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Sujet : [Story] Phœnix

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Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
28 avril 2021 à 18:29:04

L'intégrale - https://cutt.ly/Vhr42rp

:mac: S11E10 (n°462) : Bruit blanc :mac:

Mercredi 8 mars 2028
Niki : Salut beau brun...Que me vaut cet appel ?
Karl : Excuse-moi gros enfoiré, c’était quoi ce screenshot ?
Niki : Je vais bien, merci de demander.
Karl : Excuse-moi de zapper les formalités mais tu me lâches une bombe comme ça sans rien dire...Tu es un crétin, un dégénéré et un crétin.
Niki : Tu as déjà dit “crétin”.
Karl : Parce que je ne le dis jamais assez, mais bon sang...Tu viens de te faire draguer par message par un mec qui a vingt-cinq ans de plus que toi. Dans 99% des cas, c’est glauque, mais ici c’est une excellente nouvelle !
Niki : Héhé.
Karl : D’où ça sort ?
Niki : Clairement ? De nulle part.
Karl : Et alors quoi ? Qu’est-ce qui va se passer, selon toi ?
Niki : Je ne sais pas. Je ne pense pas qu’ils me veulent tout de suite, c’est un peu tard pour Abu Dhabi…
Karl : Il faut que tu demandes des détails, nom d’un chien !

J’ai bien l’intention de le faire, Karl. Mais pour ça, il faudrait que tu me laisses le temps de le faire. Alors même si je m’attendais évidemment à une réaction épidermique de cet imbécile au moment où je lui ai envoyé une capture d’écran de ma conversation avec Arturo Tosetti, disons que je n’avais pas prévu de passer trois quarts d’heure au téléphone avec Karl, dont trente minutes à parler d’enfants d’à peine plus d’un an qui font une compétition à distance pour savoir qui marche le mieux. Et là encore, réaction épidermique de Karl en constatant que son poulain se fait malmener. C’est le jeu, ma pauvre Lucette.

Mais je doute que ce soit un enjeu qui vous fascine réellement, alors revenons-en au sujet principal : s’il est avéré que le message d’Arturo n’a aucun sous-entendu, je suis prêt à entamer une reconversion dans le milieu de la coiffure. Et disons que je n’ai pas vraiment l’intention de travailler mon coup de ciseaux.
Difficile de vraiment savoir ce qui se trame, d’autant plus que je connais le personnage et qu'il serait typiquement du genre de me laisser poireauter jusqu’à la semaine prochaine avant de me donner un signe de vie. Son excuse est toute trouvée, puisque j’imagine qu’il sera très occupé à Abu Dhabi ce week-end pour la manche d’ouverture de la saison 2028, mais en attendant je ne sais vraiment pas à quelle sauce je vais être mangé. Est-ce qu’Arturo disait ça pour me proposer un rôle quelconque chez Sauber, a-t-il entendu des bruits de paddock émanant d’une autre écurie, a-t-il entendu autre chose ? Impossible de le savoir et impossible de ne pas passer ma soirée à penser à ce qui va bien pouvoir m’arriver : je suis incapable de monter dans une voiture de course en ce moment, c’est une certitude, mais si je veux envisager un retour pour 2029, c’est maintenant que je dois placer mes pions et faire parler de moi.

Dimanche 12 mars 2028, Bennau
Grande journée dans le foyer, car il s’agit d’un dimanche et d’un dimanche de prestige qui plus est. Si je le voulais, je pourrais rester scotché devant ma télé de onze heures du matin jusqu’à vingt-deux heures, tout en regardant du sport passionnant à la télévision ; championnats du monde de biathlon, Grand Prix d’ouverture de la saison de F1, derby de Milan en Serie A, Grand Prix d’ouverture de la saison d’Indycar. Programme ma foi très intéressant mais, malgré le temps que j’ai passé à regarder du biathlon et du football cet hiver, je vais laisser ces deux événements de côté aujourd’hui pour me concentrer sur le sport automobile. La monoplace est de retour et mieux vaut deux fois qu’une : comme c’est régulièrement le cas depuis quelques saisons, l’Indycar et la F1 ont la même date de reprise, mais la différence avec les années précédentes est que je suis spectateur des deux disciplines en même temps. C’est même la première fois de ma vie que c’est le cas, car la dernière fois que je n’étais ni en Indy ni en F1, je ne m’intéressais pas à mes amis américains. A tort sans doute, mais je ne m’y intéressais pas hormis pour les 500 miles d’Indianapolis et quelques title-deciders.

Au détriment de la mass-start d’Östersund, j’ai passé ma matinée devant la course sprint de F2, bonne mise en bouche et source d’un soupçon de fierté au moment où l’un de mes jeunes compatriotes a franchi la ligne. Premier autrichien engagé en F2 depuis Sophia, le gamin Eduard Krainer est allé chercher un podium pour sa deuxième course dans la discipline et sa première course sprint. La performance est rare et mérite d’être soulignée, d’autant plus que Krainer était bon en F3 mais pas pour autant épatant au point de laisser présager de tels débuts au niveau supérieur. Si je voulais tirer des conclusions hâtives, je pourrais dire qu’il y a match entre lui et moi pour savoir qui sera le prochain autrichien au départ d’un Grand Prix en discipline reine. Ma situation est très floue, pour le spectateur moyen comme pour moi, alors il est difficile de répondre à cette question pour l’instant, mais j'imagine que les performances d’Eduard pourraient accélérer la réponse.

Mais assez parlé des petits, parlons des grands ; nouvelle saison, nouvelle pole de Leclerc, jusque-là rien ne m’étonne. Ce qui m’a étonné, c’est le fiasco total du nouveau format de qualifications que la F1 a essayé de lancer. Après une tentative ratée il y a une dizaine d’années, on a à nouveau essayé d’abolir un système Q1-Q2-Q3 pourtant efficace au profit d’un système bizarre, qui m’a procuré une profonde sympathie pour les vingt-six types qui étaient en piste. Pour la faire simple, la première partie de la qualification dure désormais quarante minutes et, toutes les dix minutes, les quatre derniers passent à la trappe. Rien de bien sorcier en soi, mais ça se complique puisque les chronos sont remis à zéro à chaque fois que quatre types sont éliminés, obligeant tout le monde à retourner en piste. Et bien évidemment, ça serait trop facile si vous aviez le temps de terminer votre tour chronométré : à 14:10:00, 14:20:00, 14:30:00 et 14:40:00, ce sont les quatre derniers qui sont éliminés, mêmes si l’un d’entre eux est en train d’améliorer de trois secondes et n’est qu’à deux cent mètres de la ligne.

Prendre deux de ces trois ingrédients - la qualif continue, la suppression de tous les chronos et l’impossibilité de terminer un tour juste après le buzzer - aurait pu fonctionner, mais allier les trois a donné lieu à un étrange spectacle. Ma main à couper que le système ne fera pas toute la saison mais, en attendant, Ticktum, Gasly, Jokinen, Russell ou encore Vandoorne ont été privés de “Q3” où les dix premiers se tirent toujours la bourre pendant dix minutes. Et malgré ces mauvaises surprises pour eux, la belle histoire du jour était celle de Nyck de Vries, dixième pour les débuts de BWT.

Grille de départ :
1 Leclerc (FER) 2 Ocon (AUD)
3 Zoranović (AMR) 4 Sigthórsson (REN)
5 Zhou (CHR) 6 Ráfaga (DAL)
7 Sette Câmara (CHR) 8 Benzoni (FER)
9 Norris (HON) 10 de Vries (BWT)
11 Vandoorne (MCL) 12 Russell (MCL)
13 Shwartzman (SMP) 14 Jokinen (AUD)
15 Gasly (AMR) 16 Maloney (DAL)
17 Voletti (SAU) 18 Sargeant (MUM)
19 Ticktum (REN) 20 Pöpfer (SAU)
21 Sainz (WIL) 22 Nagase (HON)
23 Colapinto (MUM) 24 Wighels (SAU)
25 Antonelli (BWT) 26 Arfield (SMP)

Avec une grille pareille, inutile de dire que du spectacle est attendu assez tôt dans cette course, le temps que les Ticktum, Gasly et autres Russell ne remontent pour passer devant des gens qui ont bien profité de la situation hier, des gens comme les deux China par exemple.

