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Sujet : L'orgueil des "non-genrés" qui veulent se faire appeler "iel"

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[Macrolatre] [Macrolatre]
MP
Niveau 10
19 novembre 2021 à 22:29:15

Le 19 novembre 2021 à 22:02:43 :

Le 19 novembre 2021 à 20:56:41 :

Le 19 novembre 2021 à 20:43:26 :

Le 19 novembre 2021 à 19:01:14 :

Le 19 novembre 2021 à 18:54:37 :

> Le 19 novembre 2021 à 17:42:39 :

>> Le 19 novembre 2021 à 14:22:32 :

> >Je ne nie pas l'existence de la dysphorie, mais c'est une maladie justement, un trouble mental. Va-t-on, pour soigner quelqu'un qui pense être un éléphant, l'inciter à se faire greffer une trompe ? Non, et d'autant moins si c'est un enfant. Dieu sait à quel point les enfants se construisent par des crises et des névroses, mais ce n'est pas une raison pour y céder ou les encourager, au contraire. Il vaudrait mieux s'attaquer aux causes profondes du désir de changement de sexe : exprime-t-il un besoin de plaire, un besoin d'attention, de reconnaissance, etc. D'ailleurs allons-y mollo sur le diagnostic, c'est pas parce qu'un garçon joue à la dînette (ce qui était mon cas) qu'il est forcément mal dans sa peau et souhaite devenir une fille.

> >

> > Je tiens à préciser par contre que l'objet de mon petit texte satirique n'est pas le transgenre, mais le non-binaire, celui qui croit être au-dessus de toute détermination biologique.

>

> Je ne pense pas, ton message le montre bien, qu'on puisse élever notre discussion au-delà d'un dialogue de café du commerce où des non-spécialistes parlent d'un sujet scientifique hautement complexe.

Le sujet scientifique n'est pas complexe, il est inexistant.

La dysphasie de genre est une maladie mentale qui doit être soignée et non encouragée.

Un trouble mental incurable.
Ce n'est pas à coup de psychothérapies que tu vas pouvoir soigner un truc qui prend racines dans des anomalies congénitales.

Mais je partage l'avis de Litchi à ce propos. Tâchons bien de distinguer ce qui relève d'un caprice et ce qui relève d'un vrai trouble mental handicapant.

Mais, même incurable...

Certains troubles de la personnalité dissociative sont incurables (A LHEURE ACTUELLE, precisons-le) et le sujet voit leurs personnalité apparaître : est-ce à la société de se mettre à les respecter en laissant des chaises vides pour eux et en parlant à leur illusion ? Ou à eux d'être enfermés pour leur bien comme le notre ?

Beaucoup de troubles mentaux sont incurables.
Il est de nôtre devoir de maximiser le bonheur social pour tous. C'est le but que s'est assignée idéalement la politique puisque par définition la politique c'est veiller au bien-être de la société, en général.
Les trans ne me gênent pas tant qu'ils sont discrets et ne banalisent le phénomène de changement de sexe

Et chercher à autoriser les opérations de changement de sexe sur des mineurs c'est le bonheur pour tous ? Chercher à imposer l'usage de iel au monde entier pour satisfaire 3 déviants c'est ça aussi ?

Le "pour tous" signifie que le plus grand bien prévaut sur la minorité.

En France c'est l'inverse depuis 30-40 ans.

On a très bien compris que t'es fan de l'épuration par une certaine nostalgie des temps passés.
Or il y a beaucoup plus simple et humain: changer les mentalités rétrogrades.

Non, je ne suis pas fan des iel, ou des Tou.t.e.s. Mais je soutien le droit au changement de sexe dans des circonstances spécifiques et bien encadré. Je suis contre la banalisation.

Message édité le 19 novembre 2021 à 22:30:25 par [Macrolatre]
turlu-lulu turlu-lulu
MP
Niveau 9
19 novembre 2021 à 23:11:19

Le 19 novembre 2021 à 22:29:15 :

Le 19 novembre 2021 à 22:02:43 :

Le 19 novembre 2021 à 20:56:41 :

Le 19 novembre 2021 à 20:43:26 :

Le 19 novembre 2021 à 19:01:14 :

> Le 19 novembre 2021 à 18:54:37 :

>> Le 19 novembre 2021 à 17:42:39 :

> >> Le 19 novembre 2021 à 14:22:32 :

