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Sujet : Quelques difficultés libertariennes

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cobra35291 cobra35291
MP
Niveau 11
25 mai 2018 à 12:08:10

Bonjour,
Pour fêter la fin de mes partiels, j'ai acheté le livre de Jean-Fabien Spitz sur le concept de propriété de soi, abordé d'une perspective rawlsienne. Ayant une approche plutôt communautarienne de la justice distributive, je ne suis pas totalement d'accord avec son point de vue. Néanmoins, il présente des critiques de la conception libertarienne de la justice distributive qui me semblent très intéressantes. C'est pourquoi je me propose de les rassembler ici. Je précise que les critiques que je présente concernent tant les libertariens de droite (les libertariens "classiques") que les libertariens de gauche (défendant une certaine égalité économique).
Après vous avoir présenté la conception libertarienne de la justice distributive, ainsi qu'un important problème de circularité dans cette conception, je montrerai deux limites majeures à la façon dont les libertariens envisagent la propriété de soi : la première montre qu'une telle vision s'accorde mal avec une conception de la liberté comme autonomie ; la seconde est que la conception des libertariens est incohérente.

1. Qu'est-ce qu'une distribution juste selon les libertariens?

Un des ouvrages majeurs du libertarianisme est celui de Nozick : Anarchie, État et utopie. Dans ce livre, Nozick explique qu'une distribution est juste si toutes les actions qui ont mené à cette situation le sont aussi. Comme la plupart des libertariens, Nozick considère qu'une action est juste si elle respecte la liberté d'autrui. La liberté consiste à agir comme on le juge adéquat tant qu'on ne contraint pas autrui. Ainsi, une distribution étant le résultat de transactions au cours desquelles le consentement de tout les participants est respecté est définie comme juste.
La distribution ne peut donc pas être qualifiée comme injuste parce qu'elle est inégalitaire ou parce que certains ne peuvent avoir accès à des biens qu'on considère comme importants (santé, alimentation, etc.), mais seulement si elle est le résultat de transactions illégitimes. Nozick donne deux exemples de distribution juste.
Le premier exemple est celui de Wilt Chamberlain, qui était le sportif le mieux payé à l'époque. Son salaire important implique donc une inégalité économique forte. Cependant, une telle distribution est juste, car son salaire provient de la vente de billets (ou des sponsors), et donc de transactions légitimes (personne ne forçait les spectateurs a regarder le match, ni les sponsors à donner de l'argent). Vouloir diminuer l'inégalité en mettant en place un impôt sur le revenu par contre est injuste, car c'est contraindre Chamberlain.
Le second exemple est celui du mariage. Imaginons qu'il y a 26 hommes et 26 femmes. Chaque homme décide l'un après l'autre avec quelle femme il souhaite se marier (et la femme accepte). Quand on arrive au 25e homme, son choix obligera le dernier à choisir la femme restante. Néanmoins, cela n'est pas injuste, car chacun n'a fait que ce qu'il avait le droit de faire.
Donc, avec une telle conception de la justice distributive, toute politique de redistribution ou de sécurité sociale sera considérée comme injuste, et le marché comme mode d'allocation des richesses est justifié.

Pourtant, cette conception n'est pas sans poser de problèmes. En effet, les libertariens définissent spontanément la liberté comme l'absence de contrainte. Mais ils utilisent cette définition de deux manières : la première - descriptive - est stricto sensu l'absence de contrainte, la seconde - normative - est l'absence de contrainte légitime.
Imaginons des skateurs qui occupent un terrain appartenant à un retraité, violant ainsi sa liberté. Cependant, si on se limite au sens purement descriptif, alors la liberté des skateurs est elle aussi violée si le propriétaire utilise la contrainte pour les faire partir, en utilisant la police ou la force. Bien sûr, un libertarien explique que la contrainte qu'utilise le propriétaire est légitime, et que l'absence de contrainte ne concerne que les actions que l'on a le droit de faire (par la suite, quand je parlerai de contrainte, je désignerai une contrainte illégitime). Mais comment savoir précisément ce que l'on peut faire?
Les libertariens disent qu'on a le droit de faire une action si elle n'entraîne pas de contrainte sur les autres. Ainsi, en achetant un billet pour le match de Chamberlain, je ne contrains personne. Et en même temps, ils désignent la contrainte comme le fait d'empêcher quelqu'un de faire ce qu'il a le droit de faire. Il y a donc un problème de circularité : on a le droit de faire une action si elle ne contraint personne, mais la contrainte est le fait d'empêcher quelqu'un de faire ce qu'il a le droit de faire... On est donc pas plus avancé.
En effet, pour savoir si Chamberlain ne contraint personne avec son grand salaire, il faut avoir défini la contrainte à laquelle les autres ne doivent pas être exposés (le fait de devoir vivre dans une société inégalitaire en fait-il partie ?). Afin de définir la contrainte, le principe de la propriété de soi est nécessaire, d'où son importance chez les libertariens.

