Voilà la suite les kheys, j'en posterai encore une dans l'aprem ou la soirée

Partie 3 : No-life, clap de fin ?

Le lendemain la vie continue : Je suis seul en amphi, je repère Martin de loin mais je n’ose pas trop engager le dialogue

Cela dit, les premiers TD surviennent la semaine d’après, et on commence à discuter peu à peu. Une chose va précipiter tout ça : la soirée d’intégration ! Et là vous vous dites « mais putain, il se fout de ma gueule c’était le chapitre d’avant, DDB »

Un truc assez drôle de ma fac c’est qu’on avait non pas un mais deux BDE rivaux (le deuxième ayant été créé par des gens qui s’étaient barrés avec la tune du premier), qui organisaient quasiment les mêmes soirées à une semaine d’intervalle. Ils bidaient d’ailleurs beaucoup une fois les intés terminées.

Bref, tout ça pour dire que le jeudi c’est à nouveau l’intégration, et cette fois ci j’étais bien décidé à me sortir les doigts, à y aller et à me faire des potes bordel, 3 semaines presque sans interactions sociales, au moins au lycée j’arrivais à m’incruster dans des bandes même si dans le meilleur des cas on m’ignorait totalement

Cela dit, un truc qui me bloquait à l’époque, faut le redire, c’était mon âge. Pas facile de sortir quand on a 16 ans, heureusement j’ai toujours été assez grand avec un peu de barbe, mais un des trucs qui me faisait le plus flipper sur le moment c’était que quelqu’un découvre mon âge

Bref, sans plus attendre passons à jeudi soir : je me rends sur les lieux, et cette fois ci je me laisse pas le temps de réfléchir : je fonce sans m’arrêter, salue les organisateurs, on me donne un bracelet et ça y est, me voilà dans la soirée

Je ne vois aucun visage connu jusqu’à ce que mon regard s’arrête sur Martin !

J’arrive pour le checker direct, on commence à discuter avec une bière, ça se passe plutôt bien. Cette soirée était aussi l’occasion d’avoir un parrain ou une marraine qui pourrait nous ignorer pendant le reste de l’année, et y avait pas mal de jeux type course en buvant des shots, et c’est à peu près tout ce dont je me souviens parce que ça fait 5 ans et que c’était pas franchement fou

Cela dit, j’avais jamais bu avant et je m’amusais bien, en plus de Martin un autre mec nous avait rejoint (c’est la seule fois où je parlerai de lui donc pas de nom) avec une bouteille d’un savoureux mélange oasis-poliakov. J’ai ainsi pu rapidement découvrir la douce sensation de l’ivresse

C’est plutôt pas mal en fait d’etre saoul. La soirée décale au bar, ma marraine me paie un demi d’une bière de merde, elle a l’air d’une baleine en plus

Du coup j’ai rapidement pris la fuite pour rejoindre Martin dont la marraine a payé une bouteille de punch et on commence tous les deux à être salement bourrés, pour la première fois de ta vie je me sens Yes-life

Le lendemain matin cela dit, je me sentais moins yes life et plus comme une merde, crane en feu, mal au bide, j’ai pu découvrir la joie de la gueule de bois et le bonheur de sécher les vendredis matins.

On arrive bientôt à la fin du mois de Septembre, et pour la première fois vu la direction que ça prend je commence à me sentir bien, dans ma peau, dans mes études, dans ma ville. Ca fait du bien mais ça ne durera pas éternellement hélas..

Si jamais vous avez des questions, des remarques sur ma façon d'écrire, si vous trouvez pas ça assez long aussi, hésitez pas, c'est la première fois que je me prête à l'exercice !

Pas mal du tout ce Risitas

Merci mon khey

Pas mal

Up +sweet khey

J'attaque la partie 4

Probablement une autre suite ce soir en plus.

