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Sujet : Le mythe de l'Etat spoliateur en France

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CHAT0N_BARBARE CHAT0N_BARBARE
MP
Niveau 10
11 avril 2019 à 18:56:43

J'aimerais discuter de cette opinion largement diffuse selon laquelle l’État Français serait spoliateur, que les prélèvements obligatoires seraient en hausse depuis des décennies avec un État donc de plus en plus prédateur sur le budget de chaque citoyen.
On a d'ailleurs eu affaire au discours du premier ministre ces derniers jours qui affirmait qu'il serait ressortit du "grand débat national" (:hap:) la volonté diffuse d'un abaissement des dépenses publique (:hap: là encore).

Je vais donc utiliser 6 graphiques afin de vous montrer que cette opinion est une fumisterie.

https://www.noelshack.com/2019-15-4-1554999642-depense-publique-1960-2010.png

Le premier de ces graphiques montre que les dépenses de fonctionnement des administration territoriales (État et collectivités locales) est restée stable en France depuis 50 ans, en dessous de 20% du PIB. Seules les dépenses consacrées à la sécurité sociale ont augmenté, environ 15 points de PIB en 50 ans, ainsi que les dépenses consacrées aux intérêts de la dette depuis 1975.

https://www.noelshack.com/2019-15-4-1554998503-volution-de-la-structure-par-risque-des-prestations-1959-2010.png
Le second graphique permet d'étudier plus en détail cette dernière augmentation. On voit que les principales structures de risque à augmenter sont la maladie, la vieillesse et le chômage.
La première de ces dépenses, la maladie, augmente du fait des progrès technologiques qui rendent plus coûteux les frais de santé. Nous allons voir ce qu'il en est des deux autres.

https://www.noelshack.com/2019-15-4-1554999148-structure-par-age-france-1946-2018.png
Le second post de dépense, la vieillesse, augmente naturellement du fait du vieillissement de la population française. La part des 65 ans et + dans la population totale a doublé ces 60 dernières années. D'autre part ce vieillissement de la population française joue naturellement également sur les dépenses de maladie et de survie.

Voyons ce qu'il en est de la dépense concernant le chômage.
https://www.noelshack.com/2019-15-4-1554999101-taux-de-chomage-france-1975-2018.png
https://www.noelshack.com/2019-15-4-1555000372-relation-inflation-chomage-france-1975-2016.png
On a observé une forte hausse du chômage en France suite aux chocs pétroliers corrélé à une baisse de l'inflation. C'est cette hausse du chômage qui explique là hausse des dépenses consacrée au chômage et à l'insertion professionnelle. Si il faut réduire les dépenses publiques, il semble que ce post de dépenses soit, littéralement, moins vitale que les autres. Cependant réduire les dépenses consacrées à l'insertion professionnelle risque fortement de ne pas diminuer le chômage quant aux allocations chômage, leur diminution ne risque pas de résoudre un chômage qui ne tient pas du manque de volonté des chômeurs de se réinsérer dans le marché du travail mais bien de l’insuffisante offre d'emploi ; d'autre part ce serait injuste dans la mesure où c'est un droit pour lequel les travailleurs cotisent, qui est déjà de fait dégressif d'autre part. La solution est donc dans une baisse du chômage elle même.
Sur ce point s'affrontent deux visions, les partisans d'un chômage néoclassique et les partisans d'un chômage keynésien. Les premiers considèrent que la diminution du chômage passe par un affaissement des protections offertes aux salariés sur le marché du travail, les seconds pensent qu'un tel affaissement ne peut être que contre productif et que le chômage tient d'un manque de perspectives de long terme des investisseurs causée par une demande anticipée trop faible. Ceux-ci optent pour une relance keynésienne (hausse des investissements publics et de l'inflation, financement par la création monétaire). Cette dernière option est bien sûr interdit par les traités européens qui garantissent l'indépendance de la banque centrale européenne.
C'est d'ailleurs suite à cette politique d’indépendance de la banque centrale que l’État a dû commencer à se financer sur les marché financier par la dette, ce qui explique la baisse de l'inflation corrélativement à la hausse des charges d'intérêts de la dette à partir du milieu des années 70'. Sur ce point je vous renvoie au graphique ci-dessous.
https://www.noelshack.com/2019-15-4-1555001528-taux-d-interet-sur-croissance-1980-2015.png

