Le 15 octobre 2020 à 20:40:06 CacahueteToxic3 a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 20:33:30 MureMure a écrit :
Pour quand la suite ?Sûrement après demain, mais peut être demain si j’ai pas la motivation de bouger au sport
Tu saos ce que tu dois faire n'est ce pas?
Le 15 octobre 2020 à 21:31:54 Cormoche_128 a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 20:40:06 CacahueteToxic3 a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 20:33:30 MureMure a écrit :
Pour quand la suite ?Sûrement après demain, mais peut être demain si j’ai pas la motivation de bouger au sport
Tu saos ce que tu dois faire n'est ce pas?
Oui chef
J’ai tout lu + Up
Le 15 octobre 2020 à 22:56:36 CacahueteToxic3 a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 21:31:54 Cormoche_128 a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 20:40:06 CacahueteToxic3 a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 20:33:30 MureMure a écrit :
Pour quand la suite ?Sûrement après demain, mais peut être demain si j’ai pas la motivation de bouger au sport
Tu saos ce que tu dois faire n'est ce pas?
Oui chef
Bon toutou
Le 16 octobre 2020 à 09:20:59 4592168159- a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 22:56:36 CacahueteToxic3 a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 21:31:54 Cormoche_128 a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 20:40:06 CacahueteToxic3 a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 20:33:30 MureMure a écrit :
Pour quand la suite ?Sûrement après demain, mais peut être demain si j’ai pas la motivation de bouger au sport
Tu saos ce que tu dois faire n'est ce pas?
Oui chef
Bon toutou
Premier retrouvé suicidé par un dogue
J'imagine que t'es allé faire ton sport
Le 17 octobre 2020 à 12:55:47 Britannus a écrit :
J'imagine que t'es allé faire ton sport
Au final oui !
Je commence à rédiger la sweet
Sweet
Le topic est mort ?
Le 18 octobre 2020 à 11:54:16 SlurpingRingard a écrit :
Le topic est mort ?
je croit que l'op prepare son chapitre
TU PEUT PAS NOUS ABANDONNER COMME CA
Ne vous inquiétez pas, je n’abandonne pas le topic
J’ai eu quelques journées mouvementées mais ça s’arrange
Bientôt la suite, il me reste environ la moitié à taper
je m'installe, hophophop l'op
C'etait sur, on commence à avoir l'habitude...
Je stickerise, ça arrive avant minuit normalement
Le 18 octobre 2020 à 21:49:07 CacahueteToxic3 a écrit :
Je stickerise, ça arrive avant minuit normalement
Tu nous trolles avec ton ?
Le 18 octobre 2020 à 22:02:52 Cormoche_129 a écrit :
Le 18 octobre 2020 à 21:49:07 CacahueteToxic3 a écrit :
Je stickerise, ça arrive avant minuit normalementTu nous trolles avec ton ?
Non, j’ai pour habitude d’utiliser ce smiley avec pour équivalent même si certains le trouve plutôt ironique.
Nous y voilà enfin, les amis : les prémices des vacances de Noël. Et autant vous dire que ces dernières amorcent sur les chapeaux de roues avec une soirée plutôt... spéciale.
Avant cela, je voudrais revenir sur quelques faits s'étant déroulé un peu avant l'objet de notre chapitre.
Pierre avait réussi à reconquérir Elise Wil s'était lassé de Sarah et était retourné avec Clara après une suite d'événements assez cocasse qui mêla Pierre et une amie de Sarah, bien que je n'ai guère envi de m'attarder sur cela. Je vous offre mon histoire dans toute sa vérité sordide ; toutes mes erreurs et toutes mes sottises exposées au grand jour, dans toute leur nudité. Et si je décide de passer sur un certain épisode parce qu’il m'ennuie, c'est mon droit le plus strict.
Revenons donc à ce qui nous intéresse, et laissons au passé ce qui n'est pas utile d'être rappelé au présent.
Nous étions le premier week-end des vacances, et une amie du groupe avait organisée une soirée chez elle pour son anniversaire ; étant elle-même dans un lycée différent du notre, elle nous avait invité ainsi que des gens de sa classe. Des filles, pour être plus précis. Et vous aller voir qu'elles ne partageaient clairement pas la même mentalité que celles qui fréquentaient notre bahut.
