Bonjour,

Je ne suis pas du tout/encore un écrivain mais j'ai une histoire qui me plaît en tête et comme j'ai un peu de temps je me suis dit pourquoi pas l'écrire. Ceci est vraiment un tout premier jet et méritera une relecture orthographique, une recherche plus approfondi de certain mot, et bien d'autres choses ; mais ce n’est pas le but de mon message.
Néanmoins j'aimerai bien avoir pour l'instant une critique plus sur le fond et le style. J’entends par là, dans ma tête tout est claire et limpide mais est-ce que s’est bien retranscrit ? est-ce que le flot d’information est compréhensible ? Trop de description, trop peu de description ? Pas assez d’action ? Trop de début d’histoire croisée (J'ai un peur d'être déjà dans trop de direction et que ce soit incompréhensible)… Bref vous voyez l’idée!
Autant ne pas prendre de mauvaise habitude au début de l’exercice et avoir 400 pages à reprendre complètement.

Donc voici le début du chef d’œuvre en devenir :

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Elle commença à retrouver ses esprits. Elle sentit d’abord le froid du sol et voulu ouvrir les yeux afin de voir où elle se trouvait. Ses paupières étaient collées et ceci ne fut pas aussi simple qu’elle l’espérait. A travers ses longs cheveux blonds, elle perçue une forme sombre sans parvenir à déterminer jusqu’où elle s’étendait, elle réalisa doucement que l’obscurité était présente de partout. Ses long cheveux blonds la gênaient, ils étaient sales et collés. Elle voulut les écartés mais la douleur qui la traversa l’empêcha de bouger. Pour se laisser un peu de temps, elle ouvrit plus grand ses yeux azur. La forme devant elle devait être un arbre mais elle n’en avait encore jamais vu des similaires chez elle. Elle regarda ses mains et les bougea plus doucement cette fois-ci. Elles étaient éraflées un peu de partout. Lorsqu’elle repoussa ses cheveux, elle comprit que la substance gluante se composait de boue et de sang légèrement coaguler. « Je suis restée inconsciente assez longtemps » pensa-t-elle. En se relevant, un petit sourire se dessina sur ces fines lèvres, elle se souvenait comment tout avait commencé mais surtout était heureuse malgré la douleur car elle avait réussi.

Personne n’avait réussi avant elle à traverser le voile sans autorisation. Depuis le début de la grande traque, il y a près de 2500 ans, seulement trois expéditions avaient été votée par le conseil supérieur. Les groupes d’élites qui les constituaient se préparait méticuleusement, s’entrainait avec les meilleures armes, on mettait à leur disposition des amulettes et des artefacts dont la puissance magique était bien supérieure à celle qu’on utilisait au quotidien. Ils étaient réellement redoutables et respectés. Pour ouvrir le passage les 5 piliers, leurs mages responsables de maintenir le voile, se réunissait à la grande porte pour le départ mais aussi pour leur retour. Le passage ne restait pas ouvert, un tel risque ne pouvait être pris. Lina en avait parfaitement conscience, elle s’était porté volontaire lors de la dernière expédition ainsi que sa meilleure amie Stacia. Elle reçut son refus sept mois auparavant jour pour jour. Il lui a été dit qu’on ne pouvait pas envoyer la fille d’un pilier en expédition même si elle n’était pas la première née. Stacia, elle, partit la semaine d’après pour cette mission dont elle ne put discuter ensemble.