Et c’est exactement ce qui se passe au début de ce Grand Prix d’Abu Dhabi ; florilège de dépassements, avec notamment une triple manoeuvre de Dan Ticktum dans la seconde ligne droite opposée pour se défaire de Maloney et des Sauber au second tour. Mais pour ceux qui voulaient du suspense pour la victoire, c’est encore raté. Impérial, le double champion sortant Leclerc prend déjà ce qui ressemble à une option pour le hat-trick avec une course toute en domination. Il sera intéressant de voir ce que ses adversaires pourront faire quand ils partiront moins loin de lui car, aujourd’hui, ses seuls adversaires étaient Zoranović, Ocon et Sigthórsson. Les trois sont de bons pilotes, mais ils n’ont pas eu d’autre choix que de respecter la distance de sécurité avec la numéro 1.

Derrière, le coup de coeur du jour va à Guanyu Zhou, qui a fait vibrer tout le foyer aujourd’hui. Je voulais que mon pote fasse une bonne performance pour compléter son très joli week-end, Lena voulait voir David résister aux Goliath derrière lui et les jumeaux étaient fous en voyant la défense absolument impeccable du chinois dans les derniers tours. Malheureusement, Joe a perdu le top 5 à trois tours de l’arrivée au profit d’un George Russell bien revenu ; pas de regrets à avoir pour le pilote China, qui a vraiment été intraitable. Derrière lui, on retrouve ses deux autres victimes du jour, Pierre Gasly et Dan Ticktum, qui n’ont pas eu le temps de trouver la solution en vingt tours passés à ses trousses dans le diffuseur de Russell. Benzoni termine neuvième, bien anecdotique face à la nouvelle copie parfaite de son nouvel équipier Leclerc, tandis que Nyck de Vries abandonne sa casquette de petit poucet au profit de Robert Shwartzman, détenteur du point de la dixième place. SMP est donc la seule nouvelle écurie à scorer, faisant également mieux que des écuries établies comme Honda ou Sauber, qui voudront oublier leur week-end.

Classement pilotes en F1 (1/23) https://image.noelshack.com/fichiers/2021/17/3/1619627300-f1-01-abu-dhabi-drivers.png Classement constructeurs en F1 (1/23) https://image.noelshack.com/fichiers/2021/17/3/1619626488-f1-01-abu-dhabi-teams.png

Dans la soirée, c’est vers l’Amérique que mon regard se porte. Je ne suis pas certain d’arriver à suivre les deux disciplines à chaque fois, mais mon expérience de dix-huit mois outre-Atlantique m’a appris les rouages de ce championnat et je pense que, sans forcément regarder toutes les courses, je resterais très longtemps intéressé par les résultats, peut-être même à vie. C’est quelque chose que je n’aurais pas imaginé il y a encore cinq ans, comme quoi…
D’un point de vue canapé, je dois concéder que l’Indycar surpasse quand même la F1. D’accord, la course du jour à Abu Dhabi était intéressante grâce à la grille, mais à la fin de la course ce n’était qu’un simple Grand Prix d’Abu Dhabi ; à St Petersburg, c’est l’inverse qui s’est passé. Pas trop d’action au début, puis une montée crescendo, pour un final serré qui a vu le champion sortant Felix Rosenqvist l’emporter pour quelques dixièmes devant Adam Milligan et un certain Paul Chevalier. J’ai du soucis à me faire, car je crois que mon remplaçant numérique chez Rahal pourrait bien me faire oublier rapidement.

Mercredi 22 mars 2028
Les rumeurs commencent à monter. C’est parti. “Niki Kofler” est de nouveau placé dans la même phrase que “retour” et “F1” par des médias crédibles. C’est vraiment en train d’arriver.
Les secrets et bruits de couloir ne restent jamais très longtemps enfermés, encore moins dans des milieux médiatisés comme la Formule 1. Et aujourd’hui, c’est Sky Sports, le blockbuster du milieu, qui y va de son article : “Niki Kofler linked with Sauber among possible shock return to Formula 1”. La folie ne fait que commencer.

Pourtant, l’article se base sur du vent, car le journaliste qui en est l’auteur n’a aucune info concrète sinon que j’ai échangé avec des membres de Sauber ces dernières semaines. Et c’est faux, car je n’ai discuté avec personne sauf Arturo Tosetti, avec qui je suis de toute façon en contact très régulièrement depuis nos années Audi. Qu’on se le dise clairement, il n’y a eu aucun élément concret sur la dernière quinzaine et je suis toujours autant dans le flou concernant de potentielles perspectives de retour. Malgré de multiples tentatives, je n’ai rien su arracher à Arturo, qui continue de prétendre que son “Pas pour l’instant” n’était qu’un message d’encouragement. Mais je refuse de croire à cette théorie, sans vraiment trop savoir pourquoi : après tout, pourquoi mon nom figurerait-il réellement dans des petits papiers ?

Est-ce que je m’imagine trop de choses ? Peut-être. Car avant même d’être envisagé comme option par une équipe, je dois m’assurer d’être “envisageable” et, aujourd’hui, c’est encore loin d’être le cas. Je n’ai toujours pas repris d’activité physique et, si vous demandez à n’importe quelle personne ayant eu accès à mon dossier médical ces derniers mois, cette personne vous répondra qu’elle n’a aucune idée de jalonnement de ma convalescence. Si les hypothèses de séquelles à long-terme commencent à vaciller au profit de diagnostics plus optimistes, se projeter sur un retour à la compétition est encore complètement abusif ; quand je pense que je voulais revenir à Indianapolis en mai, je me dis que je suis parfois un peu trop ambitieux. Mais depuis cette offre folle des Rahal, j’ai rationnalisé un peu, j’ai compris quelques problématiques de mon rétablissement et, désormais, je sais que je suis dans une course contre-la-montre pour envisager ne serait-ce qu’un retour en 2029. Ce n’est pas impossible que j’y arrive, mais il va falloir cravacher pour cela.

Sauf qu’avec autant d’opacité de ma part dans la sphère publique, je laisse évidemment la place aux suppositions des journalistes. Et c’est évidemment voulu, car c’est dans mon intérêt. Ma plus grande crainte à l’heure actuelle est de ne pas avoir la chance de revenir. Le pire scénario ne serait pas de rester incapable de piloter une voiture de course à l'avenir, car c’est une idée à laquelle je me suis fait, mais bien l’éventualité que je sois physiquement prêt pour un retour mais que personne ne m’appelle. Être physiquement incapable de revenir est une chose, mais être incapable de revenir car tout le monde vous a oublié, c’est encore pire. Alors en étant opaque et en ne laissant rien filtrer sur la gravité de mon cas, je laisse la marge suffisante aux journalistes pour qu’ils fassent ce qu’ils font de mieux : parler pour ne rien dire - désolé Lena. De la sorte, mon nom revient régulièrement aux oreilles des écuries et je n’ai qu’à espérer que ça finisse par m’être utile le jour où je serais apte à revenir, si ce jour arrive.

En quelques heures, tous les grands médias ont emboîté le pas à Sky Sports ; ESPN, la Gazzetta dello Sport, The Race, AMuS, Motorsport, L’Equipe, tous y passent. Et de bruit en bruit, on en arrive à des articles qui frôlent le ridicule, avec une sorte de téléphone arabe de média en média. Mais je ne vais pas cracher dessus, pour une fois.
A force de lire mon nom à droite et à gauche, certaines connaissances du milieu commencent à être curieuses et j’ai droit à des messages interrogatifs voire suggestifs de certains camarades de jeu, qui veulent avoir le scoop avant même les gens dont c’est le métier de les obtenir. Pas de chance pour eux, même le principal intéressé que je suis n’a pas d’info concrète à leur donner.
Mais alors que je suis en train de répondre à l’un de ces messages avec mon téléphone pro, celui-ci sonne : numéro inconnu.

