ! Il arrive à nous faire oublier tous les points négatifs par une direction et une exécution très sympathique, en bref : foncez, vous ne serez pas déçu !

Papers, Please est un jeu répétitif. Dans le sens où vous n'allez passer votre temps qu'à faire la même chose en permanence. Du coup, c'est un bon simulateur de garde-frontière. Je ne vais pas parler des graphismes, parce que bon, c'est tirer sur l'ambulance. Il avait clairement du potentiel, mais beaucoup de choses rendent le gameplay beaucoup trop répétitif et loin d'être agréable à la longue. En soi, ce n'est pas un mauvais jeu, il fait passer le temps, il est original. J'ai bien aimé ce jeu, mais ce n'est pas le type de jeu que je poncerais jusqu'au sang.

Papers, Please. Un cas d'école du "Dans un jeu, les graphismes ne font pas tout."

Ce jeu se passe pendant les années 80, en pleine guerre froide, dans un pays fictif du nom de l'Arstotzka.

Nous y incarnons un garde-frontière qui a pour mission de vérifier les papiers des personnes qui rentrent dans le pays. J'en dis pas plus.

Ce jeu est une parfaite satire du communisme en plus d'être une pure merveille vidéoludique. (Bien qu'un peu répétitif + durée de vie assez courte de 4 à 5 heures de jeu.)

18/20.

Jamais je n'aurais pensé me passionner pour une tache aussi barbante que le contrôle de passeport, et pourtant c'est bien ce qui m'est arrivé. Vu que le temps de contrôle est limité et que trop d'erreurs viennent rogner le salaire et donc compromettent très vite la survie de sa famille (=game over), ben on s'applique pour se donner les chances de voir une des 20 fins. Les graphismes donnent un aspect vintage au jeu, c'est très bien. Du coup, on distingue mal parfois si des migrants sont des hommes ou des femmes, ce qui je pense est voulu vu qu'on doit vérifier le genre également, bien vu. La musique est bien trouvée aussi et colle à l'ambiance. Au fil du temps, la difficulté s'accroit, ce qui gomme l'aspect répétitif. Les différentes fins donnent aussi une certaine longévité au titre mais toute relative.
Au rayon des points négatifs, on regrettera l'absence d'un compteur de fins obtenues pour savoir où on en est. Pas très grave, car il n'y a en fait que 3 vraies fins, les 17 autres étant des variantes ou des situations de jeu. L'une d'entre elles débloque un mode endless où il n'y a plus d'histoire et où je me rends compte que je passe en fait mon temps à tamponner des passeports et je me demande bien pourquoi j'ai pu me passionner pour une tache aussi barbante. Déception aussi sur les soi-disant choix moraux où cela va dépendre en fait de votre salaire et vos économies restantes. Pas question d'en laisser passer un si on a déjà eu les 2 réprimandes et que la prochaine entraine le game over. A l'opposé, au fil des parties, on est devenu tellement aguerri que l'argent n'est plus un problème et là du coup, on laisse passer ces migrants car on s'en fiche de la retenue sur salaire. Ce jeu n'a pas toute la profondeur qu'on m'a vendu.
Au final, un petit jeu bien sympathique que je n'avais pas sélectionné à sa sortie en 2013 mais qu'a voir cité en référence dans pas mal de tests, j'ai voulu essayer. C'est fait!

Jeu au concept clairement différent du reste. On se sent integré à l'univers du jeu tant il est bourré de détails par-ci par-là. Ce jeu n'est pas simple, il fait beaucoup réflechir car le temps est compté chaque jour. Super jeu qui fait un peu sortir de la réalité.

