sweet bordel c'est excellent
Risitas de qualité
CHAPITRE 4 : Malaise
Je n'ai pas reparlé à Marie depuis le séjour chez Salomé.
Elle est elle aussi réunionnaise, vraiment chouette et j'avais apprécié sa façon de parler très franche.
Si quelqu'un peut me dire les choses clairement c'est bien elle.
"Aaaah Célestin, ça fait plaisir de t'entendre, comment ça va ?"
"Salut Marie, ça peut aller. Mais j'ai besoin de parler à quelqu'un et je pense que tu es la personne la plus indiquée pour mon problème."
"Vraiment ? Dis moi tout."
"Et bien en fait... Tu vois y'a cette fille qui me plaît, et ça s'est vachement développé ces derniers jours, et la situation est un peu tendue je sais pas comment gérer."
"JE LE SAVAIS. C'est Salomé, c'est ça ?"
"Hein, quoi ? Mais non pas du tout, c'est... c'est... Julie."
"Arrête ?"
"Mais pourquoi tu pensais que c'était Salomé ?"
"Bah avec ses parents et Julie on était tous d'accord là-dessus, ta façon d'être avec elle, son père a même dit que tu regardais sa fille avec des yeux amoureux."
Bordel, c'est quoi ces conneries.
Comment c'est possible ?
J'ai passé quasiment tout le séjour là-bas fourré avec Julie.
Salomé c'est ma meilleure amie, presque ma sœur, évidemment que j'agis avec elle de façon plus explicite qu'avec une pote lambda.
Et j'ai laissé cette impression à tout le monde.
Même à Julie.
Oh bah merde alors, c'est encore pire que ce que je pensais.
Je rectifie le tir avec Marie et lui raconte toute l'histoire en détail, de la rencontre avec Julie jusqu'à nos adieux récents, et le fait que j'ai pas été capable de porter mes couilles jusqu'au bout.
"Marie, j'ai pas envie d'avoir de regrets, je sens que je dois dire à Julie ce que j'ai sur le cœur avant qu'elle parte au Japon."
"Ben oui j'imagine bien, mais là ça va être compliqué, en plus comme ses parents retournent à la Réunion avant qu'elle ne parte au Japon, elle va venir vivre chez moi pendant ce laps de temps. Toulouse ça fait un peu loin quand même."
"J'ai encore des vacances là, et bon même si mon compte en banque va chialer, je peux passer à Toulouse."
"Non mais t'es fou, fais pas ça. Écoute, moi Julie je la connais depuis qu'elle est gamine. Elle est timide, elle a jamais eu de copain. Si tu fais ça tu vas la tuer elle va pas pouvoir gérer, elle risque juste de se fermer comme une huître."
Ouais c'est pas faux, avec le recul ça fait méga harceleur déglingué de vouloir se déplacer juste pour ça.
"T'as qu'à lui écrire une lettre et l'envoyer à mon adresse. C'est mignon, c'est romantique même si c'est un peu old fashion, et ça lui laissera le temps d'encaisser. Si tu tiens vraiment à lui dire ce que tu veux sans passer par un moyen aussi désintéressé que le téléphone ou un message via internet, fais ça."
"Je vais faire ça, merci Marie."
"Je t'en prie, c'est mignon. Tu m'as surprise pour le coup. Mais je peux pas t'aider plus que ça, je sais pas du tout ce qui se passe dans la tête de Julie."
Ok, je vais faire ça.
Je passe 3h à écrire ce que j'ai à lui dire sur un fichier bloc note, et je prends une heure de plus à m'appliquer pour réécrire le tout de façon pas trop dégueu en lettre manuscrite.
Je termine à 2h30 du mat', et comme je suis plus à ça près je sors poster ma lettre pour être sûr de pas manquer la levée du lendemain.
J'ai beau habiter dans une banlieue plutôt calme, j'ai quand même pincé du cul avec la faune nocturne sous les effets de l'alcool et de la drogue.
Mission accomplie, il ne reste plus qu'à attendre.
Pendant ce laps de temps, je discute régulièrement via Facebook avec Julie. Mais du jour au lendemain, elle ne va plus répondre à mes messages.