“Niki Kofler, j’écoute.
- Bonjour Niki. Ici Jacopo Canella, directeur sportif de la Scuderia Ferrari…”

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
28 avril 2021 à 18:29:34

KOFBACK ??? :ouch:
 
Niki a-t-il déjà été aussi High on a Feeling https://youtu.be/_F0ppjVF-wU?t=48 ? https://image.noelshack.com/fichiers/2017/11/1489456066-1466366197-risitas10-copie.png
(slt Mouf)

Mouf67 Mouf67
MP
Niveau 17
29 avril 2021 à 21:52:45

1ère réaction à l'évocation Ferrari : :malade:
2ème réaction : Un duo Benzoni Leclerc-Kofler ??? :ouch: On signe où ? :bave: :bave: :bave:
3ème réaction : Niki qui récupère le baquet destinée à Sophia 7 ans après, ça serait beau :snif:
4ème réaction : Avec tant d'incertitudes autour de l'état physique de Niki, est-ce vraiment réaliste une future proposition de Ferrari ? :doute:
5ème réaction : Dallara ont-ils encore des gros liens avec Ferrari ? Va-t-on avoir le duo tant attendu Rafaga-Kofler ? :hap:

5 Zhou (CHR)

7 Sette Câmara (CHR)

China joue le titre les zamis https://image.noelshack.com/fichiers/2018/05/3/1517353254-henni-leve-le-doigt-kekeh.png

[-Monarch-] [-Monarch-]
MP
Niveau 10
29 avril 2021 à 22:52:41

Niki chez Ferrari :bave:

Mais avec Leclerc ? Cela dit Niki peut pas demander un énorme salaire vu qu'il est déglingué physiquement.

PS : C'est bon j'en ai marre de Reiko Nagase, je me désolidarise de mon personnage...

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
29 avril 2021 à 22:58:30

Le 29 avril 2021 à 21:52:45 Mouf67 a écrit :
1ère réaction à l'évocation Ferrari : :malade:
2ème réaction : Un duo Benzoni Leclerc-Kofler ??? :ouch: On signe où ? :bave: :bave: :bave:
3ème réaction : Niki qui récupère le baquet destinée à Sophia 7 ans après, ça serait beau :snif:
4ème réaction : Avec tant d'incertitudes autour de l'état physique de Niki, est-ce vraiment réaliste une future proposition de Ferrari ? :doute:
5ème réaction : Dallara ont-ils encore des gros liens avec Ferrari ? Va-t-on avoir le duo tant attendu Rafaga-Kofler ? :hap:

Le 29 avril 2021 à 22:52:41 [-Monarch-] a écrit :
Niki chez Ferrari :bave:

Mais avec Leclerc ? Cela dit Niki peut pas demander un énorme salaire vu qu'il est déglingué physiquement.

Héhé :)

Le 29 avril 2021 à 22:52:41 :

PS : C'est bon j'en ai marre de Reiko Nagase, je me désolidarise de mon personnage...

Dur dur de remplacer Niki Kofler visiblement :)

Message édité le 29 avril 2021 à 22:58:43 par Haryanto
Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
03 mai 2021 à 15:53:45

L'intégrale - https://cutt.ly/Vhr42rp

:mac: S11E11 (n°463) : Réalité alternative :mac:

Mercredi 22 mars 2028
“Bonjour Niki. Ici Jacopo Canella, directeur sportif de la Scuderia Ferrari…”

Oh, wow. En voilà, une phrase inattendue au moment de décrocher. Évidemment, puisque c’est mon téléphone pro qui sonnait, je ne m’attendais pas à entendre une voix spécialement familière, mais de là à ce qu’il s’agisse d’un type aussi haut placé dans une écurie aussi haut placée, disons que c’était probablement la dernière chose à laquelle je m’attendais.
Regroupant difficilement mes neurones tout en me demandant ce que ce type me veut, j’écoute ce qu’il a à me dire ; l’un des subordonnés de Canella a appelé mon management hier après-midi, Sergueï s'étant bien gardé de me prévenir, et la conversation a été suffisamment fructueuse pour que je sois aujourd’hui impliqué dans un “deuxième round”, qui consiste à développer les choses.

Avant que vous n’alliez trop loin dans les suppositions, calmez-vous : il ne s’agit pas de remplacer Charles Leclerc dès la prochaine course. Certainement pas. Mais en l’espace de quelques instants, j’ai eu le temps de me demander de quoi on parlait, de manière réaliste : une prise de contact en vue d’un volant en 2029 ? une offre dans le simulateur de Maranello dès que je me sentirais prêt ?
Alors après que Canella ait fini les formalités de se présenter et de me demander comment je vais, il rentre dans le vif du sujet et j’ai l’impression qu’il s’agit d’une proposition intéressante. Oui, le programme F1 est évoqué, car mon expérience peut apporter à l’écurie, car le fait que je sois italophone permettra d’augmenter ma compréhension par les hommes à l’usine et car la réglementation qui se profile comporte des enjeux cruciaux qui rendent les compétences techniques des pilotes plus importantes que jamais. Mais compte tenu de mon état actuel, je ne m’attendais pas à être considéré comme une option pour un baquet dans la voiture la plus rapide du plateau. Ça m’a traversé l’esprit brièvement mais, de façon réaliste, ce n’était jamais vraiment possible, surtout quand on sait que Davide Benzoni vient à peine d’arriver à Maranello et qu'il est le plus gros talent italien depuis un paquet d'années.

Maintenant, même si l’idée de revenir en F1 par la voie “troisième pilote” m’intéresse, j’aspire à terme à piloter pour de vrai. Quand ? Je ne sais pas. Mais c’est mon objectif principal sur le long-terme, que ce long-terme soit dans un an, deux ans ou plus. Et pour cela, même si la discipline reine reste ma priorité, Ferrari a un début de réponse puisque l’appel du DS de la Scuderia était avant tout lié au programme d’Endurance. La nouvelle réglementation du WEC a attiré les italiens, qui vont ajouter un programme prototypes à leur programme GT. Après McLaren et alors que Porsche a annoncé son retour à l'horizon 2030, c’est donc un autre grand constructeur mondial qui va rejoindre la bataille dans le meilleur échelon des voitures de sport, bataille menée contre Mercedes, Peugeot et Toyota, déjà implantés dans la discipline. Et plus d’un demi-siècle après sa dernière participation en catégorie principale, la Scuderia engagera deux voitures à partir des 1000 miles de Sebring en mars 2029. Qui dit deux voitures dit six pilotes, dit recrutement à effectuer : à cet égard, mon CV est flatteur, d’où cet appel.

L’idée de disputer une saison complète en Endurance est intéressante, c’est vrai, mais pour autant je pense que c’est la pire chose à faire pour moi actuellement. Une course d’Endurance, c'est le genre de choses que je pense difficilement envisageable connaissant mon état. Bien sûr, j’aurais toute l’année 2028 pour m’y préparer si j’accepte la proposition, mais je pense que le challenge physique est encore plus grand en revenant par la porte Endurance qu’en revenant par la porte monoplace car il faut ajouter la notion de résistance à mon planning de réathlétisation déjà bien rempli.

Pour autant, la perspective est vraiment différente quand on sait que c’est Ferrari et que c’est même le retour de Ferrari dans la discipline. C’est un argument non-négligeable ; le fait de contribuer au retour d’un constructeur mythique dans un championnat de premier plan, ça m’intéresse. Ou disons au moins que je n’y suis pas insensible. Maintenant, ce qu’il faut garder en tête, c’est qu’on ne parle là que de discussions préalables : mon management a dit que je pourrais être intéressé, on m’a appelé, j’ai répondu que je pouvais effectivement être intéressé, mais ça s’arrête là pour le moment. L’absence de réelle projection sur mon état empêche de réellement aller plus loin mais, pour le moment, la porte est considérée comme toujours ouverte.