> > >Je ne nie pas l'existence de la dysphorie, mais c'est une maladie justement, un trouble mental. Va-t-on, pour soigner quelqu'un qui pense être un éléphant, l'inciter à se faire greffer une trompe ? Non, et d'autant moins si c'est un enfant. Dieu sait à quel point les enfants se construisent par des crises et des névroses, mais ce n'est pas une raison pour y céder ou les encourager, au contraire. Il vaudrait mieux s'attaquer aux causes profondes du désir de changement de sexe : exprime-t-il un besoin de plaire, un besoin d'attention, de reconnaissance, etc. D'ailleurs allons-y mollo sur le diagnostic, c'est pas parce qu'un garçon joue à la dînette (ce qui était mon cas) qu'il est forcément mal dans sa peau et souhaite devenir une fille.

> > >

> > > Je tiens à préciser par contre que l'objet de mon petit texte satirique n'est pas le transgenre, mais le non-binaire, celui qui croit être au-dessus de toute détermination biologique.

> >

> > Je ne pense pas, ton message le montre bien, qu'on puisse élever notre discussion au-delà d'un dialogue de café du commerce où des non-spécialistes parlent d'un sujet scientifique hautement complexe.

>

> Le sujet scientifique n'est pas complexe, il est inexistant.

>

> La dysphasie de genre est une maladie mentale qui doit être soignée et non encouragée.

Un trouble mental incurable.
Ce n'est pas à coup de psychothérapies que tu vas pouvoir soigner un truc qui prend racines dans des anomalies congénitales.

Mais je partage l'avis de Litchi à ce propos. Tâchons bien de distinguer ce qui relève d'un caprice et ce qui relève d'un vrai trouble mental handicapant.

Mais, même incurable...

Certains troubles de la personnalité dissociative sont incurables (A LHEURE ACTUELLE, precisons-le) et le sujet voit leurs personnalité apparaître : est-ce à la société de se mettre à les respecter en laissant des chaises vides pour eux et en parlant à leur illusion ? Ou à eux d'être enfermés pour leur bien comme le notre ?

Beaucoup de troubles mentaux sont incurables.
Il est de nôtre devoir de maximiser le bonheur social pour tous. C'est le but que s'est assignée idéalement la politique puisque par définition la politique c'est veiller au bien-être de la société, en général.
Les trans ne me gênent pas tant qu'ils sont discrets et ne banalisent le phénomène de changement de sexe

Et chercher à autoriser les opérations de changement de sexe sur des mineurs c'est le bonheur pour tous ? Chercher à imposer l'usage de iel au monde entier pour satisfaire 3 déviants c'est ça aussi ?

Le "pour tous" signifie que le plus grand bien prévaut sur la minorité.

En France c'est l'inverse depuis 30-40 ans.

On a très bien compris que t'es fan de l'épuration par une certaine nostalgie des temps passés.
Or il y a beaucoup plus simple et humain: changer les mentalités rétrogrades.

Non, je ne suis pas fan des iel, ou des Tou.t.e.s. Mais je soutien le droit au changement de sexe dans des circonstances spécifiques et bien encadré. Je suis contre la banalisation.

Macroniste typique, c'est de la langue de bois ça, ça ne prend pas avec moi.

La question est simple pourtant : trouves tu normal qu'une maladie mentale autodiagnistiquée par les parents et l'enfant se transforme en procédure chirurgicale lourde ?
Normal qu'un xy se fasse passer pour une xx, et inversement, sans prévenir AVANT son potentiel futur compagnon ou compagne ?
Normal qu'un langage purement idéologique soit imposer à une écrasante majorité non militante et pour beaucoup non partisane ?
Ce sont des questions simples pourtant...

[Macrolatre] [Macrolatre]
MP
Niveau 10
20 novembre 2021 à 01:59:48

La question est simple pourtant : trouves tu normal qu'une maladie mentale autodiagnistiquée par les parents et l'enfant se transforme en procédure chirurgicale lourde ?

Je pense avoir répondu à la question que j'étais contre la banalisation.
De plus les troubles psychiatriques doivent être diagnostiqués par des psychiatres. On peut très bien prévoir l'établissement de centres spécialisés dans les dysphories de genre. Un dans chaque région. Un changement de sexe ne pourrait avoir lieu que seulement si les 5 psychiatres sont unanimes sur le diagnostique de la dysphorie de genre.

