Sweet
Merci l'auteur de partager
Chapitre 18 - Dernier emploi, partie 1.
.
J’ai finalement retrouvé un nouvel emploi aux alentours du mois de septembre.
Nous étions en 2013, Hollande avait été élu l’année d’avant et une de ses mesures afin de tenter de réduire le chômage avait été de mettre en place des contrats de travail en partie financé par l’état. Ce fut l’un de ces contrats aidé que j’obtins à ce moment là.
L’avantage était que je n’avais même pas eu besoin de faire une lettre de motivation ou un CV, tout ce que voulais l’entreprise c’était que je sois désco et sans diplômes, inutile de dire que j’avais le profil parfait pour eux.
Comme toujours il s’agissait d’un emploi dans un fast-food (autre que Magdonald’s par contre, fallait varier les plaisirs), en trente cinq heures par semaine cette fois, c’était obligatoire avec ce type de contrat.
Les premières semaines se passèrent plutôt tranquillement, je restais dans mon coin, un peu à part, j’observais en silence mes collègues, analysant leurs faiblesses, faisant attention de ne pas révéler les miennes.
Parfois je marmonnais une ou deux phrases en japonais dans ma barbe, j’étais vraiment quelqu’un de très sombre et ténébreux.
Plus sérieusement, après quelques semaines d’observation et d’adaptation je me suis ouvert et j’ai plutôt été bien intégré dans l’équipe.
Ce fut dans ce restaurant que je fis la rencontre de deux personnes, deux collègues qui ont eu une importance non négligeable pour moi, pour mon développement personnel et pour le reste de ma vie.
La première personne était un autiste, mais pas comme moi qui suis une sorte de métisse, lui c’était un vrai de vrai, un Kanner, une race légèrement différente de la mienne, plus surprenante, plus explosive, mais adaptable elle aussi.
Il faut savoir qu’à cette époque je me considérais déjà comme autiste, mais je n’étais toujours pas diagnostiqué, je refusais donc pas l’avouer aux autres, parce qu’ils ne comprendraient pas, et parce que je ne voulais pas qu’on pense que je m’étais doctissimostiqué, je préférais vivre caché tel un ninja de Konoha.
Malgré mes talents de dissimulation et de camouflage, je ne pus éviter quelques problèmes et malaises.
Il arriva plusieurs fois que mes collègues me comparaient au collègue autiste,
déjà parce que nous avions pas mal de points en commun au niveau de la personnalité, mais aussi parce que nous travaillons bien et rapidement tous les deux (enfin plutôt salement pour moi, mais c’est un point de détail).
Pour l’anecdote, un jour une collègue m’avait carrément demandé de but en blanc si je n’étais pas autiste moi aussi, elle m’avait posé la question en rigolant à moitié (probablement afin de ne pas me vexé).
J’ai eu du mal à me sortir de cette situation critique, surtout que pour moi mentir est quasiment impossible.
J’ai finalement baragouiné quelques mots inintelligibles dans ma non-barbe, et heureusement elle a lâché l’affaire sans pousser son interrogatoire.
La seconde personne fut une jeune femme de type non caucasoïde qui,
un soir alors qu’elle me raccompagnait chez moi en voiture, c’était mise à me parler d’une des ses cent quarante huit cousines, comme quoi cette fameuse cousine me ressemblait, qu’elle avait les mêmes tocs et les mêmes habitudes que moi, que nous étions comme deux clones ninjas.
Nous avons longuement discuté elle et moi ce soir là et il c’est avéré que la cousine en question était probablement autiste elle aussi (mais non diagnostiquée, forcément).
Je dû donc avoué mon terrible et sombre secret à ma collègue, que nous appellerons K parce que j’aime bien Kafka.
Quelque part je pensais qu’avec l’expérience de sa cousine, elle pouvait peut être me comprendre. Oui, j’étais toujours assez naïf.
