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Sujet : Référendum turc du 23 avril 2017

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Zeldal-Lebohang Zeldal-Lebohang
MP
Niveau 10
04 mars 2017 à 22:10:55

Salut, je vous propose ce topic pour parler du référendum turc qui se déroulera d'ici 1 mois et demi, le message d'introduction essaiera de vous expliquer un minimum l'histoire de la Turquie moderne, le contexte, les enjeux et l'état des forces en place actuellement. https://image.noelshack.com/fichiers/2016/23/1465735219-erdogan.png

Le pavé sur l'histoire de la Turquie sera long, mais est nécessaire pour comprendre toutes les implications du référendum qui pourrait très bien être la 2e date la plus importante de l'histoire turque. De plus, il est impossible de comprendre la Turquie contemporaine sans revenir à l'héritage kémaliste et à la fondation de la Turquie.

Contexte large

A. La République Turque, fondée par de jeunes militaires nationalistes

La République turque est proclamée le 29 octobre 1923 et sonne officiellement le glas de l'Empire Ottoman. Cette proclamation est le produit de trois phénomènes : le nationalisme turc, la formation que prodigue les écoles modernes à l'occidentale et la Guerre d'Indépendance.

Le premier est le nationalisme le plus récent de la région : l'Empire Ottoman avait fait face aux nationalismes balkaniques par la défense d'une identité ottomane abstraite (basée sur l'égalité en droit et la loyauté envers le sultan), mais visant à faire vivre tous les peuples de l'Empire ensemble. Proclamée partout, elle ne se vérifia pratiquement pas dans les faits, n'empéchant pas les indépendances balkaniques successives. Théorisé par quelques intellectuels vivant aux marges (Ziya Gökalp le kurde, Yusuf Akçura le tatar, Munis Tekinalp le juif de Salonique ou Ahmet Ağaoğlu l'azéri) sous une forme panturque, le nationalisme turc connaît son essor à partir de 1912 devant les échecs de la formule ottomaniste. Ce nationalisme entend à la fois agir contre les puissances extérieures européennes (la domination franco-britannique se révélant par exemple très forte, de par leur contrôle de la dette ottomane et l'imposition de capitulations très avantageuses aux résidents occidentaux) et les peuples restants (donc en 1914 les kurdes, les arméniens, les arabes, les grecs) dans l'Empire Ottoman.

Les écoles modernes sont le produit de l'influence occidentale au XIXe siècle (bien que les sultans, dont Abdülhamid II, le dernier sultan avec du pouvoir, aient joué un rôle volontariste dans ce domaine) et sont un vecteur des idées politiques occidentales et laïques. Les élèves sortis de ces écoles s'illustrent par leur positivisme et une forte volonté de sauver l'Empire Ottoman coûte que coûte : la génération née entre 1870 et 1885 est cruciale, dominant la vie politique turque entre 1908 et 1946. Cette génération est d'abord celle incarnée par les Jeunes Turcs/Comité Union et Progrès, majoritairement des militaires de Salonique, qui prennent le pouvoir en 1908 et imposent une monarchie constitutionnelle. La plupart des ministres au pouvoir entre 1908 et 1918 ont entre 30 et 40 ans. Si le Comité Union et Progrès perd en crédibilité avec le désastre de la Première Guerre Mondiale, de nombreux Jeunes Turcs se recyclent dans la Guerre d'Indépendance et la fondation de la République par Mustafa Kemal Atatürk.

La Guerre d'Indépendance démarre à la fin de la Première Guerre Mondiale en 1919. Le sultan en place Mehmet VI a accepté depuis Istanbul le Traité de Sèvres en 1920, traité très sévère pour l'Empire Ottoman (perte d'Izmir et d'Edirne à la Grèce, perte de l'Est à l'Arménie ainsi qu'à un futur état Kurde). De jeunes généraux turcs (avec à leur tête Mustafa Kemal, né en 1881) parviennent à mobiliser une armée d'abord contre le sultan Mehmet VI, puis contre les troupes arméniennes et grecques pour imposer la Turquie actuelle dans le Traité de Lausanne signé en 1923 : ce traité organise notamment le déplacement de populations grecques et turques, dans le but d'une homogénéité nationale. Sur le plan intérieur, Kemal, qui jouit d'une aura de sauveur et d'un sens politique exceptionnel, parvient à instaurer la République en liquidant tour à tour le Sultanat et le Califat. La République, idée marginale en 1919, l'emporte en 1923, cela étant principalement dû à la ruse de Kemal qui a réussi à faire voter les tenants d'une monarchie constitutionnelle pour l'abolition du sultanat sous la promesse d'un califat qu'il abolit ensuite au nom de la souveraineté nationale indivisible. L'armée, fondatrice de la République, est également son gardien.