Depuis Halloween, c'était comme si l'on ne pouvait se passer d'alcool durant une fête – malheureusement – et pour cela, un imposant baril de bière ainsi qu'un assortiment de bouteilles bon marché avaient été prévus à l'avance.
Des filles qui n'attendaient que d'être présentées, de l'alcool à flot, la soirée s'annonçait turbulente...
CHAPITRE 11 : FEUX DE JOIES
Ce fut avec une dizaine de minutes de retard que je partis, le soleil venant de céder place au froid de la nuit. Je frissonnai et remontai le col de mon blouson. Le calme glacial de cette fin de crépuscule annonçait la dur saison que nous venions d'entamer.
Les mains dans les poches, soufflant à chaque pas une esquisse de nuage de fumé, je me dirigeai vers le lieu de rendez-vous. J'eus la surprise de croiser Pierre sur la route ; il m'avait pourtant prévenu qu'il arriverait une bonne heure après les autres. Je réalisai alors que j'avais bien plus de dix minutes de retard.
Après avoir gravit les quatre étages qui nous séparait de l'appartement de notre amie, nous débouchâmes sur un couloir rempli de chaussures. Si j'appréhendai que c'était là que nous devions nous déchausser, j'hésitai tout de même un instant en songeant au prix de ma paire et au fait que n'importe quelle personne résidant ici pouvait tranquillement se servir.
Je me déchaussai tout de même. De toute façon, je n'eus finalement aucun soucis avec cela.
Pierre sonna et quelques secondes plus tard, notre amie ouvrit la porte. Du pavillon, je pouvais sentir la douce aura émanant de chacune des soirées ; vous savez, cette force attractive qui vous affriole comme un aimant et qui vous galvanise quelque soit votre état, à laquelle on ne peut résister. Cette atmosphère me réchauffa le cœur, et je sentis un sourire naître sur mes lèvres ; j'avançai.
Aussitôt, je fus assailli d'un sentiment mêlant excitation et quiétude, provenant d'une même chose : il y avait beaucoup de filles que je ne connaissais pas.
À peine eus-je le temps de me questionner quant à l'attitude que j'allais adopter que Pierre commença à faire la bise à chacune d'elles pour les saluer ; mon corps agit comme un automate et j'imitai son geste avec une assurance de façade, me pinçant pour ne pas faiblir.
Je récoltai à mon grand étonnement quelques sourires et je me décontractai. J'avais commencé à me faire l'idée que mon physique était devenu plutôt agréable à l'oeil de la gente féminine, même s'il m'arrivait de m'imaginer à la troisième personne avec mon faciès d'antan – ce qui avait pour conséquence de me décrédibiliser devant moi-même.
Plutôt désagréable, à vrai dire
- Buvez un shot, et mordez là dedans après !
Je levai les yeux surpris, découvrant une amie que je n'avais pas vu depuis le collège. Elle tenait une petite part de citron et me considérait avec un certain amusement, les yeux pétillants.
- Heu, pardon ?
- L'alcool montera plus vite ainsi. Fais moi confiance.
- D'accord...
J'échangeai un regard avec Pierre et ce dernier haussa les épaules. Je n'étais pas très emballé par la perspective d'être déchiré en milieu de soirée, mais je n'allais pas faire le rabat-joie pour si peu. Nous suivîmes alors ses directives.
Si l'alcool fit effet, ses manifestations se confondirent à la fatigue qui s'insinuait en moi, et je commençai à prendre mes aises.
Parmi les différentes filles présente, deux étaient réellement importante : Sabrina et Jade
Au départ, restant surtout avec Pierre Elise Marie et Léa je ne remarquai pas Sabrina. Mais lorsque je m'éloignai un instant, quelqu'un m'intercepta vivement.
- Eh, salut ! Tu es Cacahuète, non ?
- Heu, oui.
Mais toi t'es qui ?
- Je suis Sabrina, une amie de *nom de la fille qui organise la soirée*. Tu t'amuses bien ?