Message édité le 11 avril 2019 à 18:57:13 par CHAT0N_BARBARE
CHAT0N_BARBARE CHAT0N_BARBARE
MP
Niveau 10
11 avril 2019 à 20:06:36

D'un côté si la part des dépenses pré-engagées dans la consommation finale des ménages a augmenté de 20% depuis 1960, la dépense de consommation finale, elle, a augmenté de 164%, de quoi assurer une hausse du pouvoir d'achat arbitrable réelle sur la période, cependant que cette hausse soit amenée tendanciellement à réduire.
https://www.noelshack.com/2019-15-4-1555005440-volution-pouvoir-d-achat-arbitrable-france-1960-2017.png (à lire de droite à gauche)

C'est peut-être cette tendance qui explique les tentions sociales actuelles.

Message édité le 11 avril 2019 à 20:07:51 par CHAT0N_BARBARE
Jean-Kyubi Jean-Kyubi
MP
Niveau 10
11 avril 2019 à 20:42:24

Je n'ai pas compris le lien entre le titre et le contenu,la spoliation s'effectue au travers des prélèvements et non des dépenses de l'État.

CHAT0N_BARBARE CHAT0N_BARBARE
MP
Niveau 10
11 avril 2019 à 21:12:27

Crois tu qu'il n'y a pas de lien entre dépenses et recettes? https://www.noelshack.com/2019-15-4-1555009943-depenses-et-recettes-france-1960-2017.png

EDIT: Meilleur graph?

Message édité le 11 avril 2019 à 21:13:08 par CHAT0N_BARBARE
Jean-Kyubi Jean-Kyubi
MP
Niveau 10
11 avril 2019 à 21:15:23

Certes,mais tu n'abordes pas la spoliation,on doit faire nous même une succession de déductions pour arriver à comprendre.
C'est juste une remarque sur la forme,pas sur le fond.
Je vais prendre un peu plus de temps pour donner mon avis sur le fond,ça arrivera dans la soirée. :hap:

CHAT0N_BARBARE CHAT0N_BARBARE
MP
Niveau 10
11 avril 2019 à 21:18:36

Peut être en effet que c'était évident pour moi alors que pour d'autres non, mais on ne peut pas aborder les dépenses ou les recettes de l’État indépendamment les unes des autres.
Si on propose de baisser les recettes, on induit généralement une baisse des dépenses et vice versa.

Message édité le 11 avril 2019 à 21:20:16 par CHAT0N_BARBARE
Raklette1 Raklette1
MP
Niveau 10
11 avril 2019 à 23:14:11

Mon bullshitomètre s'est affolé avec l'évocation de la loi de 1973.

Même remarque que Kyubi. Le rapport entre dépense et recette est frappant. Ce n'est pas parce que les recettes augmentent que les dépenses augmentent mais bien l'inverse, l'état spiole de plus en plus pour assumer son train de vie délirant qui dure depuis 40 ans.

Et sinon c'est bien connu que la France est le seul pays qui a connu une augmentation de l'espérance de vie, le choc pétrolier et autre bisbille, qu'il n'y a qu'un seul modèle de retraite.

Et perso ça me choque que le fonctionnement des administrations soit le même que dans ces bonnes vieilles années 60 où le summum de la technologie c'était le fax. Pour comprendre en partie ce maintien suffit de se pencher sur l'évolution de l'emploi des administrations publiques locales pour se bidonner.

CHAT0N_BARBARE CHAT0N_BARBARE
MP
Niveau 10
11 avril 2019 à 23:42:26

Outre que l’entièreté de ton commentaire soit non-pertinent, (je ne défend à aucun moment que l'augmentation des prélèvements obligatoires ne s'expliquent pas par la hausse des dépenses publiques mais que ces dépenses sont essentielles. D'autre part je n'ai pas évoqué la "loi de 1973")

Non la France n'est pas le seul pays a s'être confronté aux chocs pétroliers; il faudrait bien sûr rentrer plus en détail dans les mécanismes qui causent le fort taux de chômage qui leur succède (l'inflation est loin d'être la seule variable), ce que j'espère amener avec le déroulement des discussions. D'autre part il n'y a bien sûr pas un seul modèle de retraite mais transférer des dépenses d'un secteur public à un secteur privé ne les fait pas disparaitre, ça ne fait que les sortir des données relevant des comptes publics.

