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Sujet : Comment sortir du scepticisme radical ?

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ELa4 ELa4
MP
Niveau 4
21 septembre 2020 à 22:15:28

Comment j'y suis entré ?
Trilemme d'Agrippa essentiellement mais ausi beaucoup de critiques contre la méthode scientifique, la capacité des sciences à atteindre des connaissances, la pertinence des raisonnements en général

Est-il souhaitable d'y sortir ?
J'en sais rien. J'ai pas dit que je voulais en sortir.

Comment sortir du scepticisme du coup ?
(À part la volonté d'en sortir)

ELa4 ELa4
MP
Niveau 4
21 septembre 2020 à 22:33:17

Le 21 septembre 2020 à 22:27:32 andr[o]mede2 a écrit :
C'est simple, tu deviens sceptique du scepticisme lui-même.

Si tu es sceptique envers le scepticisme tu reste un sceptique radical.

D'ailleurs Sextus Empiricus disait "le sceptique n'établit rien, pas même son doute".

JeSuisJexiste JeSuisJexiste
MP
Niveau 8
21 septembre 2020 à 23:05:19

Avoir peur et avoir besoin de certitude

Ommefataliste2 Ommefataliste2
MP
Niveau 6
21 septembre 2020 à 23:07:17

Trilemme d'Agrippa

ptn vous soulez avec ça , ce trilemme est un diallèle

Pseudo supprimé
Niveau 10
21 septembre 2020 à 23:08:43

Le 21 septembre 2020 à 23:05:19 JeSuisJexiste a écrit :
Avoir peur et avoir besoin de certitude

oui aussi.
mais il n'est pas dit que le sceptique n'ai pas peur. c'est là peut-être même une résistance qui lui permet de ne pas faire face à ses peurs quant à son incertitude....ou quant aux certitudes qu'il peut découvrir si jamais il fait le pas....

Message édité le 21 septembre 2020 à 23:10:20 par
ELa4 ELa4
MP
Niveau 4
21 septembre 2020 à 23:28:17

Le 21 septembre 2020 à 23:07:17 OmmeFataliste2 a écrit :

Trilemme d'Agrippa

ptn vous soulez avec ça , ce trilemme est un diallèle

Pourquoi ?

BALAVO514 BALAVO514
MP
Niveau 4
22 septembre 2020 à 00:57:47

Comment aller dans l'eau ? en sautant

le septique n'est qu'un frileux qui pense que l'idée suffit or la réalité comble, il suffit de sauter

Message édité le 22 septembre 2020 à 00:58:03 par BALAVO514
Pseudo supprimé
Niveau 10
22 septembre 2020 à 11:22:54

Le scepticisme, en tant qu'il n'affirme rien ("pas plus ceci que cela") est une posture négatrice qui offre un certain confort, mais qui s'inscrit au cœur de la démarche philosophique, en ce qu'il questionne tous azimuts toutes nos opinions fondées dogmatiquement.

Toutefois, il me semble difficile de s'en contenter sur le long terme : y jouer - car à bien des égards le scepticisme se rapporte à un jeu - est amusant, mais ne peut que devenir lassant. Le besoin d'affirmer est, sans doute, un trait indestructible de la nature humaine, de telle sorte que son appel finit toujours par rappeler le scepticisme à l'ordre.

Ainsi, le scepticisme ne semble pouvoir se déployer que sur une période, c'est-à-dire, dans une perspective dialectique, qu'il ne trouve de sens qu'en tant que négation appelant une négation de la négation, c'est-à-dire une nouvelle affirmation. Autrement dit, il est une crise nécessaire.

Lironique Lironique
MP
Niveau 6
22 septembre 2020 à 11:27:00

Le 22 septembre 2020 à 11:22:54 rufus___ a écrit :
Le scepticisme, en tant qu'il n'affirme rien ("pas plus ceci que cela") est une posture négatrice qui offre un certain confort, mais qui s'inscrit au cœur de la démarche philosophique, en ce qu'il questionne tous azimuts toutes nos opinions fondées dogmatiquement.

Toutefois, il me semble difficile de s'en contenter sur le long terme : y jouer - car à bien des égards le scepticisme se rapporte à un jeu - est amusant, mais ne peut que devenir lassant. Le besoin d'affirmer est, sans doute, un trait indestructible de la nature humaine, de telle sorte que son appel finit toujours par rappeler le scepticisme à l'ordre.

Ainsi, le scepticisme ne semble pouvoir se déployer que sur une période, c'est-à-dire, dans une perspective dialectique, qu'il ne trouve de sens qu'en tant que négation appelant une négation de la négation, c'est-à-dire une nouvelle affirmation. Autrement dit, il est une crise nécessaire.

Il y a une contradiction dans ton post.
Si le scepticisme est une posture qu'on ne peut pas tenir sur le long terme car la nature humaine nous mène à nous approprier des croyances et que le scepticisme devient lassant au bout d'un moment, il ne peut pas être à la fois une posture confortable, puisqu'il suppose qu'on est sans cesse en conflit avec sa nature, ses pulsions, et donc qu'on est déstabilisé.

