Ce risitas viens d'être ajouté à risific, il est accessible à l'adresse: https://risific.fr/tu-ne-le-sais-pas-encore-mais-tu-es-deja-mort

Retire-la ou DDB + Gilbert

Bonne fic
Par contre j'ai eu des sueur froides pour le passage avec Marie dans le bus
Comment on peut renier ses passions comme ça, surtout quand lesdites passions nous permettent enfin d'avoir un contact humain
En fait je commence doucement à comprendre la célestinerie avec cette fic

Le 13 janvier 2020 à 01:43:32 Raghenfred a écrit :
Bonne fic
Par contre j'ai eu des sueur froides pour le passage avec Marie dans le bus
Comment on peut renier ses passions comme ça, surtout quand lesdites passions nous permettent enfin d'avoir un contact humain
En fait je commence doucement à comprendre la célestinerie avec cette fic

La célestinerie en général je ne sais pas, je peux pas parler au nom de tout le monde, mais la mienne était particulièrement laide. Je n'était pas ce "bon petit gars sympathique et naïf mais pas très dégourdi".

Suite demain les rouilles, je fais tirer le jour du Seigneur..

Allez hop hop hop au travail, la sweet arrive quand ?

J’en ai besoin pour moins me faire chier durant les pauses entre les cours

Risitas à très haut potentiel je fav direct

Fav direct aussi
J'ai connu un peu la même histoire que toi l'OP mais après sa s'est arrangé

CHAPITRE VII: Du sang, des larmes et de la sueur

On ne gagne pas à tous les coups: j'effectue le voyage retour juste derrière le chauffeur, côté couloir. Et mon voisin Axel rend peu à peu son gratin dauphinois de la veille dans un sac en plastique. Il couine atrocement.
Mais j'ai bien mieux à faire que de m'en offusquer : je gamberge. Inconsciemment j'avais tout de même caressé l'espoir de conquérir l'estime de cette bande de trous du cul. Je n'ai fait que creuser le fossé encore davantage. L'animosité a grandi en moi, je ne tiens plus tellement à m'en faire des amis. Si je ne peux pas être apprécié, je dois faire en sorte d'être au moins respecté. De nombreux mois s'écouleront avant que je ne joigne la parole à la pensée, puis les actes à la parole. Mais ce moment arrivera, et sera hautement libérateur.

J'enchante mes parents avec un récit fictif me dépeignant en chef de clan adulé par ses pairs. Mes résultats scolaires seront en revanche plus difficiles à falsifier (avec tout ça je suis devenu une vraie quiche), mais à chaque jour suffit sa peine.
Je me hasarde sur le terrain des baskets, enjeu stratégique majeur:

"Mais on vient de te les acheter ! Tu avais dit que tu étais bien dedans, et elles sont pas abimées."
"C'est la couleur heu, et la marque..."
"Ecoute-moi bien JC ! Jamais nous ne céderons sur ce terrain-là ! Cette frénésie de consommation n'est pas dans mes valeurs, et si les parents de tes amis veulent transformer leurs gamins en robots, en clones dépersonnalisés, c'est leur affaire !
"... (kékidi ?)"
"Papa a raison, va te laver les mains on mange"
"Et puis tout se passe bien en plus, tu n'as pas eu besoin de godasses pour te faire apprécier des autres..."

A dire vrai cet hypocrite préférait collectionner fusils et carabines de chasse, siroter du Lagavulin et entretenir un cheval de course qu'il était déjà trop vieux pour monter dans le cadre d'un concours complet (n'importe quel bourrin de labeur aurait convenu pour les mornes promenades dominicales dont mon père se contentait).
Pour la petite histoire, il finira quand même par céder quand il découvrira l'ampleur des dégâts. Acheter le respect des autres via une paire de baskets, avec la complicité de son père...