Pour le point sur les dépenses de fonctionnement je ferais simplement remarquer que l'essor de nouvelles technologies n'induit pas nécessairement une baisse des coûts, ce peut même être l'inverse.

Pimpin112 Pimpin112
MP
Niveau 10
11 avril 2019 à 23:49:10

Ce que tu entends en faite ? C'est que les dépenses invalideraient le caractère spoilateur de l'origine des recettes ?

Hum, c'est une question de philosophie et d'éthique politique. Si t'es plutôt libéral :

Quoi que tu fasses avec mon argent, si tu m'obliges à tes prélèvements, tu me spoiles, peu importe le contexte :hap:

Jean-Kyubi Jean-Kyubi
MP
Niveau 10
12 avril 2019 à 00:53:09

Concernant le fond je vais faire simple et utiliser tes propres sources dont les interprétations peuvent être différentes.

https://image.noelshack.com/fichiers/2019/15/4/1554999642-depense-publique-1960-2010.png

En ce qui concerne les dépenses publiques dans leur globalité,l'augmentation est gigantesque,on passe de 35% de dépenses publiques au PIB en 1960 à 55% en 2012.
Les dépenses de fonctionnement dont tu dis qu'elles sont restées stables (comme si c'était positif ou du moins neutre) auraient du largement diminuer au fur et à mesure des années or il y a eu une augmentation qui est de l'ordre des 10%,sachant qu'entre temps il y a eu la révolution du numérique.
On dépense donc plus aujourd'hui avec les milliers de simplifications possibles dues aux nouvelles technologies qu'à une époque ou on devait tenir d'immenses registres papier et ou l'électricité n'était même pas présente dans toutes les mairies de France.
C'est de mon point de vue un immense échec,il suffit de comparer notre système administratif avec celui de la Corée du Sud ou des pays Nordiques,ils font mieux avec beaucoup moins de moyens.

https://image.noelshack.com/fichiers/2019/15/4/1554998503-volution-de-la-structure-par-risque-des-prestations-1959-2010.png

Les prestations sociales ont doublé en 50 ans.
Les dépenses dans le domaine des soins (maladie) ont logiquement augmenté avec le vieillissement de la population.
Là où on peut et où on aurait du agir c'est sur les retraites,on a d'innombrables régimes spéciaux tous plus couteux les uns que les autres,on travaille peu (35h/semaine) et on ne travaille pas longtemps (jusqu'à 62,5 ans en moyenne) par rapport à nos confrères européens,aux Pays-Bas on en est déjà à 67 ans et 3 mois,personne ne meurt au travail.
Petite précision,de 1945 à 1983 l'âge légal de départ à la retraite EN FRANCE était de 65 ans et ceci malgré les conditions de vies bien moins favorables.
https://image.noelshack.com/fichiers/2019/15/4/1555000372-relation-inflation-chomage-france-1975-2016.png

Ici c'est le mécanisme de "surchauffe" qui entre en jeu,plus le chômage est bas et plus la concurrence est rude sur le marché du travail (coté entreprises) ce qui fait flamber les salaires,qui se déconnectent de la hausse de la productivité et génèrent de l'inflation.
Ce n'est donc pas l'inflation qui fait baisser le chômage mais au contraire un taux de chômage faible qui fait augmenter l'inflation.
Rien à voir avec le choc pétrolier non plus,parce que ce n'est rien d'autre qu'un choc conjoncturel et donc ponctuel.

Conclusion,on a laissé filer les dépenses par manque de conviction politique ou tout simplement par électoralisme et on en paye les conséquences tous les jours.Une grande partie de ces dépenses sont inutiles,considérant que seule la hausse des dépenses de santé est inévitable à long-terme et qu'elle aurait pu être en grande partie compensée par une réorganisation logique de notre système administratif de fonctionnement,toute dépense supplémentaire depuis les 50 dernières années et donc de fait tout prélèvement finançant cette dépense est,de mon point de vue,considéré comme négligeable et de par son ampleur,spoliateur.