Message édité le 20 novembre 2021 à 02:00:23 par [Macrolatre]
taupedutaupe taupedutaupe
MP
Niveau 10
20 novembre 2021 à 12:07:38

Bizarre cette rage de certains pour un simple pronom :(

Pourquoi ca vous défrise tellement, je comprends pas... ?

[Macrolatre] [Macrolatre]
MP
Niveau 10
20 novembre 2021 à 13:54:10

Le 20 novembre 2021 à 12:07:38 :
Bizarre cette rage de certains pour un simple pronom :(

Pourquoi ca vous défrise tellement, je comprends pas... ?

Peut-être parce que ça les dessert et qu'ils vont faire chier sur les discrimination de prénoms, notamment dans la recherche d'un emploi ?
De plus on ne change pas de prénom comme ça. Sauf décision de l'Etat si le nom et le prénom portent atteinte à l'honneur pour diverses raisons ou pour se cacher si on est en danger d'assassinat

Message édité le 20 novembre 2021 à 13:56:24 par [Macrolatre]
shayde09 shayde09
MP
Niveau 14
20 novembre 2021 à 14:12:54

Le 20 novembre 2021 à 12:07:38 :
Bizarre cette rage de certains pour un simple pronom :(

Pourquoi ca vous défrise tellement, je comprends pas... ?

Je ne vais pas changer mes habitudes profondes de langage juste pour protéger le safe space d'une minorité en mal d'attention.

Message édité le 20 novembre 2021 à 14:14:00 par shayde09
shayde09 shayde09
MP
Niveau 14
20 novembre 2021 à 14:14:13

D'ailleurs c'est impossible, comment dire que "iel est indécis.e" ?

Message édité le 20 novembre 2021 à 14:16:04 par shayde09
shayde09 shayde09
MP
Niveau 14
20 novembre 2021 à 14:36:54

Le 19 novembre 2021 à 17:42:39 :

Le 19 novembre 2021 à 14:22:32 :
Je ne nie pas l'existence de la dysphorie, mais c'est une maladie justement, un trouble mental. Va-t-on, pour soigner quelqu'un qui pense être un éléphant, l'inciter à se faire greffer une trompe ? Non, et d'autant moins si c'est un enfant. Dieu sait à quel point les enfants se construisent par des crises et des névroses, mais ce n'est pas une raison pour y céder ou les encourager, au contraire. Il vaudrait mieux s'attaquer aux causes profondes du désir de changement de sexe : exprime-t-il un besoin de plaire, un besoin d'attention, de reconnaissance, etc. D'ailleurs allons-y mollo sur le diagnostic, c'est pas parce qu'un garçon joue à la dînette (ce qui était mon cas) qu'il est forcément mal dans sa peau et souhaite devenir une fille.

Je tiens à préciser par contre que l'objet de mon petit texte satirique n'est pas le transgenre, mais le non-binaire, celui qui croit être au-dessus de toute détermination biologique.

Je ne pense pas, ton message le montre bien, qu'on puisse élever notre discussion au-delà d'un dialogue de café du commerce où des non-spécialistes parlent d'un sujet scientifique hautement complexe.

C'est juste du bon sens, qui justifie au moins d'avoir de sérieux doutes sur la question. Et tu connais l'adage, "science sans conscience n'est que ruine de l'âme." Ce n'est pas parce que nous avons les moyens techniques de faire une vaginoplastie que cette opération s'impose comme le meilleur moyen de soigner une personne atteinte de dysphorie de genre.

turlu-lulu turlu-lulu
MP
Niveau 9
20 novembre 2021 à 17:58:47

Le 20 novembre 2021 à 14:14:13 :
D'ailleurs c'est impossible, comment dire que "iel est indécis.e" ?

Pas besoin de le dire, on sait que iel est indécis•e 🤣🤣🤣

Pseudo supprimé
Niveau 9
20 novembre 2021 à 21:19:41

Stop feed
+blacklist macrolatre

Message édité le 20 novembre 2021 à 21:20:07 par
Belle37 Belle37
MP
Niveau 7
21 novembre 2021 à 12:33:50

Si vous voulez, on peut ieliser la charte associative du FoPo, mais iel ne semble pas en avoir besoin pour l'instant : les IA sont neutres.

