ayaaaaa je serais déja parti en corée et fait le tour de l'Asie que l'op n'aura même pas publié un seul chapitre
Suite ?
rip
Tu étudiés dans quoi khey ?
Science po ? Esc ?
allo l'op
L'auteur serait mort aux dernière nouvelles
à chaque fois que je suis lancé dans un risitas, l'auteur disparaît
Up au cas où
Chapitre 18 : Neige en Asie
L’hiver est définitivement là, il neige. Le mois de décembre n’est pas n’importe quel mois : l’université se vide, les étudiants partent rejoindre leurs familles et ainsi tout le quartier se calme.
Nous sommes un soir de décembre, il est tard, il fait froid et les flocons de neige virevoltent au gré d’un doux vent. Le temps semble s’être arrêté, pourtant ma destination est à quelques mètres. J’arrive au super U du coin afin d’acheter un peu à manger et à boire. Même à l’intérieur, avec le chauffage, mes mains sont trop froides pour correctement attraper ce dont j’ai besoin. J’enlève mes gants, constant au passage qu’ils sont trop vieux et ne protègent en rien, afin de souffler un peu d’air chaud pour enlever cette désagréable sensation de gelure. C’est l’hiver.
En rentrant je reçois un message de Lae qui me propose d’aller me balader le lendemain soir au Parc. Je pose mes courses, enlève mon manteau et m’installe sur mon canapé afin de lui répondre. Toujours tourmenté entre l’envie de dire oui, puisque je l’apprécie, et la nécessité de mettre de la distance entre nous. Je prends alors un temps pour réfléchir.
La maison est vide, je suis seul et je n’ai rien pour m’occuper. Personne à appeler. Nulle part où aller.
« Pourquoi pas ? Demain 17 heures donc ? » répondis-je après un moment de silence.
« Oui top ! à demain ! »
Je mange donc mon diner seul et ça ne me déplait pas. Cela faisait longtemps que ma vie n’était pas aussi calme, je profite de chaque instant.
Le ventre plein, m’allongeant sur le lit, je m’endors dans ce froid qui apaise mes pensées. La dernière de celle-ci étant évidemment « dis donc, il neige ».
Chapitre 19 : Carnage en voiture
Lae passe me prendre, elle habite en Corée donc elle s’est acheté une petite voiture. La voiture, minuscule et aussi carrée qu’un cube dans Minecraft, est d’un vert pâle qui n’a pas apprécié le passage du temps.
« Salut ! Tu peux monter reste pas planter là »
Je monte en voiture, on commence à papoter.
« Ah sympa l’odeur de clope, ça ne laisse pas indifférent »
Il faut savoir que je déteste l’odeur de clope en tant que non-fumeur, c’est vraiment un tue l’amour. Mais bon je ne peux pas dire grand-chose, c’est sa voiture et je ne compte pas rester avec elle. Hors de question d’être toxique et de lui demander des trucs dans ces conditions.
« Bon je démarre. Tu sais ça fais des années que je n’ai pas conduit, enfin si hier j’ai un peu conduit donc ça devrait aller »
« Attends quoi ? »
Au même moment où ces mots sont prononcés elle prend une grande route conduisant au périphérique de la ville. Le genre de route à 6 voies en Asie composé de fous et de vieux.
Je suis le genre de personne qui n’est pas à l’aise en voiture quand le conducteur ne l’est pas. A vrai dire quand le conducteur n’a pas une conduite tranquille je stresse un peu. Mais en Corée c’est totalement différent, il faut être un requin parmi les requins, un tigre parmi les tigres, un grand taré parmi les tarés.
Alors qu’elle s’engage sur l’avenue elle se fait dépasser en queue de poisson à deux reprises.
« Lae il me semble qu’il faut que tu prennes à droite là »
« Je ne peux pas me rabattre j’ai peur, personne ne me laisse passer je ne veux pas forcer le passage »
La sortie est à droite mais elle est incapable de changer de voie et on rentre sur le périphérique.
