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Sujet : [SF] Britannicus

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Niveau 10
26 février 2021 à 19:09:28

Chapitre 1

La crise qui frappait la Russie inquiétait profondément les citoyens européens. De nombreux journalistes avaient été là bas pour décrire une véritable bataille entre des soldats courageux contre une horde de cadavres vivants déambulant dans les rues de Moscou. On aurait pu croire que c’était un scénario d’un film catastrophe ou d’une nouvelle série télévisée, pourtant il s’agissait à présent d’une menace vraiment sérieuse. L’effet de cette crise provoquait des réactions vraiment démesurées comme des émeutes dans des supermarchés ou encore des religieux voyant dans cette situation le signe de la Fin des temps.

Le superintendent Philip Henderson regardait le récapitulatif de ce feuilleton médiatique à la télévision en prenant son petit déjeuner. Henderson était policier londonien et pour lui, c’était quelque chose de violent qui était en train de se passer. Comme beaucoup, il voulait rester optimiste en espérant que cela finisse par s’arranger. Voir des infos pareilles dès le matin, c’est très démoralisant mais être démoralisé était normal pour lui. Son travail lui faisait voir des choses vraiment négatives, au point que ses premiers jours étaient très dur mais à présent, il savait faire abstraction de tout ça et prendre du recul. Il savait encaisser.

Lorsque l’agent arriva au commissariat, tout le monde le salua et il rejoint son bureau. On lui avait déposé plein de dossiers, ainsi qu’une feuille pour récapituler la procédure à respecter avec ce nouveau virus. Une note des services de renseignement intérieur expliquait que le risque d’avoir en prime une insurrection n’était pas du tout à prendre à la légère et que selon la gravité de la situation, l’armée pourrait être mobilisée. Leur supérieur les mobilisa dans une salle de briefing et expliqua rapidement la situation.

- Je pense que vous êtes tous au courant de ce qui est en train de se passer actuellement en Russie, commença le commissaire Tennant. On sait simplement que des morts se sont réveillés et ont eu un comportement très hostile avec des passants. Donc vous allez devoir vous méfier de ceux qui sont inconscients dans la rue. Je vous demanderais de ne pas tenter de les réveiller ni de vous en approcher.
Henderson leva sa main et dit
- Mais si c’est un mec bourré, on va devoir quand même faire quelque chose pour lui, pareil si c’est un SDF.
- Je suis désolé de dire ça, car notre rôle et de protéger nos concitoyens, mais si vous avez le moindre doute ne faites rien et tant pis si le type a fait un coma éthylique. Je ne veux pas que vous preniez le moindre risque.
Un autre agent pris la parole pour demander.
- On doit du coup avoir la main sur l’arme si on tombe sur un de ces types là ?
- Oui. Par contre, vous allez devoir respecter la procédure habituelle avant de devoir l’abattre. Je ne veux pas qu’un cow-boy tue par accident un ivrogne. De toute façon, je pense que vous saurez faire la différence entre une de ces créatures et une personne normale.

Lorsque le briefing se termina, Philip parti en patrouille avec l’inspecteur Kathryn Wilson. Tous les deux formaient un très bon duo. Pour la jeune femme, Philip était un peu comme un deuxième père pour elle. Ils avaient un respect mutuel l’un pour l’autre qui épatait pas mal l’équipe car c’était rare de voir un binôme fonctionner à merveille. Henderson n’avait pas eu la chance d’avoir d’enfants, mais pour lui elle était un peu comme la fille qu’il avait toujours rêvé d’avoir.

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26 février 2021 à 19:09:43

Chapitre 2

Le Boeing 777 de British Airways amorçait sa descente à l’aéroport d’Heathrow. Une bonne partie de la flotte long-courrier de la compagnie nationale était mobilisée pour faire des allers-retours entre Londres et Moscou pour rapatrier les ressortissants Britanniques.

Le personnel de bord était très inquiet, car un des passagers avait fait une attaque cardiaque. Après plusieurs tentatives de relancer son coeur, les hôtesses de l’air n’étaient pas parvenues à réanimer l’homme d’une cinquantaine d’années. Le corps du défunt serait emporté directement à l’arrivé à l’aéroport avant d’être enterré ou incinéré. Lorsqu’ils arrivèrent au terminal, des ambulanciers l’évacuèrent et l’enveloppèrent dans un sac mortuaire.

Les ambulanciers étaient très mal à l’aise de voyager à l’arrière avec ce corps. Ils pensaient bien évidemment à sa famille et se disaient que c’était moche pour eux de finir ce voyage en gardant ce souvenir en mémoire, mais c’était la vie. Ce qui les choqua, en revanche, était de voir un léger mouvement. Peut être était-ce un nid de poule que le véhicule venait de prendre sur l’autoroute, mais un second mouvement ainsi qu’un gémissement se fit entendre.

- Putain, il est en vie ! s’exclama un infirmier
- Monsieur, vous allez bien ? Demanda son collègue en ouvrant le sac

En ouvrant le sac, les yeux de l’homme étaient ouverts et se respiration était sifflotante. C’était très étrange. Les mouvements se firent de plus en plus ample. L’infirmier hurla au conducteur de s’arrêter sur une bande d’arrêt d’urgence. Ils sortirent rapidement du véhicule, et le conducteur regarda ce qu’il se passa et se jeta sur son portable pour appeler la police. Le mort était à présent en train de bouger, il tenta de quitter sa civière. Mais l’homme était sanglé, cependant, cela ne l’empêcha pas de tomber, coupé en deux par terre.

L’équipe était effrayée de voir ce spectacle devant leurs yeux. Dix minutes plus tard, une voiture de police arriva et les agents sortirent avant d’abattre le cadavre mouvant. Dans l’heure, la circulation fut coupée sur la M4.

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26 février 2021 à 19:10:03

Chapitre 3

Au même moment, Philip était tranquillement dans une voiture de police avec Kathryn. Ils discutaient ensemble de ce qu’ils avaient fait la veille au soir ainsi que leur projet pour leurs vacances. Mêmes s’ils n’étaient pas en couple, ils comptaient partir comme chaque année à Majorque. Le petit ami de Wilson venait aussi avec eux. Henderson appréciait Mark, car pour lui c’était un homme sympathique. Mark n’était pas un homme ambitieux, mais il savait profiter de la vie et vivre avec des revenus peu élevés lui convenait.

Après avoir bu leur café ainsi que manger un croissant, ils descendirent pour patrouiller. Ce mois de février était froid. Kathryn enfila une paire de gant en cuir puis se mit à marcher en observant les gens dans la rue. C’était une femme qui pouvait se révéler dure. Souvent elle n’hésitait pas à faire comprendre à des délinquants que c’était elle le boss. Pourtant, quand on la voyait, on avait du mal à croire qu’elle pouvait faire peur à quiconque car elle n’était pas très grande. Leur patrouille se faisait dans le quartier de Newham, et tous les deux voulaient quitter cet endroit difficile. Wilson souhaitait partir en province mais Philip hésitait à demander sa mutation en Ecosse. C’était compliqué pour lui, car au fond il adorait Londres.