Pseudo supprimé
Niveau 10
24 novembre 2021 à 20:22:18

up

joelindien999 joelindien999
MP
Niveau 18
24 novembre 2021 à 20:34:50

Je comprends pas ce débat ni l'émotion qu'il suscite. Déjà personne va forcer personne à utiliser ce pronom. Les personnes qui sont indécises sur leur genre et qui veulent qu'on utilise ce pronom pour les désigner sont plus que marginales, non? Les transsexuels en majorité veulent qu'on les désigne par leur nouveau genre il me semble?
Bref vos chances d'en croiser sont plus que réduites alors pas de panique. Les chances que suite à cette hypothétique interaction, la personne vous intente un procès car vous n'avez pas utilisé le pronom "iel" sont moindres que celles par exemple de mourir écrasé par un piano tombé d'un hélicoptère. Personnellement je trouve ça un peu con ce pronom mais osef en fait

Legoyste Legoyste
MP
Niveau 10
25 novembre 2021 à 14:03:38

Les personnes non-binaires ne renient pas leur sexe, ça n'a pas de sens étant donné que le sexe consiste en des caractères biologiques qui ne déterminent pas le genre qui est un rôle social que l'on attribue.
Bon déjà, le sexe en lui-même n'est pas binaire, puisqu'il peut y avoir des personnes intersexes (nées avec des chromosomes XXY par exemple, avec des organes génitaux intermédiaires...)
Mais au-delà de ça, tu peux naître de sexe masculin ou féminin, et ne pas te reconnaître socialement dans les stéréotypes liés au genre attribué à la naissance.
Il y a ce qu'on appelle la dysphorie de genre, maladie qui ne découle pas de la transidentité en elle-même, mais du regard social qui détermine le genre.
Et justement, comment palier à la dysphorie de genre? En étant reconnu dans notre identité de genre, qui peut être ni masculine, ni féminine, dans le cas des NB. Je ne vois pas le problème que ça poserait.

Et il n'y a rien d'idéologique dans le fait de distinguer le sexe du genre, ça se base sur les études de genre en sciences humaines, et si on n'adhère pas au concept de genre, il faudrait démonter toutes ces études une par une, ou alors penser qu'elles complotent toutes dans un certain sens, ce qui n'est pas le cas.
Une étude de genre peut être biaisée, avoir une mauvaise méthode qui amène à des conclusions erronées, mais du coup on fait au cas par cas. Mais on ne peut pas toutes les englober en disant qu'elles sont nécessairement fausses par nature.

shayde09 shayde09
MP
Niveau 14
25 novembre 2021 à 15:03:26

Les personnes non-binaires ne renient pas leur sexe, ça n'a pas de sens étant donné que le sexe consiste en des caractères biologiques qui ne déterminent pas le genre qui est un rôle social que l'on attribue.

Pourquoi refusent-ils alors qu'on les appelle par des pronoms sexués ?

Quand je dis "il" ou "lui" ou "he" ou "him" (en anglais), je désigne juste quelqu'un qui a l'apparence d'un homme, faut pas aller chercher midi à quatorze heure. Je ne suis pas en train de dire : "cette personne-là qui est un homme et doit se comporter en tant qu'homme c'est à dire fumer des clopes tenir l'alcool et porter des vestes en cuir".

Vouloir qu'on te réserve un traitement spécial juste parce que tu ne t'identifies à aucun stéréotype (ce qui d'ailleurs n'a rien d'exceptionnel), c'est donc être à côté de la plaque en plus de dénoter une forme d'orgueil ou de fragilité excessive. Trouve-toi quelqu'un pour t'appeler iel si tu veux, mais ne compte pas sur moi pour le faire et ne viens pas me casser les burnes avec ça, je me fiche complètement de la complexité de ta vie intérieure.

Le sexe est différent du genre certes, mais
1) On n'a pas encore démontré que le sexe n'a aucune influence naturelle sur le comportement et la psychologie des gens
2) Les catégories de genres n'empêchent pas de redéfinir ce que c'est qu'être un homme ou une femme, ou de chercher avant tout à être un bon être humain en faisant de ton genre un élément mineur de ton identité.

Tous ces gens qui se définissent aujourd'hui avant tout par leur genre ou leur orientation sexuelle, c'est d'un pathétique je trouve. Il y a tellement plus intéressant à creuser dans l'identité humaine. Tous ces discours qui cherchent à nier les déterminismes biologiques, je ne peux m'empêcher d'y voir une forme de régression. Presque au même niveau que l'orgueil de ceux qui pensent avoir été faits à l'image de Dieu.

