Personnellement je pense à Crime et Châtiment de Dostoïevski pour le nombre de personnage et surtout leur appellations qui différèrent avec leur nom, prénom, surnom, sur-surnom etc. Ainsi que la nouvelle "Trois versions de Judas" de Borges dont les références m'ont complètement perdus sans que je trouve une quelconque indication de sortie (contrairement à d'autres de ses nouvelles).
Et vous ?
Y a eu une nouvelle de Borgès avec laquelle j'ai eu du mal la première fois (dans Le Livre de Sable je crois), mais de mémoire à la relecture ça allait mieux.
Sinon pas spécialement un roman "difficile" mais j'ai eu du mal avec la lecture de Méridien de Sang de Cormac McCarthy, je suis très amateur de ce que ça raconte et de l'ambiance qu'il veut donner mais son style d'écriture est vraiment pas facile à apprivoiser pour moi. J'avais déjà eu cette difficulté avec La Route d'ailleurs.
Bizarre de trouver Crime et châtiment dur alors que c'est une de mes 1ere lecture et que j'ai pas eu de problème dessus sachant que moi dès que c'est un peu compliqué j'ai du mal lol
En difficile y'a Sysyphe de Camus j'ai pas réussi à finir, et Latium un livre de SF. Je veux bien devoir me concentrer pour lire mais y'a des limites
Pareil pour un livre de Nietzsche je sais plus lequel j'ai du arrêter au bout de 5 pages
Globalement des lectures difficiles par leur construction et leur narration complètement indexée sur un personnage à l'état mental complètement fucké mais gratifiantes dans le souvenir qu'elles laissent : Le bruit et la fureur, Au dessous du volcan.
Ça passe mieux à la relecture
Terra Nostra
Mason & Dixon
Le Tramway de Claude Simon mais au bout d'un moment on comprend que la confusion et la perdition sont comme nécessaires pour entrer dans les méandres du récit donc on s'y laisse aller sans trop de souci, en mettant son égo de côté et soudain tout fonctionne
Dans les romans qui ont été écrits et réécrits sur une longue période, Monsieur Ouine (Bernanos) et Sous le volcan (Lowry)
Sinon je dirais Absalon, Absalon ! de Faulkner, La Maison verte de Vargas Llosa, L'Obscène oiseau de la nuit de Donoso (difficultés similaires pour les trois, des romans polyphoniques où il ne faut passer à côté d'aucun détail, avec des phrases à rallonge, des doutes sur le narrateur, etc.)
Et les classiques Pynchon, Bolano, Tout-Monde de Glissant, Le Festin nu de Burroughs, Le Docteur Faustus de Mann (pas fini tant c'est boursouflé), La Route des Flandres de Simon, et j'en oublie.
la mort de virgile. Parfois blanchot aussi
Récemment Maturin, un livre d'époque bien écrit et avec un chouette sujet satanique, et une lenteur inébranlable où il faut une page pour dire quelque chose de simple qui a déjà été dit cinq fois.
Les livres avec des chapitres long généralement. Genre ce bouquin de Saer avec un seul chapitre de 150 pages, get the fuck out.
Les livres où tu comprends pas le développement effectivement, quand tu galères justement alors que c'est pas objectivement difficile, mais tu es juste déconnecté. J'ai rien qui me vient, mais genre les Hauts de Hurlevent.
Des bouquins denses et ardus mais mauvais comme le Dr Faustus déjà cité.
T'es so right comme type avec ton franglais de bit tapetas.
Probablement Ulysses de Joyce, enfin au départ, le temps de s'acclimater au style et au projet global. Sinon globalement je trouve rarement un livre difficile à lire, j'arrive toujours à me fondre au bout d'un moment dans l'oeuvre. Après la difficulté de lecture dépend également de l'étude qu'on veut en faire. Par exemple je lis Gravity's Rainbow de Pynchon, j'imagine que si on veut vraiment aller au fond des choses c'est plutôt une lecture difficile mais si on accepte les digressions et qu'on garde les (nombreux j'avoue) protagonistes en tête ce n'est pas une épreuve de le lire.
Le 21 octobre 2022 à 21:29:44 :
Sinon globalement je trouve rarement un livre difficile à lire, j'arrive toujours à me fondre au bout d'un moment dans l'oeuvre.
y a le roman du khey avec les bâtons, il reste pas évident.
Le 22 octobre 2022 à 01:07:53 :
Le 21 octobre 2022 à 21:29:44 :
Sinon globalement je trouve rarement un livre difficile à lire, j'arrive toujours à me fondre au bout d'un moment dans l'oeuvre.y a le roman du khey avec les bâtons, il reste pas évident.
Aucune idée de quoi tu parles . Ah je viens de me souvenir que j'avais lâché The Golden Bowl très très rapidement, j'ai vu le genre de bouquin que c'était et j'avais pas envie de me prendre la tête avec .
Le 21 octobre 2022 à 14:09:23 :
la mort de virgile. Parfois blanchot aussi
comment ça parfois
genre y a une évolution chez blanchot
Kierkegaard m’a mis en échec. J’en ai lu deux mais avec difficulté.
Huysmans beaucoup de peine aussi mais plutôt dans le style
Le 22 octobre 2022 à 12:23:29 :
Le 21 octobre 2022 à 14:09:23 :
la mort de virgile. Parfois blanchot aussicomment ça parfois
genre y a une évolution chez blanchot
bah y a des blanchot de 60-80 pages.
Et à l'intérieur des livres y a des passages moins hermétiques que d'autres. Le très-haut ça oscille par exemple
Perec en général, Faulkner, c'est vrai que Bernanos peut-être compliqué car il a un style bien à lui.
Sinon Les Démons de Dostoievski est le livre qui m'a donné le plus de mal. Je l'ai lu à 18 ans et j'étais bien trop jeune ; parfois j'avais du mal à déceler le génie dans l'ample dimension dostoievskienne de l'action domestique.
Heureusement à la fin tout s'est éclairé.
Le 21 octobre 2022 à 18:51:01 :
T'es so right comme type avec ton franglais de bit tapetas.
GTFO c'est du franglais pour toi ? Bit Tapetas, je comprends pas, tu parles d'Eiffel 65 ?
J'sais pas si vous avez remarqué, pendant les concerts de rock, les bilingues ils crient "Amazing !" Alors que ben des fois il dit juste "check one two one two" le chanteur