Excellent l'auteur, je mets ton sujet en favori.

DU SANG POUR LE DIEU DU SANG

Le 07 juillet 2020 à 00:57:47 Velokay a écrit :
DU SANG POUR LE DIEU DU SANG

C'est le bordel ma quille, je suis en train d'aider un ami pour son déménagement (donc avec son lot de cartons etc...), je publierai peut-être la suite mercredi mais je ne promets rien.

Mais lol

Le 07 juillet 2020 à 09:42:58 Jerome_Powell a écrit :
Mais lol

Mais encore ?

Ça marche khey, bon courage alors! Les déménagements sont toujours pénibles

La Fin de la Lutte
Partie Une (sous-partie deux).

Alors que les applaudissements se tarissent enfin le Colonel vous dit d’une puissante voix : «Demain nous apprendrons l’hymne de notre nouveau régiment mais avant nous donnerons les affectations de chacun.
N’oubliez pas que dans deux jours l’entrainement commence, les nouveaux volontaires seront arrivés et il faudra leur apprendre la Discipline et la Bravoure ! », sur ces mots il se retourne et fait signe à un des soldats de garde de sonner la fin du repas.
La puissance de la trompette vous surprend mais vous n’avez pas le temps d’y penser, vous devez remettre votre écuelle aux hommes se chargeant de la vaisselle.
Vous vous étonnez en voyant qu’il ne s’agit pas de soldat du nouveau régiment, on dirait qu’on souhaite vous ménager.

Après avoir avalé votre pastille de dentifrice pour vous laver les dents vous retournez dans le dortoir puis dans votre lit.
Là au milieu de la douce chaleur du chauffage qui se répand par divers interstices entre les lits, vous écoutez patiemment les nouvelles contées par le haut-parleur impérial (se trouvant au centre de la pièce, accroché au plafond) qui vous fait parvenir des nouvelles du front.
Vous croyez comprendre qu’elles ne sont pas bonnes, le lecteur du texte parlant de « retraites stratégiques » ainsi que d’une nouvelle offensive qui « bouleversera les lignes des chiens de Xéno ».
Vous aimeriez y croire sauf que vous savez pertinemment que ces termes sont ceux de la défaite, si ce n’était pas le cas les radios de propagande parleraient de « l’Aigle Impériale apportant la lumière de l’Empereur aux pauvres hommes ayant dû survivre sous le joug Xéno » et non pas d’obscures « retraites stratégiques ».

Vous entendez alors une voix forte et rugueuse s’élever, presque s’insurger, disant tout haut ce que vous et de nombreux autres gardes pensent tout bas.

« Ces fils d’garces y nous mentent lô ! C’est pos vrai qu’on est en train de gôgner, on est en train d’se faire baiser par les Orks ! Quand j’étais dans les Forces de Défense Planétaire et que j’me suis battu lô, eh ben les types de la radio de Dernux-IV, ils ont annoncé qu’on était en train de gagner alors qu’on perdait du terrain face aux r’belles dans eul Sous-Monde ! »

Vous regardez, circonspect, quel peut-être cet animal qui s’exprime ainsi, en effet malgré vos origines modestes vous avez toujours mis un point d’honneur à vous exprimer correctement.
Certains appelaient ça de l’orgueil mal placé mais pour vous il s’agissait surtout de ne pas passer pour plus idiot que vous ne l’étiez en ne parvenant pas à exprimer des concepts avancés.
Vous remerciez encore l’Empereur d’avoir mis sur votre chemin ce bon Samaritain, prêtre membre d’un ordre dévoué aux plus pauvres, qui vous a appris à lire et à écrire lors de classes en pleine rue avec d’autres enfants.

Votre père vous autorisait à y assister car il pensait qu’un esprit ferme et éduqué pouvait lutter contre la Corruption, il était d’ailleurs étonnant de voir sa piété si singulière à l’œuvre dans le monde ouvrier de la Ruche…
Votre père… si loin…

Toutes ces pensées vous ont traversé en quelques instants, mais désormais vous ne pouvez vous permettre de faire preuve de faiblesse, vous avez été décoré pour votre bravoure et vous devez vous en montrer digne.
Vous regardez attentivement cet homme aux cheveux de jais et qui les voit déjà s’en aller petit à petit, il a de petits yeux bruns qui semblent vifs, mais ce qui attire surtout votre attention est sa bedaine, pour le moins atypique pour un garde, qui a du mal à être contenue par l’étroit maillot de corps blanc.

La réaction ne tarde pas et bientôt le Commissaire en personne arrive, vous rappelant qu’il y a certainement de nombreux micros cachés dans les murs.
Il se met à hurler sur le malheureux, le traitant de traitre, de corrompu, de chien méritant la mort, la dégradation.
Finalement il se calme et laisse son charisme ravageur agir, le garde s’excuse alors tout penaud et demande simplement en bafouillant à passer un dernier message à sa famille s’il doit mourir…
Le Commissaire lui répond qu’il n’y aura pas de conséquences… pour cette fois et quitte la pièce, ses bottes cirées résonnant.