B La République unipartiste : modernisation, laïcisation, jacobinisme (1923-1950) :

La République mise en place est un régime dictatorial autour d'un parti unique: le Parti Républicain du Peuple (CHP -> Cumhuriyet Halk Partisi). Ce parti, dirigé par Mustafa Kemal jusqu'à sa mort en 1938 puis par Ismet Inönü (un militaire né en 1884 et fidèle à Kemal depuis 1920), peut être résumé idéologiquement par les 6 flèches du kémalisme : républicanisme, populisme, laïcité, révolutionnarisme, nationalisme, étatisme. Il s'agit principalement de clarifier les termes populisme et révolutionnarisme qui sont les plus ambigus vis-à-vis des conceptions occidentales : le populisme (Halkçilik) est pensé comme une union nationale autour du parti, la nation turque dépassant les classes. Le révolutionnarisme (Inkilapçilik) est un mot d'ordre de révolution permanente pour rendre la Turquie toujours plus moderne en éliminant les traditions archaïques. La liste de réalisations sous Kemal est des plus impressionnantes : l'école devient laïque, gratuite et obligatoire, la langue turque passe à l'alphabet latin, reconnaissance dans le code civil de l'égalité hommes-femmes, droit de vote des femmes et apparition des noms de famille. Le Parlement nomme Mustafa Kemal "Atatürk", le père des Turcs.

La lutte contre les forces réactionnaires se font par des interdictions touchant à la liberté religieuse : le fez est interdit pour le port du chapeau, le port du voile est interdit à l'école, l'université et l'armée, le dimanche devient jour de repos obligatoire et la polygamie se retrouve interdite tandis que le mariage civil devient le seul mariage légal. La religion passe sous contrôle de l'Etat qui paie les imams, n'autorisant qu'une forme d'Islam et interdisant les confréries ; il impose le Coran et l'adhan en turc, souhaitant affaiblir le poids de l'arabe et ses potentialités. Les oppositions à Kemal vont tenter plusieurs fois de se former démocratiquement, mais les tentatives de création de partis échoueront, que ce soit des partis libéraux/constitutionnalistes ou un parti des femmes. Kemal doit également réprimer dans le sang (entre 40 et 70 000 civils tués dans les bombardements en 1937) les révoltes kurdes qui prennent place en 1925, 1930 et 1937 : Kemal, jacobin, ne reconnaît pas de nation kurde.

Kemal s'éteint en 1938 : vénéré, il a droit à une minute de silence observée chaque année par les Turcs. Son effigie est dans toutes les villes de Turquie, preuve du culte de la personnalité autour de sa personne se poursuivant encore 80 ans après sa mort. Ses réformes changent à jamais la Turquie,mais la sécularisation ne produit des effets particulièrement forts qu'à l'Ouest du pays, notamment dans les grandes villes.Son successeur à la tête du CHP est Ismet Inönü, qui poursuit l'autoritarisme de Kemal, mais en empirant sa politique anti-minorités avec un impôt sur la fortune (Varlik Vergisi) impayable pour les membres des minorités, ayant à payer jusqu'à 232% de leur fortune en cash sous 15 jours (contre 5% pour les musulmans) sous peine de finir en travaux forcés : cela provoqua un appauvrissement des minorités en Turquie ainsi que de nombreux suicides. Neutre durant la Seconde Guerre Mondiale jusqu'en février 1945 où la Turquie déclare la guerre à l'Allemagne, la Turquie intègre l'OTAN (notamment à cause des prétentions soviétiques sur les détroits) et passe au multipartisme sous les pressions américaines.