Message édité le 22 septembre 2020 à 11:27:17 par Lironique
Pseudo supprimé
Niveau 10
22 septembre 2020 à 12:05:22

il ne peut pas être à la fois une posture confortable, puisqu'il suppose qu'on est sans cesse en conflit avec sa nature, ses pulsions, et donc qu'on est déstabilisé.

Il est confortable, en tant que posture intellectuelle : lorsque telle personne affirme une théorie, le sceptique n'a seulement qu'à attaquer celle-ci jusqu'à ce qu'il trouve une faille (ce qui ne manquera pas d'arriver), sans prendre le risque de proposer quelque chose qui sera soumis à l'examen des autres.

Hors d'un débat avec les autres, le sceptique peut temporairement trouver un confort dans le fait de ne pas choisir : Faut-il croire en Dieu ? Faut-il faire des enfants ? Faut-il travailler ici ou là ? A toutes ces questions, le sceptique peut choisir de suspendre son assentiment et il en sera effectivement tranquillisé. Mais les questions finiront toujours par revenir en se faisant plus insistantes, et ébranleront l'équilibre éphémère sur lequel tient le sceptique : il sera poussé à choisir.

Pseudo supprimé
Niveau 10
22 septembre 2020 à 12:20:06

Yep Rufus , toujours aussi précis (comm'd'hab')
Merci
:)

Lironique Lironique
MP
Niveau 6
22 septembre 2020 à 12:23:13

Il est confortable, en tant que posture intellectuelle : lorsque telle personne affirme une théorie, le sceptique n'a seulement qu'à attaquer celle-ci jusqu'à ce qu'il trouve une faille (ce qui ne manquera pas d'arriver), sans prendre le risque de proposer quelque chose qui sera soumis à l'examen des autres.

Dans ce cas c'est tenir une réflexion sceptique dans un cadre rhétorique qui est confortable. Parce que dans une posture purement philosophique et pratique selon ta logique c'est absolument pas confortable. C'est même la posture la moins confortable.

Hors d'un débat avec les autres, le sceptique peut temporairement trouver un confort dans le fait de ne pas choisir : Faut-il croire en Dieu ? Faut-il faire des enfants ? Faut-il travailler ici ou là ? A toutes ces questions, le sceptique peut choisir de suspendre son assentiment et il en sera effectivement tranquillisé. Mais les questions finiront toujours par revenir en se faisant plus insistantes, et ébranleront l'équilibre éphémère sur lequel tient le sceptique : il sera poussé à choisir.

Tu as dit que par nature l'homme s'approprie des croyances sans forcément de justification. Donc hors débat, hors rhétorique, le sceptique sera au contraire profondément dérangé (voire jusqu'à la folie) puisqu'il va devoir combattre ses pulsions dogmatiques, si je puis dire. Si le sceptique finit par choisir c'est déjà qu'il n'est plus sceptique (au sens radical), qu'il a cédé à ses pulsions : mais ce n'est pas le cas du "vrai" sceptique.

Message édité le 22 septembre 2020 à 12:24:15 par Lironique
JeSuisJexiste JeSuisJexiste
MP
Niveau 8
22 septembre 2020 à 12:28:19

Je suis d’accord.

Il faut distinguer le sceptique de salon, c’est à dire celui pour lequel il s’agit juste d’une posture intellectuelle, d’un jeu, du vrai sceptique qui remet en doute jusqu’à son existence même, ce qui est tout sauf confortable.

Pseudo supprimé
Niveau 10
22 septembre 2020 à 12:32:25

il ne peut pas être à la fois une posture confortable, puisqu'il suppose qu'on est sans cesse en conflit avec sa nature, ses pulsions, et donc qu'on est déstabilisé.

Je pense précisément le contraire et je crois que les philosophes sceptiques le pensent également, en tant que le scepticisme est d'abord une philosophie pratique conçue comme un moyen d'atteindre l'ataraxie. Aussi la suspension de l'assentiment est un moyen par lequel on peut parvenir à la tranquilité de l'esprit, en évacuant ce qui cause le souci de l'âme, c'est-à-dire le fait de devoir choisir et ainsi s'impliquer dans les choses.

Dans le cas contraire, à quoi cela servirait de se donner autant d'efforts ? Le sceptique n'est pas masochiste.

Message édité le 22 septembre 2020 à 12:36:34 par
balavo511 balavo511
MP
Niveau 6
22 septembre 2020 à 12:38:58

le first a raison sinno, faut simplement être sceptique du scepticisme, c'est là où tu te rend compte que toutes les philosophies négatives sont fausses

car elles sont basées sur la négation d'une vérité, et la négation est elle même niable, donc vaine

le first est un génie

Lironique Lironique
MP
Niveau 6
22 septembre 2020 à 12:45:26

Le 22 septembre 2020 à 12:32:25 rufus___ a écrit :

il ne peut pas être à la fois une posture confortable, puisqu'il suppose qu'on est sans cesse en conflit avec sa nature, ses pulsions, et donc qu'on est déstabilisé.

