Après une intro renversante, Arcus Odyssey se montre d'emblée prometteur. 3D isométrique bien fichue, mode coopératif disponible, quatre personnages assez distincts... J'ai cru qu'il s'agissait d'un jeu d'aventure (ce que d'autres appellent un action-RPG, comme Soleil), mais on est plus exactement dans un hack'n slash enrobé d'un scénario banal, quoique plein de bonnes idées dans la mise en scène.
Chaque personnage peut utiliser des items, des sorts, attaquer, et même s'immobiliser sous la protection d'un bouclier. Le coup du bouclier est parfois utile mais le plus souvent harceler l'ennemi d'attaques avant qu'il n'apparaisse à l'écran suffit à s'en sortir, malheureusement. La guerrière est le seul personnage un peu à part puisqu'elle ne peut pas attaquer complètement à distance, faiblesse compensée par une énorme puissance de frappe et une bonne dose de points de vie.
L'emploi de la magie et des items est l'un des gros défauts du jeu en termes d'ergonomie, car l'inventaire est extrêmement limité, nous obligeant souvent à nous arrêter pour faire le tri et choisir les nouveaux items trouvés dans des coffres. Côté magie, le problème se situe dans le manque de clarté si vous n'avez pas le manuel : par exemple, prendre 4 cristaux de MP revient à sélectionner une puissante magie, mais prendre 1 cristal ensuite sélectionne une magie plus commune, ce qui au passage annule la magie précédente ! On s'y fait, mais de toute façon les sorts ne sont pas suffisamment bien équilibrés puisque en lâcher quelques-uns suffit à détruire presque tout adversaire, boss compris (sans parler de l'archère, capable de se soigner entièrement pour 1MP ! un comble).
Au-delà de ce manque de finitions du gameplay, Arcus Odyssey reste agréable à parcourir. J'apprécie que les hitbox soient plutôt généreuses ici car la 3D isométrique n'est pas idéale en matière de précision. On a quelques moments sympathiques, notamment l'interaction avec des prisonniers au cours du jeu. L'aspect exploration est très, très, très secondaire, même si on se perd un peu au début des labyrinthes (remplis de fausses pistes). Il faut recommencer en début de niveau à chaque fois que l'on perd une vie mais les continues infinies et les mots de passe rendent la tâche tout juste assez facile pour ne pas s'énerver.
D'après ce que j'ai pu voir des autres versions (SNES, et surtout Sharp X68000), la réalisation est très honnête même sur Mega Drive. Je n'accroche pas au style médiéval sombre et bardé de couleurs unies à certains moments, mais un soin indéniable a été porté à l'effet de profondeur et d'altitude (la 3D isométrique n'est pas là pour rien), avec notamment les niveaux de la pyramide ou des tours aériennes. Motoi Sakuraba signe la composition des musiques... que j'ai complètement oubliées depuis hier, franchement. Elles étaient bonnes mais rien de mémorable, en tout cas sur cette version.
Je crois que je me souviendrai surtout de cette putain d'intro, d'un bon petit gameplay en coop, et... de la jolie Castomira...
Après une intro renversante, Arcus Odyssey se montre d'emblée prometteur. 3D isométrique bien fichue, mode coopératif disponible, quatre personnages assez distincts... J'ai cru qu'il s'agissait d'un jeu d'aventure (ce que d'autres appellent un action-RPG, comme Soleil), mais on est plus exactement dans un hack'n slash enrobé d'un scénario banal, quoique plein de bonnes idées dans la mise en scène.
Chaque personnage peut utiliser des items, des sorts, attaquer, et même s'immobiliser sous la protection d'un bouclier. Le coup du bouclier est parfois utile mais le plus souvent harceler l'ennemi d'attaques avant qu'il n'apparaisse à l'écran suffit à s'en sortir, malheureusement. La guerrière est le seul personnage un peu à part puisqu'elle ne peut pas attaquer complètement à distance, faiblesse compensée par une énorme puissance de frappe et une bonne dose de points de vie.
L'emploi de la magie et des items est l'un des gros défauts du jeu en termes d'ergonomie, car l'inventaire est extrêmement limité, nous obligeant souvent à nous arrêter pour faire le tri et choisir les nouveaux items trouvés dans des coffres. Côté magie, le problème se situe dans le manque de clarté si vous n'avez pas le manuel : par exemple, prendre 4 cristaux de MP revient à sélectionner une puissante magie, mais prendre 1 cristal ensuite sélectionne une magie plus commune, ce qui au passage annule la magie précédente ! On s'y fait, mais de toute façon les sorts ne sont pas suffisamment bien équilibrés puisque en lâcher quelques-uns suffit à détruire presque tout adversaire, boss compris (sans parler de l'archère, capable de se soigner entièrement pour 1MP ! un comble).
Au-delà de ce manque de finitions du gameplay, Arcus Odyssey reste agréable à parcourir. J'apprécie que les hitbox soient plutôt généreuses ici car la 3D isométrique n'est pas idéale en matière de précision. On a quelques moments sympathiques, notamment l'interaction avec des prisonniers au cours du jeu. L'aspect exploration est très, très, très secondaire, même si on se perd un peu au début des labyrinthes (remplis de fausses pistes). Il faut recommencer en début de niveau à chaque fois que l'on perd une vie mais les continues infinies et les mots de passe rendent la tâche tout juste assez facile pour ne pas s'énerver.
D'après ce que j'ai pu voir des autres versions (SNES, et surtout Sharp X68000), la réalisation est très honnête même sur Mega Drive. Je n'accroche pas au style médiéval sombre et bardé de couleurs unies à certains moments, mais un soin indéniable a été porté à l'effet de profondeur et d'altitude (la 3D isométrique n'est pas là pour rien), avec notamment les niveaux de la pyramide ou des tours aériennes. Motoi Sakuraba signe la composition des musiques... que j'ai complètement oubliées depuis hier, franchement. Elles étaient bonnes mais rien de mémorable, en tout cas sur cette version.
Je crois que je me souviendrai surtout de cette putain d'intro, d'un bon petit gameplay en coop, et... de la jolie Castomira...
Un jeu injustement méconnu sur Megadrive, alors que l'équipe Wolfteam faisait du très bon boulot la plupart du temps (avec El Viento et Granada notamment). Un jeu d'aventure/exploration des plus sympathiques, bien réalisé avec des musiques magnifiques, le choix entre 4 personnages qui rappelle un peu Gauntlet. Bon évidemment, les niveaux sont un poil labyrinthiques et la difficulté croissante. Je n'ai pas réussi à aller au bout à l'époque mais il me prend l'envie de tenter de nouveau ma chance, rien que pour la superbe ambiance qui se dégage du jeu. L'introduction est superbe, il faut le souligner.