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Sujet : Prologue de mon roman

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Soleil4678 Soleil4678
MP
Niveau 3
27 novembre 2022 à 15:52:07

Salut à tous,
Je vous propose le prologue du roman que je suis en train d'écrire. Je ne suis pas trop sûr de ce qu'il vaut, j'ai l'impression qu'il reste trop vague, et qu'il n'accroche pas directement le lecteur.
Surtout que le reste du récit est écrit à la première personne... J'hésite donc à le remplacer par une scène plus percutante, où on est directement immergé dans le tête du narrateur.
Que pensez-vous de ce court prologue ?

Paris. Gigantesque fourmilière bétonisée. Enchevêtrement interminable d’avenues, de boulevards et de rues. Ses kilomètres de canalisation et de réseaux souterrains, parcourus sans relâche par d’infatigables métros.
Paris. Mécanique anarchique, cauchemar d’architecte monomaniaque. Toutes ces constructions, centenaires ou encore inachevées, monumentales ou modestes, palais de roi ou taudis. L’Opéra et ses fines moulures, les marches blanches du Sacré Cœur, les rangées vertes du Luxembourg. La Seine, où sur quelque embarcadère luxueux, des touristes américains flottent à quelques mètres du cadavre d’un malheureux, tout gonflé de désespoir.
Paris. Son atmosphère impure, son air irrespirable qui noircit les façades des immeubles et le cœur des habitants. Paris et les parisiens. Plus de 10 millions d’âmes qui vivent, respirent et s’agitent au rythme infernal des klaxons, des métros et des cloches de Notre-Dame. Dès les premières lueurs de l’aube, tous ces hommes et toutes ces femmes, juvéniles ou ridés, robustes ou décharnés, riches et pauvres, lancés à la poursuite frénétique de quelques buts obscurs et lointains.
Paris. Dans les quartiers d’affaires ou aux terrasses des cafés en vue, de jeunes gens bien mis aux dents scintillantes, pleins d’ambition et d’arrogance ; ou de pauvres vieux, inadaptés à cette métropole cruelle qui ne sait que faire d’eux, s’éteignant peu à peu dans l’ombre d’une mansarde sordide. Dans les premiers métros, une masse informe d’employés rongés par la frustration, de commerciaux aux crampes d’estomac tant douloureuses qu’odorantes, de secrétaires enlisées dans leur stupidité acariâtre. Tous ces corps interchangeables qui se pressent au cœur des boyaux mécaniques, aspirés et digérés d’une station à la suivante.
Paris. A la tombée du jour, lorsque le soleil perce une ligne claire dans l’horizon, et que baigne sur la Seine une couleur douce et chaude. Des hordes d’étudiants, aux visages poupins et imberbes - le cerveau farci par des heures de philosophie, de mathématiques et de littérature - viennent se délasser sur les quais, bercés par le clapotement des vagues et l’alcool bon marché.
Paris. Dans les remous de cette cohue anonyme, tant de destins qui se croisent chaque jour. Tant d’individus qui, chaque matin, regagnent cet immense décor, pour y jouer bien sagement leur partition. Et, parmi eux, cet homme. Cet homme qui, lui aussi, se rend au travail, prend le métro, marche et se perd dans ces rues labyrinthiques. Cet homme qu’en apparence rien ne distingue des autres, cet homme qui respire, mange, parle, pense, hurle, frappe, encaisse, rigole, jouit, et parfois - vit. Figurine animée posée au milieu de ce grand théâtre. Un point dans la rue, une ombre dans la ville. Existence éphémère, poussière d’étoiles dans la cité noire. Une histoire parmi tant d’autres. Mais une histoire quand même.

SizaI SizaI
MP
Niveau 26
29 novembre 2022 à 19:30:51

Je comprends pas pourquoi tu veux que ce soit à la troisième si t'écris à la première

Et effectivement tu ne dis rien. Qu'est-ce que tu introduis ? Qu'est-ce qu'on apprend ? Rien. Tu parles de Paris et finalement tu suggères que ce sera l'histoire de quelqu'un dont on ne sait rien, sinon qu'il est banal comme tout le monde. Donc évidemment l'effet c'est la banalité, l'indifférence.

C'est bien écrit, t'es clairement pas manchot, mais tu racontes rien donc y'a pas grand chose à en dire. En plus le choix de la troisième personne est d'autant plus étrange parce qu'à la rigueur écrit à la première ça pourrait passer pour une plongée dans la perspective du personnage sur son environnement, ce qui est en soi une forme d'introduction

Mais là même pas vu qu'il est parfaitement distinct du narrateur

Message édité le 29 novembre 2022 à 19:31:49 par SizaI
Soleil4678 Soleil4678
MP
Niveau 3
30 novembre 2022 à 18:28:10

Ca marche, merci pour vos réponses.
En fait c'est plus pour poser le cadre que pour introduire le personnage, qui est un type qui se noie progressivement dans les entrailles de la mégalopole, et qui voit son individualité fondre jour après jour. Paris est un personnage à part entière dans mon histoire, une sorte de monstre énorme et englobant, qui finit par aspirer le personnage.
Je suis d'accord avec vous, c'est un peu trop vague pour accrocher le lecteur au perso. Je vais rester sur un prologue plus classique, où on est directement immergé dans la tête du narrateur.

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