Lorsque l’on pense Alienware, le premier mot qui ne nous vient absolument pas en tête est : sobriété. Depuis son inception et avant même son rachat par Dell, la marque avait réussi à marquer les esprits grâce à ses designs audacieux. Nom oblige, elle s’inspirait évidemment de l’imaginaire des aliens et des soucoupes volantes. Mais avec l’Aurora R16, Alienware montre aussi qu’il est capable de créer des tours gamers avec un peu de retenue sur leurs designs… mais certainement pas sur leurs puissances.

Voir le PC gamer Alienware Aurora R16 (2023) sur le site de Dell

Caractéristiques de l’Alienware Aurora R16 2023

Boîtier, consommation et refroidissement

C’est là vraiment toute la beauté de l’Aurora R16 par Alienware : la tour a su se retenir d’envoyer la sauce. Nous avons le droit à un boîtier très sobre, dont les panneaux en verre cherchent surtout à offrir des matériaux de qualité sans déverser des tonnes d’effets lumineux ; on y voit que le CPU et un ventilateur à LED personnalisable. Seul élément vraiment marquant : ces ouvertures d’air alvéolées en bas de la machine, qui viennent soutenir le refroidissement de la carte graphique, mais nous y reviendrons plus tard.

Évidemment, il faut plus de LED, puisqu’un ordinateur gamer sans LED va scientifiquement moins vite. Ici, elles se concentrent sur la façade avant, avec un logo Alienware lumineux servant de bouton d’alimentation, et une bande faisant les contours d’une large ouverture utile là encore pour la ventilation. Tout est évidemment configurable. La connectique avant bien fournie, se retrouve logé dans un espace dédié bien pratique non seulement pour s’y retrouver à taton, mais aussi pour soulever la tour. Enfin, à l’arrière, en plus d’une connectique bien fournie, on retrouve le système de poignée sécurisée d’Alienware pour ouvrir les panneaux de l’ordinateur. Serré, ces derniers ne bougeront pas. Ouvert, il suffit de tirer sur cette poignée pour que les panneaux latéraux sortent de leurs gonds. Aussi simple que pratique.

À l’ouverture, nous tombons nez à nez avec la même carte mère customisée que nous avions déjà trouvé dans l’Aurora R15. Avec donc les mêmes remarques : celle-ci semble parfaite pour ce châssis moyen tour ATX, mais risque de poser souci à quiconque voudra par la suite la changer en conservant le boîtier. On y retrouve aussi une cale bien solide pour maintenir une RTX 4070 pourtant assez menue dans cette configuration, prouvant comme Alienware fait attention à la solidité de sa configuration pour tout types de déplacements.

L’airflow est un peu plus complexe sur ce design, puisqu’il est séparé en deux flux d’air. L’un global, qui vient caresser la carte mère au niveau du CPU avant de s’échapper par le haut et l’arrière. Et un dédié à la carte graphique, grâce aux ouvertures alvéolées dont nous parlions plus haut. Le CPU profite lui d’un AiO à deux ventilateurs de 120mm, toujours de qualité chez Alienware.

Résultat des courses ? En idle, le CPU reste tranquillement à 31°C pour une consommation de seulement 12W en moyenne. Le GPU lui est aussi tranquillement posé dans ses chaussettes, à 35°C pour une consommation de 7W en moyenne. En pleine charge synthétique, pas d’embrouille : nous montons à un maximum constaté de 62°C et de 151W pour le CPU, quand le GPU nous offre 71°C et 185W. La 13e génération d’Intel et la série 40 de NVIDIA font un excellent couple pour qui fait attention à sa consommation d’énergie, même si l’alimentation 1000W certifiée Platinum permettrait bien plus de folies.

Nos mesures de performance

Pour rappel, l’Alienware Aurora R16 que nous testons est équipé d’un SoC Intel Core i7-13700F couplé à 16 Go de RAM DDR5 à 5600 MHz et une NVIDIA GeForce RTX 4070. Une configuration plutôt haut de gamme en 2023, que nous commençons à bien connaître, qui profite également d’un stockage d’1 To en PCIe 4.0.

Mais voilà, nous sommes aussi devant une tour classique. Aussi, ses scores de performance en jeu sont tout simplement liés aux scores de la carte graphique, qui grâce au i7-13700F n’est pas vraiment réfrénée. Sur les tests synthétiques de 3DMark, les scores de 4407 sur Speed Way, 11059 sur Port Royal ou encore 8353 sur Time Spy Extreme nous rappellent surtout que… Oui, nous sommes devant une RTX 4070 telle que nous l’avons déjà testée. L’occasion donc surtout de constater que l’équipement n’est pas bridé ici, et fonctionne bien à plein régime.

Cela veut dire aussi que nous retrouvons les mêmes chances et limites de la RTX 4070. Sur des jeux en 4K, elle peut offrir un framerate à 60 FPS grâce à l’inclusion du DLSS3 en mode performance. Sans quoi, elle atteint bien souvent les 30/40 FPS en poussant tout à fond. Un score qui est tout de même avec le ray-tracing activé, une technologie encore difficile à maîtriser pour les Radeon de cette génération.

En 1440p, sa définition préférée, nous atteignons plutôt les 120 FPS de moyenne avec le DLSS3 en mode performance. Et sans cela, les 60 FPS sont atteints sur bien des expériences, toujours avec le ray-tracing activé. Sans lui, vous pourrez facilement compter sur 20 à 30 FPS de plus sans utiliser la technologie de mise à l’échelle par IA. La configuration reste donc versatile et puissante, et le fait dans un silence de plomb : les ventilateurs de la machine ne se font jamais entendre.

Voir le PC gamer Alienware Aurora R16 (2023) sur le site de Dell

Conclusion