Marrant d'ailleurs comment le wokisme et la religion peuvent se toucher.

Legoyste Legoyste
MP
Niveau 10
25 novembre 2021 à 15:46:42

Le 25 novembre 2021 à 15:03:26 :

Les personnes non-binaires ne renient pas leur sexe, ça n'a pas de sens étant donné que le sexe consiste en des caractères biologiques qui ne déterminent pas le genre qui est un rôle social que l'on attribue.

Pourquoi refusent-ils alors qu'on les appelle par des pronoms sexués ?

Parce que ce n'est pas leur identité de genre. C'est comme appeler "elle" un homme, et tu remarqueras qu'un mec cis qui a l'apparence d'un homme ne se fait jamais mégenrer, donc après quand ils viennent mégenrer les NB ou toute personne trans, c'est un peu facile. Ils ont le privilège d'être reconnu dans leur identité de genre, et ils ont sont contents. Si on genre un mec cis au féminin, ça ne va pas lui plaire, ben c'est pareil pour les NB. "Iel" est en fait le pronom neutre, dans sa forme, c'est un intermédiaire entre le féminin et le masculin. Je ne vois pas de problème avec ce pronom, sachant que les hommes et les femmes ont leur pronom, donc à part si tu es conservateur de la langue française comme l'Académie, tu acceptes que la langue évolue selon les usages.

Quand je dis "il" ou "lui" ou "he" ou "him" (en anglais), je désigne juste quelqu'un qui a l'apparence d'un homme, faut pas aller chercher midi à quatorze heure. Je ne suis pas en train de dire : "cette personne-là qui est un homme et doit se comporter en tant qu'homme c'est à dire fumer des clopes tenir l'alcool et porter des vestes en cuir".

Non, le pronom identifie à une identité. Si un homme s'habille en femme mais que l'on sait que c'est un homme, on ne va pas l'appeler "elle" pour autant. C'est pourquoi dans l'usage, les pronoms genrés définissent l'identité, et non l'apparence. Si tu t'intéresses à la linguistique, sache que les déterminants, les pronoms, les terminaisons etc. en fonction du genre déterminent l'essence (de l'objet ou de la personne).

Vouloir qu'on te réserve un traitement spécial juste parce que tu ne t'identifies à aucun stéréotype (ce qui d'ailleurs n'a rien d'exceptionnel), c'est donc être à côté de la plaque en plus de dénoter une forme d'orgueil ou de fragilité excessive. Trouve-toi quelqu'un pour t'appeler iel si tu veux, mais ne compte pas sur moi pour le faire et ne viens pas me casser les burnes avec ça, je me fiche complètement de la complexité de ta vie intérieure.

On ne te demande même pas d'être spécialement empathique ou psychologue. Quand tu parles à un homme, tu le genres au masculin, peu importe si tu le respectes ou pas, si tu l'aimes bien ou pas. Ben c'est pareil quand on genre avec "iel".

Le sexe est différent du genre certes, mais
1) On n'a pas encore démontré que le sexe n'a aucune influence naturelle sur le comportement et la psychologie des gens

Ce qu'il faudrait démontrer, c'est s'il y a une influence.
On ne peut pas démontrer une absence, c'est le même problème avec l'existence ou l'inexistence de Dieu.

2) Les catégories de genres n'empêchent pas de redéfinir ce que c'est qu'être un homme ou une femme, ou de chercher avant tout à être un bon être humain en faisant de ton genre un élément mineur de ton identité.

Ben justement, "homme" et "femme" sont des genres, ils servent en l'occurrence à déterminer des rôles sociaux et une division du travail selon ces genres.
Et le sexe, qui est biologique, en effet ce sont des caractéristiques naturelles, mais dans cette logique, autant ne pas être entièrement défini par ça.
A la limite, à quoi ça sert de connaître le sexe d'une personne? Pour le domaine médical dans certains cas (endocrinologie, chirurgie, gynécologie etc.), puisque ça concerne le corps humain, mais à part ça?

Tous ces gens qui se définissent aujourd'hui avant tout par leur genre ou leur orientation sexuelle, c'est d'un pathétique je trouve. Il y a tellement plus intéressant à creuser dans l'identité humaine. Tous ces discours qui cherchent à nier les déterminismes biologiques, je ne peux m'empêcher d'y voir une forme de régression. Presque au même niveau que l'orgueil de ceux qui pensent avoir été faits à l'image de Dieu.

