The New Zealand Story sur Master System, ou "comment adapter n'importe comment un titre classique de l'Arcade"

The New Zealand Story est d'abord sorti en Arcade avant d'être porter sur SMS en 1992, et autant le dire une chose, j'avais pas réussi à le terminer avec une tonne de crédits sur une compilation de jeux Atari sur PlayStation 2. Mais qu'en plus de ça, les développeurs ont eu l'excellente idée sur cette version SMS de NE PAS INCLURE DE "CONTINUE" SUR CE JEU D'UNE DIFFICULTE EXTREME !!! C'est quoi cette idée ?! Imaginez, je prends le premier Wonder Boy, vous subissez un Game Over et vous devez tout recommencer à 0, même si vous êtes au monde 8. Ben c'est du même niveau. Qui plus est, le jeu est beaucoup plus rapide que la version Arcade ! Pourquoi l'avoir autant accéléré ? Il faut des réflexes d'asiatiques sous substances pour réussir à survivre ! Surtout que les ennemis ont une fâcheuse tendance à apparaître à 10cm de nous, du grand art pour nous faire perdre nos très précieuses vies, car oui, en plus de ne pas avoir de Continue lors d'un Game Over, les vies supplémentaires sont rarissimes comme le dit si bien Nicomacdo... Et pourtant, le titre est assez court dans le fond, juste que la difficulté limite surhumaine rend le jeu très très très long à finir.

Le but du jeu est d'aider un petit Kiwi du nom de Tiki à sauver ses amis, enlevés par un morse voulant revendre les Kiwi kidnappés afin d'en tirer profit. Et autant le dire que comme Rambo, Tiki va s'armer de son arc et faire un génocide de ses ennemis...

Malgré cela, il est sympa d'avoir diverses armes dans le jeu, ce qui au fond rend le Gameplay plus varié, tout comme le grand panel d'ennemis qu'on trouve durant The New Zealand Story. Je tiens à préciser que notre cher petit kiwi n'a pas de barre de vie, le moindre contact avec quelque chose de dangereux le tue... Super...
Divers véhicules sont mis à notre disposition afin de pouvoir s'envoler dans les airs, de la montgolfière à la soucoupe volante, ayant bien évidemment, des vitesses et contrôles différents.

Un bon point sur ce jeu quand même, les graphismes sont corrects... Mais alors la musique qu'on entend pendant 95% du jeu est INAUDIBLE ! Elle est tellement dans les aigus qu'on finit par la déteste... Non, The New Zealand Story est très amusant sur Arcade, mais sa version Sega Master System a été totalement ravagée, dommage...

SCENARIO – 13/20
GAMEPLAY – 08/20
GRAPHISMES & ANIMATIONS – 13/20
MUSIQUES & BRUITAGES – 04/20
DUREE DE VIE – 10/20
AVIS GLOBAL – 07/20

De base, j'aime bien The New Zealand Story sur Arcade, mais il faut croire que la version Master System se foire sur toute la ligne, car le jeu est tout simplement difficile à s'en péter la machoir, pas de continue... Dans la version Arcade, on pouvait au moins continuer sur on avait des crédits en réserve ! Par ailleurs, la musique du jeu qu'on entend quasiment tout le temps est inaudible, vous couperez le son au bout de cinq minutes. On peut trouver néanmoins quelques bonnes idées, la variété d'ennemis, armes et de véhicules, mais c'est bien trop peu pour compenser avec le reste...

Un jeu de plate-formes un brin attachant puisqu'on incarne un kiwi (l'oiseau hein, pas le fruit), mais assez moyen au vu de sa réalisation. Graphiquement les couleurs sont flashies à s'en péter la rétine. Ce n'est pas ce qu'on a vu de mieux sur master system, d'autant que les décors se renouvellent peu. La maniabilité est excellente, si on excepte la relative lenteur du piaf (surtout dans l'eau). Les sons rappellent vaguement Lemmings, à ceci prêt que ce dernier avait le bon goût de reprendre des airs connus et entrainants, tandis qu'ici la mélodie est franchement désagréable. Et en plus, j'ai eu l'impression que c'était toujours la même musique qui tournait en boucle, mais comme la mélodie est infecte, je n'en suis pas sur.

Niveau gameplay, c'est assez classique, les ennemis lâchent toujours un truc en mourant, des fruits pour le score, mais parfois des options genre invincibilité, geler le temps, etc... Une petite subtilité, notre oiseau ne sait pas voler, et pour franchir certains stages, il faudra piquer sa monture à un ennemi, genre un ballon.

Le jeu n'est pas franchement long, les niveaux sont courts, pourtant le finir relève du chemin de croix. Les vies et continue sont rarissimes, et il n'y a pas de mot de passe. Pas de points de vie non plus, un coup et on crève. Autre problème, plus grave celui-là, les ennemis apparaissent parfois comme par magie à l'écran, et souvent à côté du joueur, tout connaitre par cœur sera la condition sine qua non pour finir ce titre. Ce n'est pas tout, il faut savoir aussi que les niveaux sont chronométrés, bien qu'il n'y ait pas de timer à l'écran, dans le genre stupide et injuste, on fait pas mieux. Si on met trop de temps, un ennemi invincible apparait et nous poursuit, génial, comme si c'était pas assez dur comme ça!

Bref, les développeurs ont mis trop de bâtons dans les roues du joueur pour que celui-ci s'amuse vraiment. Un jeu très moyen.