Les yeslife de 6eA avaient entretemps octroyé à Guillaume une fonction subalterne dans leur petit groupe : il n'était plus question pour lui de s'abaisser à trainer avec moi. Mieux vaut être le laquait des grands fauves que de parler d'égal à égal à un Célestin.
Je me réfugiais à nouveau au CDI entre midi et 14h. Je découvrais Philippe Geluck et son chat , me plongeais avec terreur et fascination dans l'univers macabre de Maus... On ne pouvait guère reprocher à ce collège d'enseignement catholique un manque d'ouverture d'esprit dans le choix des oeuvres mises à notre disposition.

La cloche sonne, reprise des cours. Je quitte Birkenau et ses kapos pour retrouver ma classe et Merchadier. Deux heures d'EPS alors que nous avons mangé les derniers. Notre digestion débute à peine... sadisme.

"Les gars, on va laisser un peu de côté le hand pour quelques temps. Aujourd'hui je vais vous tester sur une épreuve d'endurance. Allez, au stade !"

Je ne perdais pas vraiment au change, tant je m'étais couvert de ridicule au hand. Au pire je resterais dans la continuité. Constant dans la contre-performance.

"Je vais constituer deux groupes. Celui des filles et celui des garçons. Les premières devront courir huit minutes autour de la piste; et vous les gars devrez m'en faire dix. Allez à votre rythme, concentrez-vous sur votre effort sans vous comparer aux autres, l'essentiel étant d'arriver au bout sans marcher"

"MAAAAIS monsieur pourquoi on devrait courir moins longtemps qu'eux ? Vous partez du principe qu'on est plus faibles, moins résistantes, c'est du paternalisme d'un autre âge ! Je me plaindrai au rectorat !"
"Au vu de ta condition physique, commence déjà par me faire trois minutes sans t'effondrer comme un morse en fin de vie, après tu viendras me causer de paternalisme"

(cette dernière anecdote est fictive. Nous ne sommes qu'en 2000 après tout.)

"Ca va JC t'es encore tout blanc tu vas pas déjà vomir hein ? Gerbe pas sur moi quand je te prendrai un tour hein stp ?"
"Il devrait courir avec les meufs, même là il serait dernier à tous les coups"
"On parie JC ?"
Il n'y a même pas lieu de parier: ils ont raison. Toutes les filles de la classe pratiquent diverses activités sportives depuis plusieurs années, aucune ne souffre d'excédent. Magalie n'existe pas dans cet univers.

Sans surprise toutes s'en tirent avec les honneurs. Néanmoins trois se détachent: l'inévitable Cécile , la blonde Fanny et l'interminable Caroline qui tutoie déjà le mètre 70. Trois connasses, c'est parfait.
A ce stade je ne crains même plus de vomir, mais de faire passer un mauvais quart d'heure à mon slip.

Mon plan: me caler dans la roue d'Arnaud. Il n'a rien à me refuser, j'ai l'intention de lui coller au basques. De surcroit il n'a rien d'une bête de course lui non plus. C'est parti...

Le suspens est inexistant: Arnaud ma lâche assez vite, Alexis et sa clique me prennent plusieurs tours en ironisant sur mon poids et ma dégaine en course : les pom-pom girls sont extatiques (petite satisfaction: Marie et ses copines Agnès et Hélène n'en feront jamais partie). Je suis le seul à finir en marchant. MAIS je n'ai pas vomi (je le ferai aux chiottes).
Fabrice finit par trouver tout ceci inconvenant, et exige que tout le monde la ferme à mon sujet. Même Alexis s'exécute. Sympa, mais ça accentue encore mon malaise.

J'étais fermement résolu à mourir, au moins l'espace d'une demie-heure. Nous ne sommes qu'en novembre, je ne peux décemment pas continuer comme ça jusqu'en juin, encore moins jusqu'en 3e. Je n'ai même pas goût à aller "m'expliquer" avec Arnaud. Après le debrief, Merchadier (rejoint par Darrigade et Blanchard... pourquoi ?) nous lâche sur le terrain de basket pour le restant du cours, sauf moi:
"JC, tu peux venir nous voir une minute ?"