2. Le concept libertarien de propriété de soi

Le concept de propriété de soi est un droit sur soi-même qui nous protège de l'esclavage, de la volonté arbitraire d'autrui et de l'État. Être propriétaire de soi, c'est avoir un droit absolu sur soi-même (je peux agir selon ma volonté, tant que je respecte la propriété d'autrui), qui implique la possibilité d'exclure quelqu'un de l'usage de soi (comme dans le cas de l'État-providence). Le problème de circularité ne semble d'ailleurs pas apparaître ici.
Un tel concept possède une force : il correspond à une intuition morale fondamentale. En effet, l'idée d'une "loterie des yeux", une forme de sécurité sociale qui obligerait des gens à donner leur cornée à un aveugle, est intuitivement très repoussante. Il est alors très difficile de rejeter le concept de propriété de soi tel que compris par les libertariens afin de justifier l'État-providence, puisque cela supprimerait l'interdit de la loterie des yeux.
Toute fois, il faut tout de même ajouter que certaines de nos intuitions morales difficilement contestables vont à l'encontre de la vision libertarienne. En effet, si quelqu'un ayant un casque audio sur les oreilles traverse une route alors qu'une voiture arrive, on considère qu'il faut l'attraper par le col pour éviter sa mort. Pourtant il nous est impossible d'agir avec son consentement...
Je vais dans les deux prochaines parties montrer qu'une telle conception de la propriété de soi est problématique pour deux raisons : elle ne permet pas de garantir la liberté, comprise comme autonomie de l'individu et par ce qu'elle elle est incohérente.

3. Une telle conception ne permet pas de garantir une véritable autonomie

Ici, Spitz reprend l'argumentation de Gerald Cohen, qui accepte la conception libertarienne de la propriété de soi, pour montrer qu'elle ne permet pas de garantir l'autonomie des individus, tout en reconnaissant qu'elle est séduisante.
Pour que la propriété de soi ne soit pas creuse, et que l'on puisse réellement agir selon ma volonté tant que je respecte la propriété d'autrui, il est nécessaire de pouvoir s'approprier des ressources externes à moi (comme un terrain pour ma maison), car toute action nécessite l'utilisation de ses ressources. C'est pourquoi je peux m'approprier des ressources externes, et que je ne dois pas avoir besoin de l'accord des autres pour cela, sinon je dépendrais totalement des autres et ne pourrait réellement être considéré comme propriétaire de moi-même. C'est une des justifications que les libertariens justifient la propriété privée
Cette façon de concevoir la nécessité de l'appropriation de ressources externes conduit assez logiquement à considérer que s'approprier toutes les ressources externes n'est pas légitime, puisque tout le monde est propriétaire de lui-même, y compris si cette appropriation est le résultat de transactions sur un marché (et totalement consenties). C'est notamment la position des libertariens de gauche. Selon Nozick, l'appropriation est légitime tant qu'elle ne conduit pas à la dégradation de la situation des non-propriétaires et une fois l'appropriation ayant eu lieu, chacun peut faire ce qu'il veut de sa propriété. Ainsi, s'approprier le seul point d'eau n'est pas légitime, mais l'appropriation permise par un contrat sur un marché qui améliore la situation des contractants l'est(puisque le marché permet un progrès économique).
Le problème dans cette réponse de Nozick est que l'on ne choisit pas une règle - ici concernant l'appropriation - si elle est meilleure à l'absence de règles, mais si elle est la meilleure règle. Or, si le critère de la règle est celui de l'autonomie (puisque c'est pour donner un contenu à la propriété de soi que l'on a besoin de l'appropriation des ressources externes), alors il est douteux que la solution nozickienne apparaisse comme la meilleure.
En effet, si au fur et à mesure de la distribution, les inégalités se creusent (que cela soit le cas effectivement sur le marché n'est pas important ici, l'argument resterait valide même si le marché permettait une distribution relativement égalitaire des ressources) au point de conduire certains à ne plus avoir d'accès à aucune ressource externe, alors on voit mal en quoi ces hommes resteraient propriétaires d'eux-mêmes.

