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Sujet : La morale contextualiste

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cobra35291 cobra35291
MP
Niveau 11
06 février 2018 à 01:40:07

En effet, je ne donne pas de finalité à la morale autre que la morale. On fait le bien par ce que c'est bien, et non pour autre chose. Ensuite tout ton message est problématique: tu donnes des propriétés à la morale qui n'ont rien d'évidente et qui mérite des justifications autres qu'une simple justification d'un dictionnaire. Dire que la morale est forcément une chose collective et quelle vise à la reproduction de la société, c'est fixer arbitrairement à la morale un cadre, une définition. Or je refuse de voler aux acteurs moraux leurs réflexions morales, par des décision arbitraire sur ce que la morale doit être.

Dire que la morale vise à la reproduction de la société et à lui permettre d'être plus juste, c'est commencer à réfléchir à la morale en lui imposant des objectifs qui ne sont pas forcément les siens, si je donne à un mendiant quelques pièce par charité chrétienne, je ne le fais pas par ce que je pense que la charité est nécessaire à la reproduction de la société(ni par ce que je crois rendre la société meilleure), mais par ce que c'est une chose bonne. D'ailleurs, quand tu veux dire ce qu'est une société bonne tu es obligé de multiplier les critères très imprécis(se reproduit "correctement", donne du bonheur, permet de mener une vie "correcte") alors que justement une bonne partie des débats moraux et politique portent sur ce qu'est une société bonne...
Selon certains une société est bonne si la satisfaction de chacun de ses membres est maximisé, selon d'autre c'est par ce que le droit naturel de chacun est respecté, selon d'autres une société juste est une société dont les règles ont été fixés après un débat respectant certains critères(comme c'est le cas dans la philosophie d'Habermas), etc. Le contextualisme reconnait la pluralité des conceptions de la morale et de la justice et il me semble d'ailleurs dangereux de dire comme tu le fait que reconnaître cela est un danger pour la société(car cela conduit à une justification de la censure et de la dictature).

Enfin le contextualisme n'est pas "à chacun sa morale", ce qui est une proposition contradictoire(si chacun doit respecter sa propre morale alors la phrase "à chacun sa morale" n'a aucune valeur normative). Le contextualisme n'est pas une position normative, qui voudrait que chacun respecte ce qu'il considère comme morale, mais explique que pour déterminer ce qui est morale ou pas(tu as donné une façon de comprendre la morale, mais il en existe beaucoup d'autres), ce qui est une société juste, les individus ne possèdent que les ressources que leur donne leur contexte. C'est à partir des contre-factuels que leur fourni le contexte que les individus peuvent décrire la société comme juste ou non.

[arashi] [arashi]
MP
Niveau 33
10 février 2018 à 08:19:18

Malheureusement, Appio, infecté par son programme de philosophie (j'étudie également en philosophie, je le vois également) postule comme les philosophes classiques l'Unité, l'Universel, le Bien (quoi de pire que ces réalistes des idées?) et, comme les philosophes classiques, ne peut plus vivre sans cela, quelle décadence dirait Nietzsche. Sa conception du relativisme est bancale, c'est celle de Platon, alors que s'il avait lu Kant, sans tomber dans son idéalisme transcendantal, cela va de soi, il aurait pu apercevoir tous les problèmes des points de vue absolus (soit, au moins, le point de vue absolu-universel avec ces "en soi" et le point de vue absolu-particulier avec son particularisme détaché : le problème, dans les deux cas, c'est l'isolement que ces points de vue proposent) et compris que le relatif, c'est le relationnel : exactement comme l'expose l'auteur.

Le point de vue d'Appio est la plus vieille des pensées, une pensée conservatrice, c'est cette vieille pensée qui croyait aux dualismes essentiels\substantiels : si c'est non-universel, c'est relativiste, etc. La pensée d'Appio est celle du point, mais ce n'est pas étonnant : presque toute la philosophie est une pensée du point (de la substance en soi, de l'absolu en soi, de l'être sans le devenir, et s'il y a du devenir, de la multiplicité ou de la relation, ce n'est que pour être ramener à l'Unité; bref la pensée du point, c'est celle de la non-relation).

Au contraire, Cobra propose, ou plutôt réfléchit à partir d'une pensée relationnelle : effectivement, les choses, les humains aussi, sont, ce qu'elles sont, ce qu'elle peuvent faire, ce qu'elles peuvent être, ce qui leur est possible, selon leurs relations.

Et je ne pense pas, Cobra, que tu devrais tant répondre à Appio, car votre différent n'est pas terminologique, linguistique, de détail : il concerne votre (du moins sa) posture métaphysique même. Et, pour avoir lu beaucoup de messages d'Appio, et peu des tiens, je sais que sa posture (intellectuelle) métaphysique est désormais une facette de lui-même, c'est ainsi qu'il est (présentement), cela détermine ses capacités (ce qui lui est possible et impossible). Ce que tu lui demandes de comprendre, cela ne lui fera jamais sens. Il t'opposera ces belles idées, mais évidemment il ne pourra t'offrir rien qui n'y corresponde.
Nous le savons, le devenir ne peut pas exister, et pourtant les choses deviennent; nous le savons, le multiple ne peut qu'être ramené qu'à l'Un, qu'à la seule explication totalisante, et pourtant des multiplicités irréductibles existent (évidemment, ce seront toujours les philosophes qui le savent, tandis que tous les autres sont émerveillés de la différence); nous le savons, la différence diffère du même et donc se renvoie toujours au même, et pourtant elle subsiste, insondable.

Bref, Appio, s'il y a une seule chose que tu as à retenir, c'est celle-ci : les dualismes sont la plus pauvres des pensées. Entre l'absolu et le "relativisme" (celui que tu postules), il y a des mondes. Il y a plein d'absolus et de "relativismes"; pire, ton absolu se rapproche dangereusement de ton relativisme, car ils postulent des "en soi" séparés (bien que ce soit sur deux modes différents, soit universel et particulier). S'il y aurait une opposition substantielles à faire, ce serait celle de l'absolu, qui comprendrait l'absolu universel (ce que tu nommes absolu) et le particulier (ce que tu nommes le relativisme), c'est-à-dire tout ce qui est séparé, distinct, "transcendant", tout ce qui est de l'ordre du point, bref le non-relationnel, et du relationnel (le "relativisme" de l'auteur), soit ce qui est relié, contextuel, immanent, ce qui est de l'ordre de la ligne (de la liaison), du rhizome, bref du non-absolu.

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