Ah bordel cette constitution physique pire que la mienne en tout ca reste très bien écrit continue tu régales

Y en a qui avaient vraiment la vie dure au collège
sweet:

A plus forte raison dans un collège master race future élite de la Nation (la vraie, no offense ), j'étais pas préparé ni armé. On encule pas Darwin comme ça.

Merci sinon et sweet demain les kheys

Hâte d'avoir la suite
ça faisait un moment que j'avais pas trouvé un bon risitas après celui de Sasukhey
Entre ceux qui ne finissent jamais et ceux qui sont mal expliqués sans parler des fautes
J'espère que tu finiras ton histoire l'op

Fav + sweet hop hop hop

Sweet

Je up pour la suite

up + sweet

Requesting sweet ASAP please

Nul.

CHAPITRE VIII: sermons, dépucelage et boucles d'oreilles

"Heu... "

"Nous avons à te parler JC. Assieds-toi."

"On ne va pas te saquer t'en fais pas... enfin pas à cette occasion hoho"

"En espérant que tu reprennes des couleurs, tu veux un sucre ?"
(Blanchard, prof de maths de son état, avait tout du winner d'opérette qui se serait égaré à l'EN après un cursus inachevé à HEC. Cartésien, narquois, très satisfait de sa petite personne, il lui arrivait de sourire aux vannes des tortionnaires, en qui il devait se reconnaître gamin).

"Non non ça ira..."
"Tu étais à l'école Jean Jaurès c'est ça ? Comment ça se passait là-bas ?"

"Bien, très bien même.." (un putain de paradis ouais, m'en rendais compte maintenant)

"Très bien, carrément ? C'est rassurant, ça veut dire que t'as déjà été capable de..."

"L'équipe enseignante a bien remarqué que tu avais du mal à trouver tes marques ici JC. Nous aimerions t'aider, faire en sorte que ta vie soit plus agréable parmi nous, et puis le bien-être influe sur les résultats..."

"Ah ça on pourrait en parler des résultats !.."

"Rhoooo JC fait parfois des efforts ! Il a en a mis un coup lors de son dernier devoir, il peut très bien faire quand il le décide !" (Darrigade tentait quant à lui de nous inculquer les rudiments en SVT. Brave type entre deux âges, peu apte à faire régner une discipline de fer, il semble convaincu de l'inanité de cette petite réunion et prend le parti de me la rendre la moins douloureuse possible).

"T'en as de la chance ! C'est ma tête qui doit pas lui revenir haha." (t'as pas idée à quel point mon con)

'"Ce n'est de toute façon pas le sujet... JC, je sais qu'il peut être difficile de s'intégrer dans un nouvel environnement, la plupart de tes camarades ayant un vécu commun dans les écoles du secteur. Encore une fois nous sommes ici pour t'aider. Mais pour cela nous avons besoin que tu communiques, ne t'enferme pas dans le mutisme. Et puis tu sais, certains de tes camarades sont des éléments fiables et sains, qui ne s'abaissent pas à l'ironie facile, mais les as-tu seulement remarqués ?" (Merchadier pétait le style pour un "prof de gym", on était loin de monsieur Mégot, mais sa démarche était aussi naïve que bien intentionnée. Et sans un vocabulaire forgé dans la lecture de "Blake et Mortimer" dès mon plus jeune âge, il m'eut fallu l'interrompre tous les trois mots pour m'en référer au Larousse).

"Nan mais ça va aller à force, faut le temps c'est tout..."

"Peut-être que la rencontre parents professeurs de fin de trimestre pourrait aider à y voir plus clair non ? Ce sera l'occasion d'approfondir. C'est bientôt... Je serai clément JC c'est promis haha"

"A ce propos, tes parents ont pensé à engager un prof de maths particulier ? Ca te serait très profitable je pense, et au moins tu serais tranquille chez toi dans ta zone de confort avec quelqu'un qui s'occuperait seulement de toi"

" ... Bref, quoi qu'il en soit tu n'es pas seul ici JC. Je pense également qu'une rencontre avec tes parents serait bénéfique à tout le monde. Tu peux aller rejoindre les autres, Grégory vous surveille." (Greg était un de nos pions).