Vous vous approchez lentement de cet homme, vous voyez qu’il s’agit d’un sergent et qu’il s’appelle Keyper Llanus, mais ce qui vous étonne c’est son grade.
En effet le grade de sergent est plus honorifique qu’autre chose, ce dernier consiste le plus souvent à rester avec les Sous-Lieutenants pour « superviser » les opérations bien qu’en théorie il soit responsable de deux ou trois escouades.

Ce grade et l’histoire de cet homme vous intrigue et vous lui demandez à voix basse quelle est cette histoire de révolte.
Il vous répond calmement, vous invitant à vous asseoir sur son lit et vous raconte qu’il a servi dix ans dans les Forces de Défense Planétaire et qu’il s’est battu lors de deux insurrections de Gangs, il a ainsi tenu plusieurs semaines avec son escouade sans ravitaillement dans le Sous-Monde de Dernux-IV, luttant pour un immeuble ou une rue.

Vous lui demandez comment il s’est retrouvé dans les Forces de Défense et ce qu’il fait dans ce régiment, il dit laconiquement avec son accent qu’il travaillait dans les fermes hydroponiques (un projet du Gouvernement pour ne plus uniquement dépendre des importations des Agri-Monde) de la Ruche et qu’il a été renvoyé après l’automatisation des dites fermes, il s’est alors engagé sur un coup de tête, quant à son recrutement il dit qu’il a été engagé en tant que Sergent au vu de son ancienneté et du fait que l’Administration voit d’un mauvais œil les engagés qui restent trop longtemps au même endroit.

Finalement l’extinction des feux arrive, vous avez juste le temps de dire au Sergent Keyper Llanus :

A- « Sergent, pourrez-vous m’apprendre comment survivre en milieu urbain demain ? », essayer d’apprendre de ce vétéran.

B- « Bonne nuit. » Vous n’avez pas le temps « d’apprendre » d’un planqué, vous devez vous concentrer sur vos actions et vos coups d’éclat.

C- Essayer de nouer une relation non pas de maitre à élève mais d’égal à égal, vous avez tous les deux vécus des moments forts et vos expériences sont trop différentes pour que chacun puisse en tirer quelque chose.

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Je suis réellement navré pour le retard, j'espère que ça ne vous a pas trop gêné et que la suite vous a plu.
Au vu de la situation actuelle que je connais (pas mal de changements et de bouleversements) je pense que je ne pourrai produire plus que deux suites par semaine, une le mercredi, la seconde le dimanche, encore une fois navré pour le retard d'une semaine.

L'auteur est en vie? A

A, même s'il n'a pas l'air vraiment fiable

A

La A l'auteur.

mais qu'est-ce qu ...

après avoir tout lu ...

C)

de toute facon le milieu urbain après des millier d’obus , ca n'a plus grand chose d'urbain

un champ de bataille de boue comme les autres

La C) hop hop hop !

C aussi hehe xd

J'hésite entre la A et la C... Si ils deviennent plus proches ils en discuteront du combat urbain.

Alors je vote la C !

En fait je change mon vote pour la C.

La Fin de la Lutte
Partie deux.

« Passez une bonne nuit sergent, demain si vous le souhaitez nous parlerons de vos engagements sur Dernux-IV… », il vous répond d’une voix fatiguée qu’il en sera ainsi, son accent s’amenuisant avec la fatigue.

Vous vous endormez rapidement, votre sommeil n’est pas agité le moins du monde.
Vous vous réveillez vers sept heures du matin, une sonnerie désagréable
résonnant dans vos oreilles, cependant vous vous sentez frais et prêt à combattre dans ce nouveau régiment.
Vous vous mettez en rang, arborant votre décoration avec une pointe d’orgueil, les portes du dortoir s’ouvrent, à quelques mètres de ces portes deux grands bureaux ont été installés, les moments qui suivent sont relativement confus.
Un instant plus vous vous retrouvez devant un garde ayant visiblement un grade spécifique à l’Administration et à l’Intendance…

Il observe votre dossier entièrement vierge hormis au niveau de la remise de la décoration pour bravoure, vous comprenez d’un coup que vos « promotions » n’étaient en fait que provisoires et n’étaient pas inscrites sur votre dossier, cette état de fait pourtant évident ne vous avait pas effleuré l’esprit un instant au milieu du combat désespéré que vous avez mené ces derniers jours.

