Voilà, je suis nouveau sur ce forum, je suis un peu nerveux même...
Voilà, je vais vous raconter un peu ma vie...j'ai commencé à écrire de façon un minimum sérieuse en 2012...j'ai écrit pas mal de poèmes...la plupart de ceux ci emploient le champ lexical du désert...
Vu que je me rapproche des 30 ans (j'en ai 28), je souhaite vraiment exploiter mes potentiels talents, et vu que j'ai toujours aimé écrire...

Voici un de mes poèmes, qui s'intitule: J'ai entérré mon coeur.

Dans le désert, j'ai enterré mon coeur,
Pour que les sables le recouvrent, lui, ainsi que sa douleur,
Et les mirages,
Pourront me montrer ton visage, autant qu'ils voudront,
De toutes façons...
J'ai enterré mon coeur, je n'ressent plus rien à présent!
Pas même l'amertume d'un amour perdu...
Ni les sables, ni les dunes,
Pas même,
Ce soleil qui me brule,
Qui me consume lentement...

Celui ci s'appelle: Les sables qui nous séparent.

Et je franchirais les sables qui nous séparent...
Pour apaiser, le feu de mon coeur...
Et je pense à toi, depuis ce premier regard,
Et au regard de ton coeur, il n'existe,
Ni dans le désert, ni ailleurs, de semblables chaleurs...
Par la clémence du mirage, ton visage, m'est parfois réapparu,
Mais seulement le temps d'un court passage,
Et quel gout amer une fois disparu...
Et je suis sur,
Qu'aucun oasis,
N'a la douceur de ta présence,
Pas même la brise du soir,
Qui de mon coeur calme les blessures,
Qui m'apaise de ton absence,
Même si pour toi, j'en suis sur...
Ce poème n'a aucun sens...

En voici un autre, qui s'appelle: Bienvenue dans le désert.

Et pour une fois,
N'ai pas peur de perdre tous tes repères,
Car tu sais,
Parfois dans la vie, le paradis,
Ressemble tellement à l'enfer...
Et si tu me fais confiance,
Alors, je te dirais simplement,
"Bienvenue dans le désert"...
Et je n'ai pas peur,
Non,
Je ne craint d'être brulé vif,
Si c'est ta présence qui me consume...
Hier encore, je n'étais pour toi, qu'un homme comme les autres,
Dans le désert qu'étais devenue ta vie,
Je n'étais qu'un grain de sables parmi tant d'autres...
Mais voici, qu'aujourd'hui,
Je n'ai plus besoin de mirages pour m'envouter,
Sous mes yeux j'ai ton visage...
Je n'ai plus besoin d'oasis, pour m'abreuver,
L'océan de tes yeux m'a certes apaiser...
Et, je n'ai guère plus besoin,
Des dunes de sables,
Pour me faire voyager...
Voici, les courbes de ton corps,
Me suffisent pour paysage...
Et, s'il te plaît,
Dis que c'est torride,
Ne dis pas que c'est aride...
Et si nous avons de la chance,
Alors, sous mes doigts,
Chaque partie de ton corps,
Dès lors,
Se changera, en grain de sables...
Et non,
Cette chaleur, n'est pas insoutenable,
Si tu m'ouvres ton coeur, et ton corps,
Alors je te promet,
Tu finiras par la trouver agréable...
Et n'ai pas peur de t'abandonner,
Le vent du désert,
Saura garder tous tes secrets...
Contre ton corps,
Mon toucher,
Sur ton oreille, mon murmure,
Semblable au vent du désert...
Soufflant à l'oreille du voyageur...
L'apaisant même,
De la plus vive douleur...
Ainsi ma chérie,
Et pour finir,
Si tu m'accordes ta confiance,
Qu'auprès de moi tu acceptes, d'oublier tous tes repères,
Dès lors,
Je n'aurait guère qu'une chose à te dire...
"Bienvenue dans le désert"...

Voilà, poème à connotation légèrement érotique donc, vous l'aurez compris!

Un autre, qui s'appelle: Ton visage.

Et je suis allé,
Dans les lieux les plus désolés,
Que ce bas monde pouvait abriter...
Mais, que ce soit dans une jungle, le désert,
Une mer,
Ou une forêt...
Toujours, dans mon esprit,
C'est ton visage qui revenait...
Dans tous ces endroits oubliés,
Que Dieu lui même semble avoir délaissé...
Et,
Je me suis rendu, dans les grandes villes,
Où le ciment et le béton,
N'étouffent que trop souvent le coeur des Hommes,
Où n'importe qui devient personne,
Où même nos rêves deviennent aphones...
Et bien il semblerait,
Que mon coeur ne soit sourd,
Que pour les bruits alentours...
Puisque dans le tumulte des grandes villes,
J'entends encore ta voix qui raisonne...
Et, je me suis rendu, jusqu'en enfer,
Et j'ai souffert,
Le souffre, et le feu,
Mais, même là, encore une fois,
C'est ton maudit visage qui,
Semblable à une flamme,
Tremblait devant mes yeux...

