Bonsoir !

Il s'agit là pour moi d'une grande expérience, qui m'a redonné goût au socialo-communisme. D'abord, le père semble être un fervent croyant (catholique évidemment, les Juifs et Musulmans ne pouvant être suspectés), qui noie sa carrière d'écrivain à moitié conspi dans l'alcool et les aventures extra-conjugales (on met rarement des capotes pour sauter la mère de ses enfants) il évident qu'il se positionne donc comme étant l'antagoniste principal.

Ensuite, vient maman. Maman s'ennui, donc maman se tape des camarades de boulot. Ce n'est pas très catholique, mais l'émancipation de la femme à ses raisons que le cul ignore. Un bel exemple donc.

Vient enfin la sœur, Sam, qui de son idylle homosexuel se retrouve la queue entre les jambes (si j'ose dire) face à des parents trop conservateurs pour s'affirmer pleinement en tant que lesbienne. Entre deux Oui-ja, du broute fion, mais saupoudré d'un rose sibyllin qui nous tourne vers nos pensées les plus humbles.

Et un pharmacien, un gentil pharmacien apprécié de tous. Comme François Hollande, qui a effectivement la gentillesse mais aussi le charisme du pharmacien de campagne en fin de vie.

Je le dis solennellement en cette nuit du 23 juin 2016, je n'amalgamerais plus jamais. Merci Gone Home de m'avoir remis dans le droit chemin.