Pour tout vous dire, je ne me souviens pas exactement de nos échanges – fort peu stimulant – mais pour vous la faire simple, ce fut elle qui conserva majoritairement la parole. Si il y a un an j'aurais été comblé d'attirer l'attention d'une fille pareille, à ce jour, elle me paraissait assez fade et ne me procurait aucun désir.
Pour cela, je fus à la fois soulagé et content lorsqu’elle se décida enfin à me présenter à ses amies. Cependant, la plupart d'entre-elles semblaient être des copies de Sabrina : avenante, un humour gras, le rire trop facile. Seule une seule se démarquait.
Cette dernière ne parlait pas beaucoup, mais cela importait peu ; j'étais hypnotisé par le bleu océan profond de ses yeux. On aurait dit deux billes de verre dans lesquels se reflétait le monde. Son sourire était malicieux, ses mouvements gracieux. En la voyant, je sus immédiatement qui était ma cible.
Je sympathisai alors paisiblement avec son groupe d'amis et appris au fil de la conversation que la fille qui m'intéressait s'appelait Jade. Je continuai donc mes conversations, tout en veillant à glisser quelques regards appuyés à Jade.
- Hihi, tu as vraiment de beaux cheveux, Cacahuète !
- C'est vrai, tes boucles sont magnifiques !
- Je peux les toucher ? fit audacieusement Sabrina.
Touche mes cheveux je te fume .
- Vas-y.
- *touche mes cheveux*
- Ils sont doux.
- ...
Je retins de justesse un éclat de rire en le muant en un toussotement gêné. Bordelent, c'était vraiment la situation la plus ridicule de ma vie. J'en venais presque à éprouver du dégoût pour moi-même.
- Bon, je vais prendre un verre, lâchai-finalement.
Je n'arriverai jamais à approcher Jade de cette manière ; ses amies – surtout Sabrina – avaient la langue beaucoup trop bien pendue pour cela. Il fallait que je réfléchisse à autre chose.
Je bus une bière, puis deux, et enfin une troisième. Dans ce genre de moment, le temps semble se dilater puis se contracter, un peu à la manière d'un ressort.
Alors que je me dirigeais vers le canapé, où étaient entassés mes amis, Sabrina vint de nouveau à ma rencontre.
- Je suis trop heureuse ce soir !
Il ne faisait aucun doute qu'elle était à la limite de l'ivresse. Je la gratifiai alors d'un petit sourire et me préparai à reprendre mon chemin. Elle ne fut pas du même avis.
- Fais moi un câlin !
Pardon ?
Elle ne prit guère la peine d'entendre ce que j'avais à dire puisqu'alors que je réfléchissais encore à ce qu'elle m'avait dit, elle me prit dans ses bras tout en soupirant.
- C'est agréable, d'être comme ça...
Je me dégageai avec fermeté de son emprise et m'éloignai sans jeter un œil en arrière. Je n'avais pas de temps à perdre avec elle.
Je remarquai alors que Pierre s'était levé ; je me dirigeai vers lui. Je voulais parler mais il m'ôta les mots de la bouche.
- Viens on vas pisser mec. J'ai des trucs à te dire.
Je hochai la tête.
- Je te suis.
Nous étions entassé dans une petite pièce munie de toilettes, d'un lavabo, ainsi que d'un miroir. Fait anecdotique : je me souviens avoir pris une photo là dedans lui dans ce miroir. Je la sortirais peut-être à la fin du récit – tout en prenant soin de flouter son visage. Il était l'heure de faire le débriefe.
Je lui racontai alors de quelle manière Sabrina se comportait avec moi. Je fus soulagé d'entendre sa réponse. « C'est pareil avec moi, avait-il dit. Pour te dire, elle m'a même mit une main au cul alors qu'Elise ne regardait pas. » J'avais éclaté de rire. Je voyais bien Pierre serrer les fesses au contact de la main de Sabrina.
Quand nous sortîmes des toilettes, l'alcool avait eu le temps de monter, et le contact brutal avec l'euphorie général nous plongea dans un état de bien-être. Ce fut à partir d'ici que les choses s'accélérèrent.
