Obtenu avec le PC Game Pass.
Config : AMD Ryzen 5 3600, Nvidia RTX 2060 Super, 16Go DDR4 3200CL16, SSD NVMe.
Cocoon nous met dans la carapace d'une sorte d'insecte semblable à un scarabée. La prise en main est immédiate, simpliste même, puisqu'une seule touche suffit. Pas de HUD non plus, rien de superflu ne viendra déconcentrer le joueur dans sa réflexion. À ce propos, j'ai trouvé les énigmes environnementales plutôt malignes et bien dosées, ni trop aisées ni trop ardues, avec l'introduction progressive de nouvelles mécaniques. Il s'agit d'utiliser plusieurs orbes colorés dans plusieurs dimensions imbriquées, en jouant sur les téléportations pour débloquer le passage. Cela peut paraître intimidant de prime abord, mais j'ai toujours résolu chaque problème en quelques minutes maximum, en suivant posément un raisonnement logique. Sinon, les combats de boss nécessitent d'apprendre des patterns assez rudimentaires, et en cas d'échec on est immédiatement ramené devant l'arène. Rien de bien compliqué.
Techniquement et artistiquement, c'est du solide, avec notamment quelques décors écrasants d'immensité, une bonne gestion des couleurs et des animations particulièrement soignées. La bande-son électro atmosphérique est agréable, n'ajoutant pas de stress inutile. Quelques notes subtiles viennent même nous indiquer que l'on est sur le point de résoudre une énigme. Ingénieux.
J'ai terminé l'aventure en 6h30 environ, tranquillement. Une durée qui me parait bien suffisante dans le genre, et d'autant plus ici que je commençais à ressentir une certaine lassitude sur la fin. En effet, la répétitivité structurelle n'est pas soutenue par un véritable scénario, d'où un intérêt décroissant au fil des heures. Premier effort de Geometric Interactive, studio danois formé par deux anciens de Playdead, Cocoon ne souffre certes d'aucun défaut majeur, mais reste malheureusement un jeu assez mineur. Aussitôt fait, aussitôt oublié.
Positif :
+ prise en main instantanée
+ énigmes bien conçues
+ bonne ambiance visuelle et sonore
Négatif :
- aucun enjeu narratif
- structure répétitive
- rien de mémorable