Sur le périphérique c’est encore pire, le trafic est fluide et les gens n’hésitent pas à nous dépasser sans clignotant et avec des distances de sécurité totalement inexistantes. Ça devient pire en pire et elle se retrouve coincée sur la file du milieu.
Alors sous l’effet de la panique sa conduite se détériore. Elle devient elle-même dangereuse mais sans avoir l’assurance, l’expérience ou les capacités pour se permettre de l’être. Je vérifie toutes les 10 secondes si ma ceinture est correctement attachée et je me réduis au silence pour éviter d’empirer la situation.
« La prochaine sortie est à droite il faut que je la prenne, si on la rate on sera bloqué un long moment sur le périph »
Elle essaie de forcer le passage à droite mais est toujours bloquée sur la file du milieu. Elle tente alors de dépasser la voiture devant nous dans un but toujours incompris de ma part et se retrouve alors bloqué sur la file du gauche.
Les fous du volant commencent à être agasse d’avoir parmi eux un gros nul et la claxonne à chaque manœuvre qu’elle entreprend. Elle devient énervée et la sortie se rapproche de plus en plus. Dans des manœuvres désespérées elle claxonne en retour et tente de forcer le passage à ce qui me semble être 100km/h
Ce qui devait arriver arriva et on dépasse la sortie, elle m’avoue alors qu’elle a réservé un restaurant et qu’elle ne veut pas être en retard. Elle décide donc de faire un DEMI-TOUR SUR LE PERIPH !
Elle tourne à gauche pour faire demi-tour et se retrouve bloquée à l’arrêt à moitié engagé sur le sens inverse. Elle se fait klaxonner de partout, comprends son erreur et les larmes montent.
Comprenant l’urgence de réussir à la calmer je décide d’intervenir pour la première fois depuis ces 15 dernières minutes.
« Calme toi c’est bon tu peux le faire, tu as fait une erreur maintenant il suffit de te concentrer de prendre la route et de prendre la prochaine sortie. Le périph est plus fluide de l’autre côté ce sera plus facile. »
Malgré sa détresse elle se calme et se reconcentre. Elle s’engage et manque de percuter une voiture
Ma poker face et mon jeu d’acteur s’envolent et je commence à l’engueuler « Ecoute concentre toi, dès que tu voies un espace tu t’engages sans hésitation sinon on sera bloqué ici voire pire on va crever »
Ces mots firent le même effet que de brandir un étendard de courage. La résonnance de mes paroles pénétra sa détermination et l’amplifièrent. A la manière d’un croisé elle oublia tout bon sens et s’engagea sans réfléchir.
Sans réfléchir du tout. Elle force le passage sans espace alors que ça roule à 100 de l’autre côté.
Je vis toute ma vie défilée devant mes yeux mais mon destin n’était pas de finir comme Paul Walker. Un ange, que dis-je, un saint parmi les saints, je dénomme le conducteur à qui elle a faillit ôté la vie en s’engageant devant lui comme une tarée, reçoit une illumination divine et change de file en comprenant le problème
Depuis ce jour je crois en quelque chose de plus grand
On est à présent de l’autre côté et bien loin de la file afin de sortir. Heureusement, toujours requinquée par les paroles d’appel à la guerre prononcées plus tôt, sa conduite change du tout au tout. Embrassant la folie des conducteurs elle zigzague entre les files et se faufile sur la voie de sortie.
Depuis ce jour je ne crois plus aux coïncidences
Après 45 minutes d’horreur sur l’autoroute nous finissons par arriver à destination.
Le carnage en voiture a été évité.
swwweeet, tu me fais rêver mon khey
Ayyyyaaa il est revenu. Mais j'ai tout oublié et je dois donc tout relire depuis le debut
Bordel post mec ! Jsuis a fond dans le truc. J'ai tout lu d'une traite
Sweet, pas 1 post par an stp
J'attends la suite avec impatience
C'est la fin, dommage c'était sympa
A dans 5 mois
sweet
AYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA l'op qui s'est quand même décidé à sortir un chapitre après 1 an sans aucun chapitre
Bon bah allez à l'année prochaine pour la suite les kheys