Dimanche 23 avril 2028
Belle journée en prévision pour les fans de sport automobile ; le Grand Prix de Malaisie est de retour au calendrier pour la première fois depuis 2017 et c’est un Grand Prix bien typique de Sepang qui est annoncé. Je pense que le simple fait de dire “typique de Sepang” vous a mis la puce à l’oreille mais on attend de la pluie, aujourd’hui. La qualification a déjà été mouvementée car Dan Ticktum y est allé de sa pole, devenant le quatrième homme à éditer cette performance en cinq courses. Et si le reste de la grille n’a rien d’incroyablement choquant sinon la dix-neuvième place de Benzoni et la vingt-troisième de Sigthórsson, vous savez comme moi que la grille ne sert pas à grand-chose si pluie il y a.
Grille de départ :
1 Ticktum (REN) 2 Gasly (AMR)
3 Russell (MCL) 4 Zoranovic (AMR)
5 Leclerc (FER) 6 Ráfaga (DAL)
7 Jokinen (AUD) 8 Ocon (AUD)
9 Norris (HON) 10 Sette Câmara (CHR)
11 Pöpfer (SAU) 12 Nagase (HON)
13 Vandoorne (MCL) 14 Shwartzman (SMP)
15 Zhou (CHR) 16 Colapinto (MUM)
17 Voletti (SAU) 18 Sainz (WIL)
19 Benzoni (FER) 20 Antonelli (BWT)
21 Sargeant (MUM) 22 Arfield (SMP)
23 Sigthórsson (REN) 24 Maloney (DAL)
25 Wighels (WIL) 26 de Vries (BWT)

Le départ se fait sur piste sèche et tout le monde n’attend qu’une chose : le moment où l’orage va venir frapper Kuala Lumpur et ses alentours. Le début de course est donc on ne-peut-plus normal, comprenez ennuyant, et l’impatience grandit certainement dans la tête des engagés autant que dans celle des spectateurs. Mais fort heureusement, après vingt tours sur le sec, Martin Voletti prend conscience de l’ennui des fans et décide d’arrêter sa Sauber dans la ligne droite opposée, moteur cassé. La voiture de sécurité sort et la conséquence est là : arrêt à moindre coût pour certains, partis en pneus mediums. Vandoorne, Pöpfer, Nagase, Benzoni, Shwartzman et Sainz sont les grands gagnants dans l’affaire en atterrissant dans le top 10. Joli.

La relance permet à certains leaders piégés de dépasser quelques uns de ces opportunistes, mais leurs espoirs sont vite douchés, non pas par la pluie mais par l’abandon de Nevil Wighels. La Williams oblige la voiture de sécurité à revenir en piste pour plusieurs longs tours. A partir de ce stade, si la pluie se pointe, le classement sera le classement réel et les écarts entre monoplaces seront moins importants que sur le sec, autrement dit les gros bras auront bien du souci à se faire.
Pour les leaders piégés, il ne faut pas que la pluie arrive trop tôt car cela réduirait leurs chances de remonter “facilement” mais, pour les leaders toujours à l’avant comme Russell, Leclerc ou Ticktum, il ne faut pas que cette pluie arrive trop tard car, sinon, ils devront rentrer aux stands chausser de nouveaux slicks avant la pluie. En bref, dans tous les cas ou presque, certains vont y perdre gros.

Plus les tours passent, plus l’inquiétude grandit pour les hommes de tête, qui commencent à perdre leurs gommes. Et l’inévitable finit par se produire ; Russell, leader de la course, est le premier des hommes de tête à rentrer pour un nouvel arrêt, perdant là toute chance de victoire. Il en va de même pour ses poursuivants dans les tours qui suivent et, comme si ce n’était pas assez scripté, c’est à ce moment précis que la pluie arrive. Si vous avez suffisamment de souvenirs d'il y a quinze ou vingt ans, vous savez pertinemment que la notion de crescendo est inconnue pour le climat malais : en l’espace de deux tours, la piste devient bonne pour des pneus maxi pluie, que les pilotes s’empressent de chausser.

C’est au moment où tout le monde est équipé de pneus pluie qu’on se rend compte à quel point la magie opère...En sortant des stands, Stoffel Vandoorne mène devant Rob Shwartzman, Heinrich Pöpfer, Pierre Gasly et Carlos Sainz. Amen.
Zoranovic est sixième et Gasly quatrième, les deux Aston ayant su prendre la bonne décision après la première voiture de sécurité en optant pour les pneus prime, mais tout le reste est peuplé par des candidats inattendus. Rapidement, les deux voitures vertes se frayent un chemin jusqu’au doublé, alors que la lutte subsiste pour la troisième place : après une première erreur de Pöpfer, c’est Vandoorne qui part à la faute, les deux parvenant à reprendre la piste malgré tout. Shwartzman continue son petit bonhomme de chemin malgré le chaos pour tenir une incroyable troisième place et, alors que la réalisation multiplie les plans sur Sébastien Philippe et ses gars en train de croiser les doigts, l’orage n’est plus la seule chose émanant du ciel. Quand de Vries, Leclerc et Sigthórsson partent tous trois à la faute en l’espace de deux tours, les officiels demandent à la voiture de sécurité de reprendre du service. Il ne reste que quatre tours dans cette course et tout le monde sait qu’on ne verra plus d’action avant les drapeaux à damiers.

Dans le déluge de Sepang, il y avait de la place pour les outsiders, les opportunistes et les chanceux. On retrouve bon nombre de ces types dans le top 10 mais un seul sur le podium. Robert Shwartzman, qui débute en F1 à vingt-huit ans, décroche là le premier podium de la toute jeune écurie SMP. Une belle récompense pour mon ex-équipier du Mans, grand talent jusque-là snobé par la discipline reine, une belle récompense également pour Sébastien Philippe et tous ceux qui ont fait la passerelle de l’Endurance à la monoplace. Sainz termine quatrième pour émuler le résultat de son équipier à Bahreïn, Pöpfer cinquième pour les premiers points tardifs de Sauber, Antonelli sixième pour les premiers de BWT : de A à Z ou presque, ce classement est incroyable.
Six points pour Ocon, aucun pour Ticktum, aucun pour Russell et une erreur fatale pour Leclerc plus tard, le paddock sombre dans la folie après ce qui s’apparente à l’une des courses de la décennie.

Classement pilotes en F1 (5/23) https://image.noelshack.com/fichiers/2021/18/1/1620049774-f1-05-malaisie-drivers.png Classement constructeurs en F1 (5/23) https://image.noelshack.com/fichiers/2021/18/1/1620049786-f1-05-malaisie-teams.png

Mardi 25 avril 2028, Bennau
Niki : La forme ?
Lena : Jour normal. Et toi ? Que t’a dit la blouse blanche ?
Niki : J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle.
Lena : La mauvaise d’abord…
Niki : Toujours...Je viens de checker mes mails et je crois que ton cadeau d’anniversaire ne sera pas arrivé à temps-
Lena : C’est ça ta mauvaise nouvelle ?
Niki : Bien sûr ! Je sais que tu restes avec moi uniquement car je t’entretiens, alors c’est un sacré manquement de ma part !
Lena : Je me retiens de t’en coller une, je te jure que la bonne nouvelle a intérêt à être bonne…
Niki : La bonne nouvelle, c’est que j’ai réussi à te dégoter un cadeau de remplacement-
Lena : Putain, Niki, n’évite pas le sujet de ton rendez-vous à Zürich-
Niki : Je n’évite pas, j’allais justement te dire que le cadeau de remplacement c’est une paire de béquilles ! On m’a dit que je n’en avais plus besoin, alors si tu les veux, je te les offre !

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
03 mai 2021 à 15:55:48

[Fan club] Fan club de la chèvre islandaise Sigthórsson
 
Niki en Endurance sur un espoir raccourci, personne ici ne l'avait vu venir visiblement :hap:

[-Monarch-] [-Monarch-]
MP
Niveau 10
04 mai 2021 à 21:06:54

Papy quand il va voir que Niki et la F1... ça sent la F1 https://image.noelshack.com/fichiers/2016/24/1466366203-risitas14.png

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
07 mai 2021 à 18:40:39

L'épisode de ce soir va être particulièrement au goût de Mouf, voilà c'est tout :hap:

J'essaierais de le poster vers 20h30

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
07 mai 2021 à 20:51:18

L'intégrale - https://cutt.ly/Vhr42rp

:mac: S11E12 (n°464) : Chassez le naturel :mac:

Dimanche 28 mai 2028, Indianapolis Motor Speedway, Speedway (IN)
He’s back.
Onze mois et un jour plus tard, il est de retour.
Bien évidemment, on ne peut pas vraiment parler de retour, car un retour impliquerait que je sois en combinaison et que j’ai un casque intégral non loin de moi, mais c’est une forme de retour quand même. Vous vous dites peut-être que c’est fou de se dire que c’était déjà il y a onze mois, c’est en tout cas une remarque que j’ai entendu un nombre incalculable de fois depuis mon arrivée aux Etats-Unis ce vendredi, mais de mon côté c’est l’inverse. Bien sûr, quand on connaît certains dossiers, on peut se dire que onze mois sans piloter, c’est énorme, mais peu connaissent la véritable situation ; pour ceux-là, rien d’étonnant de savoir que j’en suis à ce point après onze mois.