Un jeune homme était devant eux. Plus il se rapprocha plus il devint gêné de passer devant les policiers, au point qu’il couru pour leur échapper. Les deux agents se mirent à sa poursuite et l’inspecteur Wilson plaqua au sol le jeune homme. Il hurlait à la bavure et Philip le leva pour le plaquer contre un mur.
- Pourquoi tu décides de te casser en nous voyant ? Demanda calmement Henderson en fouillant ses poches. Tu as peur ?
- Je ne porte pas mes lunettes, je croyais que c’était une bande rivale, menti l’adolescent.
Le superintendent dénicha un sachet de drogue ainsi qu’un couteau
- Peut être que tu n’as pas tes lunettes, mais de ce que je vois, tu te trimballes pépère avec de la drogue et un couteau. Je crois qu’une paire de lunettes est quand même plus vitale que ce que tu as, tu ne crois pas ?.
- En plus, ta tête me dit quelque chose, renchérit Wilson. J’ai l’impression de t’avoir vu plusieurs fois au commissariat avec d’autres de mes collègues, je me trompe ?
- Non, admit le garçon.

Il fut menotté pour être emmené en garde-à-vue. Henderson n’aimait pas les délinquants, mais il ne pouvait s’empêcher qu’à chaque fois qu’il en attrapait un de se demander ce qu’ils auraient fait s’ils ne se lançaient pas dans le deal ou dans d’autres activités du même genre. Cependant, les visages des agents de police étaient tous tendus en raison de ce qui s’était passé plus tôt dans la matinée. L’homme qui s’était fait abattre par leurs collègues était le sujet récurrent des chaînes de télé, car c’était officiel, si cet homme avait été infecté, alors l’ensemble de l’avion devait logiquement l’être. Les chercheurs ne savaient pas du tout comment ce virus pouvait se transmettre. On ne savait pas comment empêcher sa propagation à part en bloquant entièrement le pays mais de nombreux expatriés chercheraient à s’enfuir.

La télé montrait également des soldats Américains qui montaient dans des avions militaires en Allemagne et en Lituanie pour aller en Russie. On disait même qu’une coalition serait mobilisée pour partir là bas, que la France et l’Allemagne étaient prêts à rejoindre les Etats-Unis. Le président Français voulait une coopération européenne pour mener à bien cette mission. La Russie était un pays complètement isolé du reste du monde, mais cela n’empêchait pas d’avoir des rumeurs disant que cette crise commençait à venir en Chine et même qu’en Alaska on avait détecté la présence de ces morts-vivants.

Le commissaire Tennant arriva dans la salle de repos et éteignit l’écran plat. Tous les agents présents dans la salle se retournèrent et il déclara d’une voix grave « On a de nouveaux ordres qui viennent d’arriver ».

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26 février 2021 à 19:10:22

Chapitre 4

Plus les jours passaient, plus la situation commençait à devenir tendue au Royaume-Uni. Le Premier Ministre se voulait rassurant, tout comme la Reine qui avait peu l’habitude de se prononçait. Henderson ne savait pas quoi penser de ces discours qui se voulaient rassurants alors que de ce qu’il pouvait voir sur internet et à la télévision ne l’était pas du tout. C’était de toute façon toujours la même chose qu’ils montraient.

Le mois de mars fut particulièrement violent à Londres, car des émeutes avaient éclatés dans certains quartiers de la ville. Newham avait eu droit à son lot d’agitation, et Henderson avait dû partir en renfort avec sa coéquipière. Ils étaient en tenue anti-émeutes. Lorsqu’ils débarquèrent sur la Prince Regent Lane, ce fut le chaos. En sortant du fourgon, une foule en colère balançait des pavés sur les policiers, une voiture fut en plein milieu de la route, retournée par les émeutiers. Wilson avait les yeux écarquillées tellement elle était horrifiée par ce qui était en train de se passer devant elle. Jamais elle n’avait vu ça.

- Ne restes pas plantée là ! Lui cria Philip
- Qu’est ce que tu veux que je fasse !? Répondit-elle en criant et en ajustant son bouclier
- On va devoir charger les émeutiers, alors tu vas devoir faire très attention à toi, d’accord ?

L’équipe était en train de se préparer à charger après plusieurs sommations. Lorsqu’ils se mirent à charger, les manifestants se mirent à foncer sur les boucliers et à essayer de les arracher. Une jeune femme frappa dans le casque d’un policier, un ado cagoulé balança un panneau de signalisation sur Henderson avant de lui faire des doigts d’honneur. L’affrontement ne fut pas particulièrement violent, mais ce n’était pas la seule émeute qu’il y avait dans la ville. Camden en avait une, Westminster tout comme Soho. La police était quasiment sur tous les fronts. L’émeute la plus violente fut celle de Brixton où il y eut une dizaine de morts.

Les services de secours furent rapidement submergés par des personnes atrocement mutilées et aussi pour des magasins qui étaient en train de brûler en ville. Les zombies, personne ne les avaient vus, à part sur les réseaux sociaux. On disait d’ailleurs que la catastrophe était surtout en Ecosse. Les évènements de Londres étaient surtout motivés par un rejet de ces Ecossais qui cherchaient à être en sécurité. Certains parcs de la ville se transformaient doucement en bidonville de cette communauté. Mais aussi la seconde motivation était la peur de ce qui pourrait se passer. C’était de l’hystérie collective. Henderson fut mobilisé jusqu’au lendemain matin. Il s’était assis sur un banc, pensif.

Lui aussi avait peur, lui aussi se posait des questions, mais il se doutait très bien que les gens voyaient en lui un ennemi, un oppresseur. Wilson était aussi dans le même état d’esprit que lui et vint s’asseoir à ses côtés. Elle avait des cernes et passait son temps à bailler. Le soleil commençait à pointer le bout de son nez et elle dit.

- Je ne sais pas si je vais continuer longtemps à travailler dans la police, je commence à avoir peur. Qui me dit qu’à la prochaine émeute je vais pouvoir rentrer chez moi en un seul morceau.
- Kate, commença Philip, c’est compliqué pour tout le monde. Je ne crois pas que vouloir démissionner va arranger les choses, on est au bord du chaos. Je ne sais pas si tu t’en rends compte.
- Tu dis ça parce que tu vis seul. Si tu avais une femme ou même des gamins, tu saurais que t’as pas envie de leur dire « à ce soir » pour finalement ne jamais revenir parce que tu seras mort.
- On va avoir besoin de gens comme nous ces prochains jours ! s’emporta le policier. Tu crois que quitter ton poste va changer les choses ? Ben moi je vais te dire une chose, c’est que des démissions ça oui il risque d’y en avoir. Mais plus il y en aura, moins la situation arrivera à être gérée.

Wilson fut choquée que son ami viennent de hausser le ton. Elle se leva et partie tout simplement. Henderson en fit de même et couru pour la rejoindre et lui dire « Ecoute, on est tous à cran. Tu es la meilleure partenaire que j’ai eu et l’un des meilleurs éléments du commissariat. Si tu pars, ça va être la merde et toi-même tu m’avais dit que peu importe la situation, tu serais toujours là pour ton pays. N’ai-je pas raison ? ». Elle se retourna, en larme, puis répondit.