Le cas de l'Île est remarquable (l'exemple vient d'un ouvrage de Van Parijs que j'ai consulté il y a quelques années). Imaginons qu'un homme soit le propriétaire d'une île, acquise de façon légitime. Un jour, suite à un naufrage, des gens se réfugient sur l'île. Comme l'homme est propriétaire de l'île, il a légitimement le droit de leur interdire de faire usage des ressources de l'île, et de leur proposer un contrat où en échange de l'accès au minimum vital, ils acceptent d'être réduits en esclavage.
Les libertariens n'y verraient aucun problème, bien que certains diraient que l'esclavage volontaire n'est pas possible, car la propriété de soi est inaliénable. Mais cela ne semble pas très cohérent avec l'idée de propriété de soi elle-même qui implique qu'on puisse faire ce que l'on veut de soi, y compris vendre ses organes, se suicider ou se vendre... Bien que cela s'oppose avec les intuitions morales ordinaires concernant la liberté, dans le cas de l'esclavage volontaire...
La propriété de soi des libertariens ne semble donc pas suffisante pour garantir la liberté de chacun, et reconnaître que la solution à la situation de l'Île est de donner un accès à des ressources externes pour mettre fin à la situation de dépendance, vidant le concept de propriété de soi de toute force, doit nous conduire à accepter la redistribution...

Si une telle argumentation me semble convaincante, elle ne fait que montrer une chose : la conception libertarienne de la propriété ne s'accorde pas avec les intuitions que l'on a sur la liberté. Cependant, un libertarien peut toujours faire valoir que la conception de la liberté de nos intuitions est fausse. Après tout, c'est ainsi qu'Hayek commence La constitution de la liberté, puisque selon lui, elle découle de préjugés socialistes. C'est pourquoi, Spitz montre que la conception de la liberté comme droit d'exclure autrui de m'utiliser sans mon consentement est fausse.

4. L'incohérence de la propriété de soi des libertariens

Une des premières incohérences des libertariens est que la propriété de soi, et son transfert à la propriété des choses par le travail et l'échange, ne justifie nullement le libéralisme. En effet, le libéralisme en tant que théorie de l'État et de ses limites justifie l'impôt tant qu'il permet de financer la police, la justice et l'armée.
Pourtant, l'impôt, même si il sert à financer l'État minimal, ne respecte pas plus la propriété de soi que l'État-providence, si certains ne veulent pas y contribuer, préférant se défendre seuls... Dès lors, seul l'anarcho-capitalisme est cohérent avec la liberté comprise comme droit d'exclure les autres de l'usage de soi-même.

La contradiction dans la vision libertarienne de la propriété provient du devoir de respecter la propriété de soi d'autrui.
De la propriété de soi découle le devoir de non-interférence dans l'action, c'est à dire l'usage qu'ils font d'eux-mêmes, des autres sans leur consentement, tant qu'ils n'interfèrent pas dans mes propres actions. Bien sûr, faire des actions a très souvent des conséquences sur les autres : si je me trouve sur un trottoir où j'ai le droit de me trouver, je contrains la personne pressée à me contourner pour avancer plus vite ; si je parle à quelqu'un dans la rue, je contrains les autres à m'entendre (ou à mettre des choses sur leurs oreilles pour ne plus m'entendre). Pourtant, un libertarien ne dira pas qu'une telle interférence est illégitime, car j'avais le droit de me trouver sur le trottoir. Comment savoir à partir de quand une interférence est illégitime ou non ?
Le risque est grand finalement de retomber dans le problème de circularité initial : je fais ce que j'ai le droit de faire, car mon action n'entraîne pas d'interférence illégitime, tout en disant qu'une interférence est illégitime si elle provient d'une action que je n'ai pas le droit de faire...
De même, la définition de ce qu'est une interférence illégitime dans la propriété de soi ne peut être définie par l'individu lui-même, qui considérerait que ce qu'il considère. En effet, si on laissait à chaque individu le droit de désigner une interférence illégitime, alors l'agresseur pourra simplement faire valoir qu'il reconnaît aux autres le droit d'agresser (ou l'esclavagiste considérer que l'on à aussi le droit le réduire en esclavage)...
J'ai pensé qu'une réponse qu'un libertarien pourrait formuler est qu'en cas de désaccord sur ce qu'est une interférence illégitime entre deux individus, c'est la conception la plus forte de l'interférence qui doit primer. Mais c'est aboutir à des absurdités : dans ce cas un individu considérant qu'entendre des gens parler dans la rue est une atteinte à sa propriété de lui-même peut contraindre autrui à ne pas parler dans la rue...
Ainsi, on ne peut fonder de façon unilatérale – c'est à dire individuellement - les limites de l'interférence légitime. Toute définition de l'interférence légitime ne peut donc être définie que collectivement, via une institution politique selon la société que les membres veulent mettre en place. Le problème est qu'il n'y a alors aucune raison a priori que la conception libertarienne ne soit choisie, et que des obligations à l'égard des autres ne soient décidées, comme la mise en place d'une sécurité sociale obligatoire.

