Remedy signe avec ce DLC, un dernier épisode pour la saison 1 d'Alan Wake. Et quel épisode ! Inventif, surprenant, haletant cet épisode "bonus" est réellement bienvenu pour tous les fans de l'écrivain.

En effet, les détracteurs de la série ne vont pas subitement aimé la franchise Finlandaise grâce à ce DLC vendu 560 MP. Remedy ne nous a pas menti sur leurs objectifs concernant ce DLC. En effet celui-ci explique les zones d'ombres de The Signal et éclairci un peu plus le jeu complet (sans pour autant tout nous expliquer évidement), annonçant ce que sera la probable saison 2.

Encore une fois niveau gameplay, ça ne change pas d'un iota, on retrouve ses marques. Mais tout comme The Signal c'est ici les situations qui impressionnent (surtout un passage dantesque) et font qu'on ne s'ennuie jamais. La durée de vie est sensiblement la même et viennent s'ajouter 10 jeux Zones X à collectionner (franchement inutile et très mal intégrés).

Bref, tous les fans peuvent se ruer sur ce DLC sans se sentir voler par les Finlandais. Ils ont accomplis ici un travail hyper honnête et nous sentons bien que ce DLC n'est pas une fin alternative (ça c'est pour les mauvaises langues) mais que du pur bonus. Pas indispensable pour l'amateur de la licence mais inévitable pour le fan, histoire de continuer sur la route de la folie en compagnie de Wake.

Plutôt sympa, moins d'action que le 1er contenu mais l'ambiance en est renforcée. Au niveau du scénario je suis déçu, encore une fin extra ouverte, 1h de jeu pour les habitués.

A réserver au fan et aux curieux.

On a rapidement l’impression de jouer à un remake de l’épisode précédent, et on traverse, une fois encore, les décors déjà vus dans d’autres épisodes. Mais contrairement à « The Signal »,il y a des idées nouvelles, qui en font rapidement l’un des épisodes les plus prenants, avec le premier, auquel il fait d’ailleurs écho. Délaissant un peu l’action ce dlc repose davantage sur la narration et la mise en scène. En termes d’histoire, on a quand même vraiment l’impression de tourner en rond, et on constate que le dlc précédent ne servait strictement à rien, et qu’on aurait largement pu passer de la fin du jeu à cet épisode sans perdre d’élément d’intrigue. On nous ressert même le suspense basé sur le doute de l’équilibre psychologique de l’écrivain, avec le retour du docteur Hartman. A ce titre, le dialogue central est TRES inspiré de l’idée principale de « Silent Hill 2 ». Heureusement, il semble que cet aspect n’ait été réutilisé que pour semer une fois de plus le doute.

Mais si l’histoire ne se révèle en fin de compte pas beaucoup plus passionnante, et qu’on n’apprend pas grand-chose de plus, la mise en scène est bien plus intéressante. Le passage dans les décors sous forme de grande roue qui ne cesse de tourner est également très réussi, même s’il souligne un aspect pas franchement positif du jeu : l’idée de tourner en rond. On prend plaisir à voyager en eaux troubles, mais l’impression très forte de déjà vu crée une frustration que la conclusion ne chassera pas.