Ce trou du cul de Blanchard ne se préoccupait que de mon niveau en maths et comptait bien se décharger de mon cas sur un prof particulier. Et mes parents y viendront...

Quant à Merchadier, il surestimait sa vocation de décélestineur, mais avait raison sur un point: je me focalisais sur les mauvaises personnes, mes "modèles" étaient clairement à revoir. Mais quand on est con... Ces "nerds" et autres "tacherons anonymes" dont j'avais espéré me servir comme marchepieds devaient me voir venir à cent mètres... et ne parlons même pas du lamentable épisode Marie. Mais pour l'heure j'étais incapable d'une telle remise en question. Je ressors de là avec une pression supplémentaire et la sensation d'avoir été sermonné.

Noël approchait doucement. Et avec lui le spectre du bulletin et de la Rencontre susnommée, perspectives peu réjouissantes. Mais je vis au jour le jour, demain c'est loin. Et aujourd'hui, c'est Noël avant l'heure. Je m'explique.
Sur une suggestion de Merchadier, la classe organise un jeu assez particulier: chaque élève devra offrir un cadeau à un autre. Un tirage au sort décidera du donneur et du receveur. Davantage focalisé sur la teneur de mon bulletin (mes parents pensent que tout roule, je les mystifie à la perfection... quel imbécile je faisais ), j'encaisse l'information assez distraitement. Mais quand arrive le tirage, je retiens difficilement une série de petits pets.
Il est organisé par Milano, la prof d'Histoire-géo peau de vache qui ressemble bien plus à Milano qu'à Alyssa.
"C'est au tour d'Agnès, qui devra faire un cadeau à... JC !"
Bonne pioche. Agnès est une pote de Marie et une crème comme elle. Aucune manifestation hostile à signaler.
Un peu après:
"On en arrive à JC, qui devra faire un cadeau à... Cécile !"

Tonnerre et ventre saint-gris ! Soumettez-donc vous tous au coït annal... Qu'est-ce que je vais bien pouvoir offrir à cette gourgandine, sans encore passer pour un manant ? /anti-410 Et attention c'est technique en plus, il faut pas non plus que je passe pour un clochard. Ce piège, les kheys.
Petit concert de ricanements inévitable. Je ne regarde même pas Cécile.

J'explique le coup à ma mère en rentrant.

"Mais c'est une super idée ça, c'est pas à Victor Hugo qu'ils auraient..."

"Oui je sais maman... mais je sais vraiment pas quoi offrir, en plus c'est une fille et bon..."

"Et tu l'apprécies ou pas cette fille ?"

"Ben... je la connais pas trop quoi. On traine pas ensemble. Mais je voudrais pas avoir l'air d'un blaireau..."
(j'évite de tailler à Cécile le costard qu'elle mérite, ma mère me le reprocherait inévitablement)

"Je vois... elle est coquette je suppose ? Elle se prend un peu déjà pour une femme ?"

"Y'a de ça ouais... (elle a deviné comment ?)"

"J'ai remarqué sur ta photo de classe que les filles étaient très apprêtées, surtout pour leur âge... je pense avoir une idée. Ma copine Françoise est bijoutière comme tu le sais, je pourrais avoir un truc sympa..."

"Mais maman on va pas se ruiner pour cette... pour une fille de ma classe"

"Ne t'en fais pas pour moi JC ! Ce sera pas la ruine, c'est ma copine Françoise quand même !

"C'est pas à Victor Hugo que tu aurais eu à faire tout ça"

"Va plancher sur tes devoirs au leu de faire le clown"

Je suis mitigé. Cette solution est sans doute la moins mauvaise dans un sens, d'autant que bonbons et chocolats ont été prohibés par Merchadier: "ce présent devra avoir une âme, être pérenne".
Mais il s'agirait pas qu'elle s'imagine que je suis tombé amoureux, comme ce pauvre Arnaud. Ce serait le pompon ça.