Je pense précisément le contraire et je crois que les philosophes sceptiques le pensent également, en tant que le scepticisme est d'abord une philosophie pratique conçue comme un moyen d'atteindre l'ataraxie. Aussi la suspension de l'assentiment est un moyen par lequel on peut parvenir à la tranquilité de l'esprit, en évacuant ce qui cause le souci de l'âme, c'est-à-dire le fait de devoir choisir et ainsi s'impliquer dans les choses.

Dans le cas contraire, à quoi cela servirait de se donner autant d'efforts ? Le sceptique n'est pas masochiste.

Tu as raison, selon des philosophes sceptiques (antique du moins) le but du scepticisme est l'ataraxie. Mais en vérité, c'est plus complexe. Par exemple Enésidème n'acceptait pas l'éthique sceptique. Il appliquait le "pas plus ceci que cela" à toute recommandation éthique. Un scepticisme vraiment radical mène à dire "pas plus ceci que cela : pas plus d'ataraxie que de trouble". Il jette son doute même sur ce genre de posture.

Message édité le 22 septembre 2020 à 12:49:48 par Lironique
Pseudo supprimé
Niveau 10
22 septembre 2020 à 12:48:39

Le 22 septembre 2020 à 12:32:25 rufus___ a écrit :

il ne peut pas être à la fois une posture confortable, puisqu'il suppose qu'on est sans cesse en conflit avec sa nature, ses pulsions, et donc qu'on est déstabilisé.

Je pense précisément le contraire et je crois que les philosophes sceptiques le pensent également, en tant que le scepticisme est d'abord une philosophie pratique conçue comme un moyen d'atteindre l'ataraxie. Aussi la suspension de l'assentiment est un moyen par lequel on peut parvenir à la tranquilité de l'esprit, en évacuant ce qui cause le souci de l'âme, c'est-à-dire le fait de devoir choisir et ainsi s'impliquer dans les choses.

Dans le cas contraire, à quoi cela servirait de se donner autant d'efforts ? Le sceptique n'est pas masochiste.

dans le bouddhisme il y a en effet cette notion de ne pas se tracasser l'esprit tant qu'on est pas totalement tiré d'affaire , c.a.d, tant qu'on a pas ôté les Voiles à l'omniscience une fois la perception directe de la Vacuité réalisée... Mais même avant ça pour certains aspects de la vie, on s'abstient de tout jugement hâtif et on continue de pratiquer malgré tout dans un sens choisi (issue de la foi (3 types de foi chez les bouddhistes) afin de réaliser par l'expérimentation (ou expérience ?)

Pseudo supprimé
Niveau 10
22 septembre 2020 à 12:52:29

Lironique: Un scepticisme vraiment radical mène à dire "pas plus ceci que cela : pas plus d'ataraxie que de trouble".Il jette son doute même sur ce genre de posture..

c'est en effet aussi un propos qu'on peut entendre du Bouddha, flash le reprend souvent , lorsqu'il décrit la Vacuité : " pas plus de nirvana que de samsara= pas plus de libération que de non libération

mais pour moi, ça demande vraiment d'avoir "réalisé" et non pas une simple posture philosophique, ni ne relève du doute non plus.

Message édité le 22 septembre 2020 à 12:56:43 par
Lironique Lironique
MP
Niveau 6
22 septembre 2020 à 12:54:05

Le 22 septembre 2020 à 12:52:29 M-Le-Mot-Dit a écrit :

Lironique: Un scepticisme vraiment radical mène à dire "pas plus ceci que cela : pas plus d'ataraxie que de trouble".

c'est en effet aussi un propos qu'on peut entendre du Bouddha, flash le reprend souvent , lorsqu'il décrit la Vacuité : " pas plus de nirvana que de samsara= pas plus de libération que de non libération

mais pour moi, ça demande vraiment d'avoir "réalisé" et non pas une simple posture...

Mais là c'est différent. Le bouddha ne doutait pas je crois.

Pseudo supprimé
Niveau 10
22 septembre 2020 à 13:08:39

Par exemple Enésidème n'acceptait pas l'éthique sceptique. Il appliquait le "pas plus ceci que cela" à toute recommandation éthique. Un scepticisme vraiment radical mène à dire "pas plus ceci que cela : pas plus d'ataraxie que de trouble". Il jette son doute même sur ce genre de posture.

Bien sur, mais du coup, ce type de scepticisme - un scepticisme "devenu fou" - retombe dans le travers du scepticisme "de salon", en ce qu'il n'est définitivement plus qu'un jeu, sans aucune finalité qui le justifie.

Un fou peut certes "s'amuser" à défendre le fait qu'il lui est indifférent de vivre dans l'ataraxie ou dans le malheur le plus grand, et il peut même, s'il est habile, faire valoir des arguments pour suspendre son assentiment jusque-là, mais nous voyons bien que nous sortons de la philosophie pour tomber dans le nihilisme le plus absolu. Ce qui, je crois, ne doit pas être la position d'un philosophe, même d'un philosophe sceptique.

Message édité le 22 septembre 2020 à 13:09:33 par
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