Alors tu confonds la fierté militante avec comment les gens définissent leur personne entière, ce qui dans ce dernier cas est plus philosophique qu'autre chose.
Quand la Gay Pride se revendique comme "fière", ça ne veut pas dire que les individus appartenant à cette militance se définissent uniquement par ça, bien entendu qu'ils ont une personnalité qui intéresse leur vie quotidienne et dont ils sont conscients. Aucun rapport, du coup.

Marrant d'ailleurs comment le wokisme et la religion peuvent se toucher.

Ben du coup non, penser qu'on est fait à l'image de Dieu c'est de l'anthropocentrisme et penser une relation spirituelle par essence, rien à voir avec le fait de déconstruire le genre.

LibegonMykonos LibegonMykonos
MP
Niveau 10
25 novembre 2021 à 15:58:09

Sans oublier Ille, Ielle, Yel, El, et j'en passe...

Message édité le 25 novembre 2021 à 15:58:26 par LibegonMykonos
Dagger_GT Dagger_GT
MP
Niveau 54
25 novembre 2021 à 17:32:35

Le 20 novembre 2021 à 12:07:38 :
Bizarre cette rage de certains pour un simple pronom :(

Pourquoi ca vous défrise tellement, je comprends pas... ?

On ne vas quand même pas laisser des lycéens ou des ados attardés des campus en socio faire la loi en fonction de leurs idées délirantes du moment.
Le rôle d'un adulte c'est de poser des limites. C'est juste du bon sens...

Legoyste Legoyste
MP
Niveau 10
25 novembre 2021 à 21:17:55

Le 25 novembre 2021 à 17:32:35 :

Le 20 novembre 2021 à 12:07:38 :
Bizarre cette rage de certains pour un simple pronom :(

Pourquoi ca vous défrise tellement, je comprends pas... ?

On ne vas quand même pas laisser des lycéens ou des ados attardés des campus en socio faire la loi en fonction de leurs idées délirantes du moment.
Le rôle d'un adulte c'est de poser des limites. C'est juste du bon sens...

Les universités ont l'avantage de divulguer du capital culturel. D'ailleurs c'est marrant, on se plaint des méchants woke inspirés des facs américaines, impérialisme américain bla bla bla, sauf que en fait c'est pour la simple raison qu'aux Etats-Unis tu as des complexes universitaires immenses qui permettent la recherche approfondie sur les sciences sociales.
Donc bon rien de magique à ça.
Et ça vient en France parce que le concept de genre dont il est question ici n'est pas exclusif aux US.

C'est malin de mépriser les étudiants, c'est juste qu'ils ont du capital culturel, et c'est bourgeois parce que tout simplement, le domaine intellectuel appartient aux bourges dans la division du travail.

shayde09 shayde09
MP
Niveau 14
26 novembre 2021 à 00:12:56

Le 25 novembre 2021 à 15:46:42 :

Le 25 novembre 2021 à 15:03:26 :

Les personnes non-binaires ne renient pas leur sexe, ça n'a pas de sens étant donné que le sexe consiste en des caractères biologiques qui ne déterminent pas le genre qui est un rôle social que l'on attribue.

Pourquoi refusent-ils alors qu'on les appelle par des pronoms sexués ?

Parce que ce n'est pas leur identité de genre. C'est comme appeler "elle" un homme, et tu remarqueras qu'un mec cis qui a l'apparence d'un homme ne se fait jamais mégenrer, donc après quand ils viennent mégenrer les NB ou toute personne trans, c'est un peu facile. Ils ont le privilège d'être reconnu dans leur identité de genre, et ils ont sont contents. Si on genre un mec cis au féminin, ça ne va pas lui plaire, ben c'est pareil pour les NB. "Iel" est en fait le pronom neutre, dans sa forme, c'est un intermédiaire entre le féminin et le masculin. Je ne vois pas de problème avec ce pronom, sachant que les hommes et les femmes ont leur pronom, donc à part si tu es conservateur de la langue française comme l'Académie, tu acceptes que la langue évolue selon les usages.

Si on mégenre par erreur un mec cis au féminin, c'est qu'il y a des raisons objectives de trouver qu'il ressemble à une femme. A lui de faire preuve d'humour, y a pas mort d'homme. Et s'il se sent offensé, c'est son problème. Ne pas être offensé ne fait pas partie des droits de l'homme.