- Oui je me souviens d’avoir dit ça, sauf que personne ne s’attendait à ce qu’on vive une situation pareille. C’est dur de savoir si on vit une catastrophe sanitaire ou si c’est une guerre civile qui est en train de se profiler. Mais là, je n’ai pas la force de continuer.
- Les gens ont besoin de héros comme toi, tu es sans doute un modèle pour une autre partie de la population et tu dois te focaliser sur eux. Ne pense pas à tous ces crétins qui veulent ta peau, pense à tes supporters. A la fin, ce seront des gens comme nous qu’on viendra décorer.
- Pourquoi commencer à parler de la fin de cette crise alors que nous en sommes qu’au début ?
- Parce qu’on s’en sortira, conclut Henderson.

Ce n’était pas son habitude mais pour la première fois, elle se mit à pleurer à chaude larme dans les bras de son collègue.

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26 février 2021 à 19:10:42

Chapitre 5

Ce qui marquait le plus les agents de police, c’était de remarquer que la capitale avait perdue énormément d’habitants. Cela se voyait par des volets qui étaient constamment fermés, mais surtout parce qu’il y avait encore moins de voitures qu’avant. Les Londoniens, tout comme une bonne partie des Anglais décidèrent de traverser la Manche où la situation était un peu meilleure mais où les autorités n’en étaient pas moins préoccupées par le cas du Royaume-Uni.

L’armée continuait de se battre contre les hordes de morts vivants, dans le Nord du pays non loin de Sheffield. La BBC passait en boucle des reportages à propos d’unités de combats et montrait leur quotidien. C’était une guerre assez étrange, car l’ennemi ne répliquait pas en envoyant des salves d’obus ou de missiles sur l’autre armée. Cela n’avait rien à voir avec les images prises de ces guerres du Moyen-Orient. Henderson continuait toujours de regarder la télé, mais cela le blasait de voir ces chaînes de télés qui n’avaient en tête que cette crise. Oui, c’était normal vu que cela concernait son pays, mais ce qu’il voulait c’était de voir comment c’était dans le reste du monde et apparemment chaque pays continuait de compter les jours où ils pouvaient vivre normalement.

D’ailleurs, comme beaucoup de ses concitoyens, une sorte de fatalisme faisait qu’ils commençaient tous à accepter la fin du monde. C’était à la fois quelque chose de poétique et de tragique auquel, évidemment, personne ne pouvait faire grand-chose. L’officier de police continuait de boire sa bière en même temps que manger son assiette de spaghetti. Egalement, il ne pouvait s’empêcher de se demander dans combien de temps on l’obligerait à quitter la police, car ce serait à présent l’armée qui serait chargée de faire régner l’ordre. Cette idée lui déplaisait, mais pourtant elle n’était pas si idiote que ça.

Lorsque les soldats ne purent contenir davantage cette vague qui frappait le nord du pays, l’évacuation totale du sud de l’Angleterre fut envisagée. Le Premier Ministre se fit évacuer- on racontait même qu’il était parti avec la famille royale aux îles Caïmans. Le pays était à présent totalement abandonné, ce qui était très dangereux. Ce ne fut qu’un groupe de députés qui tentaient de tout gérer. Londres fut assaillie par les zombies le 3 avril.

Ce jour là, une horde était en train d’envahir Piccadilly Circus. Les quelques passants qui y traînaient furent attaqués. C’était une véritable boucherie. Des policiers qui patrouillaient dans le secteur tirèrent avec leur pistolet avant de se faire dévorer. Henderson était de son côté avec Wilson également en patrouille, la nouvelle leur fit très froid dans le dos.

- On doit voir ce qu’il se passe là bas ? Demanda Wilson
Henderson avait le regard fixe, et fini par lâcher.
- Nous ne sommes pas armés, on risque d’y passer.

Alors avec la voiture, ils repartirent au commissariat et tombèrent sur le commissaire Tennant qui était complètement paniqué.

- La ville s’apprête à être totalement évacuée. On doit s’occuper à tout prix de l’aéroport de la City.
- Et nous, qu’est ce qu’on va faire une fois que tout le monde aura quitté la ville ? On va devoir suivre ? Demanda Henderson
- Oui, mais pour le moment on ne sait pas du tout où on va. La France, la Belgique et les Pays-Bas ont accepté qu’on vienne, et déjà depuis l’aéroport de Gatwick ils sont en train de remplir des avions pour que des gens quittent l’Europe.

Philipp dû faire retentir ses sirènes pour faire dégager tous les passagers qui cherchaient à rentrer dans l’aéroport. Des agents de sécurité étaient en train de faire un cordon de sécurité pour éviter qu’il soit prit d’assaut. Lorsqu’ils sautèrent de la voiture pour rentrer dans le terminal, c’était vraiment la cohue pour tous les passagers qui prenaient un peu au hasard les vols. Naturellement, il n’y avait pas non plus énormément d’avions sur le tarmac étant donné que l’aéroport était petit et qu’en plus, les appareils ne pouvaient pas embarquer plusieurs centaines de passagers.

Une jeune femme qui était en train de faire une crise d’hystérie se fit rapidement embarquer par des policiers de l’aéroport pour l’isoler. Henderson décida de se mêler de cette histoire, et l’agent qui la tenait par les épaules expliqua « Si on la laisse gueuler, elle va juste provoquer une panique générale. On est obligé de l’isoler ». Des enfants étaient même seuls, et semblaient livrés à eux mêmes. Des hommes d’affaires cherchaient à tout prix à négocier avec d’autres passagers des échanges de billets pour vite rentrer chez eux.

Wilson décida de se rendre à guichet de la compagnie Swiss pour savoir s’il n’y avait pas des places de disponibles sur les prochains vols, mais tous les appareils étaient complets et le seul moyen d’obtenir une place était d’attendre plusieurs jours, si d’ici là les frontières européennes ne serait pas fermées. Elle même le reconnaissait qu’il s’agissait de déserter et de fuir tant qu’il était encore temps. Elle savait qu’elle abandonnerait Mark, son copain, et cela lui faisait du mal. Kate aurait voulu qu’il soit dans cet aéroport pour partir avec lui. Le fait de n’avoir en plus aucune de ses nouvelles l’inquiétait également. Il avait dû certainement partir, c’était sûr mais où et avec quoi. Elle ne le saurait jamais.

Philipp, quant à lui, continuait d’aider des gens dans le besoin et à prêter main forte à ses collègues pour fouiller les bagages. Tout devait aller rapidement à présent. A ce moment, il ne ressentait rien si ce n’était de la désolation de voir ce qui était en train de se passer sous les yeux. C’était absolument dramatique ce que vivait les gens actuellement, mais tout le monde vivait la même chose. Lui aussi hésitait à en profiter pour fuir, même sans ses affaires. Il fit le tour de tous les guichets des compagnies aériennes qui lui donnèrent toute la même réponse : ils étaient surbookés et ils mettraient plusieurs jours pour affréter un nombre suffisant d’avions pour évacuer un maximum de personnes.

