Bonjour,

J'ai fait une sélection de livres pour vous à lire pendant les vacances.
Vous n'êtes pas obligé de tous les lire mais j'aimerais bien que vous en lisiez au moins un.

Sélection :
Phèdre (Racine)
Les destinées (Alfred de Vigny)
L'homme qui rit (Victor Hugo)
Notre dame de Paris (Victor Hugo)
Micromégas (Voltaire)

J'aurais bien aimé faire cette sélection avec Qalam mais vous l'avez banni

Vous pouvez poster ce que vous en avez pensé/votre analyse sur ce topic.

Modo épingle.

Je conseille "la marche irrésistible du nouvel ordre mondial" par Pierre Hillard
C'est bien de réviser mais il faut aussi se munir de prudence envers la société

Le 06 juillet 2022 à 10:53:12 :
Je conseille "la marche irrésistible du nouvel ordre mondial" par Pierre Hillard
C'est bien de réviser mais il faut aussi se munir de prudence envers la société

Merci, et oui vous pouvez aussi conseillez vos propres livres.

J'ai aussi une sélection de livres philosophiques :
Soi-même comme un autre (Paul Ricœur)
La mémoire, l'histoire, l'oubli (Paul Ricœur)
Histoire et vérité (Paul Ricœur)
L'idéologie et l'utopie (Paul Ricœur)
Temps et récit - Tome 1 (Paul Ricœur)

Pas fous tes livres

Lisez "Pique nique au bord du chemin - Stalker"

Au moins on se fait moins chier qu'avec Racine ou Voltaire

Lis tout les livres de jean d'ormesson

Gargantua de François Rabelais

Ce post à 22:22:22
Chapeau l'artiste

Donc le livre Micromégas (qui contient évidemment les idées de voltaire) enseigne que rien n'est absolu et tout est relatif : comparé à l'infiniment petit l'homme est infiniment grand et comparé à l'infiniment grand l'homme est infiniment petit. On ne peux pas donc dire ce qui est grand/petit avec exactitude. D'où le titre Micromégas.

Ca me fait penser à la citation de Vladimir Jankélévitch : <<L'homme est infiniment grand par rapport à l'infiniment petit et infiniment petit par rapport à l'infiniment grand ; ce qui le réduit presque à zéro>>.

Voltaire pensait qu'il est inutile de se torturer l'esprit avec des question métaphysiques. Que l'homme ne peut tout simplement pas savoir et avoir la question à ses réponses. Il est dit dans le livre que l'homme est une petite créature avec un énorme orgueil.

Voltaire dénonce la guerre dans le livre et dit que les dirigeants sont des bêtes sauvages qui s'entretuent pour des bouts de terres.

Il est dit dans le livre que aussi longue la vie soit-elle et aussi grands le nombre de sens peut-on avoir, on en a besoin toujours plus car le le moment où vient la mort est toujours trop tôt.

Résumé
Un habitant de l'étoile de Sirius très grand et très intelligent se fait expulser de la planète par un chef musulman pour avoir écrit un livre sur les insectes. Il décida de voyager dans l'univers pour se cultiver. Il rencontra un saturnien philosophe membre de l'académie de Saturne qui était plus petit que lui et moins intelligent. Ils firent un voyage ensemble sur la terre et aperçurent la Terre. Ils trouvèrent une baleine et le saturnien crut que la Terre n'était qu'habité de baleine qu'ils trouvaient "sans âme". Puis il trouva de minuscules créatures, les humains. Ils trouvaient qu'ils étaient trop petit pour être doté d'une intelligence. Mais ils réussirent à communiquer avec eux. Quand ils entendirent ce que les humains (principalement des philosophes) ils les prirent pour des sages. Mais les philosophes dirent ce que les autres humains faisaient. Les philosophes et les deux extra-terrestres débattirent sur des sujets et à la fin promettant de leur donner un livre répodnant à leurs questions donna un livre... blanc...

Phèdre - Racine

C'est une tragédie, qui dit tragédie dit tout le monde meurt à la fin. Nous allons donc nous intéresser au déroulement de l'histoire ainsi qu'à la manière dont Racine à écrit à sa manière la tragédie pour la rendre si apprécié.

Hippolyte veut partir chercher son père Thésée (qui n'est pas revenu depuis 6 mois) et aller voir son amoureuse Aricie qui est la servante de Thésée. (Elle n'a normalement pas le droit d'avoir d'époux ni d'avoir de descendance.) C'est pour cela qu'Hippolyte l'évitait avant.

On apprend par Oenone (la nourrice de Phèdre) que Phèdre (Femme de Thésée) souffre. Elle a des envies suicidaires.

Phèdre dit à Oenone qu'elle est amoureuse de son beau-fils Hippolyte. C'est donc un amour adultère et incestueux. C'est ça qui la fait souffrir.