Je sais donc que c'est à ce moment qu'elle a réceptionné et lu ma lettre.
J'appelle de nouveau Marie pour chercher des réponses, Julie étant rentrée dans un mutisme complet.
"Salut Célestin, oui Julie a lu ta lettre, elle va te répondre t'inquiète, elle a juste besoin de temps parce qu'effectivement, elle s'y attendait pas et elle sait pas comment gérer. Sois patient."
Je commence doucement à regretter mon geste.
Dans la foulée, Salomé de retour au Canada m'appelle sur Skype.
"Bon Célestin, qu'est-ce que t'as foutu là, Julie m'a envoyé un message, elle m'a dit qu'elle a besoin de me parler parce qu'il s'est passé un truc avec toi et elle sait pas quoi faire."
Oh shit.
"Bah tu vois Salomé, en fait..."
Je lui raconte tout.
L'histoire la fait sourire, elle est juste déçue que j'ai contacté Marie en premier plutôt qu'elle.
Peut-être parce que vous êtes sœurs, je sais pas, ton avis aurait pas été vraiment neutre.
"Bah écoute, dès qu'on aura parlé je te dirais si c'est mort et enterré, ou bien si t'as encore un espoir de lui adresser un jour la parole. Mais je vais t'aider, je vais un peu la secouer pour pas qu'elle se ferme complètement."
Brave Salomé, je sais pourquoi tu es ma meilleure amie.
Je passe ma frustration sur Overwatch pour penser à autre chose.
Les jeux Blizzard ont toujours été mon exutoire préféré, ils sont parfaits pour ça : on peut jouer rapidement, prise en main facile et totalement braindead.
Salomé me recontacte assez vite.
"Bon Célestin, Julie a juste besoin d'un peu de temps, elle va te recontacter t'inquiètes. Elle a été super touchée par ta lettre mais comme elle est pas habituée à ça, tu l'as complètement déstabilisé. En plus elle me faisait "Mais on se connaît à peine, comment il peut déjà flasher ???", tu l'as vraiment mise en panique, banane."
Je suis rassuré, tout n'est pas perdu.
Même si le "j'ai besoin de temps", on le connaît tous.
Mais on va attendre et espérer.
Pas de chance, dix jours plus tard, toujours pas de nouvelles.
Merde, entre temps j'ai quitté mon appart parisien et je suis de retour chez mes parents en attendant ma transition vers Belfort.
Et elle va bientôt partir au Japon.
Bon c'est mort en fait.
Allez non, je lui envoie un p'tit message vite fait sur Facebook, j'ai plus rien à perdre.
Un truc du genre "Désolé de t'avoir mis dans cet état avec ma lettre, c'était pas l'effet escompté, au contraire. J'espère que tu m'en veux pas d'avoir dit les choses et qu'on pourra quand même continuer à se parler."
Instantanément elle me répond "Je peux t'appeler ce soir ?"
SAVED
Ok ok, bien sûr, tu peux, on parlera autant qu'il le faut.
Elle se défile pas, le soir même elle m'appelle et notre conversation a duré plus de 7heures, on a fini vers 4h30 du mat'.
Bon, les trois premières heures de conversation c'était pour noyer le poisson parce que personne voulait aborder le sujet délicat.
Au bout d'un moment, Julie se lance.
"Sinon... Tu veux qu'on parle de ta lettre ?"
"Bah heu... écoute, oui, comme t'es restée silencieuse pendant plus d'une semaine, ça m'intéresse."
"Non mais je m'y attendais pas et... Faut que tu saches que quand j'étais au lycée, mon meilleur ami s'était déclaré à moi, mais j'avais pas su gérer à l'époque alors je l'avais rejeté, et après il était devenu très froid et distant avec moi puis on a complètement arrêté de se parler. Je t'apprécie vraiment beaucoup et j'ai peur de revivre la même chose du coup."
Bon, une manière subtile de me jarter en disant que rester amis c'est bien en somme.
Mais je me laisse pas démonter.
"Je comprends, t'inquiète il se passera pas la même chose, je suis pas comme ça. J'avais juste besoin d'être honnête avec toi, que tu saches juste comment je te vois. Je te parle pas juste par politesse parce que t'es la petite sœur de ma meilleure amie."
