Sujet : Les gros malabars
SocialEcoSumPr
Un jour, ralliant moult copains, passant par un court boyau, un jour gai, j'ai subi quelques brutaux instants.
Par bon midi, marchant à pas longs, suant, saisissant au loin un brouillard, mon pas s'activa par frisson.
Car à vingts yards d'ici , six lascars, gros bras, gros poitrails, aux airs si confiant, aux regardant sciant, figurant par pairs, bloquait à priori ma circulation.
Ainsi, saisissant un mauvais calcul, parfum suffocant, mon instinct dit ; agit tôt, soit malin.
Courir donc, à pic, au maximum, passant, bravant la provocation ; l'initial duo tomba au ravin.
Mais, munis par trois colossaux gourdins, prenant position, avançant à tatons, trois gros malabars grognants voulait l'assaut.
Mais, moi, fort mais fou, fait celui qui fut fort confiant
Car, courant sur l'appât, sans aucun soupçons, fort à cran , nul pouvait tarir mon galop.
Ainsi, l'opposant marmonna
Fou ! il n'a aucun frissons !
Un instant plus tard, futurs bagnards, saisis par un trac flou, sont à mon dos, puis moi à l'avant , soignant la fin du rush fou.