Ainsi vous n’êtes rien de plus, du moins officiellement, qu’un simple soldat de seconde classe.
Le gratte-papier vous interroge rapidement, sachant que ce « régiment » ne comporte plus que 700 hommes il décide de vous nommer Caporal-Chef et inscrit votre nom et votre grade sur sa feuille…
Vous voilà dirigeant une escouade de dix hommes, sur le papier, en effet vous êtes toujours en pyjama comme tout le reste de ce régiment.

Une fois les affectations terminées les supérieurs vous font rentrer à nouveau dans le dortoir et vous mettent en ligne pour apprendre le chant du régiment.
Ce chant s’appelle « Marche funèbre pour le régiment Siegfried », faisant référence au dur passé des régiments ayant formé le « Siegfried ».
Vous passez plusieurs heures à apprendre les paroles sombres et tristes du chant, finalement vers midi on vous autorise enfin à manger, vous retrouvez alors le Sergent et discutez longuement avec lui de vos expériences, il est visiblement impressionné par votre grande résilience lors des combats dans les marais.
Admiration réciproque lorsque vous apprenez qu’il a tenu pendant quasiment dix jours un supermarché impérial avec une trentaine d’hommes face aux hordes rebelles qui bombardaient le lieu nuit et jour.

Après le repas composé de ces pavés graisseux sentant le champignon on ordonne aux vétérans de se mettre en rang et les groupes commencent à se former sous la direction du Colonel et de l’Administration, vous vous retrouvez fort rapidement à la tête de trois soldats dont un volontaire qui avait toujours voulu pour la gloire de l’Humanité, son moral malgré les épreuves ne semble pas avoir été entamé…

Les six autres soldats devront arriver avec les renforts, ce seront donc des bleus.
Après cet épisode qui vous a pris une bonne heure on vous fait aller dans un grand hangar non loin du bâtiment qui abrite vos dortoirs.
On vous remet enfin votre paquetage, un nouveau paquetage sentant le cuir synthétique et le polymère, un nouveau fusil-laser avec deux recharges de 90 tirs, une gamelle, une paire de couverts, une couverture de survie pliante, un pistolet laser (remis à chaque Caporal-Chef), une gourde de deux litres, trois rations de survie pour tenir un jour sans ravitaillement, un casque, un treillis, un plastron qui doit protéger des tirs et un talkie-walkie pour communiquer avec votre escouade.

Vous comprenez rapidement que vous avez été sous-équipé lors de vos premiers engagements, ce matériel semble également bien plus compact que ce qu’on vous avait donné sur Dernux-IV, en effet ici il n’y a pas besoin de sac pour transporter le matériel, la large ceinture suffit.

L’après-midi est réservé pour que les hommes se connaissent un peu plus, vous vous entendez plus que bien avec les vôtres, le volontaire (qui se nomme Halmar) a hâte d’en découdre, les deux autres sont plus réservés mais veulent aussi servir l’Imperium, le premier qui a une trentaine d’années et qui est blond avec de grands yeux verts-gris se prénomme Théodoric, le second qui est encore plus jeune que vous ( il vous a dit qu’il avait seize ans) se nomme Emmanuel et est châtain avec des yeux d’un noir de jais.

Vous décidez de prêter attention aux informations passées par la radio qui maintient malgré l’évidente débâcle que la retraite se passe plus que bien et que les multiples accrochages ne sont que des opérations de retardement visant à affaiblir l’ordure Ork.
La journée continue ainsi paisiblement, vous inspectez votre paquetage et celui de vos hommes, vous constatez avec satisfaction que votre fusil-laser est rutilant et qu’il sort tout juste de la manufacture.

Finalement le diner arrive et avec lui un discours du Colonel qui vous dit que les renforts arriveront demain et que l’entrainement pourra ainsi commencer.
Vous allez vous coucher et discutez pendant plusieurs minutes avec vos hommes avant l’extinction des feux.

Le lendemain vous vous réveillez, vous avalez rapidement le petit-déjeuner, vous vous mettez en tenue réglementaire, puis allez sur la piste d’aviation pour voir les vaisseaux spatiaux des renforts arriver.
Suivi par vos hommes vous voyez les portes d’acier s’ouvrirent et des centaines de jeunes hommes descendre des vaisseaux avec leur lourd paquetage comprenant des sacs à dos, créant ainsi un contraste évident entre les bleus et les vétérans.
On vous assigne six nouveaux gardes, tirés au hasard parmi la masse d’arrivant.

Que faites-vous ? :noel:

A- Faire du favoritisme pour les anciens, ils ont traversé l’Enfer et méritent donc plus d’attention que ces bleus prétentieux.
B- Se comporter avec les nouveaux comme avec les anciens, pas de favoritisme, la Garde est une grande famille.
C- Se concentrer sur les bleus pour qu’ils se sentent à l’aise, les vétérans peuvent encaisser plus de chocs que les nouveaux qui n’ont pas encore eu leur baptême du feu.

Une petite référence à un compositeur que j'apprécie.

La A l'auteur.