Hamon ce forceur : http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/03/27/dans-l-entourage-de-benoit-hamon-la-confusion-regne_5101245_4854003.html

5 PAGE OMGGGGGGGGGG C EST LA FIN

HAMON EN FORCE

Allez, Hamon, tient bon.

Le kolossal bide d'Hamon Rejoint la FI petit

Même l'auteur il a quitté le navire en actualisant pas son topic

Hamon est persuadé du rôle central que la Providence lui a accordé pour sauver le peuple français. Mais, en réalité, c'est seulement un petit politicien, sans envergure, sans parole et sans honneur.
Il ne se retirera pas et portera le poids de son lamentable échec

Le 27 mars 2017 à 16:50:23 RogerLeRocher a écrit :
Même l'auteur il a quitté le navire en actualisant pas son topic

L'auteur qui n'assume pas qu'il va finalement voter JLM

SVP j'ai pas de thune à 18 ans j'ai besoin du revenu universel pour avoir la belle vie

Le 22 janvier 2017 à 20:47:44 Hamon2017 a écrit :
Topic officiel de la candidature de Benoit Hamon pour la présidentielle de 2017, je vous invite à nous rejoindre. J’aménagerai le topic plus tard

Can't Stamon the Hamon

Flemmard, tu crois qu'on va éplucher ton topic jusqu'a trouver ta présentation ?

Ce topic

Faisons vivre ce topic réveillons les âmes perdus dans le cosmos spatial,

maintenant que le renégat est chassé loin en exil dans un univers lointain afin de préparer ne escarmouche. Frondeur http://image.noelshack.com/fichiers/2017/11/1489962732-nightcrawler-hamon.png, alliez-vous à l'insoumis Jean-luc qui réduira en bouilli cette europe merkelienne et dite CAN'T STENCHON THE MELENCHON

Le 27 mars 2017 à 22:13:03 Asnumero7 a écrit :
Faisons vivre ce topic réveillons les âmes perdus dans le cosmos spatial,

maintenant que le renégat est chassé loin en exil dans un univers lointain afin de préparer ne escarmouche. Frondeur http://image.noelshack.com/fichiers/2017/11/1489962732-nightcrawler-hamon.png, alliez-vous à l'insoumis Jean-luc qui réduira en bouilli cette europe merkelienne et dite CAN'T STENCHON THE MELENCHON

Ce topic

Hamon en position Schivarbide

Sérieusement, combien de forumeurs soutiennent Hamon ?
J'attends vos réponses

Je ne compte que pour un demi parce que j'oscille entre lui et Mélenchon. Un bon point dans son programme tout de même : la légalisation du cannabis :
http://www.leparisien.fr/societe/fait-il-legaliser-le-cannabis-au-colorado-un-pactole-pour-les-ecoles-13-03-2017-6757038.php

Ceux qui parlent de la legalisation di cannabis, vous savez que c'est aussi dans le programme de Meluche?

A Roubaix, une campagne socialiste «en rupture» avec le quinquennat

Sur le terrain, la rupture entre socialistes est déjà consommée. Avant son meeting de Lille mercredi soir, Benoît Hamon doit encaisser l'appel de Manuel Valls à voter Macron. Mais dans le Nord, les militants socialistes ont déjà fait le deuil du quinquennat. Pour leur premier porte-à-porte, les militants de Roubaix se projettent déjà dans l'après. « Le PS va se transformer, c’est sûr. Disparaître, non ! Simplement, ce ne sera plus le même PS », dit l'un d'eux. Reportage.

Roubaix (Nord), de notre envoyée spéciale.- C’est une campagne électorale qui ne ressemble à aucune autre. Mais bizarrement, dans les terres socialistes du Nord, elle est presque plus facile que la précédente. « Hamon a plutôt une bonne image ici, explique Nassima, une militante de la section socialiste de Roubaix. Les gens prennent les tracts, ils ne les jettent pas à la poubelle. Alors qu’aux régionales de novembre 2015, nous devions faire campagne pour Pierre de Saintignon, que personne ne connaissait… Le contexte était très différent : c’était juste après les attentats. Et le rejet du PS était beaucoup plus fort. » Est-ce à croire, un an et demi plus tard, que le Parti socialiste emmené par la candidature de Benoît Hamon est remonté dans l’estime des électeurs déçus par le mandat de François Hollande ?