L’idée complètement folle de Graham et Bobby Rahal, idée à laquelle j’ai cru dur comme fer au départ, semble bien loin : les médecins, même si je suis loin de les porter dans mon cœur, avaient plutôt raison sur leur constat pessimiste car la vérité est que je suis encore bien loin d’être en mesure de monter dans ces monoplaces. Inutile de me dire que j’ai eu les yeux plus gros que les jambes, j’ai eu plus de six mois pour me faire la réflexion en comprenant peu à peu que c’était une lubie stupide que de vouloir effectuer mon retour à l’occasion de cette course.

En début d’année toutefois, quand nous avons célébré l’enterrement officiel de cette idée, j’ai blagué en disant que, à défaut de faire mon retour à la compétition pour Indianapolis, je ferais mon retour sur les circuits à Indianapolis et j’ai tenu ma promesse. Bon nombre d’équipes et même les officiels de la F1 ont voulu m’inviter à plusieurs reprises, j’aurais par exemple pu assister au Grand Prix d’Espagne il y a deux semaines, mais tant qu’à faire j’ai voulu que l’occasion soit grande. C’était Indy ou Monaco, j’ai finalement opté pour Indy, ne me demandez pas pourquoi car il n’y a pas spécialement de raison. Peut-être avais-je envie de bouger un peu, après autant de temps dicté par une sédentarité forcée que je ne supporte plus, ou peut-être avais-je simplement envie de voir du spectacle.

Car du spectacle, il va y en avoir. J’étais déjà dans les parages hier pour le “Legends Day”, journée à thème dédiée à l’Histoire de la course la plus mythique du sport automobile américain. Ou mondial, c’est selon. La journée peut se concentrer sur une décennie, sur une famille remarquable du championnat, sur certaines catégories de pilotes, mais cette année c’est 2008 qui était à l’honneur. Pourquoi 2008 ? Premièrement car c’était il y a vingt ans, deuxièmement car 2008 a été marquée par la première édition des 500 miles depuis la fusion entre le Champ Car et l’IndyCar. La voiture du vainqueur de cette année-là, Scott Dixon, était notamment exposée et vous la connaissez très probablement puisque la livrée rouge et blanche aux couleurs de l’entreprise Target est l’une des plus mythiques de l'Histoire du sport automobile américain. Même en ne m’étant intéressé à l’Indycar qu'il y a quelques années, je connais les livrées iconiques comme la Marlboro d’Emerson Fittipaldi ou la Pennzoil d’Helio Castroneves ; la Target du Chip Ganassi Racing utilisée entre autres par Dixon et Montoya fait partie de ce club.

J’étais également de la partie pour le concert du Legends Day, concert de musique country fort plaisant. Je n’irais pas jusqu’à me dire fan de musique country, mais en entendre de temps en temps me plaît, encore plus dans un amphithéâtre de rêve comme le Speedway.

Et aujourd’hui encore, avant même que les voitures ne prennent la piste, je suis de la partie ; qui dit jour de course dit “Snake Pit”, concert d’EDM à la réputation très établie depuis vingt ans. Tous les grands du milieu y sont passés, ce qui n’est pas vraiment le cas pour le rock lors du concert du vendredi ou pour la country pour le concert du samedi. Sûrement que le public présent joue sur l’attractivité, toujours est-il qu’il y a du monde massé au pied de la scène pour le concert de cette année. L’EDM est bien plus à ma convenance que la country, la preuve étant que je connais - musicalement du moins - certains des artistes présents ce dimanche. Vous vous doutez bien que le vaniteux personnage que je suis profite pleinement d’être un VIP pour avoir accès aux coulisses et échanger directement avec les artistes. Autant se servir de sa notoriété quand on en a une. J’ai pu échanger pendant quelques minutes avec Tyler Booth hier, un chouette type et un bon chanteur de country, et aujourd’hui il en va de même avec les spécialistes d’EDM que sont Mike Williams, le duo Zeds Dead et plus particulièrement Nick Miller, alias Illenium. Je crois pouvoir affirmer que je suis un fan de ce dernier et l’anecdote veut que nous soyons tous les deux considérés comme “Phœnix officiel” de nos branches professionnelles respectives. J’avais contacté Nick sur les réseaux sociaux avant de venir pour lui proposer un échange de produits dérivés, phœnix contre phœnix, et il a accepté sans hésiter ; juste après sa prestation scénique que j’ai suivi de près, je le retrouve en coulisses.

Niki : Hey, je suis Niki, aussi connu comme “Le phœnix”.
Nick : Hey, je suis Nick, aussi connu comme “Le phœnix” (rires). Ravi de te rencontrer
Niki : De même ! Je suis un grand fan et j’ai adoré le set, je n’en ai pas loupé une miette.
Nick : C’est bon à entendre. Un morceau en particulier ?
Niki : Est-ce que j’ai le droit de dire Fractures (rires) ?
Nick : Aaahhh...C’est toi qui vois, je n’aurais pas osé !

Après l’échange entre une réplique de mon casque 2027 - le seul qui arbore le phœnix - échelle 1:1 et une panoplie complète du fan dédicacée par Nick ainsi qu’une photo des deux phœnix échangeant temporairement leur image de marque, je retourne vers l’endroit où l’action se déroule ; dans la Gasoline Alley, tout le monde s’affaire. Et chez Rahal, les derniers préparatifs battent leur plein avant le départ. Tellement heureux de retrouver mes anciens collègues depuis deux jours, je ne peux m’empêcher de proposer un coup de main et je me retrouve en qualité de préposé au café, rôle inédit pour moi je dois l’avouer. J’étais le préposé aux bières lors de mon année rookie mais ça avait plus un aspect “tradition” alors que, cette fois, je suis purement et simplement réduit au rang d’esclave. Mais ce n’est que de la servitude volontaire, en réalité.

Dans tout ça, je n’ai même pas parlé de la grille : Colton Herta part en pole devant la grosse cote Patricio O’Ward et Alexander Rossi. Les principaux prétendants au championnat sont tous dans le top 12, à l’exception de Stevenson et Milligan, P15 et P19 respectivement. Pour ce qui est du tenant du titre Josef Newgarden - vous savez, l’enflure qui m’a battu pour trois fois rien - il part cinquième, juste devant la première Rahal pilotée par Graham. Paul est onzième, Conor treizième, une qualification d’ensemble assez solide.

C’est la première fois que je suis les 500 miles d’aussi près sans y être impliqué. Mes deux participations ont vraiment créé un lien entre cette course et moi et je n’ai pas le même affect qu’il y a cinq ou dix ans. Je regarde les 500 miles quand j'en ai la possibilité depuis que je suis ado mais je ne m’imprégnais jamais vraiment de l’ambiance, l’immersion étant sérieusement coupée par toutes les pubs à la télé. Mais maintenant que j’ai vécu le truc, que j'ai compris la fête que constitue cette course, j'ai de quoi pleinement profiter du spectacle hors-piste, par exemple des animations pré-course.

Et la course aussi a une saveur différente. Avant, je n’avais aucune lecture de la course, je partais du postulat que si A était devant B à l’instant T, il le serait jusqu’au tour 150 où B essaierait à tout prix de passer. Maintenant, je comprends une grande partie des rouages puisque je les ai moi-même mis en pratique, surtout l’an dernier. Alors résumer toute la course serait un peu trop compliqué et m’obligerait à négliger une partie de l’information, mais quand la course est neutralisée après le crash de Pietro Fittipaldi à 52 tours de l’arrivée, les choses deviennent sérieuses et tout le monde le sait.
Comme d’habitude, la question de la stratégie se pose : rentrera, rentrera pas ? La poire est coupée en deux, entre ceux qui vont rentrer à l’ouverture de la pitlane et économiser à fond pour rallier l’arrivée et ceux qui vont rester en piste et espérer un autre Pace Car pour rentrer aux stands et avoir assez d’essence sans avoir à économiser.

Au moment de la relance, c’est Rossi qui mène devant VeeKay, Chevalier, O’Hara et Fioretti, qui sont les cinq seuls à avoir tenté la seconde stratégie. Pari audacieux pour les trois premiers cités, qui luttaient pour un top 10 à la régulière et qui prennent leurs distances par rapport aux autres comme Herta, Askew, O’Ward, Rahal, Ilott, Rosenqvist et Pigot qui étaient les sept autres membres du top 10 avant cette neutralisation.

