Le 18 mai 2015 à 22:41:50 Duplessis a écrit :
Perso je préférerais "compagnon"
Ah ! Vous voyez comme il est sensible à la connotation des mots !
CQFD ^^
P.S : Sur ce, bonne nuit. Ca faisait longtemps que je n'étais pas passé, vous me manquiez !
Qu'est-ce que l'humain sinon un tissus de mots et d'images qui roule sur lui-même, en lien avec les autres tissus de mots et d'images ?
Une créature de Dieu faite à son image, un être capable de saisir sa propre existence et de poser l'absolu.
Le 18 mai 2015 à 22:59:59 [jesuispartout] a écrit :
Une créature de Dieu faite à son image, un être capable de saisir sa propre existence et de poser l'absolu.
Ah, j'aimerais bien croire encore en ça. En tout cas la charité, ou la fraternité, ou la compassion (j'aime assez compassion), bref le lien entre les tissus, c'est pour moi tout ce qui nous reste, c'est précieux.
Si j'avais été fait à l'image du dieu dont tu parles, je peux te dire que je passerai mes journées à allonger la liste de Sodome et Gomorrhe. Malheureusement, cette formule reste une formule creuse ...
Tiens c'est marrant, y a un sens du terme charité, le principe de charité tel que formulé par Quine, qui consiste justement à attribuer le maximum de sens aux énoncés que l'on considère. Et force est de constater que dans la formule "Dieu a créé l'homme à son image", y a une putain de marge pour appliquer ce principe et y découvrir une fertilité herméneutique insondable.
Et puis les petits chatons, il y a moyen de se rapporter à toutes les catégories théologiques sur des modes bien plus féconds que la croyance ou le rejet naïfs.
Le 16 mai 2015 à 10:57:35 Duplessis a écrit :
Bonjour, je cherche un mot pour dire... la seule chose dont je suis certain...:hap: :Le fait que nous avons à gagner à nous aimer mutuellement, à nous entraider, à cultiver la compassion. Cela paraît sans doute "gentil", niais, mais je pense sincèrement qu'il n'y a rien de plus important.
Evidemment, la société humaine gagnerait à ce que chacun soit plus altruiste MAIS AUSSI chacun de nous gagne à pratiquer l'altruisme, paradoxalement, aussi d'un point de vue égoïste : cela peut nous rendre plus "serein", plus joyeux d'être en harmonie avec nos semblables. Peut-être suis-je un "gentil", un niais, mais j'assume. (En fait je fais aussi des saloperies mais par "manquement", cela ne correspond pas à mes valeurs).
Le problème c'est que lorsque l'on parle d'"humanisme", on se fait souvent rabrouer par les philosophes et les historiens : l'humanisme tel qu'il est apparu à la Renaissance c'est une quête du savoir, une confiance en la raison, une croyance en la liberté individuelle...
Donc ce n'est pas vraiment ce que je cherche à nommer. Je passe d'ailleurs sur le fait que j'ai des doutes sur le libre-arbitre.
Il y a eu un élargissement du sens aujourd'hui pour tendre vers ce que je disais (respect des Droits de l'homme...) mais cet élargissement est visiblement assez méprisé par les intellectuels.
On me dira que peu ou prou, ce que j'évoque se rapproche de l'éthique chrétienne mais l'amour chrétien va de pair avec une croyance en Jésus comme fils de Dieu et, agnostique, je ne peux me prétendre "chrétien"...:noel:
de m'aider à nommer... ma valeur fondamentale.
C'est Richelieu qui dit ça quoi...
LOL Aenima, après la raison d'Etat c'est la raison d'Etat...