Une semaine après, Lina était présente sur la place de la grande porte pour accueillir son amie mais lorsque les piliers ouvrirent la porte, rien ni personne ne la franchit. Ils attendirent une heure avant de refermer la porte. Ceci sembla à la fois une éternité mais aussi une fraction de seconde pour Lina qui venait de perdre son amie. Elle suppliât son père et les autres piliers de rouvrir la porte. Elle se proposa pour les secourir. Les règles qui les maintenaient en vie depuis si longtemps étaient simples et claires. Les membres de l’expéditions étaient perdus. Pendant près d’une semaine, elle essaya tout ce qui était possible: la confrontation avec son père, les larmes, elle demanda l’aide de sa sœur pour convaincre son père. Son père était bon avec elle et ne lui fit aucun reproche pour sa tristesse et ses changements d’humeur. Néanmoins il ne changea pas d’avis, il était inflexible et prenait son devoir avec le plus grand sérieux. Son propre père lui avait transmis son statut et ces responsabilités et un jour il les transmettra à son aînée Shanaé qu’il préparait pour cette tache depuis sa naissance. Lina alla jusqu’à demander audience au grand conseil, seul une décision du grand conseil pouvait contraindre les piliers à rouvrir la porte. Le grand conseil qui était constitué de 5 membres élus par le peuple administrait l’ensemble de la vie de la cité. Chacun des membres représentait une des grandes races. Mais ils refusèrent audience à Lina, la sécurité de la cité était bien plus importante que les membres de l’expédition. La porte restera close.

Lina ne pouvait se résoudre à abandonner Stacia, elle savait au plus profond d’elle que son amie n’était pas morte, il ne pouvait en être autrement. Stacia avait été présente à la mort de sa mère, et bien que Lina soit aimée par son père et sa sœur, elle était bien plus proche d’elle que personne d’autre. Shanaé sa sœur avait une destinée toutes tracées, elle serait un des 5 piliers, elle s’entraînait pour ça et leur père lui accordait énormément d’attention. Bien trop d’attention au goût de Lina, qui redoublait d’effort pour être la meilleure de partout, elle apprenait même l’ensemble des livres de sorts qu’elle arrivait à subtiliser à son père ou sa sœur. Mais seule sa sœur était destinée à être un pilier et donc elle seule pouvait pratiquer la magie et mettre en œuvre ces sorts supérieurs. Lina devait se contenter d’utiliser les amulettes ou les artefacts, et c’est pour ça aussi qu’elle ne sera jamais la préférer de son père. Son amie avait besoin d’elle, et au final rien d’autre ne comptait, alors elle prit la décision d’aller à son secours dans le monde obscur. Un voyage dont elle ne reviendrait pas.

Il ne lui fallut pas moins de 6 mois pour trouver un potentiel moyen pour traverser le voile. Rare était ceux qui avait essayer, et ces essais s’étaient soldés aux mieux par une myriade d’os brisé, au pire par une agonie extrême.
Elle se renseigna en parallèle sur la mission de Stacia et ne parvient à obtenir que de rare infos. Elle espérait qu’elles étaient assez fiables afin de commencer son investigation une fois dehors. L’expédition de Stacia devait se rendre à la « montagne du chat » avec un des livres d’Edderand afin de trouver un objet. Lina savait que le livre d’Edderand était normalement garder dans la bibliothèque du conseil et seul ces membres y avaient accès. Elle ne chercha pas plus longtemps dans cette direction car elle n’aurait jamais réussi à obtenir des membres une information confidentielle. Par contre ses recherches sur la montagne du chat avait été fructueuse, il en était plusieurs fois questions dans divers récits de la bibliothèque. Elle se fit une idée assez nette d’où il faudrait commencer ses recherches. Elle décida aussi de se constituer une carte du monde obscur. Les livres qu’elle consultait étaient des reproductions de livre qui avaient pu être sauvés avant que le voile qui les sépare du monde obscur soit créé. Elle se doutait bien que plein de chose avait dû changer mais elle voulait se préparer du mieux qu’elle pouvait, les dangers serait bien assez nombreux. Elle collecta aussi pendant cette période diverses amulettes et artefacts qu’elle obtient de manière plus ou moins honnête
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Une fois ses préparatifs terminés, elle rassembla le nécessaire pour l’incantation. Avant de traverser, elle avait peur et était triste d’abandonner sa vie dans la cité du Savoir. Une fois l’incantation réalisée le voile se déchira doucement et commença à aspirer tout ce qui se trouvait à proximité. La déchirure fut immédiatement détectée par les sortilèges protégeant le voile, et une alarme sourde se fit retentir dans toutes la cité. Lina n’avait plus qu’une crainte, pas celle de mourir, mais que le voile reste déchirer et mettent en danger tous les gens qu’elles connaissaient. Heureusement lorsqu’elle vit les premiers soldats arrivés en courant, la déchirure commençait déjà à se résorber. Elle s’avança et fut happée dans la déchirure, puis tout devient noir.

