Salut l’Elite
Cela fait quelques jours déjà qu’une envie irrépressible de vous narrer l’histoire, sinon la plus dingue, au moins la plus traumatisante de ma vie se fait ressentir
Etant féru de risitas et de fic en tout genre (d’ailleurs dédicace à tous les grands auteurs du forum tels que Oeufbrouille1, Fume-Sec, ou encore Kelemorph pour ne citer qu’eux) j’ai donc choisi, compte tenu du nombre d’événements et d’anecdotes croustillantes qui jonchent ce drame désopilant de jeunesse, d’écrire tout ceci sous forme de risitas au plus grand plaisir et à la plus grande marrade, je l’espère, des rheys du fofo
Avant toute chose je prierai d’être indulgents les rheys : c’est mon premier Risitas et je tiens vraiment à retranscrire au mieux chaque passage sans la moindre lourdeur, sans prétention aucune, pour garantir une fluidité ludique de lecture.
D’ailleurs, je dédis ce compte à l’écriture de ce risitas, et pourquoi pas des prochains s’il a un écho, car j’ai dans ma besace bien d’autres histoires qui me sont arrivées à vous raconter
Aussi, je jure de respecter les commandements suivants :
- à un rythme régulier, tu publieras
- Les détails importants pour les rheys , tu préciseras
- Les conseils, tu écouteras
- Ce risitas, tu finiras
Maintenant que toutes les précisions ont été apportées, je pense que nous pouvons commencer la narration de cette histoire quelque peu rocambolesque
Bonne lecture mes kheys
Ah et j’oubliais, certifié 100 % NOFAKE
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INCIPIT : PARTIE 1
Notre histoire se déroule au sud de la France, Dans une petite ville au bord de la méditerranée où il fait bon vivre
Les rafales du Mistral qui font tournoyer comme une girouette , el famoso soleil méridional qui met en sueur , la plage bondée quand vient l’été et la mer opaque à cause des mômes qui y pissent et y déposent quelquefois un bel étron flottant , les beaufs à accent guttural... voilà le climat qui a bercé ma tendre enfance
Plus sincèrement pour y avoir vécu la plus grande partie de ma vie, je n’ai jamais trouvé trop à y redire : je me suis toujours plu dans mon petit coin paumé en somme
Tout a débuté en ce jour qui précédait les vacances de la Toussaint et qui ne laissait pourtant rien présager de négatif j’allais alors sur mes 12 ou 13 printemps, j’étais encore plein d’innocence, je ne me souciais de rien, et la vie était belle
Le réveil sonna c’était l’heure d’aller à l’école
Comme chaque matin, j’avais avalé mon bol de chocapic puis j'étais sorti promener mon fidèle toutou, j’ai nommé : Bob
Bob, c’est un magnifique labrador au poil blanc et aux yeux vairons qui m’accompagne depuis mes 6 ans
J’ai donc grandi avec lui, et à vrai dire les rheys, c’est fou comme cette bête comprenait tout sur tout. Sans déconner, que ce soit durant les moments graves, de tristesse, de joie, il y avait constamment une répercussion sur son comportement
Trop de moments me viennent, mais pour vous en citer un parmi tant d’autres, je pourrais vous parler de cette fois où jeune aventurier téméraire que j’étais , j’avais décidé d’escalader le mur d’une maison abandonnée avec un groupe de jeunes voyous et je m’étais littéralement cisaillé le mollet en dérapant sur du barbelé
Autant vous dire que je suis reparti chez moi en chialant comme une victime, le mollet en sang
Arrivé chez moi, ma mère voyant la grosse plaie a failli défaillir, et m’a foutu de la bétadine
Je m’étais assis sur le canapé à cause de la douleur, et Bob était venu poser sa tête sur ma cuisse, les oreilles en arrière Dès que l’un de mes vieux approchait il se mettait à grogner, surtout mon père qui n’a jamais réussi à l’apprivoiser