C’était vers le début de la soirée, quand des coups de feu furent entendu à l’extérieur de l’aérogare. Soudain un vigile arriva et commença à hurler « Ils arrivent ! Dégagez d’ici ! ». Une fraction de seconde plus tard, la panique arriva et les gens se mirent à courir dans tous les sens. Les employés se firent dégager des portes d’embarquement. Les passagers envahirent le tarmac de l’aéroport sans savoir ce qui se passait réellement. Certains se jetèrent même à l’eau pour tenter de rejoindre l’autre rive. Des agents de police sortirent de leur local avec des MP5 commencèrent à tirer sur les zombies. Les coups de feux résonnèrent de partout, les gens étaient apeurés. Philip tenta de rejoindre sa partenaire et cria son nom.

Il la retrouva quelques instants plus tard derrière un comptoir d’un loueur de voitures. Elle était assise par terre. Elle tremblait en tenant son pistolet dans la main. Henderson tenta de la calmer puis la fit lever et ils se mirent à courir accroupi pour sortir sur les pistes. Ensemble, ils ne savaient plus quoi faire à part regarder ces hélicoptères de l’armée qui volaient à très basse altitude pour mitrailler la horde de hors-vivants qui étaient de l’autre côté du terminal. Ils semblaient impuissants face à cette scène qui se déroulaient sous leurs yeux, personne ne viendrait les sauver. Aucun de ces Puma n’aurait pu atterrir car dans le même temps un Embraer tenta cette manœuvre. Mais voyant toute cette foule amassée sur une bonne partie de la piste, c’était impensable pour le pilote de la tenter et fit ainsi un go around.

Des insultes étaient en train de fuser. Kate était toujours dans les bras de son supérieur, et se mit à pleurer. Kate n’osait pas le montrer à son partenaire, mais blottie comme elle était dans ses bras, il se doutait qu’elle avait besoin de réconfort. C’était dur pour tout le monde, et ce craquage cela était le fruit de plusieurs semaines de self-control et d’encaissement de ces événements. Alors, ce qu’ils firent fut de suivre les autres personnes pour se jeter dans le bassin pour nager sur cent-cinquante mètre et regagner l’autre rive. La traversée avait été épuisante, surtout que beaucoup d’autres personnes continuaient de suivre leur exemple. Certains y arrivèrent, d’autres non comme ce fut le cas d’un certain nombre d’enfants ou tout simplement de personnes qui ne savaient pas nager.

Sans voitures, ils se retrouvaient à pied et à la recherche d’un véhicule pour se déplacer. A présent, les deux policiers étaient livrés à eux-mêmes.

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26 février 2021 à 19:11:02

Chapitre 5

Ce fut tard dans la nuit qu’ils parvinrent enfin à trouver une voiture. C’était simplement une ancienne Renault que Wilson arriva à faire démarrer en dénudant des câbles. Elle tenta de prendre la A13 en direction de Southend. L’autoroute était complètement vide et lorsqu’ils arrivèrent dans la ville portuaire, c’était le calme le plus total. Les lampadaires étaient tous allumés comme en temps normal. Leur uniforme était à présent inutile, chose que fit remarquer Henderson.

- On va abandonner ces uniformes, de toute façon ils nous serviront plus à rien.
- Et on va les planquer où ?
- On les mettra dans le coffre, et ensuite on ira les brûler.

Kathryn trouva rapidement un magasin de prêt-à-porter. Une barre métallique avait permit de soulever le rideau, mais cela fit retentir une alarme dans le magasin. Avec sa lampe, elle chercha rapidement des vêtements et des chaussures. Son collègue avait également fait rapidement son choix. Puis ensuite, ils allèrent dans une supérette qui n’avait pas encore été pillée pour récupérer de quoi manger ainsi qu’une carte routière dont une pour la France, l’autre pour la Belgique.

Henderson remarqua que jamais ils s’étaient vu ensemble avec des vêtements normaux. L’allure masculine que lui donnait son uniforme n’était plus d’actualité avec cette veste en cuir, son jean et sa paire de basket. Lui aussi avait un jean mais il portait un pull-over, et on aurait dit un cliché d’employé de bureau. Finalement, on aurait eu du mal à voir en eux des agents de police, ils avaient plus l’air d’un père et de sa fille. Après s’être partagé un paquet de biscuit, ils ne savaient pas du tout où ils allaient partir. Un homme passa en voiture et tomba sur eux en leur demandant ce qu’ils étaient en train de faire, alors Henderson lui expliqua la situation. Le conducteur leur fit signe de monter.

- Je compte aussi me barrer de ce pays, je me suis dit que j’allais partir ce matin, surtout après ce qu’il s’est passé hier à Londres, expliqua le sexagénaire. Au fait, je m’appelle Daniel, et vous ?
Les deux agents se présentèrent et Wilson expliqua ce qui s’était passé la veille dans la capitale.
- Et ben putain ! s’exclama Daniel. On va être obligé de repasser par Londres.
- Ah bon ? Et pourquoi ? Demanda, étonné, Philipp
- Parce qu’on va traverser la Manche pour aller en France, pardi ! J’ai réservé un billet de ferry pour moi, mais ne vous inquiétez pas, je trouverais un moyen de dire pourquoi vous êtes là.
- Et qu’est ce qu’il se passera si jamais on se fait refouler de la frontière ?
- On marchera sur les rails du tunnel sous la Manche, s’ils ne l’ont pas inondés ! Répondit en rigolant le conducteur.

Le retour à Londres avait été évidemment rapide étant donné qu’il n’y avait personnes sur l’autoroute. Daniel semblait d’ailleurs être le dernier habitant de Southend à être resté en ville, et le fait de ne voir plus personne l’avait encouragé à fuir. Le vieil homme conduisait prudemment, tout en respectant les limites de vitesses pour se rendre à Douvres. Le passage sur le périphérique londonien avait donné une sorte de nostalgie pour les deux agents de police qui ne savaient pas du tout quand ils pourraient retrouver leur ville, et s’ils embarquaient pour la France, alors l’espoir de pouvoir retourner chez eux commençaient à s’effacer.

Kathryn avait les larmes aux yeux de quitter son compagnon sans lui avoir dit au revoir. Elle ne savait pas du tout si elle le reverrait un jour, et elle n’avait aucune affaire personnelle. Philipp était triste également de quitter Londres sans prendre ses affaires. Le silence dans la voiture était glaciale, ce qui fit rire nerveusement Daniel qui avait encore le sourire aux lèvres et qui alluma la radio pour essayer de leur changer les idées. Ce qui était étonnant, c’est que les chaînes de radios ne diffusaient absolument pas de messages d’alertes en boucle, certains diffusaient de la musique en boucle. Ce qui passait était « Sweet Dreams » de Eurtyhmics, ce qui leur remonta le moral néanmoins.

