VERSION PS5.
41 Hours m'a immédiatement rappelé un autre titre pas franchement marquant ou plutôt pas pour de bonnes raisons, Generation Zero. Involontairement énigmatique, gunfights rébarbatifs, dans des décors, des grands espaces, et des environnements désespérément vides. Les niveaux sont gigantesques, mais la plupart ressemblent à des démo pas finies. Notez qu'avec quelques points de compétences sur la santé, et les quatre armes en poche seulement, tous les niveaux peuvent être complétés sans tenir compte des ennemis. Le scénario tient sur quelques cinématiques en bandes dessinées, et c'est toujours le même boss qui revient à la fin des niveaux, mais avec une couleur différente, c'est un peu débile. Mais ce qui m'a vraiment refroidi, ce sont les quelques séquences imposées, et nécessaires pour avancer, où l'on doit empiler des caisses, et des planches. Notre personnage a également des pouvoirs, être invisible (inutile), ralentir le temps, une capacité indispensable pour réussir toutes les confrontations, de quoi ramollir encore le gameplay, et accentuer la répétitivité des combats. Et la télékinésie, sans doute l'idée la plus inutile et la plus handicapante du jeu. Inutile également pour les combats, mais malheureusement nécessaire pour progresser, un peu façon Portal. Mais le jeu surprend par ses approches désordonnées, et nous nous surprenons à les contourner avec d'autres méthodes pas spécialement prévues pour remplir lesdits objectifs. Dans le chapitre 9 par exemple, j'ai utilisé une caisse pour accéder directement à une plateforme en mouvement, pour éviter d'avoir à sauter d'une plateforme à une autre... parce que c'est terriblement mal fichu. A l'image d'un jeu bourré de défauts techniques, et de réalisation, qui parvient tant bien que mal à pécher quelques bonnes idées dans ses combats, et à nous procurer quelques rares bonnes sensations de tir, dignes d'un vieux Far Cry.