Dites moi si j'ai oublié quelque chose.

Saint_Louis_IX Saint_Louis_IX
MP
Niveau 10
12 avril 2019 à 10:42:52

la qualité de service n'est clairement pas au rendez-vous du prix payé pour le dit service

Abaque20 Abaque20
MP
Niveau 10
12 avril 2019 à 16:42:45

Bon topic qui a le mérite de rappeler que les fameux 57% sont pas le fait des statolâtres, mais de nos mémés et de nos pépés. D'ailleurs tu ne prends pas en compte le fait que l'augmentation des dépenses de santé est partiellement imputable au vieillissement de la population, puisque les seniors sont gros consommateurs de soins.

Pour réduire sensiblement les dépenses, faudrait sabrer dans les retraites, par conséquent chez les retraités et les retraités imminents, malheureusement les retraités étant gros électeurs LR et virtuellement LAREM, jamais on ne verra les partis de la droite et du centre tailler dans leurs bases électorales la baisse du déficit. Donc on en restera aux unes de VA sur les assistés vendues aux autres assistés du systèmes de retraites par répartition. La métamorphose de notre affreux système sclérosé en papillon par capitalisation sera pour les actifs jeunes et dynamiques d'aujourd'hui, si du moins elle s'avère nécessaire, car la bonne nouvelle de cette histoire de sous, c'est que les boomers seront bientôt dans la tombe. Une belle baisse de la dépense publique donc.

PS: j'oublie quand même de mentionner la décentralisation, autre idée hyper smart qui devait propulser la France dans un futur méga dynamique, et qui en tout cas l'a propulsée sur des milliers de rond-points financés à coup de fiscalité locale giga cool.

Message édité le 12 avril 2019 à 16:46:05 par Abaque20
CHAT0N_BARBARE CHAT0N_BARBARE
MP
Niveau 10
12 avril 2019 à 17:36:51

@Jean-Kiuby

Si je comprend, les dépenses de fonctionnement auraient dû baissé selon vous grâce aux progrès technologiques, or elles n'ont pas baissées, si bien qu'il semblerait finalement que l'administration publique repose sur une rente et que les administrations soient surchargées en personnelle et en moyen matériel?
Pourtant j'ai plus l'impression pour ma part que c'est l'inverse, que la plupart des administrations publiques manquent de personnel.

D'autre part pour le point sur les retraites, ce qui nous est proposé c'est de financer les retraites soit par rallongement de la durée de cotisation (partir à la retraire à 67 ans) ainsi qu'un rallongement du travail hebdomadaire (comme ci 40h par semaine c'était trop peu et comme ci on avait pas déjà une manne de main d’œuvre en attente alors qu'on est quasi à 10% de chômage). Bref ce qu'il nous est proposé c'est de pressuriser les plus pauvres, au lieu d'augmenter la fiscalité sur les riches ou encore d'envisager une politique économique de soutient à l'activité. Personnellement je ne comprend pas comment on peut ne pas être répugné par la première proposition.

Pour le point sur la "surchauffe" du marché du travail causant l'inflation, je n'avais encore jamais entendu une telle théorie. Je veux bien qu'un abaissement du chômage soit favorable aux salaires, et donc impact la répartition entre les profits et les salaires en faveur de ces derniers, mais il faudra m'expliquer en quoi un tel mécanisme est susceptible de créer de l'inflation.
Que cette hausse des salaires entraîne une hausse du prix des biens de consommation et une baisse du prix des biens d'investissement, pourquoi pas ; donc que cela impact les prix relatifs, mais comment est-ce susceptible de faire augmenter l'ensemble des prix?

Jean-Kyubi Jean-Kyubi
MP
Niveau 10
13 avril 2019 à 00:57:25

Si je comprend, les dépenses de fonctionnement auraient dû baissé selon vous grâce aux progrès technologiques, or elles n'ont pas baissées, si bien qu'il semblerait finalement que l'administration publique repose sur une rente et que les administrations soient surchargées en personnelle et en moyen matériel?

Pourtant j'ai plus l'impression pour ma part que c'est l'inverse, que la plupart des administrations publiques manquent de personnel.