Pourtant, ce qui les fit beaucoup moins sourire par la suite fut de voir le gros embouteillages peu avant Douvres pour rejoindre le port.

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26 février 2021 à 19:11:23

Chapitre 6

L’autoroute était complètement bouchée.C’ était impossible d’avancer. Certains automobilistes sortaient de leur voiture pour prendre l’air ou pour parler avec leur voisin. Pendant ce temps, un hélicoptère de la police les survolaient en faisans des cercles dans le ciel. Henderson sortit de la voiture pour marcher un peu, beaucoup l’interpellaient pour qu’il se joigne à eux pour boire une bière ou manger un sandwich mais il refusa. Le flic voyait bien que chez eux il n’y avait aucuns signes de malveillance à son égard, qu’ils voulaient discuter et passer un bon moment mais tout ce qu’il voulait, c’était simplement prendre l’air pour se changer les idées.

Daniel partit rejoindre Philipp pour se dégourdir également un peu les jambes.

- Vous savez, Phil, pour moi c’est un véritable soulagement d’avoir trouvé des compagnons de voyage avec moi, dit l’homme.
Philipp lui fit un petit sourire et puis répondit
- Nous étions obligé de fuir de toute façon, je ne sais même pas comment est actuellement la situation là bas, et je pense que nous avons fait le bon choix de quitter Londres. Seulement, ce qui me fait honte, c’est d’avoir fui lâchement mon devoir avec Kathryn.
- Kathryn a l’air d’être une fille bien, elle m’a dit qu’elle était très attachée à vous, et c’est que j’ai aussi ressenti.
- C’est vrai ? Je n’ai pas eu la chance d’avoir une femme, ni même des enfants. J’aurais rêvé fonder ma propre famille. Elle est un peu la fille que j’aurais rêvé d’avoir.

Soudain, la circulation se remit à avancer ce qui motiva les deux hommes à retourner rapidement à la voiture. Kate était affalée sur la banquette arrière, en poussant de temps en temps des soupirs. Elle s’ennuyait à devoir attendre. De temps en temps, la jeune femme regardait sa montre pour voir l’heure qu’il était et le temps passait très lentement dans la voiture. Le soir tomba. Ils étaient plus qu’à 2km du port. La frustration fut lorsque plusieurs personnes annoncèrent que le dernier ferry était parti à vingt-heures et que le prochain ne serait que le lendemain matin à cinq heures. Tout le monde s’énerva de cette nouvelle. La nuit fut agitée en raison d’un violent orage, et au petit matin il n’y avait toujours pas de bateau à l’horizon alors que la mer était calme.

Daniel alluma l’autoradio pour avoir les dernières nouvelles. Bien évidemment, aucunes n’étaient positive et la radio locale n’annonçait pas que quelque chose ait pu empêcher les navires de quitter la France, aussi bien depuis le port de Calais que depuis le port de Cherbourg. Au bout de deux heures, Daniel sortit de sa voiture pour aller frapper à chaque fenêtre pour annoncer qu’ils s’étaient fait abandonner. L’homme semblait profondément déçu et en colère de cette attitude qu’avaient eu les Français à leur égard. La frontière venait d’être fermée, le seul moyen de rejoindre ce pays était à présent d’y arriver illégalement donc de trouver un passeur. Il fit alors demi-tour sur la Jubilee Way pour traverser ainsi plus rapidement la ville. Leur nouvelle destination fut Folkestone, mais ils ne s’attendaient pas à ce que les navettes circulent, pourtant sur son portable Kate vit que des trains étaient pas complets. Philipp ne savait pas trop quoi en penser et déclara.

- On ne sait pas du tout si c’est vraiment le cas ou non, je pense pas que ça vaille le coup de prendre le risque de perdre de l’argent pour un truc pareil surtout qu’on va en avoir besoin.
- Mais s’il n’y avait vraiment plus de trains, pourquoi il y en a ? Demanda Kathryn, énervée.
- J’en sais foutrement rien de comment ils gèrent leur site internet. Tout ce que je dis, c’est qu’il faut pas que non seulement on ne paie pas pour rien une place mais qu’en plus on ne gaspille pas d’essences inutilement.
- De toute façon, si on parvient à trouver un passeur ou un bateau à prendre, on devra abandonner la voiture, intervint Daniel, alors les dépenses en carburant, je m’en fous un peu.
- Et on fait quoi si on ne trouve pas de passeurs et de bateaux à voler ? Posa la jeune policière de façon sarcastique. On va rejoindre Calais à la nage ?

Cette question posa un froid dans la voiture, parce que les deux hommes n’avaient pas du tout songer à cette idée qui était forte probable. Cependant, ils espéraient qu’ils parviendraient à trouver l’un ou l’autre, au pire des cas, ils pourraient toujours s’introduire dans le tunnel sous la Manche mais c’était quelque chose de dangereux et marcher près de soixante kilomètres dans l’obscurité la plus totale était une mauvaise idée. Pour eux, il fallait se rendre à l’évidence que peut être ils étaient en train de déconner. Rejoindre un autre port aurait été une solution à condition que les ports soient encore ouverts, ce qui n’était peut être pas le cas. Finalement, ils avaient encore comme solution de trouver un pilote prêt à leur faire traverser la mer. Et encore, ils devaient trouver un terrain d’aviation pour le savoir. Le seul aérodrome qui n’était pas loin de Folkestone était à Lydd, un petit village à vingt-sept kilomètres au sud de leur position.

Le village était très sympa, mais il n’y avait aucunes voitures qui traînaient. Il faisait un peu trop calme, et c’était ce qui perturbait les occupants du véhicule qui ne savaient pas s’ils devaient en profiter pour piller une maison ou passer leur chemin. Finalement, ils continuèrent leur route pour arriver à l’entrée du terrain. Daniel descendit de sa voiture et cria « Il y a quelqu’un !? ». Personne ne répondit. Il recommença et poussa légèrement le portail qui était ouvert. Alors il remonta et conduisit directement jusqu’à un hangar où un homme était en train de réparer le moteur de son avion.

Le mécanicien avait la radio allumée à fond et sursauta quand il se retourna.

- Que puis-je pour vous ? Demanda-t-il en allant éteindre le poste.
- On souhaiterait rejoindre la France ou la Belgique, répondit calmement Philipp
- Je suis désolé, mais cet appareil n’est pas à louer et en plus les propriétaires ne vont pas tarder à arriver d’un moment à l’autre, expliqua le mécano.
- Ecoutez, nous n’avons pas beaucoup d’argent, intervint Daniel en sortant une petite liasse de billet de son portefeuille, mais nous sommes quand même prêts à payer. D’ailleurs, c’est moi qui paie pour ces deux là.
L’homme en combinaison de travail fit un petit rire, avant de dire.
- Je crois que vous avez pas compris que ce n’est pas une question d’argent ou de ne je-ne-sais-quoi. Cet avion appartient déjà à une famille, et c’est moi qui doit en assurer la garde.