Ainsi, si la pensée libertarienne semble assez cohérente et logique, il lui reste à surmonter plusieurs enjeux, notamment son incohérence avec plusieurs intuitions morales fondamentales(que des hommes n'ayant que le choix entre la mort et l'esclavage sont libres) ainsi que des problèmes de circularités assez importants...
Mon argumentation, tiré de l'ouvrage de Jean-Fabien Spitz et de réflexions personnelles, ne vise pas à dire que la propriété de soi n'a aucun fondement et doit être abandonné, mais que la façon dont les libertariens la pensent est une impasse. Il existe d'autres façon de la pensée, en adoptant une démarche rawlsienne comme le propose Spitz, ou en se référant justement au sens que la propriété de soi à pour nous comme le propose Walzer(qui n'est pas une propriété de soi absolu, mais limitée bien que nécessaire).
Je remercie Zozo pour sa contribution précieuse!

Zorracat Zorracat
MP
Niveau 10
25 mai 2018 à 13:09:50

Excellent. :bave:

Merci à toi de m'avoir cité. :oui:

-Lindle- -Lindle-
MP
Niveau 10
25 mai 2018 à 14:27:04

La contradiction dans la vision libertarienne de la propriété provient du devoir de respecter la propriété de soi d'autrui.

De la propriété de soi découle le devoir de non-interférence dans l'action, c'est à dire l'usage qu'ils font d'eux-mêmes, des autres sans leur consentement, tant qu'ils n'interfèrent pas dans mes propres actions. Bien sûr, faire des actions a très souvent des conséquences sur les autres : si je me trouve sur un trottoir où j'ai le droit de me trouver, je contrains la personne pressée à me contourner pour avancer plus vite ; si je parle à quelqu'un dans la rue, je contrains les autres à m'entendre (ou à mettre des choses sur leurs oreilles pour ne plus m'entendre). Pourtant, un libertarien ne dira pas qu'une telle interférence est illégitime, car j'avais le droit de me trouver sur le trottoir. Comment savoir à partir de quand une interférence est illégitime ou non ?

Je pense pas que la critique soit justifiée ici, dans le cas du trottoir on se trouve dans un espace public, qui est par définition un espace d'interactions sociales donc d'interférences.
Puis après au risque d'enculer des mouches entendre des paroles qu'on ne désire pas entendre dans la rue c'est pas une atteinte à la propriété de soi, c'est verbal et non physique.

Rien a dire sur le reste c'est bien structuré et sympathique à lire :oui:

LapinCalin LapinCalin
MP
Niveau 7
25 mai 2018 à 16:58:02

Le second exemple est celui du mariage. Imaginons qu'il y a 26 hommes et 26 femmes. Chaque homme décide l'un après l'autre avec quelle femme il souhaite se marier (et la femme accepte). Quand on arrive au 25e homme, son choix obligera le dernier à choisir la femme restante. Néanmoins, cela n'est pas injuste, car chacun n'a fait que ce qu'il avait le droit de faire.

Je ne comprends pas l'exemple, le fait de leur donner une position est déjà inique, chacun est plus lésé que celui qui le précède.

cobra35291 cobra35291
MP
Niveau 11
25 mai 2018 à 18:13:21

Je pense pas que la critique soit justifiée ici, dans le cas du trottoir on se trouve dans un espace public, qui est par définition un espace d'interactions sociales donc d'interférences.

Puis après au risque d'enculer des mouches entendre des paroles qu'on ne désire pas entendre dans la rue c'est pas une atteinte à la propriété de soi, c'est verbal et non physique.

Bah justement, le principe de propriété de soi est là pour réguler les interférences, dire lesquelles sont acceptables ou pas. L'argument n'est pas de dire que la propriété de soi interdit toute interférences, mais seulement certains. Mais de dire que la propriété de soi ne permet pas de distinguer celle qui sont légitimes de celles qui ne le sont pas.
De même, est-ce qu'insulter une personne en lui hurlant dessus n'est pas une atteinte à sa propriété d'elle-même? C'est quand même douteux de répondre non.

Le 25 mai 2018 à 16:58:02 LapinCalin a écrit :

Le second exemple est celui du mariage. Imaginons qu'il y a 26 hommes et 26 femmes. Chaque homme décide l'un après l'autre avec quelle femme il souhaite se marier (et la femme accepte). Quand on arrive au 25e homme, son choix obligera le dernier à choisir la femme restante. Néanmoins, cela n'est pas injuste, car chacun n'a fait que ce qu'il avait le droit de faire.

Je ne comprends pas l'exemple, le fait de leur donner une position est déjà inique, chacun est plus lésé que celui qui le précède.

Imagine alors 26 mec faisant la queue devant un distributeur de boisson, n'ayant que 26 canettes. Le dernier n'a pas le choix entre plusieurs boissons(il ne reste qu'une canette), mais il reste libre selon Nozick car chacun a agit comme il avait le droit de le faire.

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