❤ Public visé ❤

☑ Débutant

☑ Joueur occasionnel

☑ Joueur normal


☑ Expert

☼ Graphismes ☼

☐ Mauvais

☐ Passables

☑ Très correctes
☐ Beaux


☐ Fantastiques

♬ Musique ♬

☐ Mauvaise

☐ Passable
☐ Bonne

☑ Très bonne (simple mais reste en tête, et les bruitages sont vraiment sympas)

☐ Fantastique

☠ Difficulté ☠

☐ Facile

☑ Moyenne

☐ Facile à apprendre / Difficile à maîtriser
☐ Difficile

☐ Totalement injuste

§ Bugs §

☐ Ruinent l’expérience

☐ Nombreux

☐ Quelques-uns

☑ Aucun rencontré

☯ Histoire ☯

☐ Aucune

☐ Mauvaise

☑ Correcte

☐ Très bonne

☐ Incroyable

⚔ Gameplay ⚔

☐ Frustrant

☐ Pauvre

☐ Lourd

☑ Original

☑ Accessible

☐ Difficile

۞ Durée de vie ۞

☑ Très courte (0-3 heures)

☑ Courte (4-8 heures) (si vous voulez débloquer toutes les fins)
☐ Quelques heures (10-20 heures)


☐ Longue (40-60 heures)

☐ Très Long (61-100 heures)

☐ Gigantesque (100+ heures)

☐ Présence d'un mode multijoueur (coop)

$ Rapport qualité/prix $
☑ Achetez au prix fort
☑ Attendez les soldes

☐ N’achetez pas

☐ Faites vous rembourser si possible
☐ Non évaluable à ce jour

Un jeu exceptionnel avec un concept tout à fait original et intelligent qui vous met dans des situations délicates. Une bien bonne surprise ce Papers, Please.

Une petit jeu très sympathique, avec de vrais choix moraux qui peuvent déteindre sur le reste du jeu, le jeu a le mérite d'être très original et j'ai adoré le style graphique. Un peu répétitif mais c'est le jeu qui veut ça. J'ai vraiment bien kiffé en tout cas

- Papiers s'il vous plaît -

Papers, Please est un jeu de gestion/simulation se déroulant dans une dictature communiste fictive. Vous incarnez un douanier et vous devez contrôler les papiers d'immigrants potentiels afin de gagner l'argent nécessaire à la survie de sa famille. Il vous faut donc déjouer les fraudes de certains ou bien être compréhensif, au risque de déclencher un attentat

Graphismes :Graphiquement le jeu possède un côté retro avec son style graphique pixélisé. Ceci lui donne un certain charme et fait qu'il est facile à faire tourner, cependant on aurait aimer un jeu plus beau

Bande son : Peu d'OST avec un thème fort et "lourd" qui appuie l'ambiance de l'univers. Pas de doublages juste des doublages en fond quand les personnages parlent

Durée de vie : Le titre se révèle assez répétitifs malheureusement avec en plus le manque d'un vrai mode scénario pour être intéressant

Scénario : Le jeu se déroule dans une dictature communiste fictive. Vous incarnez un douanier et vous devez contrôler les papiers d'immigrants potentiels afin de gagner l'argent nécessaire à la survie de sa famille. Cependant pas de vrai mode scénario, pas d'histoire

Gameplay : Vous devrez contrôler les gens se présentant à vous en vérifiant (par exemple) la date d'expiration de leur passeport, que la ville indiquer sur le dit passeport existe ou encore d'autres choses spécifié en début de partie comme par exemple fouiller les personnes de tel ou tel origine. Le gameplay se révèle assez répétitif au bout d'un moment malheureusement, cependant le jeu est un très bon jeu de simulation

Papers please est un bon jeu de gestion/simulation qui offre une touche de nouveauté appréciable dans le monde du jeu vidéo. Cependant malgré une démarche louable le jeu se révèle répétitif

Points Positifs :

• Un univers réaliste et réussi
• Un gameplay original et bien pensé
• Un thème fort
• Facile à faire tourner

Points Négatifs :

• Répétitifs au bout d'un moment
• Pas de mode scénario alors que le potentiel est bien là
• Pas de didacticiel

Vraiment un jeu qui rend accro , c'est vrai qu'il paye pas de mine, mais une fois qu'on se plonge dedans, on a du mal à en sortir. Perso, ma première partie, j'ai perdu assez vite mon gamin et mon oncle, car je gérais mal mon budget:) et à un moment si toute la famille fini par die bah on te colle au niouf:). Donc, le patriote qui est en vous ou pas, devra faire des choix, quitte à prendre des risques, et se voir perdre une partie de son salaire, mais en ayant quand même l'occasion de se refaire par moment, soit en faisant son job normalement, et/ou en la mettant à l'envers à certains immigrés . C'est un jeu qui demande de la concentration, de la rigueur et de l'adaptation. Donc vraiment un très bon jeu, qui a fait rire quelques potes qui ne voient pas l’intérêt de jouer à celui çi ou bien de rejouer à de vieux jeux.