Après cette longue conversation, je me suis dit que peu importe sa réponse, ça ne changeait pas grand chose pour moi : elle partait un an au Japon, donc il allait pas se passer quoi que ce soit.
Cependant, j'avais du coup un an pour rester le plus en contact avec elle et tenter de renverser la vapeur.
Une jeune fille asociale et renfermée sur elle-même allait partir un an au Japon. Si elle ne se dévergondait pas au contact de personnes plus volages lors de son séjour, je pouvais être son contact permanent à l'autre bout du monde pour la sortir de sa solitude et marquer mon territoire petit à petit.
Vu son caractère, je l'imagine pas devenir une tchoin qui va vouloir se taper la moitié de sa résidence étudiante pour passer le temps.
Jusqu'à son départ au Japon, nous nous parlons au téléphone tous les jours pendant 6 à 7 heures, et c'est elle qui prend l'initiative d'appeler à chaque fois.
Elle avait eu la trouille de plus pouvoir discuter avec moi parce qu'elle savait pas gérer la situation, alors maintenant elle en profite.
Elle m'a promis qu'on continuera de discuter dès qu'elle sera là-bas et qu'elle aura le net, en dépit du décalage horaire.
De mon côté, je me rends à Belfort pour commencer mon nouveau taff, en prenant une chambre chez l'habitant le temps de voir les résultats de ma période d'essai.
Alors que cette courte période allait être un véritable enfer, Salomé me contacta un soir pour me faire une proposition qui allait lancer la trame principale de ce risitas.
"Hey Célestin, dis tu te souviens qu'à l'époque on disait que ça serait super chouette de se faire des vacances ensemble un jour ? Maintenant que Julie est au Japon, ça te dirait pas qu'on s'organise un voyage là-bas pour aller la voir, et pour que tu me fasses un peu découvrir ce pays que tu adores tant ?"
En voilà une super idée. Ça me va, préparons ce voyage, j'ai grave envie de retourner au Japon et de pouvoir revoir Julie.
Sweet
Souite l'artiste
Mais où est la suite mon seigneur ?
Sweet l'artiste
Sweet sweet sweet
J'aime bien, mais je suis sur que je oeux faire mieux 🤔
Sweet ou Swat, je peux pas attendre plus pour ce Risitas de qualité
Un bon risitas prometteur, très bien écrit et présenté.
La suite khey!
Merci pour ces retours les clés, ça fait plaisir de savoir que ça vous plait !
Je suis en train d'écrire le prochain chapitre, mais je sais pas si je le finirai ce soir, je n'ai pas envie de sabrer de la qualité pour poster plus vite. Au pire il sera terminé demain.
Putain pas mal
Sweet hop hop hop
SWEET L'OP
CHAPITRE 5 : L'enfer gelé
Ma nouvelle vie à Belfort n'est pas franchement engageante.
Le matin où je suis censé commencer mon nouveau taff, je me réveille avec les intestins prêts à exploser.
25 minutes coincé sur le trône à me tordre de douleur.
Cette petite coulante improvisée donnera le ton pour la suite.
Je me prépare vite fait, prêt à faire connaissance avec mon nouvel environnement de travail.
Je suis notamment pressé de rencontrer le patron pour signer mon contrat, parce que je sais pas trop dans quoi je m'engage au final, j'ai juste été notifié vite fait à l'oral.
J'arrive sur place, le boss n'est pas là, juste la secrétaire puis la fille à tout faire de l'agence qui m'avait reçu pour mon entretien quelques mois auparavant.
Lorsque j'avais passé mon entretien dans cette agence de communication, je n'avais initialement pas été retenu, mais avais été rappelé un mois plus tard car le poste était à nouveau vacant.
Un premier indice qui aurait dû me mettre la puce à l'oreille, la personne avant moi s'était barrée de son plein gré à la fin de sa période d'essai. C'est pas forcément un signe engageant.
Bon peu importe, si je veux partir au Japon l'an prochain, il me faut du fric, donc du travail. Enfin, du fric j'en ai déjà de côté, mais encore plus de fric c'est toujours mieux.