Ton point de vue est erroné,si on est en manque de personnel c'est parce les méthodes sont mauvaises,il faut des dizaines de personnes pour tenir un registre papier et une seule pour tenir un registre informatique.
Il y a aussi le fait qu'on a des centaines d'impôts et taxes différentes et autant de crédit d'impôts ou d'allocations,l'administration française adore prendre et redistribuer tout en se gavant au passage.

D'autre part pour le point sur les retraites, ce qui nous est proposé c'est de financer les retraites soit par rallongement de la durée de cotisation (partir à la retraire à 67 ans) ainsi qu'un rallongement du travail hebdomadaire (comme ci 40h par semaine c'était trop peu et comme ci on avait pas déjà une manne de main d’œuvre en attente alors qu'on est quasi à 10% de chômage).

La hausse de l'âge de départ à la retraite a un effet positif sur l'emploi et ce même sans contrepartie fiscale.
https://www.insee.fr/fr/statistiques/2546882

Avec une contrepartie fiscale les effets doivent être décuplés car reculer l'âge de départ à la retraite d'un an équivaut à économiser en moyenne 10 milliards par an sur le long-terme,ce seraient donc plus de 50 milliards destinés à la baisse de la fiscalité.

Bref ce qu'il nous est proposé c'est de pressuriser les plus pauvres, au lieu d'augmenter la fiscalité sur les riches ou encore d'envisager une politique économique de soutient à l'activité. Personnellement je ne comprend pas comment on peut ne pas être répugné par la première proposition.

Il n'y a que les pauvres qui travaillent,c'est bien connu.
Oui,augmentons encore la fiscalité,ce n'est pas comme si on était déjà les champions du monde dans le domaine.

Pour le point sur la "surchauffe" du marché du travail causant l'inflation, je n'avais encore jamais entendu une telle théorie. Je veux bien qu'un abaissement du chômage soit favorable aux salaires, et donc impact la répartition entre les profits et les salaires en faveur de ces derniers, mais il faudra m'expliquer en quoi un tel mécanisme est susceptible de créer de l'inflation.

Que cette hausse des salaires entraîne une hausse du prix des biens de consommation et une baisse du prix des biens d'investissement, pourquoi pas ; donc que cela impact les prix relatifs, mais comment est-ce susceptible de faire augmenter l'ensemble des prix?

https://www.edubourse.com/lexique/surchauffe-economique.php

Pseudo supprimé
Niveau 10
13 avril 2019 à 09:06:01

Le 11 avril 2019 à 20:06:36 CHAT0N_BARBARE a écrit :
D'un côté si la part des dépenses pré-engagées dans la consommation finale des ménages a augmenté de 20% depuis 1960, la dépense de consommation finale, elle, a augmenté de 164%, de quoi assurer une hausse du pouvoir d'achat arbitrable réelle sur la période, cependant que cette hausse soit amenée tendanciellement à réduire.
https://www.noelshack.com/2019-15-4-1555005440-volution-pouvoir-d-achat-arbitrable-france-1960-2017.png (à lire de droite à gauche)

C'est peut-être cette tendance qui explique les tentions sociales actuelles.

Cet argument de dépenses pré-engagées comparées de manière totalement malhonnête aux impôts est fallacieux, le gros de cette hausse est du au fait que de plus en plus de gens vivent seuls et dépensent donc proportionnellement plus en logement et nourriture ( divorce de masse , moindre solidarité intra-familiale etc. ) , quant aux logements des foyers de plus d'une personne, la taille moyenne a augmenté ( "Ce recul s’explique en partie par l’augmentation de la surface moyenne des logements. Celle-ci dépasse 90 m² depuis le début des années 2000, contre 77 m² en 1978" ) et le confort moyen a lui aussi augmenté :

En 1984, 15% des logements ne disposaient pas du confort sanitaire de base

Il y a un peu plus d'une trentaine d'années, une part importante des Français vivaient encore sans le confort de base. 15% des logements ne disposaient pas du confort sanitaire de base. Heureusement, remarque l'Insee, en 2015, 99% des logements en France métropolitaine disposaient de l'eau chaude, d'une douche ou d'une baignoire et de WC situés à l'intérieur.
https://bfmbusiness.bfmtv.com/votre-argent/7-chiffres-etonnants-sur-les-logements-des-francais-1383663.html

Bref , la comparaison est totalement débile et dans le cas des dépenses privées, au moins la qualité du service a augmenté avec le prix :)

Notée 88, La France se classe quant à elle à la 15e position. "Seulement", pourrait-on dire, puisque que l'OMS jugeait en 2000 que la France disposait du meilleur système de santé au monde...