Bref, les premiers mois défilaient, j’étais vraiment bien intégré maintenant, j’avais l’image d’un homme assez farfelu, excentrique, hyperactif mais je crois que la majorité m’appréciait.
Bien sur, certains m’insultaient, me trouvaient bizarre, me prenaient pour un psychopathe, mais tout cela ils ne le révélaient que dans mon dos, tant qu’ils ne m’emmerdaient pas en face, il n’y avait pas de problèmes.
Je vivais ma vie tranquillement, faisais quelques soirées avec mes collègues, j’essayais d’être le plus sociable possible pour K, car il faut savoir que nous sommes très monocentré, que ce soit sur les passions ou sur les personnes, je voulais éviter d’accorder de l’importance uniquement à K et de faire des efforts seulement pour elle, je ne voulais pas qu’elle se sente oppressé, donc je parlais avec tout le monde.
Finalement K démissionna du restaurant et je me retrouvai un peu comme un con,
je m’étais ouvert au monde et par la même occasion exposé aux nombreux dangers de ces terres inhospitalière, j’aurais dû rester cacher dans ma grotte pour éviter les problèmes, enfin je ne regrette rien.
Pour être plus clair, il faut savoir que je peux assez facilement me sociabiliser, mais seulement durant quelques mois, ensuite cela va m’épuiser et je vais vite en avoir marre, comme un enfant qui se serait lassé d’un jouet, moi c’était pareil mais avec les gens.
J’étais un peu fatigué et je ne voulais plus que mes collègues me parlent où m’approchent, il n’y avait rien de personnel, j’étais juste fatigué, je voulais faire une pause, c’était temporaire.
Le problème c’est qu’en société cela n’est pas possible, tu ne peux pas parler avec tout le monde durant deux mois, puis ensuite ne plus parler durant trois mois, puis reprendre, c’est inexplicable et incompréhensible pour eux.
Je pris donc sur moi même pour les supporter, même si cela me rendait légèrement instable.
Parallèlement à ma situation qui se dégradait de semaine en semaine, j’avais développé un plan de secours (aka plan de fuite) en observant mon collègue autiste et en analysant son comportement dans le restaurant.
Lui il était tranquille, il était assez intégré, faisait même des soirées, mais il gardait une limite de sécurité avec les autres, peu de monde venait l’emmerder, il pouvait faire sa vie comme il voulait.
Et ce fut là qu’il eut son importance pour moi, il m’avait fait comprendre que si j’avais un diagnostique moi aussi, tout serait beaucoup plus simple.
Je partis donc en quête du sacro-saint diagnostique.
.
(Bordel, cette partie a pris plus de place que prévu, j'ai du la couper en deux)
Sweet
sweet !
Je mets les stickers.
Y'a des aliments que je peux bouffer que d'une seule manière aussi !
Nous prenions nos repas tous ensemble dans un grand mélange de tocs, de spasmes, de baves et de cris. j'ai imaginé la scène
+ j'adore ton histoire, tu en parles avec un tel recul, on dirait que tu ne parles pas de toi tellement ça semble désintéressée, et de toute façon si j'ai bien compris tu t'en fous pas mal de ce qu'on peut te raconter
up
Très intéressant
aller up
La suite garçon
Allez sweet
Petit up des familles + topic super intéressant, beau boulot + sweet nom de nom !
C'est en cours.
sweet bordel de merde sweeeeeeeeteuuuuuuh
Le 13 juin 2017 à 15:26:27 urekmazz a écrit :
sweet bordel de merde sweeeeeeeeteuuuuuuh
Je mets les stickers.
La partie est trop longue, en plus d'être un peu hors sujet.
Je pourrais presque la couper en deux.
Le 13 juin 2017 à 15:59:33 Khoversky a écrit :
Je mets les stickers.La partie est trop longue, en plus d'être un peu hors sujet.
Je pourrais presque la couper en deux.
Meme sans sticker ça passe
Il nous faut notre dose, tu comprends?
Notre DOSE
Chapitre 20 - Les femmes.