L’avion était un Cessna Citation. Un petit jet privé fait pour environ huit personnes et pouvant les transporter jusqu’à près de trois milles cinq cents kilomètres. Ils étaient trois, et il fallait espérer que cette famille ne soit que quatre ou cinq, pas plus. Philipp était émerveillé devant l’appareil. Jamais auparavant il avait eu la chance de voir un avion d’affaire de si près. Puis il se mit à regarder droit dans les yeux cet homme qui lui semblait détestable à tout point de vue. Ce mec se faisait sans doute traiter comme de la merde par ses employeurs, mais semblait heureux de travailler pour eux. « Je suis sûr qu’il ne se rend pas compte du mépris qu’il doit recevoir de leur part » se dit-il avant d’avoir un petit sourire.

- Ecoutez, ne faites pas comme si vous étiez un bourgeois, commença Philipp. Vous êtes un lambda, comme moi, et vous ne pouvez pas me faire croire que quand vous n’êtes pas avec cette tenue de travail vous portez des vêtements de luxe, que votre voiture soit une Bentley. Alors, entre même classe sociale, on se doit d’être solidaires, pas vrai ?
- Vous avez peut être raison, je n’en sais rien. En tout cas, ce que je sais c’est que vous allez devoir vous débrouiller tout seul pour quitter le pays. Désolé mais c’est comme ça.
- Ne croyez pas que vous allez pouvoir partir avec eux, vous allez rester ici avec nous.
- Vous en savez quoi ?

Quelques instants plus tard, la famille arriva. Ils étaient seulement quatre, et le père demanda à son employé qui était ces gens avec qui il discutait. Alors il expliqua qui ils étaient. Le père s’approcha du trio puis tendit sa main et se présenta.

- Je m’appelle John, et voici ma femme Carla ainsi que mes enfants, Julia et Stephen. Que puis-je pour vous ?
Kathryn expliqua la situation, ainsi que le refus du mécanicien qu’ils puissent partir avec eux.
- Gabriel, vous devriez avoir honte de ce comportement ! s’exclama John en regardant le mécanicien qui essuyait une clé à molette. Vous, venez avec nous, fit-il en regardant les trois.

Les pilotes étaient déjà monté à bord du Cessna, et le copilote sortit du cockpit pour saluer tout le monde. John annonça tout de suite qu’ils comptaient rejoindre la Dordogne. Aucuns ne fit la moindre objection et laissa faire. De toute façon, ils ne savaient pas trop où ils auraient pu aller en France, donc autant avoir les idées claires et savoir qu’ils allaient débarquer dans le Sud-Ouest. Lorsqu’ils décollèrent, ils regardèrent encore quelques petites embarcations partir toute dans la même direction, et une fois qu’ils pénétrèrent dans l’espace aérien français, c’était encore une autre ambiance.

L’autoroute A16 était complètement bouchonnée dans un seul sens. La région parisienne était calme. La Beauce aussi et à leur arrivée à l’aéroport de Bergerac, il y avait des avions de lignes qui étaient à leur parking. Jamais l’aéroport n’avait été aussi rempli que maintenant, et bien évidemment ces avions faisaient la navette entre la France et le Royaume-Uni. Ils passèrent ensemble la douane avant de se serrer la main pour se dire au revoir. Les Turner étaient profondément sympathique et durant ce vol, ils en avaient profité pour échanger leur coordonnées au cas où ils auraient besoin d’aides.

Seulement, pour eux c’était compliqué de trouver une voiture de location étant donné que plus aucune étaient disponibles. Ils étaient obligé de se débrouiller seuls.

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26 février 2021 à 19:11:43

Chapitre 7

La nuit tomba. Ils étaient trois en train de marcher sur une route départementale. Elle était fraîche. Ce qui inquiéta Dan étaient les sangliers qui pouvaient rôder prêts des forêts, et donc de pouvoir potentiellement les charger. Philipp était silencieux, trop préoccupés par savoir où ils devaient se rendre et Kathryn avait juste envie de trouver un endroit pour dormir. Henderson estimait à une trentaine de kilomètres de marche sans avoir lu les panneaux et en se dirigeant à la lumière de la lune.
C’était aux alentours de vingt-trois heures lorsqu’une voiture de gendarmerie s’arrêta à leur hauteur. Le conducteur les appela puis leur fit signe de venir.
- Je peux savoir ce que vous faites comme ça sur le bord de la route à une heure pareille, sans gilets de sécurité, ni de lampes ? Demanda le gendarme
Ils se regardèrent, aucuns ne comprenaient le français. Kathryn intervint en leur demandant vaguement s’ils savaient parler anglais. Le gendarme lui répéta du mieux qu’il put en anglais, et avec un fort accent français.
- On cherche le village le plus proche, il y aurait une chambre d’hôtes d’ouvertes à cette heure-ci ? Demanda-t-elle
- On peut vous emmener à Monbahus, par contre vous ne trouverez rien d’ouvert. Je suis désolé. Montez.

Dans la voiture, les deux hommes discutaient parfois en riant. Et puis ils se mirent à parler à leurs passagers pour faire connaissance. Pour tout le monde s’était vraiment sympa de pouvoir communiquer avec d’autres personnes. Lorsqu’ils arrivèrent à Monbahus, le village était évidemment endormi avec absolument rien d’ouverts. Alors ils s’installèrent sur des bancs pour dormir. Le matin, en se réveillant, des personnes âgées étaient choquées de les voir allongés là. Jamais ils avaient vu une choses pareille se produire dans leur village. Certains hésitaient à appeler la gendarmerie, d’autres semblaient un peu amusé de voir cela.

Tous les trois avaient faims, mais malheureusement dans leurs portefeuilles, aucuns n’avaient des euros, seulement des livres sterling. Manger serait une tâche compliquée, d’autant plus qu’il n’y avait pas de boulangeries ou d’épiceries ce qui fait qu’ils durent continuer de redescendre vers Villeneuve-sur-Lot, et que sans monnaie locale, jamais ils ne pourraient s’alimenter. Kate commençait à en avoir marre, et n’hésitait plus à s’imposer en s’engueulant aussi bien avec Philipp qu’avec Daniel. Phil essayait de la calmer, mais en guise de réponse, elle le gifla en le traitant de salaud.

- Tu crois que j’y suis pour quelque chose !? Hurla-t-il après s’être fait gifler, Tu crois que ça m’a amusé de me barrer de mon pays !? Tu crois que ça m’amuse qu’on soit tous ensemble dans cette même merde !?
- La vérité, c’est que tu ne sais pas ce qu’on va faire ! Pesta Kate en le pointant du doigt. Tu fais comme si on avait un plan depuis le début, mais tu n’en sais foutrement rien en fait. Si on se retrouve un jour en pleine galère, ce sera ta faute ! Cria-t-elle encore plus fort.

Daniel semblait médusé par le spectacle qui venait de se passer sous ses yeux. Phil resta planté, furieux et regarda sa collègue qui continuait de marcher déterminée. Quelques instants plus tard, il la vit s’arrêter puis s’effondrer à genoux sur la route. Alors il partit la voir pour la prendre dans ses bras. La jeune femme était en larme et disait s’en vouloir de l’avoir giflé et insulté. Il essaya de la calmer en lui répondant que c’était rien et qui la comprenait. Mais dans le fond, il lui en voulait quand même de s’être fait humilier par celle qu’il considérait comme étant la fille qu’il n’avait jamais eu. Dan se remit en marche et les invita à continuer la route.