Les tours de la relance sont placés sous le signe de l’attaque pour ceux à l’avant et les écarts se créent, mais un nouveau Full Course Caution est déployé quand la numéro 42 de Conor va percuter le mur au virage 2. Il reste alors 43 tours et les cinq audacieux vont perdre le potentiel gain de leur pari en rentrant aux stands sans pour autant avoir un vrai avantage sur le carburant.

Une fois le Pace Car rentré, tout le monde a la chance de s’exprimer et ça vire au règlement de comptes : la réalisation se focalise sur mes trois amis Rahal, Ilott et Rosenqvist, qui se tirent la bourre pour la quatrième place. Le trio de meneurs profite de cela pour s’en aller et l’écart grandit rapidement avec les trois poursuivants qui ne parviennent pas à s’entendre.

Au tour 183, le public exulte pour son chouchou du jour, le mexicain Patricio O’Ward, qui réalise la course parfaite au volant de sa voiture du team Ed Carpenter ; Carpenter lui-même étant le régional de l'étape d’Indianapolis et son écurie étant bien plus modeste que les grosses structures, il n’y a pas de raison pour les 400 000 spectateurs présents ici de ne pas soutenir Pato. Face à un Herta qui divise toujours autant et un Askew qui n'a jamais vraiment confirmé son potentiel montré à un plus jeune âge, Pato est l'homme que tout le monde veut voir gagner. Sauf qu’immédiatement après, la course est à nouveau neutralisée et pour cause : le troisième prétendant à la victoire, Oliver Askew, vient de partir à la faute. Potentiel gâché une nouvelle fois, sembel-t-il.

Le temps pour les équipes de l’IMS d’évacuer la Chip Ganassi accidentée et d’enlever les débris, il ne reste plus que douze tours et, cette fois, tout le monde est dans la lutte. Tout le monde, y compris Callum Ilott. Quatrième au moment de la neutralisation, troisième une fois qu’il est passé sur les lieux de la sortie d’Askew, l’anglais se prend à rêver d’une improbable victoire quand il prend Herta par surprise pour la seconde place. O’Ward mène les 500 miles d’Indianapolis devant Ilott, pincez-moi. Et comme si ce n’était pas assez, l’anglais continue sa charge et tente de prendre les commandes de la course, échouant toutefois au premier essai. La voiture du Dale Coyne Racing tente à nouveau et passe à l’entame du tour 192. C’est complètement dingue.

O’Ward joue la tactique du camouflage, celle de ne rien tenter jusqu’au dernier instant. Je ne veux pas être fataliste pour Pato, mais c’était ma stratégie l’an dernier quand Newgarden m’avait passé dans le 197. Et on sait ce que ça a donné. Mais la différence, cette fois, c’est qu’il reste huit tours et non trois ; après deux tours, le mexicain reprend les commandes dans le 194. Désormais, c’est Ilott qui va devoir employer cette technique.

Sauf qu’à force de se concentrer sur cet improbable duo, on en oublie les gros bras derrière : parmi eux, Colton Herta, révolté après s’être fait subtiliser la seconde place à la relance, tente de revenir au second rang pour garder des espoirs de remporter les 500 miles pour la deuxième fois de sa carrière. Il tente au virage 1 dès le début du 196 mais Ilott résiste bien et, quand le californien revient à la charge pour passer sur la ligne au début du tour 197, Ilott fait front et se venge en repassant avant le virage 3. Le mano a mano est aussi beau qu’improbable et il serait somptueux si c’était pour la tête de la course, mais ce n’est pas le cas. Dans tout ça, O’Ward se frotte les mains et crée un écart, qui ne sera jamais comblé.

A vingt-neuf ans, Patricio O’Ward s’offre la plus belle victoire de sa carrière et de très loin. Éternel espoir qui n’a jamais réussi à vraiment confirmer en monoplace et dont le meilleur classement final est une cinquième place lors de la saison 2023, “Pato” a enfin réussi à faire taire tout le monde avec un très beau succès. Deux ans après Stevenson pour Juncos, un nouveau team découvre la joie de la victoire ici et c’est LE team, celui qui fait toujours des performances hors-normes sur le Speedway mais qui n’a jamais su concrétiser ses quatre poles décrochées au cours des vingt dernières années. Désormais, sans partir de la pole, le Ed Carpenter Racing rentre dans la légende, O’Ward par la même occasion, et je suis très heureux pour ce chouette type qui mérite absolument ce qui lui arrive.
Derrière O’Ward, Herta échoue au second rang et aurait eu besoin de cinq ou dix tours de plus pour vraiment avoir une opportunité sérieuse de passer. Mais qui voulait vraiment que ça arrive, entre nous ? Colton a déjà l’édition 2023 à son palmarès, alors autant laisser aux outsiders leur part du gâteau. Et à propos d’outsider, je ne suis pas certain que le terme suffise à définir Callum Ilott, dans sa troisième saison outre-Atlantique. Callum termine de justesse devant Graham, qui est revenu fort dans les derniers tours mais qui n’a pas eu de vraie opportunité d’égaler son meilleur résultat ici, une troisième place obtenue en 2011 restant sa meilleure perf.

Pendant que O’Ward et ECR savourent complètement leur improbable succès, les gars à côté de moi dans le garage Rahal se félicitent. Ok, pas de victoire, pas de podium, mais une campagne d’Indianapolis rondement menée, alors que l’équipe a dû composer avec le challenge d’engager trois voitures ici pour la première fois depuis longtemps. Graham termine quatrième, Paul aurait pu être dans ces eaux-là également s’il n’avait pas été victime de sa stratégie en toute fin de course et Conor n’était pas si loin avant son erreur. Pas de vrai résultat à se mettre sous la dent mais quand même de belles choses montrées pendant quinze jours. Mes anciens camarades de jeu ont de quoi être fiers.

Trop occupé par le concert du Snake Pit ce matin, je n’ai même pas daigné regarder le Grand Prix de Monaco car je savais qu’il serait ennuyant et, après la course, une rapide discussion sur le sujet avec Lena me le confirme. Pour ma part, je me suis bien amusé de ce côté de l’océan et ce n’est pas tout à fait fini, car je compte bien profiter de la compagnie de ces idiots de chez RLR avant de rentrer chez moi demain. Je ne sais pas quand est-ce que je les verrais pour la prochaine fois alors autant profiter, surtout que j’ai vraiment apprécié ce retour. Ce n’était pas ce genre de retour que j’attendais et je pense qu’il en va de même pour l’équipe, mais le fait de revenir aussi près de monoplaces pour la première fois depuis mon accident a un peu ravivé la flamme. Je redoutais un petit syndrome post-traumatique en voyant des voitures déambuler sur ovale, encore plus en cas d’accident, mais ça ne s’est pas produit. Je crois qu’on peut même le dire, pénétrer à nouveau dans un paddock m’a redonné l’envie réelle de le faire pour de vrai dès que ça sera de nouveau possible. Maintenant, reste à savoir si et quand ce moment se présentera.

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
07 mai 2021 à 20:55:57

https://image.noelshack.com/fichiers/2021/15/4/1618505533-goat2.png https://image.noelshack.com/fichiers/2021/15/4/1618505533-goat2.png https://image.noelshack.com/fichiers/2021/15/4/1618505533-goat2.png https://image.noelshack.com/fichiers/2021/15/4/1618505533-goat2.png https://image.noelshack.com/fichiers/2021/15/4/1618505533-goat2.png
Au-delà de la blague, le morceau dont parle Niki est évidemment quali car monsieur Kofler est un homme de goût. La vibe est un peu similaire à "Afterlife", utilisé en fond du premier épisode de la saison 9 pour ceux (Mouf) qui s'en souviennent :hap: https://www.youtube.com/watch?v=ZCu2gwLj9ok
 
En revanche est-ce qu'on peut rajouter cet épisode à la liste des prémonitions svp ? Illenium x Kofler dans la fiction, Illenium x Nurko dans la réalité, dans les deux cas des rencontres entre des titans de ce monde :) :noel: Pas peu fier de la coïncidence :rire:
https://soundcloud.com/illeniumofficial/illenium-valerie-broussard https://image.noelshack.com/fichiers/2020/26/4/1593038921-gas2.png
 
Ah et BTW bravo Pato le crack :cool:

PapY_MoLoToV PapY_MoLoToV
MP
Niveau 59
08 mai 2021 à 10:48:16

Le 03 mai 2021 à 15:55:48 :

[Fan club] Fan club de la chèvre islandaise Sigthórsson
 
Niki en Endurance sur un espoir raccourci, personne ici ne l'avait vu venir visiblement :hap:

C'est un accident :fou:

Le 04 mai 2021 à 21:06:54 :
Papy quand il va voir que Niki et la F1... ça sent la F1 https://image.noelshack.com/fichiers/2016/24/1466366203-risitas14.png

Je dis rien du tout pour le moment :hap:

Le 07 mai 2021 à 20:55:57 :

https://image.noelshack.com/fichiers/2021/15/4/1618505533-goat2.png https://image.noelshack.com/fichiers/2021/15/4/1618505533-goat2.png https://image.noelshack.com/fichiers/2021/15/4/1618505533-goat2.png https://image.noelshack.com/fichiers/2021/15/4/1618505533-goat2.png https://image.noelshack.com/fichiers/2021/15/4/1618505533-goat2.png
Au-delà de la blague, le morceau dont parle Niki est évidemment quali car monsieur Kofler est un homme de goût. La vibe est un peu similaire à "Afterlife", utilisé en fond du premier épisode de la saison 9 pour ceux (Mouf) qui s'en souviennent :hap: https://www.youtube.com/watch?v=ZCu2gwLj9ok
 
En revanche est-ce qu'on peut rajouter cet épisode à la liste des prémonitions svp ? Illenium x Kofler dans la fiction, Illenium x Nurko dans la réalité, dans les deux cas des rencontres entre des titans de ce monde :) :noel: Pas peu fier de la coïncidence :rire:
https://soundcloud.com/illeniumofficial/illenium-valerie-broussard https://image.noelshack.com/fichiers/2020/26/4/1593038921-gas2.png
 
Ah et BTW bravo Pato le crack :cool:

Vachement sympa la chanson :oui:

PS : j'avais 3 épisodes de retard à cause de RPZ, j'avais complètement zappé l'existence de ta story :hap:

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
08 mai 2021 à 11:54:40

Le 08 mai 2021 à 10:48:16 :

Le 07 mai 2021 à 20:55:57 :

https://image.noelshack.com/fichiers/2021/15/4/1618505533-goat2.png https://image.noelshack.com/fichiers/2021/15/4/1618505533-goat2.png https://image.noelshack.com/fichiers/2021/15/4/1618505533-goat2.png https://image.noelshack.com/fichiers/2021/15/4/1618505533-goat2.png https://image.noelshack.com/fichiers/2021/15/4/1618505533-goat2.png
Au-delà de la blague, le morceau dont parle Niki est évidemment quali car monsieur Kofler est un homme de goût. La vibe est un peu similaire à "Afterlife", utilisé en fond du premier épisode de la saison 9 pour ceux (Mouf) qui s'en souviennent :hap: https://www.youtube.com/watch?v=ZCu2gwLj9ok
 
En revanche est-ce qu'on peut rajouter cet épisode à la liste des prémonitions svp ? Illenium x Kofler dans la fiction, Illenium x Nurko dans la réalité, dans les deux cas des rencontres entre des titans de ce monde :) :noel: Pas peu fier de la coïncidence :rire:
https://soundcloud.com/illeniumofficial/illenium-valerie-broussard https://image.noelshack.com/fichiers/2020/26/4/1593038921-gas2.png
 
Ah et BTW bravo Pato le crack :cool:

Vachement sympa la chanson :oui:

Amen

PS : j'avais 3 épisodes de retard à cause de RPZ, j'avais complètement zappé l'existence de ta story :hap:

J'avais cru comprendre :hap: D'ailleurs j'ai du retard chez Mouf moi, à cause de RPZ aussi :rire:

Ants_Go_Up Ants_Go_Up
MP
Niveau 16
08 mai 2021 à 12:15:18

Putain ca débite j'avais trois épisodes de retard :ouch: qu'est ce que j'ai foutu ?
Il me reste le dernier à rattraper

Ants_Go_Up Ants_Go_Up
MP
Niveau 16
08 mai 2021 à 12:27:24

Le 08 mai 2021 à 12:15:18 :
Putain ca débite j'avais trois épisodes de retard :ouch: qu'est ce que j'ai foutu ?
Il me reste le dernier à rattraper

Aya j'ai pas lu les derniers posts pour éviter un spoil, mais visiblement je suis pas le seul à être en retard :rire:

Sympa ce petit retour aux odeurs d'échappements Kofler back, mais back où à ce rythme là, le légume aura le choix entre indy F1 et WEC :noel:

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
08 mai 2021 à 13:14:48

Le 08 mai 2021 à 12:15:18 Ants_Go_Up a écrit :
Putain ca débite j'avais trois épisodes de retard :ouch: qu'est ce que j'ai foutu ?
Il me reste le dernier à rattraper

Cadence la plus lente de l'Histoire de la fic nonobstant :noel:

Message édité le 08 mai 2021 à 13:14:59 par Haryanto
Mouf67 Mouf67
MP
Niveau 17
08 mai 2021 à 20:52:31

il en va de même avec les spécialistes d’EDM que sont Mike Williams, le duo Zeds Dead et plus particulièrement Nick Miller, alias Illenium

OH OUI RICHARD REGARDE CA ! EXCEPTIONNEL !

Niki : Est-ce que j’ai le droit de dire Fractures (rires) ?
https://www.youtube.com/watch?v=ZCu2gwLj9ok

Quelle putain de merveille :coeur:

Vachement sympa la chanson :oui:

OH OUI NOLAN REGARDE CA ! EXCEPTIONNEL !

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
08 mai 2021 à 21:41:41

Le 08 mai 2021 à 20:52:31 Mouf67 a écrit :

il en va de même avec les spécialistes d’EDM que sont Mike Williams, le duo Zeds Dead et plus particulièrement Nick Miller, alias Illenium

OH OUI RICHARD REGARDE CA ! EXCEPTIONNEL !

Niki : Est-ce que j’ai le droit de dire Fractures (rires) ?
https://www.youtube.com/watch?v=ZCu2gwLj9ok

Quelle putain de merveille :coeur:

Vachement sympa la chanson :oui:

OH OUI NOLAN REGARDE CA ! EXCEPTIONNEL !

A-T-ON LE DROIT OUI OU NON D'UTILISER DEUX FOIS LA MÊME REF DANS UN SEUL POST ?

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
11 mai 2021 à 22:43:38

L'intégrale - https://cutt.ly/Vhr42rp

:mac: S11E13 (n°465) : Hommes de l’ombre :mac:

Jeudi 22 juin 2028, Zürich
“Je ne vois pas de vraie contre-indication. Il faudra suivre la situation de près et vous réévaluer plusieurs fois d’ici là, mais vous avez mon accord de principe.”

En voilà, une sacrée victoire. Et quel moment pour l’obtenir.
361 jours plus tard, un an moins cinq jours plus tard, voilà une belle manière de montrer que je suis revanchard. Douze mois de travail, de la sueur, des larmes, des doutes et des limites. Mais peu à peu, j’ai appris à remettre en question ces limites, je me suis mis en tête de les faire tomber. Aujourd’hui, on peut dire que j’y suis arrivé.
J’ai toujours fonctionné par paliers, de la simple survie à l’idée de la rééducation, en restant toujours concentré sur la prochaine étape ; désormais, la prochaine étape, c’est de monter à nouveau dans une voiture de course. Et c’était inenvisageable il y a un peu moins de douze mois. Vous le savez, à l’époque, on me disait que j’avais de la chance d’être encore de ce monde, alors c’est difficile de vraiment dessiner une échelle et d’y placer l’effet de la nouvelle du jour.

Ils étaient catégoriques, me disaient de profiter de la chance d’être en vie, me demandaient de viser un retour à la marche, me conseillaient d’oublier mon métier et ma passion. Ils sont rentrés dans ma tête, ils m’ont bridé, ils m’ont fait croire que leur parole était la seule vérité. Je ne suis pas certain qu’ils avaient compris le patient.

