Pour résumer : c'est un open-world ubisoft (et je mets 15/20 parce que j'aime les bons open worlds depuis Morrowind).
Niveau gameplay : c'est très dynamique et difficile au début, puis une fois les arcs légendaires obtenus vous dézinguez tout en moins de 10 flèches sans vous faire repérer. Le corps-à-corps ne sert à rien contre les machines, donc ne dépensez pas vos skill points dedans (ou en tout dernier vu qu'il est facilement possible d'avoir tous les skills). L'open world a son lot d'objectifs et l'histoire principale vous tiendra éveillés une trentaine d'heures.
Niveau histoire : rien à redire, on combat un méchant, on le bute et au final on se rend compte qu'il y avait encore plus méchant, c'est ultra-classique mais ça fonctionnera toujours, à défaut de faire preuve d'originalité, le joueur reste engagé.
NIveau narration : c'est très bien raconté, je trouve cette Aloy "joufflue" extrêmement attachante tout en faisant preuve de qualités habituellement "masculines", donc c'est du tout bon. Oui, Aloy est très woke. Si vous êtes anti-woke, ne jouez surtout pas à ce jeu car il a été développé en concertation avec Sweet Baby, la Gay Pride, et l'Asssociation Amicale des Amateurs d'Andouillettes Authentiques (AAAAAA).
Niveau technique : le point positif est que ça tourne bien. Le point négatif est que ce n'est pas spectaculaire et que j'ai du mal à voir l'évolution (pour comparer en tant qu'open world) avec RDR2 sorti il y a 5 ans. Pas de RT en 2024 ? L'éclairage des personnages est une horreur dans ce titre, qui le fait passer pour moi de 15/20 à 13/20, à cause de leur "hero light" qui rajoute des lumières artificielles pour éclairer les personnages, en particulier derrière leur tête. Les personnages semblent complètement détachés de la scène, c'est hideux, bref, plutôt que d'en être fiers ne refaites jamais ça.