Enfin voilà, ça a l’air tout bête comme ça mais ça montre bien quel brave chien Bob était
J’étais extrêmement attaché à lui, et je ne le laissais jamais aller se promener seul le matin de peur qu’il lui arrive quelque chose J’avais presque développé une sorte de paranoia et je me représentais tous les drames qui pouvaient lui arriver Sans déconner j’étais taré
Peut-être étais-je comme cela à cause d’une fugue de deux jours qu’il avait faite étant chiot, mais je pense que mon côté obsessionnel en faisait beaucoup aussi
Quoi qu’il en soit en revenant chez moi de la promenade matutinale j’ai dit au revoir à mes parents sans oublier Bob :
- A ce soir pôpa, à ce soir môman
- A ce soir mon poussin, passe une bonne journée
- A ce soir mon grand, n’oublie pas de nous rapporter de bonnes notes hein
- Oui pôpa ! A ce soir Bob
- Wouaf wouaf
Puis j’ai enfourché mon vélo et je suis parti direction l’école en passant devant la maison de mes voisins
first + sweet
Merci, sweet
Sweet
c'est chiant viens en au fait
Sweet
sweet khey, ça commence bien
Sweet
Je tiens à remarquer que la qualité d'écriture est soignée d'ailleurs, cimer chef.
ce risitas de qualité qui commence, je m'installe
Sweet
Sweet ou swat
suite
Très propre, j'aime bien ton écriture.
C'est une sweet
INCIPIT : PARTIE 2
Plusieurs choses à leur propos : mes voisins, c’était un couple composé d’une femme absolument charmante et d’un véritable poivrot
Le poivrot en question avait déjà été à l’origine de plusieurs histoires par le passé dont une qui a été marquante bien que tout le monde ait essayé de l’oublier…
Il était rentré en voiture complètement bourré comme un coing dans l’impasse où nous habitions et tentait tant bien que mal de se garer avec son vieux tacot Au même moment mon père était rentré de son taf et une algarade avait eu lieu car le poivrot pensait que mon père le provoquait
Il était sorti de sa bagnole en titubant, et avait menacé mon père avec ses poings Sauf que cet ahuri était tellement plein comme une huître qu’en donnant son coup dans le vide il s’est bouffé sévère le sol goudronné et n'a plus pipé mot le bougre
Mon père, en bon gentleman, l’avait alors porté jusque chez lui en certifiant à sa femme qu’il ne lui en tenait pas rigueur
Enfin voilà, et ce couple avait 3 enfants les noms ont été modifiés et certaines autres informations qui ne galvauderont cependant pas la qualité fictionnelle, et j'aime donc mieux donné à mon récit le registre "d'autoficiton" pour respecter les termes : le grand-frère Célestin , le petit-frère un peu attardé et lent à la détente Avortin , et la sœur Charlotte bordel
Célestin était mon meilleur ami , et Avortin était trop petit pour que je pusse nouer des liens amicaux avec lui mais il m’arrivait de jouer dehors avec son frère et lui
Charlotte quant à elle était mon fantasme de gosse, j’en étais fou amoureux
Elle avait tout chopé de sa mère : la beauté et la gentillesse
Je la voyais souvent dans sa chambre quand Célestin m’invitait chez lui pour jouer à la DS et autres joyeusetés de ce temps béni
-Oh ! Coucou Vercoquin
- Coucou Charlotte
et j’inventais les pires bobards pour l’inclure dans nos parties de jeu
Ses longs cheveux châtain , ses yeux marron clair pétillants , son petit c.. sourire affriolant vraiment j’étais fou d’elle
Elle était comme Célestin à la même école que moi et j’avais hâte des récré pour espérer l’entrevoir tandis que j’échangeais mes cartes pokémon avec mes petits camarades
En ce jour qui marquerait à jamais ma vie j’étais donc passé devant chez elle en l’apercevant partir je faisais exprès d'arriver au même moment
Et j’avais continué en empruntant le chemin de l’école
SWEET
Sweet
Sweet tout de suite ou cancer
sweet
Ce risitas