J'apprécie fortement cette fic magistrale
Maintenant sweet hophophop
Le 25 octobre 2020 à 23:26:22 Ubervroom a écrit :
Aieeee Tellement bref. Bon risitas en tout cas. La sweet
La sweet devrait être plus longue, tu t’en doutes
Le 26 octobre 2020 à 11:10:39 MusicienDeter a écrit :
J'apprécie fortement cette fic magistrale
Maintenant sweet hophophop
crayon
J’adore, j’adhère
Excellent khey la sweet
sweet
Donne un mots pour complimenter ta fic jen trv plus la
Ba comme dhab c genial
La sweet en cours d’écriture, vous savez de quoi elle traite
Le 26 octobre 2020 à 18:36:15 CacahueteToxic3 a écrit :
La sweet en cours d’écriture, vous savez de quoi elle traite
Le 26 octobre 2020 à 22:47:26 Gravitea a écrit :
Le 26 octobre 2020 à 18:36:15 CacahueteToxic3 a écrit :
La sweet en cours d’écriture, vous savez de quoi elle traite
Il nous fait le coup a chaque fois
Le 26 octobre 2020 à 23:03:21 Britannus a écrit :
Le 26 octobre 2020 à 22:47:26 Gravitea a écrit :
Le 26 octobre 2020 à 18:36:15 CacahueteToxic3 a écrit :
La sweet en cours d’écriture, vous savez de quoi elle traiteIl nous fait le coup a chaque fois
Ça prends un peu de temps mais ça arrive, bien se passer ne vous inquiétez pas
Sweet
CHAPITRE 13 – LE NOUVEL AN (1/2)
Nous y sommes enfin : le jour de la soirée ; le 31 décembre, un après-midi d'hiver. L'automne rechignait à laisser place à son frère en traînant une coulée de sang à l'horizon, assortit aux feuilles brûlant d'un orange vif, tourbillonnant dans la bise qui agitait les branches dénudées des arbres squelettiques.
Dans le parc de ma ville, il y avait six adolescents : moi Pierre Marine Hannah Sofiane et Ron.
Si je vous avais parlé de Sofiane lors du chapitre où je décrivais les desseins qui animaient Hannah, c'est la première fois que j'évoque Ron.
C'était quelqu'un qui avait mal évolué avec l'âge : s'il y a quelques années il plaisait auprès des filles avec ses traits fins et ses yeux noisettes, quand les autres garçons avaient grandis et s'étaient emprunts de plus de virilité, Ron avait gardé son visage d'antan ; il avait même prit de l'embonpoint.
Il n'empêchait guère que c'était un bon ami, généreux et docile – même s'il avait des tendance de ragix, comme pour compenser son absence totale de charisme.
Vous me diriez : « pourquoi nous parles-tu de lui maintenant ? ». J'y viens.
Si Sofiane et Ron étaient meilleurs amis, tout deux avaient pour intérêt la même fille : Hannah. Pis encore : ils ne s'étaient pas avoués l'un à l'autre qu'ils la désiraient – même si Jean avait quelques doutes quand il voyait la proximité de Sofiane et Hannah.
Lorsque j'eus vent de cela, je fus estomaqué : comment deux meilleurs amis pouvaient-ils être tout les deux sur la même personne, et cela sans se le dire ? Pierre partageait ma stupéfaction.
J'en reviens donc à notre scène, au parc, la veille du 1er. Nous étions assis tout les six, et régnait une ambiance un peu spéciale.
Sofiane et Ron se débattait pour attirer l'attention d'une Hannah qui ne savait où donner de la tête – même si Sofiane arrivait plus facilement à prendre l'ascendant – laissant Marine en retrait. Cela avait pour conséquence de nous agacer moi et Pierre, et pour cela, nous décidâmes promptement d'appeler Alex ainsi que les autres pour qu'ils nous rejoignent.
D'ailleurs, une dizaine de minutes plus tard, le parc grouillait d'adolescents de mon groupe, flânant çà et là, venant parfois me voir pour me poser des questions quant à la soirée. J'étais à présent bien intégré au groupe – voir même un peu trop à mon goût.
Voyez-vous, certains jours se contentaient de peser sur vous comme des pierres. D'autres étaient capricieux comme des chats, se défilant quand vous aviez besoin de réconfort puis faisant leur réapparition quand vous ne vouliez plus d'eux, vous bousculant, volant votre souffle. À ce jour, j'avais quasiment atteint mon sois-disant objectif de yesliferie, et des pulsions de besoin de solitude commençaient à refaire surface ; comme si mes besoins étaient décalés à la réalité. Ne me demandez pas pourquoi, je n'en sais rien ; peut-être que la nature humaine est de constamment rechercher ce qu'elle n'a pas ?