Un autre, intitulé: Attiré par la mer.

Ne m'demande pas de rester,
Ne m'demande pas de me poser,
Attiré par la mer,
Je ne connaît de ports d'attaches,
Pas plus que de femme à aimer...
Et, je suis encore nostalgique, et en même temps esclave,
De mes anciennes galères, qui sur mon coeur,
Ont posées pas mal d'entraves...
Alors,
Ne me retiens pas, non,
Ne cherche pas à retenir l'océan,
Car tu sais,
Ca n'est que pure perte de temps...
Mais, plutôt, rends moi ma liberté...
Et, peut être, un jour qui sait,
Telles les vagues,
Venants frapper, puis caresser, les récifs de ton coeur,
Moi aussi je reviendrais...

En voici un, intitulé: Si mes poèmes parlent sans cesse de désert.

Est ce ma faute,
Si mes poèmes,
Parlent sans cesse de désert?
Car l'on a souvent bien du mal, à oublier le visage,
De la personne que l'on aime,
Or,
Me concernant,
Le désert se trouve, quelque part,
Un peu mon amant...
Est ce ma faute,
Si les sables, sont devenus mes compagnons d'infortune?
Si le soleil du désert a su consumer chacune de mes cellules?
Et ce, jusqu'à la moindre amertume? Ainsi qu'au moindre tourment?
Car voici, le soleil du désert, a su m'apaiser de sa chaleur...
Lorsque toi,
Lorsque toi, mon amour,
Tu n'étais plus à la hauteur...
Et les gens auront beau dire,
Qu'il ne faut pas, que je reste seul,
Que j'aurais besoin d'une femme qui m'aime,
Alors moi,
Tout simplement je répondrai,
Que le désert a beau être aride,
Il est tout de même,
Fertile,
De mes poèmes...

En voici un autre, intitulé: Un palais dans le désert.

Et de ton coeur je ferais mon palais,
De ton corps, je tiendrais ma demeure,
Car le soleil du désert m'est témoin,
Que pour toi, longtemps j'aurai marché,
Que ta présence, ardemment, j'ai recherché,
Tel un feu qui jamais ne s'éteindrait,
Telle une rose, qui jamais ne fanerai,
Quand bien même prisonnière, du plus aride des désert...
Et lorsque surgit un mirage,
C'est alors bien souvent ton visage,
Qu'il me révèle, pour seul présage,
Pour franchir les sables,
Anciens de milliers d'âges,
Et lorsque, le vent du désert,
S'en vient souffler à mon oreille,
Il me semble alors reconnaître le son de ta voix...
Mais entre nous, rien ne se perd,
Mes pensées pour toi, nombreuses,
Tels les sables,
Tels les sables,
Du désert...

Si j'ai crée ce topic, c'est pour pouvoir poster un max de mes poèmes, et en même temps recevoir des avis extérieurs, des critiques (constructives) de gens aimant lire, écrire, et ayant une certaine sensibilité artistique...n'hésitez pas à poster pour me dire quel est votre poème préféré, celui que vous aimer le moins, pourquoi...n'hésitez pas à me dire les choses qui vous plaisent, celles qui vous plaisent moins...

En voici un autre, qui s'appelle: Sables du désert sont ma seule terre.

Entre mirages du désert et promesses de femmes,
De ces flammes,
Trompeuses,
Et infâmes,
Bien souvent mon coeur se perd...
Et il ne saurai rester de marbre,
Face à ces sables,
Qui sont pour toujours ma seule terre,
Et comment faire,
O grand jamais confiance aux femmes?
Pour moi, rêvant d'amour et de lumière...
Il n'y a en vérité,
Qu'aux sables du désert, que je puisse me confier...
Et mon ami! Oui! Mon ami...
Ne sois tellement surpris,
Si mes paroles et mes dires,
Se veulent raffinées,
Certes, raffinées,
Puisque même le voyageur,
Dont le coeur se trouve empli de rudesse,
Ne saurait que certes,
Devenir poète,
Face à l'inspiration des sables brulants,
Qui consument mes amères perspectives,
Qui m'apaisent,
Me rachètent de mes tourments...
Et tu veux savoir,
Oui, je le vois bien,
Tu veux voici certes savoir,
Pourquoi,
à mon âge,
Je n'ai toujours de femme à aimer...
Alors saches,
Qu'aux femmes j'ai toujours caché mes peines,
Il n'est en vérité,
Qu'aux sables brulants,
Il n'est qu'aux sables du désert,
Que j'accepte de me confier,
Mes tourments et mes peines,
Sont,
Pour le si vaste désert,
Un bien précieux secret...