BALAVOPIOID BALAVOPIOID
MP
Niveau 5
13 avril 2019 à 09:11:53

Les gens qui se plaignent à l’état le font pour éviter de se corriger eux memes

Rominou777 Rominou777
MP
Niveau 42
13 avril 2019 à 10:46:19

Charge de la dette: 40 milliards d'€
Fraude + évasion fiscale: 80 milliards d'€
Déficit de la balance commerciale: 50 milliards d'€

Total annuel: 170 milliards d'€.

Inutile de tergiverser sur des prélèvements "spoliateurs"; vous réglez ces 3 problèmes et on n'aura plus aucun soucis de financement des retraites, de la maladie et du chômage.

CHAT0N_BARBARE CHAT0N_BARBARE
MP
Niveau 10
13 avril 2019 à 11:11:40

Le 13 avril 2019 à 00:57:25 Jean-Kyubi a écrit :

Si je comprend, les dépenses de fonctionnement auraient dû baissé selon vous grâce aux progrès technologiques, or elles n'ont pas baissées, si bien qu'il semblerait finalement que l'administration publique repose sur une rente et que les administrations soient surchargées en personnelle et en moyen matériel?

Pourtant j'ai plus l'impression pour ma part que c'est l'inverse, que la plupart des administrations publiques manquent de personnel.

Ton point de vue est erroné,si on est en manque de personnel c'est parce les méthodes sont mauvaises,il faut des dizaines de personnes pour tenir un registre papier et une seule pour tenir un registre informatique.
Il y a aussi le fait qu'on a des centaines d'impôts et taxes différentes et autant de crédit d'impôts ou d'allocations,l'administration française adore prendre et redistribuer tout en se gavant au passage.

https://www.noelshack.com/2019-15-6-1555145000-sepenses-publiques-2016-services-generaux.png https://www.noelshack.com/2019-15-6-1555145006-croissance-depenses-publiques-2009-2016-services-generaux.png

D'autre part pour le point sur les retraites, ce qui nous est proposé c'est de financer les retraites soit par rallongement de la durée de cotisation (partir à la retraire à 67 ans) ainsi qu'un rallongement du travail hebdomadaire (comme ci 40h par semaine c'était trop peu et comme ci on avait pas déjà une manne de main d’œuvre en attente alors qu'on est quasi à 10% de chômage).

La hausse de l'âge de départ à la retraite a un effet positif sur l'emploi et ce même sans contrepartie fiscale.
https://www.insee.fr/fr/statistiques/2546882

"L’effet dominant de la réforme à court terme aurait été de figer les situations atteintes à l’approche de la soixantaine dans l’attente du nouvel âge d’accès à la retraite : c’est surtout par l’allongement de la durée d’emploi des personnes encore en emploi entre 58ans et 60ans que la réforme aurait permis d’accroître l’emploi global."
"Le surcroît d’activité induit par la réforme se traduit majoritairement par un accroissement de l’emploi, mais également du chômage, voire de l’inactivité (hors retraite)."

Bref ce qu'il nous est proposé c'est de pressuriser les plus pauvres, au lieu d'augmenter la fiscalité sur les riches ou encore d'envisager une politique économique de soutient à l'activité. Personnellement je ne comprend pas comment on peut ne pas être répugné par la première proposition.

Il n'y a que les pauvres qui travaillent,c'est bien connu.
Oui,augmentons encore la fiscalité,ce n'est pas comme si on était déjà les champions du monde dans le domaine.

Première phrase à côté de la plaque, seconde ne questionnant pas la répartition de la fiscalité sur les différents agents économiques.

Pour le point sur la "surchauffe" du marché du travail causant l'inflation, je n'avais encore jamais entendu une telle théorie. Je veux bien qu'un abaissement du chômage soit favorable aux salaires, et donc impact la répartition entre les profits et les salaires en faveur de ces derniers, mais il faudra m'expliquer en quoi un tel mécanisme est susceptible de créer de l'inflation.