Je m'étais souvent posés ces questions, sans jamais réellement obtenir de réponse à ce jour ; cela ne me déplaisait pas pour autant. Car ce sont les questions auxquelles on ne peut pas répondre qui sont les plus enrichissantes. Elles nous apprennent à réfléchir. Si vous donnez une réponse à un homme, il n'y gagne pas grand chose. Mais donnez-lui une question et il cherchera ses propres réponses.
De cette façon quand il trouvera les réponses elles lui seront précieuses. Plus la question est difficile, plus nous cherchons. Plus nous cherchons plus nous apprenons. Alors une question impossible, je vous laisse imaginer.
* * *
J'avais quitté le parc pour rentrer chez moi, accompagné de mes fidèles acolytes Pierre Wil et Alex. Avant cela, nous avions accompagné Hannah et Marine acheter quelques bouteilles d'alcool à l'aide d'une fausse carte d'identité ; elles avaient une grosse soirée dans la ville voisine et devait prévoir de quoi s'humecter le gosier.
De notre côté, le frère de Sofiane se chargeait de la boisson.
Nous nous retrouvâmes donc à quatre pour mater un film d'horreur dans mon salon, en attendant que les autres arrivent pour la soirée. C'étaient des rares moments où nous pouvions nous isoler à quatre, et pour cela, ils paraissaient durer le temps d'une seconde, comme un éclair un soir d'orage.
Une heure plus tard, il était temps de pousser les fauteuils pour faire de la place ; nous disposâmes un buffet de fortune sur ce qui était jadis mon petit bureau ; la table basse fut déplacée dans une autre pièce. Les invités commençaient à arriver.
Je pense qu'il est temps de vous parler du planning de la soirée. En fait, mes parents étant simplement de l'autre côté de la maison, j'avais interdit de consommer de l'alcool entre mes murs. Pour cela, nous devions passer du bon temps dans le salon, danser, manger ; puis une ou deux fois, assez tard bien sûr, sortir en douce pour aller se mettre une mine dans le square à côté.
Je sais, c'était une idée complètement stupide, car jamais mes parents ne vinrent vérifier nos verres ; cependant, je me rendis compte avec du recul que cela servit à dissocier l'amusement de la buvette ; ce qui permit d'axer la soirée sur elle-même au lieu que ce soit sur le taux d'alcoolémie, comme l'avait désagréablement été celle chez Célestin.
CHAPITRE 13 – LE NOUVEL AN (2/2)
- C'est grand chez toi !
- Ouais, grave !
- C'est super de nous avoir invité ! Merci Cacahuète !
- Tu gères mon POTE !
Je répondais à ces exclamations par de simples hochement de têtes.
Il y a moins d'un an, vous me méprisiez. Comment aviez-vous fait pour oublier ? Parce que je suis devenu plus beau et plus populaire ? Comment faites vous pour me regarder droit dans les yeux et affirmer que notre relation est de longue date ? Serait-ce une réelle hypocrisie sans précédent ? Ou bien m'accordiez-vous si peu d'importance jadis que vous avez l'impression de m'avoir toujours connu tel quel ?
Je refoulai nonobstant ces pensées négative pour profiter de la soirée. Vingt-trois heures approchait à grand pas et le moment où je devrais m'isoler avec mes trois amis pour mettre à exécution notre plan me tardait d'arriver.
Je passai donc le temps qu'il restait tantôt à discuter, tantôt à chanter à tue-tête, tantôt à reprendre mon souffle sur un fauteuil en grignotant des confiseries. Il y avait une bonne ambiance, les gens étaient heureux, et cela me rendait plus gai. C'était comme si j'avais eu froid jusqu'ici.
- Eh, c'est quand on va boire ?
- Ouais, j'avoue, Cacahuète ?
J'esquissai un sourire à l'intention d'Alex, qui se tenait près de moi. Ce dernier me le rendit, les yeux plissés avec malice.
- Maintenant, si vous voulez. Il va falloir, être discret cependant. Donc tout le monde ferme sa gueule, c'est clair ?
- Pas de soucis.
Bons chiens.
Et là, je ne sais pas comment nous nous sommes pas fait cramer par mes parents, mais je vous promet que nous réussîmes à passer le portail à vingt, avec pourtant certaines filles qui gloussaient comme des poules. C'était l'étape la plus difficile ; pour le reste, il suffisait de laisser faire les autres. Je n'étais plus responsables de ce qu'ils pouvaient faire.
Arrivés dans le square, ce fut comme si notre instinct animal reprit le dessus. Les gens se jetèrent sur les bouteilles, les filles se pressèrent de se filmer en s'allumant des petites clopes à deux, les gars à avaler le maximum de shots possibles. Il n'y avait plus de trace de la fête bon enfant à laquelle nous nous donnions il y quelques instants ; à présent, l'alcool coulait à flot et s'accaparait toutes les discussions.