C'est assez incroyable que j'ai mis une année à finir Papers, Please alors que si on tient une 40 de jours (dans le jeu) sans trop faire de conneries alors vous gagnez la bonne fin. Mais mon dieu quel jeu!!!
Graphiquement certaines mauvaises langues vous sortirons que le jeu est laid alors qu'il a une personnalité au niveau de la direction artistique contrairement à certains (très) nombreux jeux indépendants qui usent de ce style comme argument de vente. Bon ok il n'y a qu'un environnement dans tout le jeu et les plus impatients d'entre vous aurons tôt fait de le mettre à la poubelle, ou plutôt corbeille dans le cas présent. Mais c'est au niveau du gameplay et de la profondeur scénaristique qu'il faut se tourner pour voir les très nombreuses qualités du titre. En effet, l'implication émotionnelle du joueur est assez incroyable et certains choix vous paraîtrons réellement cornéliens. Le gameplay se construit au fil du jeu, allant même jusqu'à vous proposer deux fusils (un tranquillisant et un à balles réelles) pour mettre terroristes et "contrats" hors d'état de nuire. Contrats, me direz-vous? Et bien certaines personnes vous demanderons par exemple de tirer sur tel ou tel gars dans la foule pour leur compte ou bien leur refiler le passeport d'un kidnappeur et tueur d'enfant afin qu'il le fasse souffrir et enfin le liquider. Le gameplay quand à lui se compose de plusieurs features assez faciles à comprendre mais difficiles à mettre en pratique. cela va de la vérification de la date d'expiration d'un passeport/permis d'entrée, ou de coincer des criminels en appelant les gardes, tout en faisant des petits boulots en plus dans le but de subvenir aux besoins de votre famille (donner des cartes de visites aux ingénieurs, mettre le plus de gens en détention pour gagner une prime, faire mouche durant les séquences de shoot pour recevoir là aussi une prime...).
Bref, le gameplay est parfait.
Les plus

• Gameplay aux petits ognons
• D.A maitrisée
• Ambiance dictature et guerre permanente très réussie
• Choix cornéliens
• Une réelle implication

Les moins

• Monotone et même un peu chiant parfois
• Bande-son pas très fournie (trois ou quatre musiques et dialogues tout en texte)
• Environnement non changeant

Même si Papers, Please a des défauts, il n'en reste pas moins un titre à posséder dans sa bibliothèque Steam, et en plus c'est même pas 10 euros et une traduction française est maintenant disponible directement dans le jeu. Si c'est pas du tout bénef

Un bon gros 19.

Ce jeu m'a fait rêver de A à Z, de par son style de jeu élégant, son scénario improbablement intéressant, et les problématiques que ce jeu, aussi petit soit-il, soulève.

A acheter sans réfléchir, pour justement avoir à réfléchir.

Quand on fait un jeu avec des graphismes de merde on pourrait quand même s'appliquer sur le gameplay, là c'est désastreux, le bureau où mettre les documents est ridiculement petit et oblige à jouer tout le temps de la souris et le jeu est bugé à mort (avertissement alors que tout à été check sur une carte d'identité et tout était ok, les espions qui se pointent jamais on sait pas pourquoi sans parler du jeu qui s'arrête tout seul parfois car : oh merde il y a eu une erreur de contat et vous allez en prison... et on est obligé de tout reprendre depuis le début car le jeu sauvegarde automatiquement la partie fourreuse)

Bref un concept qui aurait pu être intéressant mais comme trop souvent dans le jeu indé => réalisation de merde, graphismes volontairement merdique et gameplay codé trop rapidement et avec les pieds surement.