J'espère que le salaire sera correct.
Le patron arrive à la bourre et m'invite dans son bureau.
Après avoir passé 40 minutes à me raconter sa vie et les beaux jours de son agence, on arrive dans le vif du sujet, mon contrat.
Bien évidemment le salaire tombe direct sur le tapis.
"Et bien votre secrétaire m'avait informé au téléphone que mon prédécesseur était à 1450€ net, ça me semble correct pour commencer."
Je suis infographiste, un bon gros métier d'esclave si t'es pas dans une boîte prestigieuse.
Tu peux te gratter pour avoir un salaire potable avant de devenir directeur artistique. D'ici là, tu t'arranges avec un peu plus que le SMIC.
"Ah oui mais non, votre prédécesseur avait plus de compétences et d'expérience que vous, je peux pas vous mettre au même salaire. Ça sera 1380."
Punaise crevure, c'est 70 boules de moins, t'es vraiment un rapace. Et puis mon prédécesseur il était peut-être plus expérimenté mais il est pas resté donc bon.
"Bon bah. Ok."
J'avais juste pas envie de débattre, la rave party dans mon bide me fatigant. Tant pis, va pour le salaire éco+, je signe.
Officiellement je suis aux 35h mais bien évidemment, on me fait comprendre qu'en cas de rush, l'équipe se serre les coudes et reste. (sous-entendu que si je me barre avant 19h je passe pour un branleur, même si j'arrive à 9h)
"Ah je vois qu'on vous a informé de ramener votre ordinateur portable, tant mieux. Je n'ai pas de poste de travail pour vous pour l'instant, mais j'en ferai installer un au terme de la période d'essai si tout se passe bien."
Mais j'hallucine ce patron c'est le prince des rapiats.
Non seulement j'ai un salaire en mousse mais en plus je dois ramener mon propre matos ?
En plus j'ai des versions pirates des logiciels moi, je vais bosser pour des clients sur du soft cracké ? C'est genre un peu complètement pas légal bordel.
Mais ce petit détail me servira de vengeance sournoise pour la suite.
Il y a un superbe bureau de libre à côté de celui du patron, bien à l'écart, avec une chaise de bureau confortable et plein d'espace.
Mais le patron préfère me coller dans le showroom, juste à l'entrée, devant la baie vitrée de l'agence, histoire d'être "juste à côté de ma collègue pour qu'on puisse travailler ensemble". Avec surtout le soleil dans la tronche et des reflets sur mon écran la moitié de la journée.
La journée est longue, les clients sont des gros péquenots qu'on croirait sortis de Kaamelott.
Je fais des trucs super moches parce que les clients arrivent avec leurs propres visuels qui suintent le mauvais goût, et je dois composer avec.
Je m'ennuie plus que je ne stresse, du coup je glande pas mal sur Facebook et Reddit. Alors que c'est le premier jour.
Je rentre à 19h dans ma chambrette chez l'habitant.
P'tain c'est moche aussi, la déco de grand-mère des années 40, c'est hideux.
En plus y'a des araignées qui galopent sur le mur.
Et la famille qui vit là a un ado en pleine crise qui pousse des hurlements.
Bordel, c'est où le pire, ici ou au taff ?
Cette mascarade va durer trois semaines et va s'intensifier de plus en plus.
Je parviens à papoter avec Julie une heure par jour pendant ma pause de midi, et en sortant du taff si j'arrive à m'extirper à 17h comme un sagouin. Avec +7h de décalage horaire pour elle, c'est assez chiant à gérer pour se parler.
Ces échanges me permettent de tenir un peu psychologiquement, mais hélas pas assez.
Au boulot, on commence à me demander de créer des sites, faire du dev.
Sérieux, j''ai pas signé pour ça, j'ai quelques notions mais c'est pas mon domaine du coup je suis en galère totale.
À la base j'ai été engagé pour mes compétences en illustration, mais j'ai pas fait un seul dessin. Le graphisme c'est cool normalement mais je suis pas satisfait de quasiment tout ce que je fais.
Et je dois composer avec un patron qui veut faire une affiche de com pour son agence en me demandant d'utiliser la typo Comic Sans parce qu'il l'aime bien.