On apprend que c'est Vénus déesse de l'amour qui inspire cette amour à Phèdre.

Il faut savoir que Racine suivait les règles du théâtre classique. Déjà la règle des trois unités : - de temps
-d'espace
-d'intrigue
La vraisemblance et la bienséance.

Mais en plus de cela, il suivait les préceptes d'Aristote comme dit dans la préface : il faute que la tragédie inspire la terreur et la pitié au spectateur afin de le purger de ses passions. (catharsis)

Donc Phèdre n'est ni tout à fait coupable ni tout à fait innocente. (A cause de Vénus) on exprime donc à la fois de la terreur et de la pitié pour Phèdre.

Et Phèdre faisait tout pour éviter Hippolyte afin de ne plus être amoureuse.

Quand Oenone entendit ce que dit Phèdre elle fut, comme le spectateur, prise de terreur et de pitié.

On apprend ensuite que Thésée est soit disant mort.

Oenone conseille donc à Phèdre de déclarer son amour à Hippolyte. (Thésée étant mort la relation n'est plus adultère ni incestueuse.)

Hippolyte propose à Aricie un arrangement politique il régnera sur Trézène et elle sur Athènes. Hippolyte déclare ensuit son amour pour Aricie. Aricie dit que c'est réciproque.

Phèdre vient dire à Hippolyte qu'il ressemble beaucoup à Thésée (ses actions et son comportement) et que c'est pour ça qu'elle l'aime. (Même si la personnalité de Thésée et d'Hippolyte ne se ressemble pas tout et à fait et qu'on reconnait plus, dans son discours, Hippolyte.)

Choqué, Hippolyte ne dis rien.

On apprend que Thésée est bien vivant et qu'il est bientôt de retour à Trézène.

Le retour de Thésée désespère Phèdre qui a avoué son amour à Hippolyte. Thésée pourrait découvrir la vérité.

Oenone propose donc à Phèdre de mentir et de dire que c'est Hippolyte qui est amoureux d'elle.

Phèdre est d'abord énervé, puis elle dit à Oenone fait ce que tu veux car de toute façon c'est trop tard.

Thésée, de retour trouve que sa femme se comporte bizarrement. Il lui fait des compliments mais elle refuse et dit ne pas être digne de recevoir des compliments.

Thésée dit à Hippolyte que sa mère l'a accueilli bizarrement. Hippolyte lui explique que seul Phèdre peut s'expliquer. Il ajouta qu'il ne devait plus revoir sa mère.

Oenone vient accuser Hippolyte à Thésée qu'il est amoureux de sa mère. Thésée est dégouté, il maudit son fils par Neptune le dieu de la mer.

Dans une autre version de l'histoire c'est Phèdre qui ment au lieu d'Oenone. Mais Racine disait qu'une princesse ne devrait pas mentir. C'est pour ça qu'il a changé les rôles.

Hippolyte va voir son père pour dire qu'il n'a rien fait et dit qu'il n'aime pas sa mère mais qu'il aime Aricie.

Thésée trouva ça ridicule et dit qu'Hippolyte disait ça pour se justifier. (d'aimer sa mère)

Phèdre apprend qu'Hippolyte est amoureux d'Aricie, elle devient jalouse.

Mais elle se rend compte qu'elle a un comportement honteux. (elle continu d'aimer Hippolyte alors que Thésée est là)

Elle s'énerve contre Oenone qui lui à donner de mauvais conseils.

Oenone se suicida donc en se jetant dans la mer.

Aricie va elle aussi dire à Thésée qu'Hippolyte est innocent.

Théramène va dire à Thésée que son fils est mort. Les dieux on exaucé le voeux (de malédiction) de Thésée.

Un monstre est sortit de la mer. Hippolyte réussis à blesser le monstre. Le monstre furieux emporta Hippolyte et son char sur la rive. Les chevaux affolé trainèrent Hippolyte par terre. C'est ainsi qu'il mourut, son corps déchiré.

Phèdre qui a avaler un poison pour se suicider va dire la vérité à Thésée : c'est elle qui est amoureuse d'Hippolyte. Après ces mots Phèdre mourut. Thésée assiste comme le spectateur à la mort de Phèdre avec terreur et pitié.

Phèdre dans l'histoire a lutté contre son amour pour Hippolyte. Mais à cause de Vénus elle ne pouvait pas changer. On y voit, ici, le traces du Jansénisme de Racine. Phèdre a été éduqué dans une abbaye Janséniste. Les jansénistes croyaient en la prédestination : Dieu décide à l'avance la vie de l'homme.

Le théâtre était ma vue par les Jansénistes. Racine a prouvé que le théâtre peut transmettre des idées morales, nobles et élevées.