Si c'est pour pondre des jeux aussi mauvais ils feraient mieux d'arrêter l'indé !!!

Bonjour à tous, c'est Kat! Aujourd'hui, je vais vous parler de "Paper, please" une petite perle du jeu vidéo indépendant dont le succès critique fut tel qu'on ne la présente plus désormais. Ce qui est fort dommage car après tout même les plus grandes oeuvres sombrent dans l'oubli si on entretient pas régulièrement leur souvenir.
Voici donc une piqure de rappel destinée aux initiés ainsi qu'à ceux et celles qui seraient passés à coté de ce titre aussi novateur qu'atypique.

A l'origine de "Paper, please" se trouve Lucas Pope, un ancien de chez Naughty Dog ayant notamment travaillé sur les opus un et deux de la célèbre franchise Uncharted, et qui profita de l'avènement de l'ère digital, laquelle offrit aux développeurs d'avantage de libertés pour éditer leurs créations, afin de revenir à son premier amour, le jeu indépendant. Bien que né en Amérique, Lucas Pope réside au Japon ce qui lui donne l'occasion de faire la navette entre les deux pays plusieurs fois dans l'année. A chacun de ses passages dans un aéroport, il doit donc s'acquitter d'une entrevue avec un agent de l'immigration afin de faire valider son entrée dans le territoire. Alors que la plupart des gens considèrent cette procédure extrèmement fastidieuse, lui la trouve intéressante à tel point qu'il décide d'en faire une mécanique de jeu. Initialement prévu pour être une sorte d'expérience avant d'entamer un projet plus viable commercialement, "Paper, please" bénéficia néanmoins de toute l'attention de Pope lequel s'investit complètement dans le développement de son titre allant même jusqu'à le proposer sur Steam, la plate-forme de téléchargement de Valve, via le service Greenlight. Contre toutes attentes, le jeu ou plutôt sa démo suscita un vive enthousiasme de la part des joueurs. Lucas, ayant à coeur de contenter ses fans, prit quelques mois de plus pour parfaire sa création, laquelle sortit finalement en Août 2013 sur Pc et Mac. Le public fut immédiatement conquis et la presse spécialisée unanime ce que confirme de nombreux prix, une adaptation sur Ios mais également plus de cinq cent mille copies vendues.

Quand à savoir si cette réussite commerciale est pleinement justifiée... et bien... jugez par vous même!

Le moins que l'on puisse dire, c'est que "Paper, please" jouit d'un postulat de départ qui n'a rien d'excitant. L'intrigue se déroule en Arstotzka un Etat fictif, clairement inspiré des régimes communistes du Bloc de l'Est, qui se remet à peine d'une longue et douloureuse période de guerre. Dès le début de la partie, un courrier émanant du ministère du travail informe le joueur qu'il a gagné le gros lot. Un aller simple pour le poste frontière de Grestin où il lui sera demandé d'assurer ses nouvelles fonctions d'agent de l'immigration. Evidemment, sa famille est également du voyage!

Le principe du jeu est donc simple, tout du moins en apparence: il s'agit de réguler les entrées dans le pays des différentes personnes se présentant au poste frontière. Pour se faire, vous avez trois points de vue à votre disposition. Le premier situé en haut de l'écran vous montre la file d'immigrés en attente ainsi que les soldats en faction chargés de défendre la frontière. Le second, en bas à gauche, se concentre sur l'individu que vous recevez au moment présent. Le troisième, enfin, représente votre bureau sur lequel il est possible d'examiner attentivement tous les documents qui vous seront remis. Vous devrez inspecter à tour de rôle chaque personne se présentant devant vous puis tamponner son visa d'entrée: le tampon vert si vous validez son admission en Arstotzka, le tampon rouge si vous la lui refusez...

Si vous voulez en savoir d'avantage, je vous laisse le test intégral disponible en vidéo: