CONNEXION
  • RetourJeux
    • Tests
    • Soluces
    • Previews
    • Sorties
    • Hit Parade
    • Les + attendus
    • Tous les Jeux
  • RetourActu
    • Culture Geek
    • Astuces
    • Réalité Virtuelle
    • Rétrogaming
    • Toutes les actus
  • RetourHigh-Tech
    • Actus JVTECH
    • Bons plans
    • Tutoriels
    • Tests produits High-Tech
    • Guides d'achat High-Tech
    • JVTECH
  • RetourVidéos
    • A la une
    • Gaming Live
    • Vidéos Tests
    • Vidéos Previews
    • Gameplay
    • Trailers
    • Chroniques
    • Replay Web TV
    • Toutes les vidéos
  • RetourForums
    • Hardware PC
    • PS5
    • Switch
    • Xbox Series
    • Overwatch 2
    • FUT 23
    • League of Legends
    • Genshin Impact
    • Tous les Forums
  • PC
  • PS5
  • Xbox Series
  • PS4
  • One
  • Switch
  • Wii U
  • iOS
  • Android
  • MMO
  • RPG
  • FPS
En ce moment Genshin Impact Valhalla Breath of the wild Animal Crossing GTA 5 Red dead 2
Etoile Abonnement RSS

Sujet : Répartition de la richesse

DébutPage précedente
12345
Page suivantePage suivante
ToutEstFaux ToutEstFaux
MP
Niveau 10
13 juin 2021 à 08:07:19

Aujourd’hui qu’on a admis en principe que l’État est institué pour distribuer la richesse à tout le monde, il est naturel qu’on lui demande compte de cet engagement. Pour le tenir, il multiplie les taxes et fait plus de misères qu’il n’en guérit. Nouvelles exigences de la part du public, nouvelles taxes de la part de l’État, et nous ne pouvons que marcher de révolution en révolution. Mais s’il était bien entendu que l’État ne doit prendre aux travailleurs que ce qui est rigoureusement indispensable pour les garantir contre toute fraude et toute violence, je ne puis apercevoir de quel côté viendrait le désordre.''

Encore une fois, n’y a-t-il dans le cœur de l’homme que ce que le législateur y a mis ? A-t-il fallu, pour que la fraternité fit son apparition sur la terre, qu’elle sortit de l’urne d’un scrutin ? Est-ce que la loi vous interdit la charité, par cela seul qu’elle ne vous impose que la justice ? Croit-on que les femmes cesseront d’avoir du dévouement et un cœur accessible à la pitié, parce que le dévouement et la pitié ne leur seront pas ordonnés par le Code ? Et quel est donc l’article du Code qui, arrachant la jeune fille aux caresses de sa mère, la pousse vers ces tristes asiles où s’étalent les plaies hideuses du corps et les plaies plus hideuses encore de l’intelligence ? Quel est l’article du Code qui détermine la vocation du prêtre ? À quelle loi écrite, à quelle intervention gouvernementale faut-il rapporter la fondation du christianisme, le zèle des apôtres, le courage des martyrs, la bienfaisance de Fénelon ou de François de Paule, l’abnégation de tant d’hommes qui, de nos jours, ont exposé mille fois leur vie pour le triomphe de la cause populaire[3] ?

Chaque fois que nous jugeons un acte bon et beau, nous voudrions, c’est bien naturel, qu’il se généralisât. Or, voyant au sein de la société une force à qui tout cède, notre première pensée est de la faire concourir à décréter et imposer l’acte dont il s’agit. Mais la question est de savoir si l’on ne déprave pas ainsi et la nature de cette force et la nature de l’acte, rendu obligatoire de volontaire qu’il était. Pour ce qui me concerne, il ne peut pas m’entrer dans la tête que la loi, qui est la force, puisse être utilement appliquée à autre chose qu’à réprimer les torts et maintenir les droits.

J’ajoute que je serai heureux, pour mon compte, si on me démontre qu’elle ne l’est pas. Eh ! mon Dieu, si l’on peut décréter la fraternité universelle, et donner efficacement à ce décret la sanction de la force publique ; si, comme le veut Louis Blanc, on peut faire disparaître du monde, par assis et levé, le ressort de l’intérêt personnel ; si l’on peut réaliser législativement cet article du programme de la Démocratie pacifique : Plus d’égoïsme ; si l’on peut faire que l’État donne tout à tous, sans rien recevoir de personne, qu’on le fasse. Certes, je voterai le décret et me réjouirai que l’humanité arrive à la perfection et au bonheur par un chemin si court et si facile.

Mais, il faut bien le dire, de telles conceptions nous semblent chimériques et futiles jusqu’à la puérilité. Qu’elles aient éveillé des espérances dans la classe qui travaille, qui souffre, et n’a pas le temps de réfléchir, cela n’est pas surprenant. Mais comment peuvent-elles égarer des publicistes de mérite ?

À l’aspect des souffrances qui accablent un grand nombre de nos frères, ces publicistes ont pensé qu’elles étaient imputables à la liberté qui est la justice. Ils sont partis de cette idée que le système de la liberté, de la justice exacte, avait été mis légalement à l’épreuve, et qu’il avait failli. Ils en ont conclu que le temps était venu de faire faire à la législation un pas de plus, et qu’elle devait enfin s’imprégner du principe de la fraternité. De là, ces écoles saint-simoniennes, fouriéristes, communistes, owénistes ; de là, ces tentatives d’organisation du travail ; ces déclarations que l’État doit la subsistance, le bien-être, l’éducation à tous les citoyens ; qu’il doit être généreux, charitable, présent à tout, dévoué à tous ; que sa mission est d’allaiter l’enfance, d’instruire la jeunesse, d’assurer du travail aux forts, de donner des retraites aux faibles ; en un mot, qu’il a à intervenir directement pour soulager toutes les souffrances, satisfaire et prévenir tous les besoins, fournir des capitaux à toutes les entreprises, des lumières à toutes les intelligences, des baumes à toutes les plaies, des asiles à toutes les infortunes, et même des secours et du sang français à tous les opprimés sur la surface du globe.

Encore une fois, qui ne voudrait voir tous ces bienfaits découler sur le monde de la loi comme d’une source intarissable ? Qui ne serait heureux de voir l’État assumer sur lui toute peine, toute prévoyance, toute responsabilité, tout devoir, tout ce qu’une Providence, dont les desseins sont impénétrables, a mis de laborieux et de lourd à la charge de l’humanité, et réserver aux individus dont elle se compose le côté attrayant et facile, les satisfactions, les jouissances, la certitude, le calme, le repos, un présent toujours assuré, un avenir toujours riant, la fortune sans soins, la famille sans charges, le crédit sans garanties, l’existence sans efforts ?

Certes, nous voudrions tout cela, si c’était possible. Mais, est-ce possible ? Voilà la question. Nous ne pouvons comprendre ce qu’on désigne par l’État. Nous croyons qu’il y a, dans cette perpétuelle personnification de l’État, la plus étrange, la plus humiliante des mystifications. Qu’est-ce donc que cet État qui prend à sa charge toutes les vertus, tous les devoirs, toutes les libéralités ? D’où tire-t-il ces ressources, qu’on le provoque à épancher en bienfaits sur les individus ? N’est-ce pas des individus eux-mêmes ? Comment donc ces ressources peuvent-elles s’accroître en passant par les mains d’un intermédiaire parasite et dévorant ? N’est-il pas clair, au contraire, que ce rouage est de nature à absorber beaucoup de forces utiles et à réduire d’autant la part des travailleurs ? Ne voit-on pas aussi que ceux-ci y laisseront, avec une portion de leur bien-être, une portion de leur liberté ?

Sisypheen Sisypheen
MP
Niveau 9
13 juin 2021 à 09:25:04

@Veylox,

En effet, tout le monde a du pouvoir, mais tout le monde n'en a pas autant. Tout le monde peut se montrer juste ou injuste, mais dans des proportions qui varient pour tous un chacun.

Ensuite, ce n'est pas "l'idéologie d'extrême gauche, qui tend à modifier les définitions". Les notions philosophiques comme la justice, la liberté, ou encore la liberté, font référence à des idées différentes à droite et à gauche. C'est d'ailleurs souvent cette divergence d'usage des termes qui est au fondement de l'incompréhension fondamentale entre gens de gauche et gens de droite.
À droite, la liberté c'est le droit de jouir de ses droits. La liberté c'est le respect des droits. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si la droite s'appelle ainsi, et c'est en ce sens qu'on lui attribut les valeurs de l'ordre et de la discipline.
À gauche, la liberté c'est la capacité d'assouvir ses souhaits. La justice, c'est l'égale liberté. Ce n'est pas pour rien qu'elle se nomme la gauche (maladroite, mal à droite). Et qu'elle partage des valeurs comme celle de l'autonomie avant celle de la discipline. Qu'elle partage des valeurs de rébellion contre l'inégalité avant celle de l'ordre.
Surtout, si le langage est vivant, si les définitions évoluent et se négocient par l'usage, comme le fait très justement remarquer [arashi], dans la fiction Orwellienne, c'est le pouvoir, l'autorité administrative, qui en modifie et en impose le sens. C'est justement l'académie française et l'autorité institutionnelle qui, en voulant imposer une définition immuable et aussi partiale de notions aussi discutées que celle de la "justice", adoptent des comportement orweliens.

Combat politique =/= justice.

Chose perçue comme souhaitable =/= justice.

Homme de paille =/= justice

La générosité est fondamentalement incompatible avec l'idée de justice, puisque la générosité est nécessairement basée sur le fait de n'être pas due.

Bordel, mais qu'est ce que tu racontes...

c'est une définition communément acceptée, contrairement à la tienne. 

http://www.ac-grenoble.fr/PhiloSophie/logphil/notions/justice/methode/sujets/comment/droitega/egalextx.htm

On pourra débattre quand t'accepteras que si ta définition te rend seul contre tous ça n'est pas une définition mais une posture idéologique personnelle.

Mon pauvre, tu surestimes largement tes rangs.

Je crois que ce que tu essayes de dire, c'est qu'élever les démunis serait souhaitable (opinion)

Et par extension t'en arrives à la conclusion que ce serait la définition de la justice (fait vérifiable et invalidé)
Mais y'a rien qui te permet de passer de l'un à l'autre (en plus du fait du fait que ton idée de base est discutable)

Tu as lu de travers. J'ai dis que ce qui est juste, c'est de tendre vers l'égale autonomie de tous. Que donc, il est juste que le fort élève le faible et que le sage élève l'ignorant.

D'ailleurs pour rester dans le problème du langage, je ne sais pas de qui tu es le secondaire mais je me souviens clairement t'avoir dit qu'il y avait un souci de style dans l'aphorisme de ta signature, parce qu'il répète deux fois la même idée, ce qui assassine complètement l'effet. Dire qu'il est peu coûteux de tolérer ce qui est profitable, c'est comme dire qu'il est peu frileux de tolérer ce qui est froid, ou peu juste de tolérer ce qui est injuste. ça tombe complètement à plat par l'effet de lapalissade

Tu aurais préféré que je signe "l'injustice, quelle facilité !" ?

ToutEstFaux ToutEstFaux
MP
Niveau 10
13 juin 2021 à 09:41:25

Et qu'elle partage des valeurs comme celle de l'autonomie avant celle de la discipline.

Bordel la gauche c’est justement la dépendance total de l’invidividu à l’Etat, elle est belle ton autonomie https://image.noelshack.com/fichiers/2020/15/7/1586668024-jesus-rire-hd-altieri.png

Sisypheen Sisypheen
MP
Niveau 9
13 juin 2021 à 12:45:42

Il y a plusieurs courants à gauche. Certains courants étatistes sont en effet trop peu attachés aux principes de libéralisme politique et ne se posent pas tellement la question du mode de gouvernance étatique. Mais de nombreux courants de gauche sont très critiques à l'égard de l'État. C'est notamment ce qui fonde l'opposition entre anarchistes et communistes. Et surtout, c'est ce qui fonde la volonté d'une État fort mais d'une république réformée chez la France insoumise. La démocratie forte est sensé compenser le risque tyrannique qui accompagne l'État fort.

-Macrolatre- -Macrolatre-
MP
Niveau 7
13 juin 2021 à 13:50:51

Le 13 juin 2021 à 12:45:42 :
Il y a plusieurs courants à gauche. Certains courants étatistes sont en effet trop peu attachés aux principes de libéralisme politique et ne se posent pas tellement la question du mode de gouvernance étatique. Mais de nombreux courants de gauche sont très critiques à l'égard de l'État. C'est notamment ce qui fonde l'opposition entre anarchistes et communistes. Et surtout, c'est ce qui fonde la volonté d'une État fort mais d'une république réformée chez la France insoumise. La démocratie forte est sensé compenser le risque tyrannique qui accompagne l'État fort.