C. Une démocratie fragile structurellement à droite avec une armée à gauche (1950-2013) :

A partir de 1950, le multipartisme est véritablement en place en Turquie. L'élection de 1946 ne compte pas vraiment, de par les pressions du CHP, le vote non secret et l'élection précipitée pour que l'opposition ne puisse pas se présenter dans toutes les circonscription. Le parti d'opposition (situé à droite) est le Parti Démocrate (DP) qui l'emporte en 1950. La Turquie est un pays qui a une tendance à être à droite, de par un vote massivement conservateur des campagnes anatoliennes (les paysans = 80% de la population) et une incapacité de la gauche kémaliste à attirer un électorat modéré en temps normal. Ce Parti Démocrate, avec à sa tête Adnan Menderes, est issu du CHP, mais est plus libéral économiquement et prêt à faire des concessions sur la laïcité. Ces concessions, déjà commencées sous Inönü, se poursuivent avec notamment les cours de religion obligatoires à l'école primaire sauf refus d'un parent. En 1955, l'armée turque, en lien avec Gladio, provoque un pogrom contre les Grecs à Istanbul : la population grecque à Istanbul passe de 135 000 à 7000 en quelques années. Menderes renforce son autorité et l'armée, kémaliste, le renverse en 1960, puis l'exécute.

Le cours de la démocratie turque dans les années 50 et 60 est celui-là : un grand parti de droite domine la scène politique, étant démocratiquement élu et est renversé par l'armée kémaliste qui en profite pour renforcer son emprise sur la société, notamment face aux groupes communistes. La situation empire dans les années 70, avec de nombreux morts pour des affrontements politiques. Plusieurs Coups d'Etats ont ainsi lieu en 1960, 1971 et 1980. L'armée échoue à imposer son idéologie anti-parti politique dans les années 1980, ce qui permet de recomposer un jeu politique émietté. Si la droite est divisée de par la force d'un parti islamiste (Refah Partisi avec Necmettin Erbakan) et d'un parti nationaliste (MHP, avec Alparslan Türkes), la gauche peine à dépasser 25%. L'économie est libéralisée dans les années 80 par le parti de droite de Turgut Özal tandis que les cours de religion deviennent obligatoires à l'école : la libéralisation de l'économie remet en cause la domination économique des couches bourgeoises urbaines kémalistes contre les fortunes individuelles de conservateurs religieux venus des campagnes anatoliennes. Le parti islamiste Refah Partisi devient le premier parti de Turquie à la fin des années 1990, ses membres Recep Tayyip Erdoğan et Melih Gökçek devenant maires d'Istanbul et Ankara à 40 et 46 ans respectivement. En 1996, le Refah Partisi accède au pouvoir, mais est destitué l'année suivante par l'armée qui dissout le parti et emprisonne plusieurs de ses membres, dont Recep Tayyip Erdoğan, élément très charismatique et ambitieux.

En 2001, Erdoğan, sorti de prison, fonde l'AKP (Parti de la Justice et du Développement), parti conservateur comprenant en son sein de nombreux islamistes. L'AKP réalise une performance exceptionnelle en 2002, réussissant à allier toute la droite (hors MHP) pour obtenir la majorité absolue (première fois depuis 1987). Erdoğan, en tant que premier ministre, se vend comme un modernisateur économique luttant contre la corruption tout en défendant le principe démocratique et les droits de l'homme autour d'une jeune équipe. Il se montre également favorable au particularisme linguistique kurde, faisant ouvrir une chaîne de télévision en kurde. Il s'excuse également pour le massacre de kurdes à Dersim commis sous Kemal en 1937. La rhétorique contre la Turquie kémaliste est celle d'une négation des droits de l'homme, la fille d'Erdoğan comparant par exemple les kurdes et les femmes voilées. Il utilise des réformes exigées par l'Union Européenne pour évincer l'armée. Erdoğan poursuit ses succès électoraux, faisant entre 34 et 45%, alors que l'opposition se réduit au CHP kémaliste (20-25% de moyenne) et au MHP nationaliste (entre 8 et 15%). Il table sur son immense popularité pour mener une politique de plus en plus autoritaire à partir de 2008-2009, notamment contre la liberté de la presse et l'armée ; à côté, Erdoğan renforce la liberté religieuse avec une autorisation du voile dans la plupart des institutions. Son conservatisme religieux est de plus en plus apparent, avec des soutiens pour l'ouverture d'écoles religieuses '(imam hatip) et des déclarations disant que "Coran à l'appui, les femmes ne peuvent être considérées comme l'égale des hommes."

