Je me suis récemment mis a m’intéresser à la philosophie après avoir lu L’étranger que j’ai trouvé très intéressant, j’ai voulu approfondir en continuant avec Le mythe de Sisyphe, cependant je me rends vite compte que y’a un problème, je comprends absolument rien
Beaucoup de métaphores/comparaisons que je ne saisis pas, des tournures de phrases que je trouve assez complexe, etc.
Est ce un manque de culture, de vocabulaire, moi qui lis mal, bref si vous avez des conseils je suis preneur
Force toi ca viendra. Ca se lit pas comme un roman ces trucs. Ca se dechiffre. T'as jamais fait d'explication de texte en terminal ?
Apres est ce que l'effort vaut le coup va savoir, demande aux lecteurs du forum.
Le 20 août 2022 à 13:00:49 :
Force toi ca viendra. Ca se lit pas comme un roman ces trucs. Ca se dechiffre. T'as jamais fait d'explication de texte en terminal ?Apres est ce que l'effort vaut le coup va savoir, demande aux lecteurs du forum.
Ca m’intéressait pas a l’époque, je considérais ça comme de la branlette intellectuelle donc j’écoutais rarement
Heureusement les gens changent
Le 20 août 2022 à 13:00:49 :
Force toi ca viendra. Ca se lit pas comme un roman ces trucs. Ca se dechiffre. T'as jamais fait d'explication de texte en terminal ?Apres est ce que l'effort vaut le coup va savoir, demande aux lecteurs du forum.
'Lut ! Je croyais que la lecture c'était pas pratiquer de la philo à tes yeux ? Tu as changé d'avis ?
Si je puis me permettre, je ne crois pas que ce soit en se forçant qu'on arrive à prendre du plaisir à lire les réflexions d'un autre quand les comprends pas ; à mon avis, il vaut mieux passer à autre chose, le temps d'acquérir les outils cognitifs nécessaires pour la comprendre donc lire autre chose de plus accessible pour soi mais qui permet ensuite de comprendre l'œuvre qu'on voulait lire à l'origine...
Il faut bien se forcer a un moment ou un autre. L'auteur n'a pas l'air de comprendre que ca ne se lit pas en 2 minutes une page de philosophie. Ce n'est pas un roman. Il pensait que ce serait comme l'etranger de Camus.
Un marathonien aussi la premiere fois qu'il a couru sur une longue distance ils'est force, ca n'veut pas dire qu'il ne prend pas du plaisir maintenant. Tqt op ce ne sera pas tjrs chiant.
Pour ce qui est de mon avis sur la lecture je n'ai evidemment pas changer d'avis mais s'il souhaite lire autant lui repondre dans ce sens.
Histoire de rester honnete j'ai quand meme ajoute :
"Apres est ce que l'effort vaut le coup va savoir"
Qui n'est qu'une litote pour dire : non ca ne vaut pas le coup la lecture n'a jamais valu le coup.
oh un fan de lain ça va venir avec le temps, suffit juste de bien comprendre les mots dans les phrases.. et si tu doutes bah va dans ton dico et ça pourrait clarifier
ps ça sert a rien de relire ta phrase 10 fois, tu la comprendras encore moins
et aussi la philo au début, c'est très énervant car on ne comprend pas la réflexion de l'autre, mais l'autre tu commences a l'appréhender de petit à petit jusqu'à comprendre concrètement ses réflexions
Tu peux citer un passage incompréhensible à titre d'exemple ?
T'inquiètes, je comprends rien non plus à la plupart de leur charabia. On ne saisi dans un texte que ce que l'on comprend déjà. Lire est une perte de temps. Consulter un livre à la recherche d'une confirmation ou d'une contradiction est plus fécond. Si tu ne comprends pas, c'est que ta réflexion et ton intérêt n'est pas en phase avec ta lecture.
Ne perd pas ton temps à lire, consacre le à la pensée.
Le 21 août 2022 à 21:14:33 :
Il faut bien se forcer a un moment ou un autre. L'auteur n'a pas l'air de comprendre que ca ne se lit pas en 2 minutes une page de philosophie. Ce n'est pas un roman. Il pensait que ce serait comme l'etranger de Camus.Un marathonien aussi la premiere fois qu'il a couru sur une longue distance ils'est force, ca n'veut pas dire qu'il ne prend pas du plaisir maintenant. Tqt op ce ne sera pas tjrs chiant.
Pour ce qui est de mon avis sur la lecture je n'ai evidemment pas changer d'avis mais s'il souhaite lire autant lui repondre dans ce sens.
Histoire de rester honnete j'ai quand meme ajoute :
"Apres est ce que l'effort vaut le coup va savoir"
Qui n'est qu'une litote pour dire : non ca ne vaut pas le coup la lecture n'a jamais valu le coup.
Un marathonien ne court pas les 5000 mètres le premier jour, l'entraînement commence par des distances plus courtes, et doit être progressif.
Le 20 août 2022 à 13:00:49 :
Force toi ca viendra. Ca se lit pas comme un roman ces trucs. Ca se dechiffre. T'as jamais fait d'explication de texte en terminal ?Apres est ce que l'effort vaut le coup va savoir, demande aux lecteurs du forum.
Quoi, il est possible d'avoir lu la critique de la raison pure et de s'être dit "ca ne m'a rien apporté" ?