« Nous ne défendons pas le bilan du quinquennat, affirme Messaouda, autre militante de la section et habituée des campagnes. Nous n’étions pas d’accord avec le projet de déchéance de nationalité, nous étions contre la loi El Khomri… Hamon lui-même s’inscrit en rupture par rapport à François Hollande. Nous n’avons donc pas trop de difficulté à ce niveau-là. »

Dans les rues du Pile ce mardi soir, les réactions des habitants sont pourtant mitigées. Dans ce quartier déshérité de l’une des villes les plus pauvres de France – d’après les données de l’Insee de 2013, Roubaix est sur le podium des communes de plus de 20 000 habitants les plus pauvres de France, avec Grigny et Clichy-sous-Bois en région parisienne –, l’abstention n’a cessé de progresser ces dernières années. « C’est un quartier difficile pour nous, assure Mehdi Massrour, le secrétaire de la section. Il y a de nombreux abstentionnistes qui revendiquent de ne pas voter... mais sans savoir pourquoi. »

Confirmation quelques minutes plus tard, à la faveur d’une distribution de tracts. « Moi, en général, je vote blanc, dit Maïté, une jeune mère de famille en train de rentrer chez elle, un landau au bout des bras. Mais j’aime bien l’autre, là… Macron. Je trouve qu’il a une certaine assurance. À vrai dire, ils se défendent tous bien, ils ont les mêmes trucs. » La conversation s’enclenche aussitôt avec l’une des militantes, Gisèle. « Macron, vous savez, il veut supprimer l’impôt sur les grandes fortunes. Ce n’est pas quelqu’un qui agira en faveur des gens comme vous. Et il ne faut pas croire que ce sont tous les mêmes ! Avec la candidature de Hamon, moi je me suis remise à y croire. Parce que lui, ce n’est pas de la télé-réalité : il est le seul candidat à expliquer vraiment pourquoi il choisit telle ou telle mesure. » Et il est le seul, ajoute cette jeune femme en fauteuil roulant, à s’intéresser à des enjeux de santé publique. « Il veut se frotter aux lobbies pharmaceutiques, il parle des dégâts causés par les pesticides, du principe de précaution, il met le doigt sur la nécessité d’avoir une alimentation saine… Moi ça me parle, car la maladie que j’ai est probablement due à une mauvaise alimentation. » Maïté écoute, attentive. Les arguments de Gisèle la touchent. Mais elle reste indifférente à l’enjeu du scrutin : « Peu importe qui gagne cette élection, je lui souhaite bon courage ! », dit-elle.

Aux régionales de 2015, à Roubaix, l’abstention au premier tour a dépassé les 64 % (22 % de plus qu’au niveau national). La liste du Front national, emmenée par Marine Le Pen elle-même, est arrivée en tête avec plus de 26 % des voix. Territoire de tradition socialiste, Roubaix avait déjà vu la municipalité basculer à droite en 2014, pour la deuxième fois de son histoire (une coalition de centre-droit avait dirigé la mairie dans les années 1980). Et ces dernières années, l’abstention et le vote d’extrême droite grignotent un peu plus à chaque scrutin. « Mon propre frère va voter FN ! s’étonne Aïssa, un militant socialiste qui participe lui aussi au porte-à-porte ce mardi soir. Pour mettre un coup de pied dans la fourmilière. Parce qu’il pense qu’en provoquant le chaos, les choses pourront ensuite s’améliorer. Mon frère… alors que ma famille est issue de l’immigration, c’est pas possible ! »

« Comment vous voulez convaincre ces gens de voter encore socialiste, quand ils n’ont plus de travail depuis des années ? », s’interroge Abdelkader, à qui les militants viennent de donner un programme de Hamon. Lui est chauffeur routier, il sait qu’il votera pour le candidat socialiste au premier tour. Mais il se sent bien seul. « Tout le quartier va voter FN. Pendant des années, les habitants ici ont voté à gauche, à droite… Ils ont vu que ça ne marchait pas. Ils sont toujours dans la galère. Je connais un couple de retraités qui vit avec 800 euros par mois pour deux. Ces gens-là n’ont plus confiance dans le PS. Ils vont voter FN par ras-le-bol. Pas parce qu’ils sont racistes, non. Le racisme n’a rien à voir avec ce choix. Ce sont des ouvriers qui ont perdu l’espoir. » À Roubaix, toujours selon les statistiques de l’Insee, 42 % des habitants avaient en 2013 un revenu inférieur au seuil de pauvreté (840 euros par mois), et le chômage frappe plus de 40 % de la population active.