En voici un autre, qui s'appelle: Si cette chaleur me consume.

S'il te plaît, réchauffes mon coeur,
Tel le soleil,
Brulant les sables du désert...
Car, dès lors,
Je n'ressentirais plus ces anciennes douleurs,
Même si, dans les plus effrayantes profondeurs,
Mon âme,
Parfois se perd...
Par dela cette chaleur,
Tarissant les rêves,
Etouffant les espoirs,
Je serais à tes côtés, un de ces soirs,
Et même si, cette insoutenable chaleur,
Consume ce qu'il reste de moi,
Alors,
De mon corps,
Tu feras, ce que tu voudras...

En voici un autre, qui s'appelle: Je saurai t'oublier.

Et je saurai t'oublier,
Quand bien même tu n'm'en crois capable...
Si tu n'veux pas que je pleure,
Alors s'il te plaît, brules mon coeur,
Que dans le désert, il devienne grain de sable...
Et, si un de ces jours,
Le vent du désert venait à m'apporter de tes nouvelles,
Alors, je lui répondrais,
Que ce ne sont mes affaires,
Que parmi ces dunes, j'ai enfin trouvé quoi faire...
Car pour toi, mon coeur aurait brulé,
Tels les sables du désert,
Pour des milliers d'années,
Mais,
Par un mauvais sort,
Tu me tiens éloignés de ta vie,
Dans mon coeur,
Les oasis se sont taris...

Je tiens à préciser que, mes poèmes, de bases, sont davantage faits pour être déclamés à l'oral, qu'être lus...à une époque, j'avais même hésité à prendre un léger accompagnement musical pour mes poèmes...

Allez, en voici un autre, qui cette fois ci n'évoque pas le désert...il s'intitule "New York la nuit"...

New York la nuit, les fenêtres des immeubles,
Mille et unes lueurs...
Et quand à moi,
Je cherche celle qui illuminerai mon coeur,
Mais elle se cache surement...
Prisonnière de l'un de ces si nombreux grattes ciels,
Tenue en otage, pat le béton...

New York la nuit,
Les fenêtres des immeubles, mille et une lueurs,
Et dans cette ambiance,
De vie,
Difficile d'apercevoir la lune,
D'être victime de mélancolie,
De céder à l'amertume...
Et comment, ne pas chercher ton coeur?

Et dans cet immense espace, de tours déchirés,
Dans cette infini forêt de gratte ciels,
J'ose encore,
Espérer te retrouver,
Et ce poème, toutes ces rimes,
Pour te dire,
Puisent nos mains se toucher,
Ainsi que,
Nos corps s'entremélés,
Pour ne serais ce qu'un peu duper, la froideur assassine...
Cette froideur,
Qu'au fond personne ne veut,
Mais qui pourtant si souvent,
Vient se nicher au creux,
Du coeur de l'Homme...

New York la nuit,
Les fenêtres des immeubles,
Mille et une lueurs,
Et mon coeur,
Qui s'allège,
Qui s'enfuit,
Les fenêtres de celui ci,
Mille et une lueurs...
...
Aussi.

Ce topic est désertique (tu me pardonneras le clin d'oeil évident au thème majeur de tes poèmes), ce pourquoi j'interviens.

Franchement, ce n'est pas mal. J'avoue avoir été surpris par la subtilité de certains rimes, la douceur également. Je n'ai pas lu la totalité de ce que tu as écrit, deuxième preuve de mon honnêteté, mais en tout cas les premiers sont bien tournés, quoiqu'un peu courts.

Le 14 juin 2020 à 11:33:04 Knor_knor_knor a écrit :
Ce topic est désertique (tu me pardonneras le clin d'oeil évident au thème majeur de tes poèmes), ce pourquoi j'interviens.

Franchement, ce n'est pas mal. J'avoue avoir été surpris par la subtilité de certains rimes, la douceur également. Je n'ai pas lu la totalité de ce que tu as écrit, deuxième preuve de mon honnêteté, mais en tout cas les premiers sont bien tournés, quoiqu'un peu courts.