Ne perd pas ton temps à lire, consacre le à la pensée
Ben c'est à ca que sert la lecture, intensifier la pensée. Tu arrives à penser plus intelligemment tout seul face à ton mur qu'en essayant d'analyser et de réutiliser certains paragraphes des méditations métaphysiques ?
Merci pour vos réponses !
Je continue d’essayer de le lire mais c’est un vrai casse tête parfois
Par exemple un passage que je n’ai pas compris
Debut du chapitre « Les murs absurdes » :
Comme les grandes œuvres, les sentiments profonds signifient toujours plus qu’ils n’ont conscience de le dire. La constance d’un mouvement ou d’une répulsion dans une âme se retrouve dans des habitudes de faire ou de penser, se poursuit dans des conséquences que l’âme elle-même ignore. Les grands sentiments promènent avec eux leur univers, splendide ou misérable. Ils éclairent de leur passion un monde exclusif où ils retrouvent leur climat. Il y a un univers de la jalousie, de l’ambition, de l’égoïsme ou de la générosité. Un univers, c’est-à-dire une métaphysique et une attitude d’esprit. Ce qui est vrai de sentiments déjà spécialisés le sera plus encore pour des émotions à leur base aussi indéterminées à la fois aussi confuses et aussi
« certaines », aussi lointaines et aussi « présentes » que celles que nous donne le beau ou que suscite, l’absurde.
Le sentiment de l’absurdité au détour de n’importe quelle rue peut frapper à la face de n’importe quel homme. Tel quel, dans sa nudité désolante, dans sa lumière sans rayonnement, il est insaisissable. Mais cette difficulté même mérite réflexion. Il est probablement vrai qu’un homme nous demeure à jamais inconnu et qu’il y a toujours en lui quelque chose d’irréduc- tible qui nous échappe. Mais pratiquement, je connais les hommes et je les reconnais à leur conduite, à l’ensemble de leurs actes, aux conséquences que leur passage suscite dans la vie. De même tous ces sentiments irrationnels sur lesquels l’analyse ne saurait avoir de prise, je puis pratiquement les définir, pratiquement les apprécier, à réunir la somme de leurs conséquences dans l’ordre de l’intelligence, à saisir et à noter tous leurs visages, à retracer leur univers. Il est certain qu’apparemment, pour avoir vu cent fois le même acteur, je ne l’en connaîtrai personnellement pas mieux. Pourtant si je fais la somme des héros qu’il a incarnés et si je dis que je le connais un peu plus au centième personnage recensé, on sent qu’il y aura là une part de vérité. Car ce paradoxe apparent est aussi un apologue. Il a une moralité. Elle enseigne qu’un homme se définit aussi bien par ses comédies que par ses élans sincères. Il en est ainsi, un ton plus bas, des sentiments, inaccessibles dans le cœur, mais partiellement trahis par les actes qu’ils animent et les attitudes d’esprit qu’ils supposent. On sent bien qu’ainsi je définis une méthode. Mais on sent aussi que cette méthode est d’analyse et non de connaissance. Car les méthodes impliquent des métaphysiques, elles trahissent à leur insu les conclusions qu’elles prétendent parfois ne pas encore connaître. Ainsi les dernières pages d’un livre sont déjà dans les premières. Ce nœud est inévitable. La méthode définie ici confesse le sentiment que toute vraie connaissance, est impossible. Seules les apparences peuvent se dénombrer et le climat se faire sentir.
Cet insaisissable sentiment de l’absurdité, peut-être alors pourrons-nous l’atteindre dans les mondes différents mais fraternels, de l’intelligence, de l’art de vivre ou de l’art tout court. Le climat de l’absurdité est au commencement. La fin, c’est l’univers absurde et cette attitude d’esprit qui éclaire le monde sous un jour qui lui est propre, pour en faire resplendir le visage privilégié et implacable qu’elle sait lui reconnaître.
Je ne saurais pas dire ce que ne comprends pas
A vrai dire je ne saisis que quelques bribes de phrases sans que le sens global me parvienne :/
Khey je vais pas te mentir, philosophie continentale = branlette intellectuelle, philosophie analytique = vraie philo
Non le passage est plutot interressant. Poetique par moment mais on sent que Camus se base sur des intuitions profonde qu'il a sur le monde.
Si tu comprends vraiment rien t'as toutes les qualifications pour t'intégrer ici.
c'est normal , surtout chez les existentialistes je trouve.
perso j'ai beaucoup de mal a comprendre ce que je lis, que ce soit roman ou texte philosophique. Mais je sais avoir confiance en ma comprehension, je sais qu'au fond je saisi un peu ce que j'ai lu et je me rend souvent compte que j'ai bien compris lorsque je lis ou ecoute quelque chose ou quelqu'un qui traite du sujet.
Avant d elire un auteur ou un livre je te conseil de lire le wiki de l'auteur et du mouvement correspondant, generalement tu comprend mieux puisque tu sais deja ou il veut en venir
autrement les auteurs autre qu'existentialiste sont souvent plus comporehensible que les autres meme s'ils peuvent etre en soit plus difficile (plus difficile mais plus comprehensible)
hume et kant sont tres concis je trouve
en prison , éventuellement, meme avec une petite cuillère tu peux creuser