NationSociale NationSociale
MP
Niveau 10
04 mars 2017 à 22:16:40

C'est extrêmement intéressant.

Jon2003 Jon2003
MP
Niveau 10
04 mars 2017 à 22:16:59

Erdogan veut vraiment établir une dictature
j’espère que le "non" va passer [[sticker:p/1lmc]]

NationSociale NationSociale
MP
Niveau 10
04 mars 2017 à 22:20:10

Dictature non mais clairement aller vers quelque chose d'extrêmement presidentialiste. C'est son usage qui rendrait le régime particulièrement autoritaire.

Jon2003 Jon2003
MP
Niveau 10
04 mars 2017 à 22:23:08

Le 04 mars 2017 à 22:20:10 NationSociale a écrit :
Dictature non mais clairement aller vers quelque chose d'extrêmement presidentialiste. C'est son usage qui rendrait le régime particulièrement autoritaire.

Enfin depuis le coup d'état manqué il veut presque les pleins pouvoirs
et se maintenir au pouvoir jusqu’en 2029 ( je crois que l'auteur voulait dire 2019)
c'est pas le plus démocrate

Bitchass Bitchass
MP
Niveau 10
04 mars 2017 à 22:42:50

Wow, bienvenue au forum Zelda. https://image.noelshack.com/fichiers/2016/45/1478845899-6.png

Message édité le 04 mars 2017 à 22:43:19 par Bitchass
Pseudo supprimé
Niveau 10
04 mars 2017 à 22:44:29

Il va rester un Sultanat ottoman à ce rythme. https://image.noelshack.com/fichiers/2016/50/1482027315-perplexe.png

faussecommune faussecommune
MP
Niveau 10
04 mars 2017 à 23:29:21

Qui va gagner selon toi zelda?
Sinon soutien à erdogan!
Les kurdes ont ils un jour voter pour lui avec ses mesures?

Zeldal-Lebohang Zeldal-Lebohang
MP
Niveau 10
04 mars 2017 à 23:47:46

Le 04 mars 2017 à 23:29:21 faussecommune a écrit :
Qui va gagner selon toi zelda?
Sinon soutien à erdogan!
Les kurdes ont ils un jour voter pour lui avec ses mesures?

Je pense que le oui va gagner de peu. Pas ce que je souhaite d'ailleurs.

Les Kurdes votent beaucoup AKP, c'est juste le HDP qui est très fort.
Si tu regardes cette carte de la dernière législative :
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/11/Turkish_general_election%2C_November_2015_map.png

On voit que l'AKP (en jaune) est en tête dans pas mal de départements kurdes, même si au final le HDP est en tête dans les régions kurdes.
On voit aussi le CHP à gauche qui n'est puissant que sur la côte.

Zorracat Zorracat
MP
Niveau 10
04 mars 2017 à 23:58:10

Soutien au CHP, j'espère qu'ils voteront "non". [[sticker:p/1jnh]]

faussecommune faussecommune
MP
Niveau 10
05 mars 2017 à 01:01:16

Soutien à erdogan dirigeant national liberal

Soutien au CHP, j'espère qu'ils voteront "non".
:d) Zorracat qui soutient l'oligarchie cosmopolite [[sticker:p/1lmb]]

Cesarisme Cesarisme
MP
Niveau 23
05 mars 2017 à 09:06:17

Coco qui soutient les islamistes.