Que cette hausse des salaires entraîne une hausse du prix des biens de consommation et une baisse du prix des biens d'investissement, pourquoi pas ; donc que cela impact les prix relatifs, mais comment est-ce susceptible de faire augmenter l'ensemble des prix?

https://www.edubourse.com/lexique/surchauffe-economique.php

Il en faudra plus pour me convaincre que ce phénomène fût à l’œuvre.

Pseudo supprimé
Niveau 10
13 avril 2019 à 11:12:01

Le 13 avril 2019 à 10:46:19 Rominou777 a écrit :
Charge de la dette: 40 milliards d'€
Fraude + évasion fiscale: 80 milliards d'€
Déficit de la balance commerciale: 50 milliards d'€

Total annuel: 170 milliards d'€.

Inutile de tergiverser sur des prélèvements "spoliateurs"; vous réglez ces 3 problèmes et on n'aura plus aucun soucis de financement des retraites, de la maladie et du chômage.

Tu n'y connais rien , déficit commercial =/= déficit public.

CHAT0N_BARBARE CHAT0N_BARBARE
MP
Niveau 10
13 avril 2019 à 11:19:02

Le 13 avril 2019 à 09:06:01 dembele89 a écrit :

Le 11 avril 2019 à 20:06:36 CHAT0N_BARBARE a écrit :
D'un côté si la part des dépenses pré-engagées dans la consommation finale des ménages a augmenté de 20% depuis 1960, la dépense de consommation finale, elle, a augmenté de 164%, de quoi assurer une hausse du pouvoir d'achat arbitrable réelle sur la période, cependant que cette hausse soit amenée tendanciellement à réduire.
https://www.noelshack.com/2019-15-4-1555005440-volution-pouvoir-d-achat-arbitrable-france-1960-2017.png (à lire de droite à gauche)

C'est peut-être cette tendance qui explique les tentions sociales actuelles.

Cet argument de dépenses pré-engagées comparées de manière totalement malhonnête aux impôts est fallacieux, le gros de cette hausse est du au fait que de plus en plus de gens vivent seuls et dépensent donc proportionnellement plus en logement et nourriture ( divorce de masse , moindre solidarité intra-familiale etc. ) , quant aux logements des foyers de plus d'une personne, la taille moyenne a augmenté ( "Ce recul s’explique en partie par l’augmentation de la surface moyenne des logements. Celle-ci dépasse 90 m² depuis le début des années 2000, contre 77 m² en 1978" ) et le confort moyen a lui aussi augmenté :

En 1984, 15% des logements ne disposaient pas du confort sanitaire de base

Il y a un peu plus d'une trentaine d'années, une part importante des Français vivaient encore sans le confort de base. 15% des logements ne disposaient pas du confort sanitaire de base. Heureusement, remarque l'Insee, en 2015, 99% des logements en France métropolitaine disposaient de l'eau chaude, d'une douche ou d'une baignoire et de WC situés à l'intérieur.
https://bfmbusiness.bfmtv.com/votre-argent/7-chiffres-etonnants-sur-les-logements-des-francais-1383663.html

Bref , la comparaison est totalement débile et dans le cas des dépenses privées, au moins la qualité du service a augmenté avec le prix :)

Notée 88, La France se classe quant à elle à la 15e position. "Seulement", pourrait-on dire, puisque que l'OMS jugeait en 2000 que la France disposait du meilleur système de santé au monde...

La comparaison est loin d'être débile. Les dépenses pré-engagées peuvent augmenter en entraînant une amélioration des services qui y sont corrélés ; il en va de même des prélèvements obligatoires.
La comparaison se justifie du fait que ce soient des dépenses qui a priori ne sont pas modulables, qu'elles aillent dans les poches du public ou du privé c'est ce qui fonde l’essentiel de leur différence. On dira ainsi que le privé étant plus performant que le public elles se justifient plus, mais il faut encore prouvé que le privé est réellement plus performant. D'autant que la grande différence entre le privé et le public c'est que le public fonctionne encore selon un modèle plus démocratique que le privé. Donc plus le privé prend le dessus sur le public plus s'envolent les illusions de démocratie.

Message édité le 13 avril 2019 à 11:23:02 par CHAT0N_BARBARE
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