Elle fit disparaître son petit sourire, regarda tout autour d’elle, elle n’a pas été suivit. Elle soupira de soulagement. Elle mit sa main sur son crâne et chercha la source du sang dans ses cheveux. Elle tomba sur une petite plaie, elle ne sentit pas de liquide mais une légère croûte encore un peu molle. Elle en conclut qu’en dehors de la migraine qu’elle avait, elle n’aurait pas besoin d’intervenir. Au genou son pantalon était déchiré et elle aurait certainement un petit bleu mais le tissu l’avait protégé. Elle bougea ses mains dans tous les sens pour sentir ses limites. Elle estima que malgré les éraflures elle pourrait tenir ses armes et se défendre. Elle respira longuement l’air était frais et légèrement humide. Elle craignait avoir du mal à respirer, être confronter à une fumée épaisse ou pire encore sentir la mort de partout autour d’elle, ceci viendrait peut-être plus tard dans son voyage. Le fourreau de son épée était toujours attaché à sa ceinture, ce n’était pas son arme de prédilection mais il lui sembla indispensable d’en prendre une pour un tel périple. Elle du ramasser son sac à dos, vérifia la présence des amulettes et en regardant autour d’elle décida d’en mettre une directement dans sa poche. Sur le côté du sac à dos se trouvait son carquois de flèche, il n’était plus complet. Elle ramassa les flèches qu’elle avait elle-même confectionnée. Leur équilibrage était parfait et avec son arc elle arrivait à faire des prouesses que les meilleurs chasseurs de la cité lui enviaient. Elle sortit une boussole de la petite poche de son sac puis vérifia la tension de la corde à son arc. Satisfaite du résultat, elle le remit en position sur son sac. Elle ne savait pas où elle se situait mais regarda la boussole et décida de suivre le Nord. Il fallait qu’elle trouve un village, quelqu’un ou même quelque chose pour qu’il puisse lui indiquer la montagne du chat.

Si tu veux que tout soit clair pour le lecteur dans la situation de départ, il te suffit de préciser le contexte de l'histoire un peu plus. Il n'y a pas de mal à le faire, même si certains auteurs craignent que ça puisse nuire a l'imagination du lecteur. Au final, tu es libre de présenter cela comme tu le preferes.

Concernant ton texte, le côté immersif me plait assez bien, le vocabulaire est simple mais finalement assez accrocheur. Si c'est bien maitrisé, le côté "grande aventure" qui semble se dégager de ton récit pourrait être très sympa. Par contre, fais attention, énormément de fautes d'orthographe. La langue est assez faible globalement, tu dois travailler ce point si tu souhaites que ton texte soit pris au sérieux.

Merci pour le retour

Pour la première partie, je suis d'accord avec toi, je ne voulais pas faire trop de description du monde des le début car perso ça me gonfle d'avoir 40 pages de description mais si ça manque je vais modifier certain truc. Je veux quelque chose de dynamique et faire découvrir le monde par les yeux de l'héroïne, me semblait être une bonne idée. A voir comment je peux faire pour concilier les 2.

C'est cool si tu as trouvé que c'était "immersif" et "grande aventure", c'est ce que je cherchais. Pour le vocabulaire, je suis d'accord avec toi c'est trop pauvre pour l’instant, il faut que je renforce ça et que j' arrive à rendre l'ambiance un peu plus sombre et angoissante. Comme dit c'était un premier jet et je voulais ne pas prendre de trop grosse mauvaise direction. La syntaxe pur et dur je la reverrais quand j'aurais un trou d'inspiration.