.
Je fais une petite pause dans le cours mon récit le temps d’un chapitre un peu plus ennuyant et théorique, un chapitre consacré à mes rapports avec les femmes. J’espère que ce ne sera pas trop long.
Car effectivement je suis considéré comme une erreur, un malentendu, un dérèglement de la nature, selon les spécialistes, sexologues, sociologues et autres fin psychologues du forum.
Jugez donc par vous même :
4/10
Un mètre soixante dix,
Cinquante kilos,
S’habillait très mal,
Aucun diplôme,
Pas d’argent,
Léger problème d’élocution,
Divers tocs,
Ne regarde jamais dans les yeux,
Comment avec ce constat digne d’un topic nocturne d’un khey lambda dépressif ai-je pu avoir environs une dizaine de relations (de quelques heures à quelques semaines) avec les femmes ?
Et bien je n’en sais rien.
Mais je possède quelques théories.
Pour commencer, il faut déjà savoir que les gens remarquent toujours ma personnalité légèrement différente, mon côté atypique, lorsqu’ils me rencontrent dans la vie de tous les jours, j’ai beaucoup trop de tocs pour réussir à passer pour une personne “normale”.
Ce premier contact créé un écrémage important, je pense que cinquante à soixante quinze pourcent des personnes qui me voient pour la première fois sont instinctivement repoussées.
Cet effet affecte aussi bien les hommes et les femmes, je crois qu’il y a une peur naturelle, une gêne ou une incompréhension face à moi, c’est une réaction normale face à une personne handicapée (réaction plus ou moins marquée en fonction du handicap), bien que ce ne soit pas politiquement correct de le dire.
Parmi les femmes du pourcentage restante il y a bien évidemment celles qui sont indifférentes, et celles qui vont être attirées par moi.
Suite à de nombreuses recherches et d’intenses réflexions, je suis arrivé à la conclusion qu’il y avait 4 raisons principales pour une possible attirance envers moi, ou plus généralement envers une personne autiste (bien que nous soyons tous différent, je ne veux pas faire de généralité).
La première, c’est mon intelligence et ma personnalité atypique.
Je suis légèrement plus intelligent que la moyenne (sur le 18-25 où 80% des utilisateurs sont surdoués, cela ne choquera personne) sans être un génie, et je pense que c’est un trait qui se remarque rapidement lors d’une rencontre, au cours d’une conversation.
Ce point peut être une cause possible d’attirance.
Néanmoins il s’agit en réalité plus d’un point négatif que d’un point positif.
Au cours de ma vie j’ai remarqué que certaines femmes attendaient de moi des choses extraordinaires, elles s’imaginaient que j’avais une vie cachée très riche, remplie d’aventures et de mystères, que j’allais accomplir de grandes choses, elles avaient une vision bien trop idéalisée et fantasmée de mon intelligence et de ma personnalité, de ce que j’étais.
c’est malheureusement une erreur d’appréciation qui revient fréquemment face à un autiste, si elle existe c’est notamment à cause des clichés véhiculé par les figures autistes connus dans l’imaginaire collectif et la culture populaire, dans les films, les séries, ou autre.
En réalité nous sommes très ennuyeux, dans nos vies il ne se passe rien, tout est barricadé, calculé, planifié, sécurisé, il n’y a pas la place à l’imprévu ou à l’aventure, pas de mystère, pas de grandes destinées.
Inutile de dire que lorsqu’elles remarquent cela -en général au bout de quelques jours, voir quelques semaines- elles ne restent rarement longtemps, elles fuient maudissant la volonté de les avoir trompée.
La seconde, c’est mon sens de l’humour.
Il s’agit là d’un point sur lequel je suis différent et bien plus évolué que la moyenne des autres autistes (là où je suis moins évolué sur d’autres points, comme la nourriture), j’ai une très bonne compréhension de l’humour, des jeux de mots, et de l’ironie.