Nous n'eûmes guère grand mal à nous éclipser, moi Pierre Wil et Alex.
* * *
C'était dans un petit chemin isolé, aux buissons touffus malgré l'hiver, passant au-dessus d'une rivière qui serpentait tranquillement dans doux clapotis continu. Sous l'éclairage vacillant d'un lampadaire, accoudé à un bloc de pierre massif, Alex déballait consciencieusement tout le matériel.
- Regarde ; ça c'est les feuilles.
- C'est tout fragile, c'est là dedans qu'on va fumer ?
- Tu veux fumer ça dans un cigare, trisotin ?
Alex sortit un gros paquet en plastique chargé de petites brindilles brunes.
- Ça, c'est le tabac.
Je fronçai les sourcils.
- Pourquoi ramènes-tu du tabac ? Je pensais que...
- Comment veux-tu rouler un joint sans tabac ?
Je n'en savais rien, je ne savais pas rouler. En fait, je ne savais même pas à quoi ressemblait la substance.
Pierre sortit enfin ce qui nous intéressait tous.
- C'est minuscule en fait...
- Ça coute 20balles, cette merde ?
Nous apprendrons plus tard que nous venions de nous prendre une gigantesque carotte. D'abord, la quantité était insuffisante ; ensuite, le produit était de très mauvaise qualité, et nous dûmes avoir recours à un ciseau pour l'effriter.
- Donc tu mets un peu de tabac dans la feuille, tu effrites le truc en petites boulettes, tu les rajoutes dedans et ensuite... (Il effectua des mouvements de vas-et-viens avec ses doigts sur la feuille.) ...tu roules comme ça. Ensuite... (Il humecta un bord de la feuille avec ses lèvres.) ...tu lèches le côté collant pour que ça puisse se refermer.
Vous voyez le problème ? Sans parler du fait que nous roulions pour la première fois – ce qui donnait lieu à des sortes de patates qui ressemblaient à tout sauf à des joints – nous n'avions pas conscience qu'il fallait un filtre (ou un toncar) !
Je vous laisse imaginer le bout du joint s'émiettant, poisseux de salive lorsque nous le faisions tourner
- Allume-le, Pierre !
- Ouais, vas-y !
- ...
- Alors c'est comment ?
- Fais tourner, je veux voir !
Et ce fut ainsi que je goûtai pour la première fois à ceci. Le matériel était immonde, notre savoir faire laissait à désirer ; pourtant, ce fut la chose la plus amusante que je fis de la soirée.
* * *
Presque une heure plus tard, nous revînmes discrètement à la maison. Tout les autres invités étaient déjà rentrés, et nous considéraient d'un œil noir.
- Qu'est ce que vous foutiez ? Il ne reste plus que cinq minutes avant le décompte !
- Ça fait une demi-heure qu'on vous attends...
- Eh attendez ! Ils sentent le *jetiensàmontopic* !
- Vous venez vraiment de vous DROGUER ?
À cela, je répondis par un simple sourire. Non pas par arrogance, simplement parce que j'étais complètement explosé : je planais.
Quelques filles venaient nous poser des questions ou nous mettre des petites tapes, curieuses. Sofiane, lui, affichait une mine renfrognée ; il boudera d'ailleurs tout le reste de la soirée, déçu de n'avoir pas été convié à cette fumette.
Le décompte arriva. Je ne le vis même pas passer. Déjà, l'euphorie générale avait gagné la pièce. Les gens me prenaient dans leurs bras, souriaient, et chantaient. Au milieu de tant d'amour, je songeais au Cacahuète d'il y a un an, seul, se morfondant devant son ordinateur. Avais-je réussi ? Ma chance semblait être de retour.
Cependant, il ne faut pas faire confiance à cette dernière. S'il y a bien quelque chose que j'ai appris, c'est que le hasard est un allié aussi fugitif que mortel. Il te tue avec la même facilité qu'il te sauve.
La sweet l'op
Jetoulu, fic de qualité supérieure, l’OP tu fais/ a fais quelles études sup?
Le 27 octobre 2020 à 15:33:03 KapitaineKhey a écrit :
Jetoulu, fic de qualité supérieure, l’OP tu fais/ a fais quelles études sup?
Merci clef
Quant à mon parcours, dans le doute, je préfère ne rien dire à ce sujet. Si jamais je décide de continuer mon Risitas au delà de la seconde, la surprise aura un intérêt
SWEEET
C'est vraiment bien écrit, on attend la sweet encore une fois
sweet
Je suis entrain de lire kheyou, c'est pas mal du tout continue
Par contre t'étais pas un céléstin, t'as eu des moments de gêne/honte comme tout le monde mais t'étais loin d'être un céléstin