Ségolène Royal a raison de dire que l'expression du peuple n'est acceptable que seulement si il fait de bons choix. Et elle est PS. Le parti le plus proche de Mélenchon. Quand tu vois ça : https://www.noelshack.com/2021-23-7-1623584998-echos.jpg https://www.noelshack.com/2021-23-7-1623585047-5080594-6-ce26-repartition-des-intentions-de-vote-au-premier-5641e367b5fabc821626a2707cbd6354-reference.png Tu te rends très vite compte que la France a besoin d'un suffrage censitaire.

Sisypheen Sisypheen
MP
Niveau 9
13 juin 2021 à 13:58:19

Le PS n'est pas le parti le plus proche de Mélenchon. Et Ségolène Royale n'est en rien une figure d'autorité.
Surtout je ne comprend pas le but des graphiques ?

-Macrolatre- -Macrolatre-
MP
Niveau 7
13 juin 2021 à 14:23:46

Je déconnais.

Sauf pour Mélenchon qui était au PS jusqu'en 2008, juste avant qu'il fonde avec d'autres parlementaires le parti de gauche.

VeyIox VeyIox
MP
Niveau 10
13 juin 2021 à 16:15:18

En effet, tout le monde a du pouvoir, mais tout le monde n'en a pas autant. Tout le monde peut se montrer juste ou injuste, mais dans des proportions qui varient pour tous un chacun.

C'est ce que je t'ai dit hier, donc ce serait préférable de pas le présenter comme un "oui mais" mais comme un "oui Veylox, je suis d'accord"
Si tout le monde a du pouvoir ton argumentation d'hier ne tient plus et tu dois la reformuler (et probablement la pensée qui va avec)

Ensuite, ce n'est pas "l'idéologie d'extrême gauche, qui tend à modifier les définitions". Les notions philosophiques comme la justice, la liberté, ou encore la liberté, font référence à des idées différentes à droite et à gauche.

:rire: Oui, parce que la gauche modifie de force les définitions tandis que la droite, par respect d'autrui, ne le fait pas. Les définitions de droite ne sont pas spécifiques à l'idéologie de droite, elles sont relatives à la langue commune. Quand un mec de droite te parle de justice, il te dit pas que la définition de la justice c'est la France catholique

C'est d'ailleurs souvent cette divergence d'usage des termes qui est au fondement de l'incompréhension fondamentale entre gens de gauche et gens de droite.
À droite, la liberté c'est le droit de jouir de ses droits. La liberté c'est le respect des droits. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si la droite s'appelle ainsi, et c'est en ce sens qu'on lui attribut les valeurs de l'ordre et de la discipline.

Cette définition peut s'inscrire dans le cadre de la liberté entendue communément

À gauche, la liberté c'est la capacité d'assouvir ses souhaits. La justice, c'est l'égale liberté.

C'est une définition de secte idéologique, elle ne vaut pas dans la langue en général, contrairement à la première
Et le problème principal qu'elle pose c'est qu'elle fait de la justice une question d'état de fait (un résultat pour revenir à ce que tu disais hier) plutôt que de comportement. Du coup on en arrive à des considérations absurdes selon lesquelles si il pleut un matin et que jean-PCF voulait sortir au soleil, alors il subit une injustice. C'est complètement ridicule et c'est ce type de raisonnement qui corrompt énormément de raisonnements de gauche, je le vois au quotidien, tout simplement parce qu'un biais a été introduit dans la définition, dans les prémisses même. Typiquement chaque fois qu'un marxiste nous explique que la part de plus-value pour le capitaliste c'est du vol, c'est issu de ce même raisonnement ; 1) On constate un désir non assouvi (ou qui ne peut l'être). 2) On qualifie ça d'injustice 3) Par équivocation, par raisonnement vicié, on en déduit qu'une injustice (un vol, etc) a été commis, sans pouvoir le cibler du doigt, et sans comprendre que dans nos prémisses on a rendu la possibilité de l'injustice complètement détaché de l'existence de quelqu'un pour la commettre. C'est le mouvement de pensée que décrivait Peterson à propos de la logique progressiste aussi d'ailleurs ; on déconstruit une idée, on avance notre idéologie sur ses cendres, puis quand on est bien placé et quand on estime qu'elle nous avantagerait on ressuscite enfin l'idée qu'on a prétendu déconstruire.