Un vendredi de décembre enneigé, dernière heure de cours du matin. C'est sous la supervisation de Sweetheart que nous échangeons nos cadeaux. La veille, ma mère m'a remis la marchandise pour ainsi dire tombée du camion avec la complicité de la gérante: une paire de boucles d'oreilles, relativement voyantes et plutôt classes, d'autant que je pusse juger de ce genre de choses.
"Françoise a gâté ta camarade, haha ! Si elle en est pas contente moi je les veux bien !"
Je ne pose pas de questions... j'ignore si c'est une breloque ou un bijou véritable, j'aime mieux rester dans le doute. Moi ce qui m'emmerde par-dessus tout c'est qu'elle ne mérite pas de cadeau, pas même une fraise tagada, et encore moins de ma part ! (je suis assez étrangement beaucoup plus défiant envers les gonzesses qu'envers les bonshommes, surtout dans ce bahut. Elles ont quelque chose qui m'insupporte).

Chacun son tour. Je reçois d'Agnès un... taille-crayons. Ne riez pas, tous les cadeaux sont du même ordre. Tous sauf un. L'envie de péter se rappelle à mon bon souvenir. On en a peut-être fait un petit peu trop non ?
C'est à moi. J'ai la sensation de peser trois tonnes, les quelques mètres me séparant de Cécile paraissent un marathon. La dévisageant à peine je lui tends mon paquet écarlate à ruban doré, qui annonce déjà la couleur. Quelle situation absurde.
Je me précipite à ma place. Je vois qu'elle prend son temps, presque aussi gênée que moi malgré son statut. En découvrant le contenu, elle a un demi-sourire et s'empourpre. Le silence est total dans la pièce.

"Heu... merci c'est... merci quoi"
"..."
Tout le monde semble aussi perplexe qu'elle. Peut-être suis-je moins un prolix que 'j'en ai l'air ? Et si c'était ça le plan de la daronne ? Faire passer le message que baskets ou non, je n'étais pas un gueux intégral ? Quoi qu'il en soit, l'atmosphère reste au recueillement jusqu'à la sonnerie.

Dans la cour je rejoins Gaylord et Romain. Le premier a été déchu récemment de sa position, sans doute un peu trop "pataud", pas assez cool pour continuer à trainer avec les kékés. Romain quant à lui est un gosse intenable de 6eB, déjà collé plusieurs fois, d'une spontanéité absolue , qui a autant fatigué ses profs que ses potes initiaux et s'est retrouvé tout seul. Mais lui se fout un peu des délires de castes, et va devenir un ami sûr. De mon côté, je suis tout de même moins coincé qu'en septembre, ma compagnie n'est plus tout à fait aussi ennuyeuse.
Après cinq minutes à évoquer les derniers évènements, je sens une main dans mon dos, comme si quelqu'un y toquait. Je me retourne.
" Salut "
" " Je n'apprécie pas cette fille, entendons-nous bien. Mais bordel ça reste une 9/10, je suis déjà ado, et merde quoi. De très longues années s'écouleront encore avant d'apprendre à dérouler un numéro solide de cow-boy hiératique.
Un ange passe. Elle se penche sur moi et me claque une bise sur la joue. Elle me sourit (un vrai sourire sympa), puis prend congé sans un mot. Et oui, il y avait du monde autour.

Me voilà dépucelé de la joue.

Cécile ne deviendra pas une amie, encore moins une cible potentielle. Elle continuera même ponctuellement à se payer ma gueule. Mais quelque chose s'était passé ce jour-là, j'ai acquis une sorte d'aura avec cette histoire de boucles d'oreilles. A nos âges on ne se traite pas encore de canards. Et dans ce milieu-là, le rapport au matériel pèse lourd.
Mais ce relatif état de grâce ne durera pas éternellement les kheys.

Le bisou anecdotique avait mine de rien fait son petit effet. A moi et aux autres. Mais mon dépucelage de la joue aura quand même été du à une paire de boucles d'oreilles, que j'imagine d'une certaine valeur.

Quelque part, j'ai go *410* à 11 ans.

Merci pour le 410, fallait pas. Combien de trucs je vais devoir modifier encore ?