Villeneuve-sur-Lot était une ville plutôt calme, et ils appréciaient cette après-midi dans cette ville. Mais pour pouvoir manger, ils durent faire la manche et peu de monde acceptaient de leur donner une pièce. C’était dramatique pour eux, surtout que Philipp avait mal à la tête et avait eu toute la journée son ventre qui gargouillait. Sans cabine téléphonique, ni téléphones portables rechargés, ils ne pouvaient téléphoner à personne et pourtant Dan eut cette idée d’aller dans tous les commerces pour téléphoner à John Turner, l’homme qui les avaient fait monter dans son jet privé avec toute sa famille.

John leur envoya son chauffeur privé pour les prendre et les emmener dans une autre ville. Le chauffeur était un Français du nom de Jérôme. Le chauffeur n’était pas très bavard mais leur donna une enveloppe avec près de cinq-cents euros en liquide. Quand il les déposa à Agen, il baissa la fenêtre côté passager et interpella Kathryn, qui était sortie en dernier.

- Mr Turner me charge de vous dire que si le coeur vous en dit à vous trois, ce serait que vous essayez de revenir en Dordogne. Etant donné qu’il possède un hélicoptère, on pourra vous récupérer n’importe où. Vous allez faire quoi ?
- Je prends note. Nous allons sans doute partir faire un peu de tourisme dans la région, et puis nous reviendrons certainement. Quand serait-il disponible ?
- En fait, il souhaiterait organiser ce qu’il appelle « La Cène » avec de ses amis venu du monde entier. Vous verrez, c’est une soirée fort sympathique qui aura lieu probablement d’ici deux ou trois semaines, expliqua Jérôme avec un grand sourire.

Kathryn répondit à son sourire et puis partit rejoindre les deux hommes. Elle leur raconta ce que leur chauffeur venait de lui dire et ils acceptèrent volontiers l’invitation.

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26 février 2021 à 19:12:01

Chapitre 8

Le tour du Sud-Ouest de la France avait beaucoup plu au trio qui reprenait la route pour se rendre chez les Turner en Dordogne. De nombreuses zones en Europe s’étaient effondrées à cause de l’invasion de zombies et seule une petite portion comptaient à présent les jours avant qu’ils n’arrivent au pas de leur porte.

C’était le mois de mai, le temps était splendide. Jérôme le chauffeur vint chercher les invités à la gare de Bergerac pour les emmener dans un petit village près de Sarlat. Jérôme portait un costume-cravate ainsi qu’une paire de Ray-Ban. Il les prévint peu avant d’arriver que c’était tenue de soirée exigée, mais que les propriétaires étaient prêts à leur en prêter. De nombreux invités étaient sur le devant du château en train de discuter ensemble, et quelques regards se tournèrent vers la voiture qui venait d’arriver.

A l’intérieur de l’immense bâtisse, on s’activait en cuisine à préparer le repas pour une centaine de personnes. Des enfants jouaient, des adolescents flirtaient ensemble et des adultes semblaient discuter affaire ou de mondanité. Wilson observait tout ce monde qui était vêtu de vêtements chers et ces femmes élégantes. Madame Turner les accueilli avec un grand sourire et les pria de la suivre avec elle à l’étage pour leur fournir des tenues. Elle portait une longue robe et avait des longs gants couleur champagne. Daniel et Philipp portèrent un smoking. Kathryn était méconnaissable avec sa robe et ses longs gants noirs qui lui tenaient beaucoup trop chaud. Elle portait également des boucles d’oreilles et était bien maquillée.

Un petit orchestre jouait la Septième symphonie de Beethoven, ce qui bouleversa Henderson qui l’adorait. Quelque chose l’émouvait, car il entendait cette symphonie dans un cadre merveilleux mais surtout dans des conditions particulières. Kate était debout et applaudit avec un grand sourire les musiciens. Puis elle regarda intensément Phil et l’embrassa langoureusement sur la bouche en lui tenant la tête avec ses mains gantées. Jamais elle n’avait ressentie de cette façon aussi intense de l’amour pour son partenaire. Aujourd’hui, tout lui semblait beau car elle avait l’impression de passer un merveilleux moment. Non seulement, elle portait des vêtements et des accessoires que jamais elle n’aurait pensée porter un jour mais surtout la jeune policière se sentait sereine, très calme.

Tout le monde semblaient passer un très bon moment ensemble, et le tout dans une ambiance mondaine, raffinée, élégante. John parlait avec un groupe de vieux messieurs lorsqu’ils les aperçut tous les trois et complimenta Kathryn en lui faisant un baise-main.

- Je suis heureux de vous voir ici, commença-t-il. Vraiment cela me semble très important de vous avoir ici à mes côtés, alors qu’on ne s’est côtoyé que le temps d’un vol. Je suis très honoré que vous soyez venu, croyez le.
- Nous n’en doutons pas, s’exclama Daniel. On voulait de toute façon rencontrer du monde, et je peux vous dire que nous ne sommes pas du tout déçus de voir autant de monde ici.
- Oh, nous étions sensé être beaucoup plus, mais malheureusement un certain nombre de mes invités n’ont pas pu répondre présents. Je ne sais pas ce qui a pu leur arriver. (Il respira un coup avant de reprendre:) Mais qu’importe, l’essentiel c’est que nous soyons tous en bonne santé, n’est ce pas ?

A cela, avant de les quitter il les encouragea vivement à discuter avec les autres convives. Tous les trois tenaient une coupe de champagne, du Ruinart, et étaient silencieux. Chacun observaient ces gens que jamais ils n’auraient pu voir durant leur vie. Kate et Philipp étaient habitués à fréquenter la délinquance londonienne, mais Daniel lui étant un ex-officier de la Royal Navy, il avait pu participer à quelques unes de ces réceptions. L’ambiance ne lui était pas du tout inconnue, et il aimait se sentir à égalité de ces personnes même s’il ne venait pas d’une riche famille d’industriel ou même de l’aristocratie britannique. Cette soirée était vraiment très agréable.

Le repas se fit en extérieur. Une très longue table fut mise, et des servants et servantes faisaient des allers-retours entre la cuisine et la table en apportant des boissons et des plats. Turner était en bout de table. C’était un véritable banquet avec du poulet, des rosbifs, du jambon, des carottes, des pommes de terres et du vin rouge. Le meilleur cru, comme on pouvait le voir sur les bouteilles. En plein milieu du repas, Turner fit tinter sur son verre son couteau en étant debout puis il commença un discours.