Au sein du PS, une attitude complètement « déloyale »

Certains habitants refusent d’emblée le tract proposé par les militants. « J’ai déjà fait mon choix », disent-ils. Puis referment leur porte. Ceux-là vont voter Marine Le Pen, décrypte Mehdi. « Notre électorat est déboussolé après avoir été trahi pendant cinq ans. Les conséquences sont d’un côté la progression de l’abstention, ce qui favorise le vote FN, et de l’autre, le vote FN lui-même, le vote du vide. Ces électeurs sont orphelins. C’est à nous de leur faire comprendre qu’ils peuvent retrouver leurs repères avec Benoît Hamon. »

Abdelkader n’est pas naïf : il sent bien qu’Hamon ne passera pas le premier tour. Il aurait bien aimé une candidature commune Hamon-Mélenchon, ça aurait eu plus de poids, ça aurait créé « une dynamique »… Mais il ne renie pas ses idées pour autant. « Hamon est un pauvre homme, tout le monde le lâche au sein du parti, regrette ce Roubaisien. Celui qui m’a le plus déçu dans tout ça, c’est Valls. Il a mené une politique de droite en étant membre d’un parti de gauche. Et maintenant il se désolidarise du vainqueur de la primaire socialiste… Quant à Le Drian, sa position est absurde ! Il dit qu’il est de gauche mais qu’il votera Macron… Il prend en même temps deux directions opposées ! »

Le désarroi d’Abdelkader, on le retrouve chez de nombreux électeurs ce mardi soir. Certains, comme lui, s’accrochent à leurs convictions socialistes. Mais la plupart sont indécis. Messaoudi, jeune boucher que l’on rencontre dans sa boutique, sait pour qui il ne votera pas : ni Macron, ni Le Pen. Mais son cœur balance entre Hamon et Mélenchon. « Ce que j’aime bien chez Mélenchon, c’est qu’il met un coup de pied dans la fourmilière. Il n’est pas conformiste. On l’a bien vu lors du débat télévisé entre les cinq candidats. Il n’y avait peut-être pas beaucoup de substance dans le discours, mais Mélenchon est clairement apparu à contre-courant. C’est ça qui me plaît. Mais dans le fond, on ne voit pas beaucoup de différences entre son programme et celui de Hamon. Et le problème, c’est que ni l’un ni l’autre n’arriveront au second tour… »

Ce genre de propos surprend la militante Messaouda, qui découvre avec cette campagne la méconnaissance des programmes des candidats. « Je ne m’attendais pas à ça. De nombreux électeurs connaissent Macron car il est jeune, il paraît sympathique et on voit sa tête à la télé. Mais ils sont incapables de citer quoi que ce soit de son programme ! Je me disais qu’au moins, l’abrogation de la loi El Khomri dans le programme de Hamon était rentrée dans les têtes. Eh bien même pas : cela me désole. » Pour cette assistante sociale de profession, impliquée dans les réseaux associatifs de la ville, pas question toutefois de baisser les bras. Bien au contraire. « Certes, Hamon n’est pas la figure consensuelle qu’on attendait pour représenter le PS. Et ceux qui sont en train de bafouer les principes de la primaire adoptent une attitude complètement déloyale. Mais à ce stade, rien n’est joué. Il y a 40 % d’électeurs indécis. Je travaille sur ces 40 % d’indécis. Je ne travaille pas sur les chiffres au jour le jour des instituts de sondage. »

Messaouda, à l’image de la section de Roubaix, n’est pas tellement inquiète face au risque d’éclatement du PS au lendemain de la présidentielle. Plutôt curieuse de voir ce qu’il va advenir, à vrai dire. « Avant la primaire, on parlait de la mort du PS. Maintenant, on se pose des questions sur son avenir… Il va se transformer, c’est sûr. Disparaître, non ! Simplement, ce ne sera plus le même PS. » Les postures d’un Valls ou d’un Le Drian n’ont pas atteint les convictions de cette militante, pas plus que celles de ces camarades : aucun signe de démobilisation n’est perceptible dans la section de Roubaix, pourtant partagée au moment de la primaire entre Montebourg, Hamon et Peillon. Si Hamon est décrié au niveau national par des membres de son propre camp, il est aussi, pour une partie de la base, celui qui redonne espoir après cinq années de trahison. « Il est celui qui, à un moment donné, a quitté un poste de ministre pour rester en phase avec ses convictions. C’est quelqu’un qui garde son cap », rappelle Gisèle. Cette militante avait quitté le PS en 2002, à la suite de la démission de Lionel Jospin. C’est la candidature de Benoît Hamon qui lui a donné envie de revenir. Et sans doute que le départ de Manuel Valls lui donnera envie de rester, si le parti existe encore.

Les larmes d'Hamon toujours aussi savoureuses