Merci infiniment pour ton avis constructif, argumenté, et honnête!
Tu dis avoir trouvé mes premiers poèmes trop court? Alors je t'invite vivement à lire les suivants, qui sont plus longs...notamment "Bienvenue dans le désert" qui est un poème assez long...
Sinon, je posterais sans doute d'autres de mes poèmes, dont un qui s'appelle "Dans un lointain pays", un poème si long qu'on peut même le considérer comme une nouvelle...
Sinon, merci pour tes compliments, ça me touche...effectivement, je suis amoureux de la langue française...et j'essaye toujours dans mes poèmes, d'affirmer mes souhaits, mes désirs, mes passions, ce que je ressent...d'une façon très affirmé, mais en même temps, en veillant à toujours rester élégant et le plus raffiné possible dans mes tournures de phrases...quand j'écris un poème, je fais comme n'importe qui en écrivant un, je fait attention aux rimes, cependant, pour moi le plus important ça n'est pas les rimes, moi ce que je recherche surtout, c'est la musicalité de mes mots (je rappel que de base, mes poèmes sont faits pour être récité oralement), et, je vais peut être étonner, mais, il m'est déja arrivé de refuser de faire des rimes, afin de mettre à la place d'autres mots qui ne riment pas, mais que je jugeait en revanche plus efficace pour la musicalité de mon poème...
Merci infiniment pour ton avis en tout cas!

Je vais expliquer un peu mon "art"...déja, j'écris des poèmes, pas de nouvelles, encore moins de romans...je ne cherche absolument pas à écrire une histoire, je n'en ai ni l'envie ni le talent...la seule chose qui m'intéresse, c'est d'évoquer des sensations physiques, des émotions, sentiments, des pensées, réflexions, des choses qui peuvent arrivées, qu'elles soient douloureuses ou joyeuses, décrire ey évoquer des lieux, des endroits, des paysages, pour illustrer mon propos (la plupart de mes poèmes utilisent le champ lexical du désert...), mon objectif est de décrire le lien qu'il peut y avoir entre les sensations physiques, les émotions éprouvés, le paysage qui se présente sous nos yeux, ce qui nous ai arrivé...on est plus proche d'une photographie holistique, on est plus proche d'un arrêt sur image, de la captation d'un instant, que d'une histoire qui aurait un début, un milieu, une fin...on est également plus proche de l'hypnose que de la poésie...
Voilà pour mon petit paragraphe de présentation, pour que vous puissiez comprendre l'état d'esprit que j'ai, et que je cherche à transmettre dans mes poèmes...
Merci de m'avoir lu.

En voici un autre, appelé : Si les sables ensevelisent mon coeur

Si les sables du désert ensevelisent,
Mon corps,
Et mon coeur,
Des lors, je n'ressentirais plus ces anciennes douleurs,
Et ton absence,
Me rongeant, tel l'absinthe,
N'aura des lors,
Plus tout à fait la même saveur...
Apaises mon coeur,
Et mes perspectives,
Par la clarté de l'oasis,
Et sa voici si vive senteur...
Guéri moi de mes anciens supplices,
Dans mon âme, le poids des anciennes erreurs,
Sur mon corps, trop de cicatrices...
Contre mauvaise fortune,
Faisons ainsi bon coeur!
Et quand à toi, qui lit ce poème,
Donnes de l'eau,
Donnes de l'eau,
Au voyageur...

En voici un autre: "Perdu parmi les dunes"

Et, qu'importe que tu ne m'aimes,
Perdu parmi les dunes, j'en oublie ma peine,
Je la confie,
Aux sables du désert...
Et je sais, que ça peut sembler étrange, aux yeux de certains,
Mais j'aime tellement,
Lorsque le soleil, se lève,
Lorsque le soleil du désert,
Réchauffe, puis brule mon corps,
Qu'il consume chacune de mes cellules,
Qu'il consume ce qu'il me reste d'amertume,
Ce qu'il me reste de souvenir de toi...
Et plus jamais je n'pleure,
Non,
Je ne pleure plus jamais...
Depuis que ce soleil a séché mes larmes,
Depuis que le soleil du désert a brulé mon coeur...
Mais, que ce dévorant soleil ne s'arrête pas là...
Qu'il brule aussi, chaque souvenir...
Chaque souvenir...
Qu'il me reste de toi...

En voici un autre, qui ne traite pas de désert, il s'appelle "Cornouailles".

Et cette ambiance,
De brumes, et d'écumes,
Masquant les visages,
D'habitudes si familier,
Masquant même,
Celui de l'être aimé...
Cornouailles, je sais qu'il est encore tôt,
Et que vont bien faire tous ces matelos?
Vers quels destinations lointaines, s'en sont ils allés?
D'ailleurs,
Reviendront ils sans doute jamais?
...
Et quand la brume,
Efface les saisons,
Quand le brouillard,
De tes yeux, masque l'horizon,
A quoi bon se fatiguer,
A vouloir jamais,
Le deviner?
Et,
Lorsque l'amour, te quitte sans raison...
A quoi bon lutter,
A le peut être, ramener?