Je fais aussi preuve de beaucoup d’autorisation (c’est assez facile vu que je n’ai pas vraiment d’égo ou de notion d’image de moi), et je n’ai aucun sujet tabou, je peux aller assez loin dans mes blagues, cela me démarque un peu de la moyenne.
Après j’ai un humour particulier souvent référencé, parfois basé sur la répétition, qui ne plaît pas à tout le monde, là aussi il y a un bon pourcentage qui n’accrochera pas.
La troisième, c’est mon indifférence.
Mis à part quelques fois, je n’ai jamais couru après les femmes, je n’ai jamais chercher à draguer (d’ailleurs la drague est un concept que je ne comprends pas et qu’il m’est impossible d’appliquer), j’ai souvent parlé à des femmes sans aucunes arrières pensées, sans projets et sans recherche d’intérêts personnels derrière la tête.
Quand tu as une 8/10 qui se fait draguer trois fois par jour de façon maladroites et lourdes, et qu’elle tombe sur toi qui lui parle de jazz ou de littérature sans en avoir rien à foutre de son corps ou de son sexe, je crois que cela peut plaire à certaines femmes.
Bon, le soucis c’est que je suis souvent indifférent trop longtemps, je peux ne pas être attirer durant plusieurs semaines ou plusieurs mois, je crois que j’ai friendzoné quelques personnes comme cela.
En fait, il m’est arrivé plusieurs fois de dire plusieurs fois à une femme que je n’étais pas intéressé par une relation lors de nos premières discussions (afin de dire les choses clairement et qu’il n’y ai pas de malentendus entre nous), c’est une question de respect.
Sauf que, là où chez elle ses sentiments et ses attentes peuvent évoluer au fil des semaines, au fil de nos rencontres et discussions, chez moi ma résolution prise dès les premiers jours est actée et définitive, j’ai dit que je n’étais pas intéressé, ce n’était pas un mensonge, c’est toujours une question de respect.
La quatrième et dernière raison est liée à la confiance en soi.
En réalité je ne crois pas avoir vraiment confiance en moi, mais dire l’inverse serait faux aussi. Il serait plus juste d’affirmer que je ne possède ni d’égo, ni d’image de moi même, je ne fais pas attention à cela, j’en suis totalement détaché.
Je vis dans mon monde et j’évolue selon mes idées sans faire attention aux autres, à leurs regards sur moi ou à leurs jugements, ça me permet d’être plus libre et de véhiculé une image d’une certaine confiance et d’une indépendance.
En réalité j’en ai juste bien souvent rien à foutre ce qui m’entoure en dehors des mes intérêts particuliers.
Voilà pour ce que je pense être les raisons de l’attirance des femmes vers moi.
L’avantage de ce long passage un peu lourd et ennuyeux c’est qu’il permet aussi de montrer ma façon de penser et de raisonner, car ce n’est pas uniquement pour les femmes que je réfléchis, élabore des théories, développer mes idées en points, c’est pour toute les choses de la vie, j’aime beaucoup schématiser, trier, comparer, classer, posséder une vision claire des choses, même si souvent mes analyses sont bancales ou imparfaites.
.
.
Bref, je vais maintenant passé à ma vision sur les femmes, et à ce que je recherche, ou ce que je recherchais.
J’ai un peu évolué au fil des ans, mais je pense que ce que je recherchais auprès des femmes (mais ça aurait aussi pu être auprès des hommes, une question de hasard peut être) était simplement une relation très proche, très intime avec une personne, sans forcément de rapports sexuels, ou même de contacts physiques.
Il faut bien comprendre que je ne suis jamais senti proche de quelqu’un, même ma famille j’en ai rien à foutre (bien que je n’ai rien contre eux, c’est simplement la vie qui veut ça), il y a toujours eu un mur, des différences notables, entre moi et les autres.
J’ai tenté de briser ce mur avec les femmes, j’ai essayé d’établir un rapport très proche, très fusionnel. Mais j’ai commis deux erreurs.