Le langage de tous les jours n'a que faire de tes illusions subjectives. Il sert à désigner le monde objectif, et donc par essence il généralise. Un homme est un homme, une femme une femme, mis à part certains cas exceptionnels (les hermaphrodites par exemple). Il n'y a rien d'exceptionnel à rejeter les stéréotypes de genre, pourquoi devrais-je réserver un traitement spécial aux êtres humains mâles ou femelles qui s'identifient comme non-binaires ? Vont-ils faire une crise existentielle si je rappelle aux autres qu'ils ont le corps d'un homme ou d'une femme, une info dont tout le monde se fout royalement la plupart du temps et qui sert uniquement à les identifier dans le monde objectif ?

Quand je dis "il" ou "lui" ou "he" ou "him" (en anglais), je désigne juste quelqu'un qui a l'apparence d'un homme, faut pas aller chercher midi à quatorze heure. Je ne suis pas en train de dire : "cette personne-là qui est un homme et doit se comporter en tant qu'homme c'est à dire fumer des clopes tenir l'alcool et porter des vestes en cuir".

Non, le pronom identifie à une identité. Si un homme s'habille en femme mais que l'on sait que c'est un homme, on ne va pas l'appeler "elle" pour autant.

On va l'appeler homme parce qu'on n'est pas dupe, on voit bien qu'il ne fait que se déguiser en femme.
Mais on reste dans le domaine des apparences : la preuve, c'est qu'on peut se tromper. On peut mégenrer quelqu'un si on le voit de loin, ou dans le noir, etc.

C'est pourquoi dans l'usage, les pronoms genrés définissent l'identité, et non l'apparence. Si tu t'intéresses à la linguistique, sache que les déterminants, les pronoms, les terminaisons etc. en fonction du genre déterminent l'essence (de l'objet ou de la personne).

Je ne suis pas du tout d'accord. Le langage dans sa fonction première n'a pas pour fonction de déterminer l'essence des choses. Son domaine est purement phénoménal, c'est le champ des apparences. Généralisateur par essence, il permet de catégoriser les êtres et de dire en substance "ah, ça je reconnais, je l'ai déjà vu".

Si le langage devait refléter l'essence des choses, il n'y aurait tout simplement pas de langage possible, car chaque chose devrait être désignée par un mot qui lui serait absolument propre. Aucun individu, même cis, n'est parfaitement semblable à un autre. Pourquoi les appeler par le même pronom, suivant ta logique ?

Vouloir qu'on te réserve un traitement spécial juste parce que tu ne t'identifies à aucun stéréotype (ce qui d'ailleurs n'a rien d'exceptionnel), c'est donc être à côté de la plaque en plus de dénoter une forme d'orgueil ou de fragilité excessive. Trouve-toi quelqu'un pour t'appeler iel si tu veux, mais ne compte pas sur moi pour le faire et ne viens pas me casser les burnes avec ça, je me fiche complètement de la complexité de ta vie intérieure.

On ne te demande même pas d'être spécialement empathique ou psychologue. Quand tu parles à un homme, tu le genres au masculin, peu importe si tu le respectes ou pas, si tu l'aimes bien ou pas. Ben c'est pareil quand on genre avec "iel".

C'est pas une question d'amour ou de respect, mais de réalité objective. Tu as le corps d'un mec, je t'appelle "il". D'une femme, je t'appelle "elle". Si tu es fragile au point de piquer une crise parce que je ne respecte pas l'incommensurable complexité de ta vie intérieure en faisant référence à toi par des pronoms genrés en accord avec ton apparence qui seule importe pour te repérer dans le monde objectif, c'est ton problème, pas le mien. Je n'associe aucun stéréotype aux pronoms genrés. Que tu t'identifies intérieurement à l'autre sexe ou à aucun sexe, ça ne me dérange nullement, mais ne va pas exiger qu'on torde le langage commun pour tes beaux yeux, et que les autres te suivent dans ton délire. Parce que t'as beau clamer aux yeux de tous que t'es une femme, si t'as une bite et une musculature d'homme, tu ignores de facto pas mal de fléaux connus par les femmes cis (prédation sexuelle, menstruation, etc), donc niveau légitimité t'es pas très crédible.

Message édité le 26 novembre 2021 à 00:14:19 par shayde09
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