Darwinisme social les plus rationnels arrivent à acquérir les biens et services nécessaires à leur survie. Les plus rationnels survivent, les moins rationnels meurent la population devient de plus en plus rationnelle elle parvient de mieux en mieux à satisfaire ses intérêts et donc à maximiser son bonheur utilitarisme
De nombreuses choses posent problème dans ton raisonnement :
Tu comprends bien que cela ne changerait pas dans la théorie du spencérisme, puisqu'il suppose le prolongement de cette loi de sélection naturelle dans la structure sociale.
Ah ok, je fais un effort de mise en page du message, mais il y a un raté... tous les points sont des "1"
L'intelligence humaine permet à l'homme de développer des technologies, des stratégies diverses pour s'adapter aux changements de son environnement (qu'ils soient géologiques, politiques, climatiques etc...).
Donc oui, les individus qui survivent le mieux sont les individus les plus aptes, mais pour l'homme, le fait de s'adapter passe nécessairement par l'intelligence.
Je ne penses donc pas que la rationalité puisse devenir obsolète pour l'homme, du moins si elle le devient, l'homme n'a plus rien pour lui.
Être rationnel c'est savoir où sont les intérêts de l'individu (la majorité des gens veulent maximiser leur bonheur) et c'est mettre à disposition les moyens pour parvenir à satisfaire ses intérêts. Donc par définition, quelqu'un qui est très rationnel est quelqu'un qui va maximiser son bonheur.
Le 19 septembre 2020 à 19:10:07 Grossessegrass2 a écrit :
L'intelligence humaine permet à l'homme de développer des technologies, des stratégies diverses pour s'adapter aux changements se son environnement (qu'ils soient géologiques, politiques, climatiques etc...).Donc oui, les individus qui survivent le mieux sont les individus les plus aptes, mais pour l'homme, le fait de s'adapter passe nécessairement par l'intelligence.
Je ne penses donc pas que la rationalité puisse devenir obsolète pour l'homme, du moins si elle le devient, l'homme n'a plus rien pour lui.
Être rationnel c'est savoir où sont les intérêts de l'individu (la majorité des gens veulent maximiser leur bonheur) et c'est mettre à disposition les moyens pour parvenir à satisfaire ses intérêts. Donc par définition, quelqu'un qui est très rationnel est quelqu'un qui va maximiser son bonheur.
Pour commencer, ta première proposition est une position que l'on peut contester. Certes, les technologies mises au point par l'intelligence humaine augmentent notre confort, et permettent de surmonter un certain nombre d'obstacles. Mais l'idée qui pose que notre intelligence (ou ici notre ingéniosité) permet d'apporter une solution à tous les dangers relève du scientisme, ou à une attitude proche.
Prenons les débats actuels sur l'environnement : au-delà de la question d'évaluer exactement les tenants et les aboutissants du réchauffement climatique, pensons-nous vraiment que notre ingéniosité parviendra à empêcher la fonte des glaciers alpins ? Ou le réchauffement progressif des océans ? Pas certain.
Pire, il est possible de tenir la position suivant laquelle c'est notre manière de raisonner qui est la cause de ces changements (mais je ne vais pas commencer sur l'anthropocène..).
Je ne dis pas que la rationalité deviendra obsolète pour l'homme. De toutes manières, cette histoire d'obsolescence d'un caractère avantageux tient dans le cadre de la sélection naturelle ; qui a cessé de faire loi lorsque l'homme est entré en société (selon Darwin, bien entendu).
J'entends bien que le fait d'être rationel implique d'être capable d'identifier ce qui est en notre intérêt. Il reste que cet intérêt n'est pas nécessairement, et en tout temps, de maximiser son bonheur. Mais ma critique portait davantage sur la première partie de l'exposé de l'auteur, que sur le reste (qui serait déjà plus intéressant).
J'exprimais simplement un désaccord avec son usage du spencérisme, sa compréhension de l'évolution de l'homme et de la rationalité.
Pour commencer, ta première proposition est une position que l'on peut contester. Certes, les technologies mises au point par l'intelligence humaine augmentent notre confort, et permettent de surmonter un certain nombre d'obstacles. Mais l'idée qui pose que notre intelligence (ou ici notre ingéniosité) permet d'apporter une solution à tous les dangers relève du scientisme, ou à une attitude proche.
Je dis pas que notre intelligence va tout résoudre. Mais c'est le meilleur atout de l'homme.
Prenons les débats actuels sur l'environnement : au-delà de la question d'évaluer exactement les tenants et les aboutissants du réchauffement climatique, pensons-nous vraiment que notre ingéniosité parviendra à empêcher la fonte des glaciers alpins ? Ou le réchauffement progressif des océans ? Pas certain.
Pire, il est possible de tenir la position suivant laquelle c'est notre manière de raisonner qui est la cause de ces changements (mais je ne vais pas commencer sur l'anthropocène..).
Par exemple en ce qui concerne des énergies propres je constate que beaucoup d'intelligences concentrent leurs capacités sur la fusion nucléaire, moyen capable de produire énormément d'énergie, de façon économe, et non-polluante.
Mais comme je l'ai dit, je ne considère pas que les hommes sont des dieux. Il se peut qu'ils finissent par être exterminés par leurs propres agissements.
J'entends bien que le fait d'être rationel implique d'être capable d'identifier ce qui est en notre intérêt. Il reste que cet intérêt n'est pas nécessairement, et en tout temps, de maximiser son bonheur. Mais ma critique portait davantage sur la première partie de l'exposé de l'auteur, que sur le reste (qui serait déjà plus intéressant).
Effectivement, on peut considérer que notre intérêt n'est pas d'atteindre le bonheur. Mais je pense qu'il est raisonnable de considérer sue la majorité des gens essaient d'avoir comme but le fait d'être heureux.