Partie 4 : Soirées, embrouille et séduction

La vie commence à suivre son cours pour moi : les cours sont sympas à suivre, Martin a rencontré en soirée des gens du groupe de TD et on a constitué une petite bande bien sympa à la fac :

Tom, un mec de quartier au comportement mi rebeu mi gitan, toujours bon délire, il est là un peu par défaut, il savait pas quoi faire de sa vie

Léa, une fille assez discrète, pote de lycée de Tom, une 6.5-7/10 (bon boule, visage un peu gras). Elle est, contrairement au reste de la bande, assez assidue

Jean, un pote en commun de Martin et Tom, ils se sont connus comme ça. Adepte de sport de combat, musclé, il fait un peu le mec mais prend pas trop avantage de sa carrure, toujours prêt a sortir

Et enfin Axel, un pompier volontaire (pas le même qu’au début) très yes life, ici par défaut lui aussi

On forme une petite bande sympa, et l’entente avec le reste de la promo se passe bien. On est maintenant fin septembre début octobre, ma petite vie est bien lancée, et un jeudi Tom propose de faire soirée en ville, sur les quais de la rivière qui la traverse, où de nombreux jeunes se bourrent la gueule le soir tant qu’il fait beau

Ni une ni deux, on fonce acheter à boire, et on se pose. Des potes de Tom nous rejoignent, on est une bonne quinzaine, la soirée bat son plein, des centaines d’étudiants sont torchés et moi-même je commence à ressentir les effets de l’alcool qui montent

Et d’un coup, je vais faire une connerie : Tom a chopé un paquet de tabac, il commence à rouler et distribuer des clopes, il m’en tend une et j’accepte. Jusqu’ici j’avais fumé une fois, sur un joint, et me voilà (sans le savoir) dans l’engrenage du tabac, ou je suis toujours aujourd’hui d’ailleurs

La soirée continue, je vais pisser et là drame : j’ai perdu mes potes. Evidemment ils répondent pas au tel, je m’assois sur le bord d’une fontaine en attendant quand une fille, 7/10 avec l’alcool, 2 sobre, vient s’asseoir à côté de moi. Et là, un truc que j’ai jamais trop compris se produit : elle me parle 5 mn, et elle commence à m’embrasser, mais carrément à me bouffer le visage

Bon j’étais pas full pucix, j’avais eu quelques smacks en boum de fin de colonies de vacances dans ma jeunesse, mais c’était mes premières galoches et je les ai savourées
Au bout d’un moment je me casse parce que je suis soul et que je veux rejoindre mes potes, et bien évidemment qui je vois rigoler à 20 m ? Toute la bande, en train d’applaudir grassement

Bon j’étais assez fier, mais ce qui a suivi m’a rendu encore plus fier

1h après je tombe sur une fille avec qui j’étais au lycée, métis 7/10, accompagnée de sa pote métis 8/10. Je la connaissais pas très bien, mais l’avantage de l’alcool est qu’il m’a rendu sociable. On commence à discuter, et je ne me souviens pas exactement de la suite, si ce n’est que 10 mn après je roulais d’énormes patins à sa pote.

A ce jour j’ai jamais su comment j’en étais arrivé là. Pour l’anecdote, j’ai reconnu la première meuf à un arrêt de bus 3 semaines après, et comme m’avaient dit mes potes, elle était moche

Bref, je rentre chez moi, et le lendemain c’est en conquérant que j’arrive à la fac, faut le dire ça boost la confiance en soi ces événements

C’est en parallèle de ces événements que je me rapproche de Léa

On discute beaucoup à la fac, on mange parfois ensemble, on bosse à la BU, elle m’envoie les cours que je sèche avec les gars, on discute pas mal par texto, et petit à petit je sens une attirance pour elle qui s’installe

Je reste un célestin sur ce plan là, et je n’ose pas aller plus loin, je continue à faire trainer l’ambiguité comme un tocard

Du reste, tout n’est pas rose dans ma vie, et alors que j’enchaine les soirées et que je m’enfonce dans l’alcool et la clope, Hugo me harcèle.

Il veut toujours qu’on se voie pour jouer aux JV, mais pire, il est aigri, il déteste ses études et méprise sa promo, il me prend souvent de haut et commence à me reprocher de ne pas l’inviter en soirée. J’en suis pas fier mais j’ai toujours refusé. A l’époque je suis invité dans des soirées avec des gens que je ne connais pas, et je ne me sens pas de le ramener, surtout vu son état d’esprit qui m’emmerde de plus en plus chaque jour

Mais un jour Hugo fait déborder le vase, et me menace de raconter à mes parents que je fume et que je me bourre la gueule chaque jeudi soir, entre deux messages d’insultes. Ce soir là mon sang n’a fait qu’un tour, et je suis allé directement chez lui fracasser le téléphone qu’il m’avait filé en remplacement du mien sur sa facade. Je suis rentré chez moi, je lui ai envoyé un message sur skype pour lui dire que son tel était devant chez lui, et je l’ai bloqué partout.