Au départ j'ai cru à une blague parce que c'est LA typo joke pour les graphistes, elle est juste dégueu. Mais non il était sérieux.
Ok stop le bullshit. Ma chambre chez l'habitant pue la misère. Ce taff est moisi, je fais pas ce pour quoi j'ai été engagé et le salaire est minable. Belfort c'est triste à mourir comme ville et il fait un froid mordant super désagréable.
Va chier, je me casse. Je comprends pourquoi mon prédécesseur a fait de même.
Au moment où j'annonce mon départ, mon patron me fait :
"Ahlala, j'ai vraiment pas de chance avec ce poste."
ON SE DEMANDE POURQUOI HEIN.
Bon, je suis pas un méchant donc avant de partir je fais un bel assemblage de tous les fichiers sur lesquels j'ai bossé et je les donne à ma collègue pour qu'elle puisse les utiliser comme bon lui semble.
Belfort, c'était court, mais bordel c'était infect. Si encore la ville m'avait motivé à rester mais non, c'est juste loin de tout et tout moisi.
Je me retrouve du coup de nouveau chez mes parents, et je retrouve mon ami le RSA en attendant de retrouver un boulot.
Le truc c'est que je sais que j'ai prévu un voyage d'ici quelques mois. Financièrement ça ira, j'ai des économies.
Mais si je trouve un nouveau taff, c'est pas dit que je vais pouvoir poser des congés dans la période dans laquelle j'ai prévu de partir.
Bon je vais me contenter de refaire partie de l'élite pendant un temps et laisser les esclaves cotiser pour que je puisse glander. Je peux toujours faire semblant de chercher et postuler pour faire bonne figure.
Quelques jours après mon retour chez mes parents, je reçois un mail de mon ancienne collègue de travail de Belfort intitulé « au secours !!!! ».
Rien que de lire ça, ça me vend déjà du rêve.
Le contenu du mail est encore plus délicieux.
Comme je vous le disais, je travaillais avec mes logiciels crackés, sur la version CC de la suite Adobe.
Dans l'agence, ils étaient sur CS6, la version précédente.
Pas de bol, quand j'ai fait mes sauvegardes, j'ai pas fait en sorte qu'elles soient compatibles avec les anciennes versions.
Mon ex-collègue se retrouve avec trois semaines de travaux inutilisables alors que des clients les réclament et que des retakes sont nécessaires sur certains.
J'ai encore tout sur mon portable, je pourrais très bien tout ré-enregistrer en compatibilité CS6 et lui envoyer.
…
Ça prend du temps, et après en plus je dois tout envoyer.
Fuck it, démerde toi, fallait me mettre dans les même conditions de travail que tout le monde, assumez maintenant, c'est plus mon problème de toute façon j'ai démissionné.
Nous sommes à présent au mois de décembre 2016.
Tandis que je regarde nonchalamment ma pauvre actualité Facebook, je suis interpellé par une pub utile pour la première fois de ma vie : promo sur des vols directs Paris-Tokyo.
On a pas encore établi de dates précises avec Salomé pour le voyage, mais le prix des billets d'avion va vite me décider.
Après avoir regardé les dates les plus alléchantes et les plus réalistes, je contacte Salomé pour lui dire de chercher à son tour.
Je ne dois pas oublier que comme elle part du Canada, ses prix ne seront pas les même, donc nous devons trouver une date commune pour être financièrement tous deux avantagés, tout en arrivant en même temps à Tokyo.
On tombe d'accord assez vite, les billets sont réservés : nous arrivons à Tokyo le 17 mai 2017 pour un séjour d'un peu plus de deux semaines.
Un peu court par rapport à mes derniers voyages mais ça fera l'affaire, il faut à présent faire le plan de voyage, chose que j'adore faire.
L'excitation était à son comble, mais ce que je n'imaginais pas encore à ce moment, c'est que tout allait partir en couille dans tous les sens et que les 6 mois me séparant du voyage allait devenir une véritable descente aux enfers.
La suite khey et on up
La suite ?
Vraiment du bon pour du début.
Allez sweet!
Souite