Bien sûr, il ne faut pas spécialement en vouloir aux médecins, qui n’ont fait que faire leur métier et qui n’ont fait que suivre l’historique des cas similaires aux miens. Il n’y avait pas grand-chose qui laissait penser que je pourrais envisager une réathlétisation au vu de mon état il y a un an et je n’en veux pas à ces types d’avoir été pessimistes. Au contraire, si je n’avais pas eu de suivi médical, j’aurais voulu reprendre la compétition cette année, quand bien même c’était purement impossible. J’avais ce rêve d’Indianapolis, j’en ai voulu aux blouses blanches de s’être opposé à ma participation aux 500 miles en mai dernier, pourtant c’est la moindre des choses que d’admettre qu’ils avaient raison. Sauf qu’aujourd’hui, c’est à mon tour d’avoir raison : depuis l’appel de la Scuderia en mars, beaucoup de temps s’est écoulé. Il y a eu des contacts, un suivi, quelque chose d’assez extraordinaire compte-tenu de ma situation...extraordinaire, toujours est-il qu’on approche désormais de l’échéance qui est le début de Ferrari en prototypes, en mars prochain. Et logiquement, on commence légèrement à s’impatienter à Maranello, car on aimerait savoir où en est le recrutement ; peut-on compter sur Niki Kofler ? Doit-on s’orienter vers lui ou vers quelqu’un d’autre ?
J’ai eu Manfredi Ravetto au téléphone il y a dix jours et il m’a demandé de me renseigner, car Ferrari a besoin de nouvelles. Aujourd’hui, cette simple déclaration du type qui suit le plus mon dossier médical fait office d’approbation.

De manière réaliste, je reste malgré tout dans une course contre la montre. Dans un peu plus de huit mois, les deux Ferrari prendront la piste à Sebring pour le prologue, puis pour la première course la semaine suivante. Mais avant cela, il y aura des tests pour contrôler le niveau des machines et des hommes et il faut inévitablement que j’en sois. On parle là peut-être de janvier, au pire de février, mais cette date ne peut pas être repoussée indéfiniment car mes potentiels futurs équipiers commenceront les premiers essais à la fin de l’automne. Je n’y serais pas, c’est presque évident, mais je dois tout faire pour être opérationnel le plus tôt possible. Si je suis opérationnel...Car ce n’est toujours pas acquis. Oui, le médecin m’a autorisé à reprendre une préparation presque militaire dans le but de reconstituer ma masse musculaire, mais ça ne veut pas dire que tout reviendra. Le sport mécanique est une question de précision, alors la moindre lacune en matières de force ou d’agilité pourrait coûter gros et remettre en question tous mes plans. Recevoir l’aval pour intensifier ma rééducation est une bonne nouvelle, c’est vrai, mais je viens en revanche de signer l’arrêt de mort de ma vie personnelle pour les prochains mois.

Pour autant, comment vous dire que je ne suis pas si triste de cela : ça fait un an que je rumine, un an que je suis là à chaque fois que les jumeaux rentrent de l’école, un an que j’ai la sensation d’être cloîtré entre quatre murs voire même cloîtré dans ma propre carcasse, alors suer, travailler, dépasser mes limites, ça ne me dérange pas tant que ça. Après tout, j’ai déjà observé une année sabbatique, même si elle était forcée, alors je pense avoir rempli le capital “famille” de toute ma carrière de pilote en l’espace d’un an !

En définitive, je ne peux toujours pas offrir de réponse à Ferrari, mais j’ai donné un grand coup de pied - du gauche, évidemment - dans la barrière qui était placée devant ma carrière. La barrière a volé, maintenant je dois parcourir ce qu’il me reste du chemin avant de pouvoir concrétiser cette volonté de retour qui est mon objectif depuis des mois et qui le restera sans doute lors des prochains.

Le constat à l’instant T est que j’ai repris la course sur sol naturel, ou du moins sur tapis de course sans réduction de gravité. Alors oui, j’étais parvenu à parcourir des distances convenables dans cet instrument de la Nasa, mais le fait de revenir dans le “monde réel” constitue une petite remise à zéro, car devoir supporter deux fois plus de poids que sur le tapis anti-gravité est dur. C’est très dur, même, car la douleur est forte, mais je recommence tout doucement à m’habituer aux foulées sur la terre ferme et c’est en bonne voie. J’ai redécouvert les joies de la salle de musculation, surtout pour travailler sur ma nuque : j’ai toujours une nuque bien plus musclée que le commun des mortels, c’est vrai, mais je suis encore loin de pouvoir supporter 5G dans un virage, avec un casque d’un kilo à ajouter au poids de ma propre tête. Le fait d’arriver aux essais hivernaux après trois mois de coupure est toujours une souffrance pour le cou des pilotes, alors imaginez la souffrance quand on va me jeter à nouveau dans une voiture qui va vite après je ne sais combien de temps. Et pour limiter les chances d’échec si cette opportunité se présente, j’ai un gros travail à faire en salle et je m’y attelle déjà en me concentrant sur autre chose que mes jambes, car je ne veux certainement pas négliger le reste. La bataille commence, pour de vrai.

Mardi 27 juin 2028
Un an. Un. An. Bon sang, c’était il y a un an.
Sentiments mitigés à l’idée de fêter ce drôle d’anniversaire. Comment voir la situation, avec du recul ? Qu’est-ce qui prédomine ? Est-ce le soulagement d’être toujours en vie, la déception de peut-être passer à côté des meilleures années de ma carrière, la douleur de savoir que tout n’est pas encore réparé, la satisfaction de voir que j’ai les facultés mentales pour me relever d’une telle épreuve ? C’est un melting-pot de tout ça dans ma tête, depuis le premier jour, avec des jours où un sentiment est plus fort que les autres et d’autres où tous les sentiments se font ressentir.

Mais aujourd’hui, c’est le sentiment qui prédominait très largement dans les jours qui ont suivi mon accident que j’ai choisi de souligner sur les réseaux sociaux car, sur autorisation des concernés, j’ai choisi de poster une photo de mes sauveurs. Ils sont au nombre de quatre : Kyle, Tom, Tony et Trevor, les quatre premiers à être arrivés sur les lieux de l’accident. Kyle est un ambulancier de trente-huit ans, Tom et Tony deux pompiers de trente-et-un et cinquante-et-un ans respectivement et Trevor est le conducteur du véhicule de secours et est âgé de quarante ans. Le véhicule de l’AMR conduit par Trevor s’est immobilisé vingt-quatre secondes après mon impact avec la voiture d’Angelo Fioretti et ses trois collègues en sont descendus immédiatement pour se renseigner sur mon état et me prodiguer les premiers secours.

Dans le plus grand secret, j’ai rencontré ces brillants types, qui étaient jusque-là opposés à l’idée d’être érigés en héros. Ils m’avaient rendu visite à Des Moines dans les jours suivant mon accident, puis une seconde fois quelques semaines plus tard, et je les ai à nouveau rencontrés en mai aux 500 miles d’Indianapolis, où j’avais réussi à leur obtenir des invitations pour eux et leurs familles auprès de Rahal Letterman Racing. C’est à cette occasion qu’a été prise la photo publiée aujourd’hui sur mes réseaux sociaux, photo où je rends hommage à leur héroïsme.

“Yep. Voilà, ça fait un an. Pas de gâteau d’anniversaire, mais un hommage à ceux qui me permettent d’écrire ce message. Au lieu de polluer internet avec des messages d’hommage à l’occasion du premier anniversaire de mon décès, nous sommes là en train de parler de mon combat. C'est peut-être cru de le dire comme ça mais c'est la vérité : ces quatre types ont sauvé ma vie. J’ai horreur quand ils me disent qu’ils n’ont fait que leur métier car ils ont fait bien plus que cela.
 
Certains pensent que les meilleurs athlètes et les meilleurs pilotes sont des “légendes”, mais c’est une insulte pour les vraies légendes comme Kyle, Tom, Tony et Trevor. Leur réactivité et leur professionnalisme sont une des grandes raisons pour lesquelles je suis capable de taper ce message aujourd’hui et je leur en serais éternellement redevable.
Aujourd’hui, ça fait un an et, grâce à l’action de tous mes sauveurs, je suis toujours vivant, toujours motivé, toujours prêt à relever des défis et je suis en mesure d’annoncer clairement ma volonté de revenir au sport automobile.”

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
11 mai 2021 à 22:44:08

LETS GO :bave:
On va commencer à parler sévère, à partir de maintenant :sournois:

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