J’ai plus jamais entendu parler de lui, preuve une fois de plus s’il le fallait qu’il avait de la gueule mais aucune couilles.

Heureusement (quoique) les choses avec Léa allaient rapidement bouger et me faire oublier cette histoire…

Sweet ?

Sweet

En attendant clé , je me suis bien marrer sur ton topic

Encore une fois, n'hésitez pas à me dire si ça vous plait, ou même si ça vous déplait, niveau rythme ou histoires, je prends mon temps (pcq je me souviens pas de tout aussi )

sweet, parfait pour l’instant change rien

Sweet !

Sweet + up

bouge toi le cul

Up

J'écris

Sweet

up

Partie 5 : Désillusion

Avec Léa, les choses stagnent un peu pendant le mois d’octobre, on continue à parler très souvent, on s’entend vraiment bien, mais en bon célestin je n’ose pas faire le premier pas

Vers la mi-octobre, les choses accélèrent un peu : on fait une soirée en ville, comme d’habitude l’alcool coule à flots

On est tous bien bourrés et un mec de la soirée propose de finir chez lui. Pas besoin de réfléchir, on s’y dirige et je commence à me rapprocher de Léa : on marche ensemble, on rigole, elle s’appuie sur moi, on passe un bon moment et je commence vraiment à avoir des sentiments

Une fois arrivés chez le mec, elle s’installe sur mes genoux, j’ai rarement eu autant de proximité avec une meuf, je me vois déjà, tel le BG d’un film américain, la ramener à mon modeste 12m² et lui faire l’amour sauvagement toute la nuit

Sauf qu’on se refait pas, je ne tente rien ce soir là, et cette bonne soirée s’achève. Je rentre avec Martin à qui j’en touche un mot, mais il n’a pas vraiment d’avis à me donner sur la situation. Tom m’en touche deux mots le lendemain, en me faisant remarquer que j’étais vachement proche de Léa, mais j’esquive la question par peur du malaise

Encore aujourd’hui, je pense qu’à l’époque Léa ressentait un truc pour moi, et que ce soir là j’ai gaché ma dernière cartouche alors que j’aurais du tenter ma chance.

Donc, la semaine d’après est notre dernière semaine de cours avant les vacances d’octobre et c’est tout naturellement que Tom propose de faire (encore) une soirée le jeudi soir, mais cette fois ci non pas comme des prolos assis sur les pavés de la ville avec nos poliakovs, mais plutôt dans sa grande baraque

Parce que ouais, Tom il a beau habiter au quartier et avoir des manières de racaille par moments, il a une famille blindée de tunes et une belle baraque ce batard

Bref, cette fois ci je compte bien tenter ma chance avec Léa, l’alcool me donnera de la force, ça va être une soirée d’anthologie et je vais enfin pouvoir gouter les joies d’une relation avec une fille

Et bien… Non.

Ce soir là j’ai découvert que quand on est un peu crevé, qu’on a pas beaucoup bouffé, l’alcool n’est plus très drôle, il déglingue complètement : résultat, Axel et moi étions complètement saouls comme des cochons avant minuit, sous le regard moqueurs de Léa et Tom

En fait le seul souvenir que j’ai de la soirée c’est de me faire réveiller à 4h30 du matin par Tom qui rentre en gueulant dans la chambre

« Oh putain les mecs c’est énorme y a Jean qui a pécho Léa ils ont passé deux heures à se galoche dans les escaliers ! »

Ca réveille Axel aussi, qui commence à rigoler, je remets mes idées en place et je réalise : j’me suis fait baiser, mais pas comme j’aurais voulu

J’ai passé la journée du lendemain à sortir mon meilleur jeu d’acteur pour me foutre de la gueule de Léa et Jean avec Tom, Martin et Axel

Au fond de moi-même j’étais dépité, triste, et je me sentais vide, mais je l’ai jamais montré. Je gardais espoir au début que ce ne soit pas sérieux, que ce soit juste un effet de l’alcool, mais bon, la semaine d’après ils ont officialisé leur couple (le jour de mon anniversaire )

Voilà, ma première mauvaise expérience sentimentale à la fac, pas la dernière

Salut mon khey c'est un bon Risitas mais tu devrais mettre plus de stickers et mettre en gras le nom des partis pour que ce soit encore mieux sinon c'est cool