- Mes amis, commença-t-il. Aujourd’hui, je vous ait fait venir dans ces conditions particulières, car je voulais que nous soyons tous réunis une dernière fois.
Le silence était pesant
- Pour moi, il me paraissait absolument inconcevable que nous soyons tous chacun de notre côté en train de contempler le monde qui est en train de s’écrouler autour de nous. La France est un beau pays, j’ai pris énormément de plaisirs à y venir, aussi bien enfant qu’adulte et si je devais mourir ce soir, ce serait un honneur de mourir dans ce pays. Je suis désolé de parler ainsi, mais nous devons prendre conscience qu’il s’agit d’un des derniers bons moments que nous sommes en train de passer et je suis quasiment sûr qu’à l’heure actuelle, de nombreuses personnes comme nous se réunissent en famille ou entre amis pour peut être trouver une certaine forme de paix et de sérénité avant que la situation continue de dégénérer. Ce soir, je suis heureux de tous vous voir réunis ici et je souhaiterais porter un toast à ma famille, à ma merveilleuse femme Carla, à mes enfants, et à vous tous.
L’ensemble de la table se leva et de nombreuses mains féminines gantées tinrent un verre avant de trinquer avec son voisin. Le repas repris, tout comme l’orchestre qui jouait à présent la Neuvième symphonie de Beethoven.

Ce rassemblement qui était surnommé « la Cène » était pour Philip, Daniel et Kate comme le dernier qu’ils prendraient vivant. C’était quelque chose de vraiment étrange de voir tous ces hommes et toute ces femmes continuaient de sourire, de rire et de manger comme si de rien était. Ce discours avait été tout simplement macabre, comme s’il annonçait quelque chose de bien pire et Philip pensa que c’était la raison pour laquelle ils avaient été conviés. A présent, tous se sentaient mal à l’aise d’avoir été aussi bien habillé pour une soirée de fin du monde. Après le dessert, ce fut Carla, la femme de John qui vint les voir.

Daniel la trouvait réellement belle. C’était typiquement le genre de femme qu’il aurait aimé épouser, mais il n’en avait pas eu cette chance et tout ce qu’il voulait en ce moment, c’était se retrouver avec elle dans une des pièces du château sans son mari. Henderson avait envie d’avoir un moment intime avec sa collègue. Les enfants continuaient de jouer comme si de rien était dans le parc, et leurs parents se rassemblèrent après le dessert dans des salons pour continuer de discuter, assis dans de confortables fauteuils et boire un café avant d’aller dans une autre salle pour participer à un bal. Ce bal était vraiment majestueux, et Kate regarda ces jeunes gens qui avaient entre seize et vingt-ans danser. Les jeunes filles étaient en robe et longs gants et leur cavaliers étaient en smoking. La jeune policière les regarda valser sous les airs du Beau Danube bleu. En plein mois de mai, elle avait très chaud à cause de ces longs gants en satin. Elle aurait voulu les retirer mais elle se sentait tellement à l’aise avec qu’elle continuait de les garder. En plus, ils lui montaient jusqu’à la moitié du bras et seraient moins pratique à retirer que s’ils s’arrêtaient aux avants-bras.

C’était vers deux heures du matin que le bal se termina pour que tout le monde puisse boire un dernier verre avant d’aller dormir. Henderson n’avait pas soif, et ce cocktail avait une couleur assez étrange qui faisait que ça le dégoûtait plus qu’autre chose. Wilson était toujours avec lui et mangea l’olive qui était dans le verre, et puis bu une gorgée. L’alcool était doux, parfumé et cela lui donna envie de continuer d’en prendre avant de retourner dehors et de contempler le ciel étoilé avec la pleine lune. C’était une ambiance très calme, paisible. La légère brise était très agréable sur son visage et puis elle se sentit très fatiguée et décida de rentrer dans le château. Les barmen la regardait en souriant, lui demandant si tout allait bien. Kate vit Henderson la regarder en train de tituber. Elle ne savait pas du tout ce qui était en train de lui arriver, mais elle avait sommeil. Soudain elle s’écroula dans les bras de son partenaire qui commençait à crier à l’aide.

En dehors de lui, personne ne vint l’aider. Elle se mit à vomir et rassembla ses dernières forces pour s’essuyer la bouche avec ses mains gantées. Sa vue se mit à se troubler et ce fut le vide le plus total. Henderson se laissa tomber à genoux avec la jeune femme dans les bras. Autour de lui, d’autres personnes semblaient s’être totalement assoupies, soit dans les escaliers, soit dans les canapés ou sur le sol. Il pleurait de chagrin de voir son corps inanimés, lui qui la considérait comme étant sa propre fille. Philipp s’en voulait de ne pas l’avoir mise en garde. Il s’était promis de la protéger coûte que coûte et n’avait pas pu le faire. Il avait l’impression de ne pas avoir respecté sa parole.

Le visage de Kate était pâle, mais son expression semblait paisible, comme si elle était réellement en train de dormir. Elle n’avait pas souffert du tout de cet empoisonnement, et ce fut l’une des rares convives à avoir vomies avant de s’en aller. Daniel était mort aussi dans les mêmes circonstances. Les employés du château se contentaient simplement de voir qu’il n’y avait eu qu’un seul survivant et de voir toute ces personnes encore vivantes quelques instants auparavant morte dans la salle de bal. Il en était de même pour les propriétaires des lieux. Ces hommes et femmes contemplaient cette scène sans réels sentiments car ils savaient très bien ce que leurs employeurs voulaient faire et étaient au courant que tout ce gratin venait pour ce suicide collectif. En revanche, ils ne savaient pas si ce dernier savait ce qu’il l’y attendait ou pas, mais dans tous les cas cela leur avait fait bizarre de les voir déjà dans leurs dernières tenues et leur servir leur dernier repas.

Ces domestiques eurent du mal à faire séparer Henderson du corps de sa collègue. C’était une scène vraiment déchirante, et soudain la tristesse et la douleur du policier cédèrent à la colère. Il se mit à tous les insulter et frappa une des servantes. Il était devenu fou de rage, au point que des domestiques durent le plaquer au sol pour tenter, en vain, de le calmer. Après plusieurs heures où il fut isoler, il se rendit à l’évidence qu’il ne pourrait plus jamais la faire revenir à la vie alors il frappa pour le faire sortir. Un jeune homme la lui ouvrit et lui demanda
- Vous allez mieux maintenant ?
- Oui, mais je tiens quand même à m’excuser pour tout à l’heure, répondit-il avec la voix encore tremblotante
- Ce n’est rien, vous n’avez blessé personne
Il quitta la chambre et continua de discuter avec cet homme et ensemble, ils descendirent les escaliers. Philipp sortit dehors contempler le lever du soleil. Le jeune homme aussi. Ce dernier se tourna et puis demanda ce qu’il comptait faire maintenant.

Henderson le regarda droit dans les yeux quelques secondes et déclara « Surivre ».

Fin

Vallerand2 Vallerand2
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26 février 2021 à 19:13:22

Salut

Ce que je viens d'écrire est la suite de L'armée des morts que j'avais finis en 2019 donc en gros, c'est la 2e partie et je pense qu'il y aura facilement 2 ou 3 autres suites que j'écrirais :oui:

En attendant (et même si ce message sera en fin de fic), bonne lecture et n'hésitez pas à me faire un retour là dessus :ok:

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