SWEET – CHAPITRE 11 : FEUX DE JOIES
- Tu veux aussi un shot ?
Pierre étant retourné au près d'Elise, j'étais allé près du zinc pour me servir quelque chose. Ce que je n'avais pas remarqué, c'était que Jade s'y trouvait aussi. Seule.
- Avec plaisir, répondis-je d'une voix douce.
- Qu'est-ce que tu veux ?
- La même chose que toi.
Elle plongea son regard dans le mien.
- Alors un whisky.
Elle poussa vers moi un petit verre. Nous bûmes de conserve, avant d'échanger un sourire complice. J'eus un petit pincement au cœur en songeant que son expression de visage me rappelait particulièrement celle de Lamya. Je chassai vite cette idée de ma tête.
Nous discutâmes un petit moment, de tout et de rien, avant que je n'eusse l'audace de lancer :
- On va s'asseoir ?
Elle me sourit.
- Bien sûr.
Alors que nous marchions, Jade s'appuya soudainement sur moi et me prit le bras.
- Oh, excuse moi. Ça doit être l'alcool...
- T'inquiète pas. Je suis là.
J'avais eu une demi-gaule
Alors qu'on s'asseyait sur le canapé, elle se blottit contre moi, et je sentis son souffle chatouiller ma nuque. Je passai alors ma main par dessus son épaule, tenant de refréner la course folle qui agitait mon cœur. Celui-ci finit par s'apaiser quelques minutes plus tard, alors que je ne notai rien chez Jade qui puisse exprimer un quelconque rejet.
Nous ne parlions guère, mais ce n'était pas là le silence que les gens redoutent lors d'une conversation ; c'était le silence agréable qui s'installait lorsque les mots n'avaient plus leur place.
Nous demeurâmes ainsi encore quelques instants, avant que la passion ne prennent relais sur la patience ; je posai mes lèvres sur les siennes et elle me rendis mon baisé. Je la sentis se mouvoir dans mes bras. Elle changea de position pour m'enlacer avec tout son corps, sans cesser de m'embrasser.
Lorsque nous nous écartâmes enfin, l'infinité du bleu de ses yeux était à présent animé par la violente flamme du désir. Cependant, nous étions entouré par une vingtaine de personne, et pas la moindre fois je songeai à accomplir le moindre acte sexuelle avec Jade. Non pas qu'elle ne m'attirait guère ou que je n'avais pas ce désir ; simplement que mon esprit était beaucoup trop confus et que je me sentais réellement à des années lumières d'aboutir à cet acte.
Mais ne vous inquiétez pas, j'aurais plus tard le temps d'expérimenter tout les plaisirs de la vie.
Cependant, à cette époque, même si j'étais ressorti grandit par rapport à l'année passée, il n'en restait pas moins qu'en ce qui concernait les femmes, j'étais aussi innocent qu'un agneau à la naissance.
* * *
La suite des événements de la soirée fut brève. Enhardi par ce que je venais d'accomplir, je proposai à Jade dormir avec moi. J'avais oublié qu'on s'était promis avec Pierre de partager le grand lit à deux – tandis que les autres étaient entassés dans une chambre sur des matelas. Celui-ci fut mécontent d'apprendre ce que j'avais décidé tout seul.
Cependant, la sœur de notre amie qui organisait la soirée, voulant éviter que l'on baise dans son salon, décida que je ne dormirais pas avec Jade. Je me retrouvai donc avec un Pierre boudeur qui ne m'adressa pas la parole jusqu'à ce que le sommeil nous emporte. Je méritais cent fois sa colère ; combien de fois avais-je méprisé ceux qui lâchaient leurs amis pour des filles ? Mais sur le moment, rien d'autre que le souvenir de la chaleur des lèvres de Jade n'occupait place dans mon esprit.
Plus tard, je me questionnerai longuement quant à ces événements. Je regretterai que ce soit avec une nostalgie doucereuse que je repensai à elle.
En effet, si les feux de joies étaient brûlants et vif, ils étaient fait pour être admiré seulement le temps d'un soir.
C'est du bon ce risitas, vivement la sweet khey!