La première (que j’ai commise dès mes premières relations) c’était de négliger les sentiments des femmes en face, de base je ne les ressens pas et ne les comprends pas non plus, donc je n’y prêtais pas attention. Là où moi je ne voulais pas vraiment de relation physique, elles, c’étaient souvent autre chose (logique).
Mes premières relations ont souvent “dégénéré”, je me suis souvent mis en couple, sauf qu’être en couple avec moi a un taux de succès très faible sur du moyen ou long terme, forcément ça merdait au bout de quelques semaines.
Il y a aussi le chapitre du sexe (qui est surcoté, faut le savoir), de base cela ne m’intéressait pas, j’ai fini par me dire que être en couple et avoir des rapports étaient peut être nécessaire afin d’être vraiment proche intellectuellement d’une personne, là aussi c’était une erreur, ça m’a juste dégoutté des relations sexuelles, je suis d’ailleurs maintenant asexuel.
J’ai bien mis en place quelques stratégie afin d’entamer des relations sans rapport sexuel, sans ambiguïté, je me suis même concentré sur les personnes lesbiennes durant un moment,
mais cela a là aussi été un échec, les choses ont toujours dégénéré.
La seconde erreur fut d’idéaliser les gens en face de moi.
Il faut savoir qu’avec le temps je suis devenu très Schopenhauerien, je crois beaucoup aux concepts de Représentation et de Volonté, je crois que nous (quand je dis nous c’est tout le monde, autiste ou non) n’aimons pas les gens mais que nous sommes uniquement attiré par une représentation mentale (bien souvent idéalisé) et non par ce qu’est réellement la personne.
Lors du retour à la réalité, lorsque cette représentation souvent faussé disparaît, le choc peut être rude.
C’est pareil chez moi, mais en plus marqué. Je crois que je n’aime pas vraiment les gens, j’en suis incapable, une grande partie de ma vie j’ai couru après une représentation de la femme, mais aussi de rapports sociaux, qui était bien trop idéalisé mais aussi impossible à réaliser réellement.
J’ai connu pas mal d’années d’échecs et d’aller retour, puis j’ai rencontré K.
C’est amusant car K a une importance cruciale et capitale dans ma vie, mais d’un point de vue extérieur il n’y a rien d’extraordinaire.
Nous étions très proche tout les deux, je n’allais rien tenter, je lui avais dit, et elle de son côté ne pouvait rien tenter (déjà en couple + religion, je sais qu’elle n’aurait rien fait).
Je crois que je l’ai en quelque sorte friendzonée elle aussi, mais ce n’était pas grave. Nous avons passé pas mal de bons moments ensembles, nous avons eu beaucoup de discussions intéressantes, nous avons pas mal rigolé, puis elle a décidé de partir du jour au lendemain sans donner de nouvelles.
C’était exactement ce que j’avais prévu et elle n’avait pas le choix de faire ça, je l’avais bloqué dans une telle situation, notre relation était tellement ambiguë, qu’elle ne pouvait que fuir, car je n’aurai jamais bouger, elle était plutôt intelligente, elle avait dû le comprendre.
Rien d’extraordinaire donc, mais c’était une grande réussite pour moi, il m’a fallu presque 10 ans pour établir une relation qui se passe bien, sans disputes, et qui finit relativement bien, qui ne finit pas dans le feu et le sang.
Voilà, c’était le petit chapitre hors sujet avant le suivant qui sera probablement le dernier du récit, la fin est proche.
Intéressant khey, tu conclues sur une relation que tu vois comme réussie alors que tu as manipulé ta meuf platonique déjà mariée pour qu'elle se casse sans un mot
Pour le coup les meufs c'est vraiment ton aspect que je trouve le plus chelou depuis le début
Pourquoi te limiter à des relations avec des meufs si de toutes façons le sexe ne t'intéresse pas ?
Le sexe ne t'intéresse vraiment plus d'ailleurs ?