Ce n'est pas pour rien qu'elle se nomme la gauche (maladroite, mal à droite). Et qu'elle partage des valeurs comme celle de l'autonomie avant celle de la discipline. Qu'elle partage des valeurs de rébellion contre l'inégalité avant celle de l'ordre.
Surtout, si le langage est vivant, si les définitions évoluent et se négocient par l'usage, comme le fait très justement remarquer [arashi], dans la fiction Orwellienne, c'est le pouvoir, l'autorité administrative, qui en modifie et en impose le sens.

:rire: non c'est l'idéologue totalitaire dès qu'il obtient le pouvoir, c'est-à-dire toi, pas simplement l'autorité administrative, c'est quoi cette interprétation claquée. Chez Orwell il n'y avait aucun problème avec le langage et l'autorité administrative avant l'angsoc (tu sais le terme formé sur la base du socialisme) , donc ton interprétation est complètement étourdie.

C'est justement l'académie française et l'autorité institutionnelle qui, en voulant imposer une définition immuable

C'est un mensonge pur et dur, donc je vais pas m'étaler là-dessus, l'académie n'impose pas de définitions immuables, elle fait son travail de normalisation

Bordel, mais qu'est ce que tu racontes...

Je raconte que la générosité n'est pas due, et qu'elle est donc incompatible avec la justice. Il n'est pas injuste de n'être pas généreux.

http://www.ac-grenoble.fr/PhiloSophie/logphil/notions/justice/methode/sujets/comment/droitega/egalextx.htm

Ton lien concerne le droit et l'égalité, pas la justice et la satisfaction des désirs

Tu as lu de travers.

Non non j'ai pas lu de travers je t'empêche simplement de modifier arbitrairement le langage.

J'ai dis que ce qui est juste, c'est de tendre vers l'égale autonomie de tous.

C'est faux.

Que donc, il est juste que le fort élève le faible et que le sage élève l'ignorant.

Non, c'est généreux. Pas juste. Le fort, comme le sage, ne doit rien à personne. C'est simplement que puisque l'idéologie de gauche repose sur la vampirisation du fort et du sage, et que ça n'a jamais fonctionné vu à quel point elle leur est antagoniste, elle se décide à modifier les définitions afin de faire de la générosité un dû, c'est-à-dire une justice.

Tu aurais préféré que je signe "l'injustice, quelle facilité !" ?

J'aurais préféré que tu évolues, mis face à une erreur, parce qu'il ne me plaît pas de voir les gens rester dans une condition qui ne leur est pas souhaitable. Tu vois pendant que toi tu redéfinis la langue afin de faire avancer des petits intérêts politiques, moi j'ai pas besoin de concepts claqués de justice je m'en tiens tout bêtement à ma générosité. Je trouve ça étrange que l'idéologie de gauche soit autant dans la prédation et l'aliénation quand elle prétend à des idéaux de justice dans l'égale capacité à assouvir ses désirs, tandis que je me retrouve à défendre des postures de droite en n'ayant jamais abusé de mon prochain, et en ayant de mémoire d'homme tout fait pour l'élever. Le constat de l'empirisme me mène assez difficilement à conclure qu'afin d'améliorer la condition des hommes il faudrait écouter la gauche. Tous ceux qui nuisent et vampirisent autour de moi sont de gauche, tous ceux qui donnent et partagent sont de droite, et ce sans le moindre besoin de redéfinir la générosité comme une justice

Message édité le 13 juin 2021 à 16:16:15 par VeyIox
DébutPage précedente
Page suivantePage suivante
Répondre
Prévisu
?
Victime de harcèlement en ligne : comment réagir ?
Infos 0 connecté(s)

Gestion du forum

Modérateurs : Paulop, Tomy-Fett
Contacter les modérateurs - Règles du forum

Sujets à ne pas manquer

La vidéo du moment