Zorracat Zorracat
MP
Niveau 10
05 mars 2017 à 10:12:51

Les islamistes sont les cosmopolites, ils ne connaissent que l'Oumma. Moi, je préfère les patriotes. [[sticker:p/1kki]]

ab11121998 ab11121998
MP
Niveau 10
05 mars 2017 à 13:50:28

Islamistes c'est un vague mot qui va de ben Laden à Jamel à din al afghani

Le 05 mars 2017 à 10:12:51 Zorracat a écrit :
Les islamistes sont les cosmopolites, ils ne connaissent que l'Oumma. Moi, je préfère les patriotes. [[sticker:p/1kki]]

Oumma veux dire matrie [[sticker:p/1kkr]]

Zorracat Zorracat
MP
Niveau 10
05 mars 2017 à 14:49:00

Le 05 mars 2017 à 13:50:28 ab11121998 a écrit :
Islamistes c'est un vague mot qui va de ben Laden à Jamel à din al afghani

Des musulmans, quoi. :hap:

Le 05 mars 2017 à 10:12:51 Zorracat a écrit :
Les islamistes sont les cosmopolites, ils ne connaissent que l'Oumma. Moi, je préfère les patriotes. [[sticker:p/1kki]]

Oumma veux dire matrie [[sticker:p/1kkr]]

Mais ça n'a rien d'une nation. C'est comme parler de la chrétienté comme une patrie. :hap:

faussecommune faussecommune
MP
Niveau 10
05 mars 2017 à 14:53:42

Erdogan défend son pays face à l'oligarchie cosmopolite représente par les kemalistes.
Il n'y a qu'à voir son traitement médiatique

Cesarisme Cesarisme
MP
Niveau 23
05 mars 2017 à 14:54:23

Les kemalistes ont créé la Turquie mais bon.

Et son traitement médiatique en Turquie est très bon, on s'en fou des médias néocons français.

Message édité le 05 mars 2017 à 14:58:02 par Cesarisme
faussecommune faussecommune
MP
Niveau 10
05 mars 2017 à 15:05:19

Car erdogan ne défend pas les intérêts de son peuple ?
Et quand les médias gauchos soutiennent le chp pour gueuler sur le dictateur erdogan on voit bien qui la super classe mondiale rejette et les autres

ab11121998 ab11121998
MP
Niveau 10
05 mars 2017 à 15:11:37

Le 05 mars 2017 à 14:49:00 Zorracat a écrit :

Le 05 mars 2017 à 13:50:28 ab11121998 a écrit :
Islamistes c'est un vague mot qui va de ben Laden à Jamel à din al afghani

Des musulmans, quoi. :hap:

Non un islamistes c'est une personne qui ce base sur l'héritage islamique pour bâtir Une société
Bref des gens qui tire leurs théories politique de la tradition musulmans

Le 05 mars 2017 à 10:12:51 Zorracat a écrit :
Les islamistes sont les cosmopolites, ils ne connaissent que l'Oumma. Moi, je préfère les patriotes. [[sticker:p/1kki]]

Oumma veux dire matrie [[sticker:p/1kkr]]

Mais ça n'a rien d'une nation. C'est comme parler de la chrétienté comme une patrie. :hap:

On m informe que ça ce nomme l union européenne :hap: ( fondé par des démocrate chritien il suffit juste de voir le drapeau de l Europe pour s en rendre compte )

Cesarisme Cesarisme
MP
Niveau 23
05 mars 2017 à 15:17:05

Le 05 mars 2017 à 15:05:19 faussecommune a écrit :
Car erdogan ne défend pas les intérêts de son peuple ?
Et quand les médias gauchos soutiennent le chp pour gueuler sur le dictateur erdogan on voit bien qui la super classe mondiale rejette et les autres

Sauf que moi je vois juste nos intérêts. Et quand je vois Erdogan venir à Strasbourg et dire aux francoturcs de ne pas s'assimiler ou de dire que l'assimilation est un crimes contre l'humanité, ou encore de se faire bannir des pays d'Europe parce qu'il souhaite faire campagne ou encore qu'il envoie ses propres imams en Europe pour influencer sa diaspora (parce que les mosquées sont nos baillonetes :) ) je sais à qui j'ai affaire.

La Turquie n'a pas les mêmes problèmes que nous donc ça sert à rien de faire du lesquinisme sauce blanche salade tomate oignons.

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